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Ambassade du Burkina en France : L’au-revoir du personnel et de la communauté burkinabè à Filippe Savadogo

Publié le jeudi 12 juillet 2007 à 07h45min

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Filippe Savadogo et sa famille

Le personnel de l’Ambassade et la communauté burkinabè en France ont officiellement dit au-revoir à l’ambassadeur Filippe Savadogo le dimanche 8 juillet. Après un mandat de onze ans en qualité d’ambassadeur du Burkina Faso auprès de la République française, de l’Espagne, du Portugal, du Vatican et de Malte, il a été nommé ministre le 10 juin dernier.

Au nom de ses collègues, Firmin P. N’Do, Ministre conseiller a chaleureusement félicité M Savadogo, entouré de sa famille, pour sa nomination qui le « place encore davantage au cœur de l’action pour mieux servir le Burkina ».

Faisant un bref bilan de son mandat, M. N’Do a rappelé quelques réalisations d’envergure comme celle d’avoir réussi à tisser de solides réseaux d’amitié et de fraternité qui constituent pour l’ambassade un trésor. Autre actif, avoir réussi à réellement faire de l’Ambassade la vitrine du Burkina en le rendant accueillant et en en faisant un lieu de rencontres des cultures africaines grâce un programme d’activités chaque année plus attractif.
« Au sein de la juridiction et des institutions internationales dont l’UNESCO et la Francophonie, vous avez, à travers vos contributions remarquables, forgez l’admiration et le respect pour le Burkina Faso dont la notoriété est grandissante » ajoutera-t-il.

En lui souhaitant une nouvelle carrière jalonnée de succès, le Chargé d’affaires a.i. a demandé au nouveau ministre d’être le défenseur auprès du gouvernement des chantiers qu’il a ouverts afin qu’ils soient achevés.

M. Zouba saluant M. F. Savadogo

Intervenant à son tour au nom de la communauté burkinabè de France, M. Hamidou Zouba entouré des représentants des différentes associations, a tenu à saluer l’ambassadeur humaniste, le rassembleur qu’a été M. Savadogo qui a toujours su partager leurs peines et leurs joies. A son actif, il a rappelé le fait qu’aucune dépouille de Burkinabè n’a plus été inhumée dans une fosse commune depuis son arrivée, la mobilisation de la communauté lors de grands événements touchant la nation comme la CAN 98, le rapatriement de nos compatriotes de Côte d’Ivoire, les épidémies de méningite, et aussi et surtout, la sensibilisation qui a réussi à convaincre beaucoup de ressortissants d’avoir un pied-à-terre au pays. M. Zouba a enfin souhaité que le projet de la grande rencontre des Burkinabè de France (Seedtaba) qui n’a pu être réalisé soit approfondi avant de demander à M. Savadogo de continuer à être l’ambassadeur des Burkinabè de France au Burkina.

Les enfants ont aussi été de la partie lors de cette cérémonie et ils ont, par la voix deux porte-parole, remercié l’ambassadeur Savadogo pour la journée africaine de l’enfant qui, chaque fin d’année, leur permet de se rencontrer, de renouer avec la culture de leurs parents.

En réponse à tous ces messages de félicitations et d’encouragements, M. Savadogo a exprimé sa gratitude pour le soutien dont il a bénéficié au cours de sa mission. Il a proposé d’ériger à Ouagadougou une Maison des Burkinabè de France pour leur servir de lieu de retrouvailles lors de leurs passages. Rappelant le clin d’œil fait par le président du Faso à la communauté avec la nomination au sein du gouvernement d’un Burkinabè de la diaspora, en l’occurrence M. Maxime Somé, le ministre Savadogo l’a invitée à continuer à croire en elle-même, à toujours défendre le pays et à soutenir le prochain ambassadeur qui le remplacera.

Plus cent cinquante invités ont pris part à cette cérémonie animée par la chorale burkinabè de France. Elle s’est prolongée par une dégustation de mets burkinabè et a été l’occasion de remise de cadeaux par le personnel de l’Ambassade, la communauté et par diverses autres associations.

Signalons que trois jours avant cette cérémonie d’au-revoir, une autre, organisée par l’Association d’Amitié France Burkina présidée par M. Guy Penne a eu lieu dans les salons du Sénat français. Les membres de cette association créée en novembre 2005 avec l’appui de l’ambassadeur Savadogo lui ont exprimé leur reconnaissance et leur soutien dans ses nouvelles fonctions.

Service de presse
Ambassade du Burkina en France

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