Première personnalité à être reçue par le Premier ministre Tertius Zongo, la représentante-résidente du Fonds des Nations unies pour les populations (UNFPA), en fin de mission, Geneviève S.L. AH-SUE a laissé entendre, à sa sortie d’audience : « arrivée au terme de mon mandat au Burkina Faso, j’ai tenu à remercier le Premier ministre pour l’excellence des relations entretenues avec son gouvernement ». Faisant le bilan de son séjour au pays des Hommes intègres, elle a indiqué que l’UNFPA en collaboration avec l’équipe gouvernementale a engrangé des acquis, notamment dans le domaine de la santé.

Ainsi, Mme SUE a relevé l’amélioration de la santé maternelle et aussi, un meilleur accès des populations à ce service. Elle a également noté le recensement de la population et des habitations. Mme SUE a salué l’effort du gouvernement pour améliorer les conditions de vie des populations. Toutefois, la responsable de l’UNFPA a fait savoir que des défis subsistent dans ce cadre et que sa structure est disposée à accompagner l’Etat pour les solutionner . De son avis, il est important de tenir compte de la dynamique des populations dans tous les programmes de développement.

La deuxième personnalité à être reçue par le chef du gouvernement a été le président de la société de Développement des agroindustries du Sud (DAGRIS) Jilles Pelter, accompagné du directeur général de la société des fibres et textiles, Célestin Tiendrébéogo. « J’ai été reçu par le Premier ministre que j’avais déjà rencontré une première fois en fin juin. Nous nous étions promis de nous revoir en tout début de campagne agricole. Cette visite s’inscrit dans ce cadre ». M. Pelter a affirmé qu’il s’est entretenu avec M. Zongo sur l’évolution de la situation cotonnière au Burkina Faso, particulièrement sur l’élan stratégique de la filière à court et moyen terme.

Selon lui, les difficultés de cette filière sont dues aux subventions du coton, aux désavantages de la parité monétaire ainsi qu’au réajustement du prix au producteur en fonction du mécanisme du marché. Il a déclaré que la société française (DAGRIS) qui opère en Afrique depuis près de 50 ans, ne s’est pas retirée de la SOFITEX. Elle est toujours actionnaire et soutient la SOCOMA à l’Est du pays. L’augmentation de son capital pour suivre celui de la SOFITEX n’a pas été envisagée. Quant à sa privatisation, le dossier est à la phase d’étude. M. Pelter a expliqué que le processus de privatisation de l’entreprise a été suspendu.

Séraphine SOME
Arnaud D. NANGMBATNAN
(Stagiaire)

Sidwaya