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Ligue des consommateurs du Burkina : Mme Ouédraogo Maïmounata aux commandes de la section du Kadiogo

Publié le mardi 7 août 2007 à 06h40min

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Maïmounata Ouédraogo

La Ligue des consommateurs, section du Kadiogo, a tenu, lundi 6 août 2007 à Ouagadougou, l’assemblée générale de renouvellement de son instance dirigeante. Au terme des travaux, c’est Mme Maïmounata Ouédraogo qui a été portée à la tête du bureau exécutif pour un mandat de trois ans.

Le bureau exécutif de la section du Kadiogo de la Ligue des consommateurs du Burkina Faso a connu un renouvellement au cours d’une assemblée générale intervenue lundi 6 août 2007 à Ouagadougou. Plus d’une centaine de membres ont pris part à cette rencontre, présidée par M. Augustin Karanga, président du bureau national.

A l’ouverture des travaux, les participants ont eu à entendre le président sortant de la section du Kadiogo, M. Xavier Ouédraogo. Dans son intervention, celui-ci s’est surtout appesanti sur les difficultés qu’a connues la section du Kadiogo et surtout son instance dirigeante.

Les difficultés qu’il a relevées ont trait à l’insuffisance de protection juridique, au manque de prérogatives et de droit de saisine. Quant aux difficultés liées au bon fonctionnement de la section du Kadiogo, M. Ouédraogo Xavier a noté la confusion des rôles au sein de la structure, le manque d’esprit de groupe et de responsabilité. Tout en relevant que la Ligue des consommateurs est avant tout une organisation morale et non une organisation de personnes, le président sortant a émis le souhait de voir tous les membres se ressaisir en cultivant le sens du devoir, du civisme et de la responsabilité.

Le président national de la Ligue des consommateurs, M. Augustin Karanga a poursuivi dans le même sens en appelant tous les membres de la section du Kadiogo à relever les défis de la cohésion et de la compétition des membres dans les actions. Il a interpellé la section du Kadiogo à se ressaisir et à trouver à cette étape de bilan, une vision claire de son existence et les points d’ancrage nécessaires à sa visibilité.

Il a terminé son discours en invitant la nouvelle structure de commande à travailler de façon plus engagée et à mobiliser les compétences existantes de façon optimale. A l’issue de la cérémonie d’ouverture, les participants ont échangé et discuté du bilan de l’équipe sortante.

L’Assemblée générale a pris fin par l’élection du nouveau bureau exécutif de la section du Kadiogo. C’est Mme Maïmounata Ouédraogo qui prend les commandes de la section du Kadiogo pour un mandat de trois ans. Elle dirige désormais un bureau exécutif de six membres. En prenant fonction à l’issue de la constitution du bureau exécutif, elle a affirmé placer son mandat sous le signe de la cohésion et de la dynamisation de la section du Kadiogo.

Ismaël BICABA (paul.bicaba@sidwaya.bf)

Sidwaya

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Vos commentaires

  • Le 7 août 2007 à 14:09, par Kanzim En réponse à : > Ligue des consommateurs du Burkina : Mme Ouédraogo Maïmounata aux commandes de la section du Kadiogo

    La Ligue des Consommateurs du Burkina devrait agir réeelement au profit des consommateutrs, et ce propotionnellement à son désir de publicité. Alors que plusieurs pays sont en ce moment dans la bataille contre les faux dentifrices dont le fluor est remplacé par du gel nocif à la santé, au Burkina on s’est conenté d’un reportage par ailleurs mal centré, sur les produits contrefaits. Les associations des consommateurs du Burkna devraient éviter ce sombrer dans l’inopérationalité, la concussion et le népotisme à l’instar de la plupart des asssociations, toutes tendances confondues : celles-ci centrent leur action sur les problématiques à l’ordre du jour comme l’enfance, la femme, le VIH/SIDA, la santé ou les jeunes ; puis elles utilisent une bonne partie de leurs ressources dans la publicité afin d’attirer des bailleurs de fonds ; une fois les fonds obtenus, les premiers responsables, constitués par les membres de la famille ou les cubs d’amis s’enrichissent au détriment des cibles ou bénéficiaires réels. Ainsi, assiste-t-on aujourd’hui à une professionalisation de la fonction de rerponsable d’association, baptisés sous le nom pompeux de Président, Secrétaire ou Directeur Exécutif...etc. Et comme le gouvernement, ou plus précisément le ministère de l’Addministration Territoriale et de la Décentralisation ne suit pas la mise en oeuvre des activités et le respect des Statuts et Règlement Intérieur des ces associations et autres ligues, l’appropriation de celles-ci est vite facilitée, et Adieu l’alternance au sein des instances dirigeantes. Au fait, au Burkina, il n’y a pas qu’en politique que l’alternance est combattue : elle l’est aussi jusqu’aux structures organisationnelles à base associative, communautaire, éducative...etc. Ce mal s’aggrave aujourd’hui par le phénomène de l’accumulation des responsabilités : ainsi, dans moult localités, on verra que le fils du chef de village ou de l’opérateur éconoique dirige les associations au niveau des parents d’élèves, des CSPS, de la gestion des Terroirs...etc. Le "touk gilli" s’y mue en "touk faan" (tout prendre, ou s’accaperer de tout) : triste évolution que celle de la bêtise évoluant des structures politiques vers les structures villageoises ; la pourriture se généralise sans qu’aucune barrière ne l’arrête : mais pas celle constituée par la chefferie traditionnelle ou coutumière, elle-même plus pourrie que tout.

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