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67e session ordinaire de la conférence générale de l’AIEA : Une session à retentissement particulier pour le Burkina Faso

Publié le lundi 25 septembre 2023 à 19h09min

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67e session ordinaire de la conférence générale de l’AIEA : Une session à retentissement particulier pour le Burkina Faso

Ce lundi 25 septembre 2023 s’est ouverte la 67e session ordinaire de la Conférence Générale (CG) de l’AIEA au siège de l’Organisation sis au Centre international de Vienne (CIV), en République Fédérale d’Autriche.

Cette session qui mobilise environ 177 délégations nationales, dont le Burkina Faso, aura pour mission d’examiner un ordre jour comportant 25 points, parmi lesquels l’on peut noter, le débat générale et l’examen du Rapport annuel pour l’année 2022, l’élection des Membres au Conseil des gouverneurs, l’examen et l’adoption des états financiers de l’Agence pour 2022, l’examen et l’adoption du Programme et budget de l’Agence pour la période 2024-2025, la présentation du barème des quotes-parts pour les contributions des États Membres au budget ordinaire en 2024, les Rapports du Directeur Général sur la Sûreté nucléaire et radiologique, la Sécurité nucléaire et le Renforcement des activités de coopération technique de l’Agence.

Comme à l’accoutumée, le Burkina Faso prendra part au débat général à travers une déclaration qui sera prononcée par le Chef de la délégation, en la personne de Son Excellence Monsieur Karamoko Jean Marie TRAORE, Ministre délégué auprès du Ministre des Affaires étrangères, de la coopération régionale et des Burkinabè de l’extérieur. Cette déclaration sera l’occasion pour le Ministre de présenter les progrès réalisés par notre pays dans les divers domaines couverts par les missions de l’AIEA, dont notamment l’amélioration de la productivité agropastorale, la cancérothérapie, la lutte contre les insectes ravageurs et les zoonoses .

Organe plénier de l’AIEA, la Conférence générale, faut-il le rappeler, réunit l’ensemble des représentants des États Membres en une session ordinaire annuelle, qui se tient généralement en septembre à Vienne. Elle vise essentiellement à examiner et approuver le budget de l’AIEA et statuer sur d’autres questions soulevées par le Conseil des gouverneurs, le Directeur général et les États Membres. A l’issue de ses travaux, la Conférence générale adopte généralement plusieurs Résolutions et Décisions, portant sur diverses questions intéressant l’exécution du mandat de l’Agence, qui est de veiller à l’utilisation pacifique des sciences et technologies nucléaires dans le monde.

La présente session de la Conférence générale revêt une importance particulière pour notre pays qui, après 13 années d’absence, souhaite briguer un mandat de membre du Conseil des gouverneurs de l’AIEA, deuxième organe décisionnel de l’Agence à côté de la Conférence générale, chargé essentiellement de veiller à la bonne exécution des missions de l’Agence. Il bénéficie pour cela du soutien du Groupe africain de Vienne.

Espérons qu’à l’issue de la session, les États membres lui accorderont leur confiance pour siéger au sein du Conseil pendant les deux prochaines années.
Il est à noter qu’en marge de chaque Conférence générale, l’AIEA organise régulièrement un forum scientifique sur des sujets ayant trait aux technologies et sciences nucléaires. Pour cette année, le Forum scientifique, prévu les 26 et 27 septembre, porte sur « Les innovations nucléaires au service de la neutralité carbone ».

En marge de la présente Conférence générale, il est également prévu la commémoration du 70e anniversaire du discours « Atomes pour la paix » du président américain Dwight D. Eisenhower à laquelle sont invités S.E.M Nana Addo Dankwa Akufo-Addo, Président de la République du Ghana et Mme Susan Eisenhower, petite-fille du Président Eisenhower.

Ambassade du Burkina Faso à Vienne

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Vos commentaires

  • Le 1er octobre 2023 à 09:03, par kwiliga En réponse à : 67e session ordinaire de la conférence générale de l’AIEA : Une session à retentissement particulier pour le Burkina Faso

    "mandat de l’Agence, qui est de veiller à l’utilisation pacifique des sciences et technologies nucléaires dans le monde."
    "Son Excellence Monsieur Karamoko Jean Marie TRAORE, Ministre délégué auprès du Ministre des Affaires étrangères... (sa déclaration) l’amélioration de la productivité agropastorale, la cancérothérapie, la lutte contre les insectes ravageurs et les zoonoses"
    Heu, on est un peu loin des sciences et technologies nucléaires, non ?
    Ou bien, désirons nous réduire les ravageurs à la bombe A...?
    Mais dans ce cas, de quels nuisibles s’agit-il ?

    Répondre à ce message

  • Le 18 octobre 2023 à 19:14, par WILY En réponse à : 67e session ordinaire de la conférence générale de l’AIEA : Une session à retentissement particulier pour le Burkina Faso

    Kwiliga,

    Justement, ce que vous devez savoir c’est qu’au terme de son Statut, l’Agence internationale de l’énergie atomique doit s’efforcer de hâter et d’accroître la contribution de l’énergie atomique à la paix, la
    santé et la prospérité dans le monde entier.

    Elle s’assure, dans la mesure de ses moyens, que l’aide fournie par elle-même ou à sa demande ou sous sa direction ou sous son contrôle n’est pas utilisée de manière à servir à des fins militaires.

    Entre autres attributions, elle se doit :
    1. d’encourager et de faciliter, dans le monde entier, le développement et l’utilisation pratique de l’énergie atomique à des fins pacifiques et la recherche dans ce domaine ; si elle y est invitée, d’agir comme intermédiaire pour obtenir d’un de ses
    membres qu’il fournisse à un autre membre des services, des produits, de l’équipement ou des installations ; et d’accomplir toutes opérations ou de rendre tous services de nature à contribuer au développement ou à l’utilisation pratique de l’énergie atomique à
    des fins pacifiques ou à la recherche dans ce domaine ;

    2. de pourvoir à la fourniture des produits, services, équipement et installations qui sont nécessaires au développement et à l’utilisation
    pratique de l’énergie atomique à des fins pacifiques, notamment à la production d’énergie électrique, ainsi qu’à la recherche dans ce domaine, en tenant dûment compte des besoins des régions sous-développées du monde.

    Les domaines que vous avez extraits de la déclaration du Burkina Faso sont justement certains des domaines où l’utilisation des sciences et technologie nucléaire permet de réaliser des résultats très intéressants.

    Il est important de comprendre qu’énergie nucléaire ne rime pas seulement avec arme nucléaire !

    Répondre à ce message

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