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Réforme de la justice : le comité de suivi-évaluation du plan d’action installé

Publié le vendredi 7 mai 2004 à 07h24min

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Les critiques formulées à l’endroit de la justice ont mis sur le
tapis la nécessité de sa réforme. Celle-ci a été mise en branle
avec le soutien financier notamment de l’Union européenne à
travers des projets comme le Programme d’appui à
l’administration de la justice (PAAJ), le Programme d’appui à la
justice (PAJ), le Programme d’appui à la consolidation de la
démocratie, de l’Etat de droit et de la bonne gouvernance
(PADEG).

La réforme enclenchée est l’objet d’un plan d’action
qui est lui- même l’objet de survi-évaluation. Un comité a vu le
jour à cet effet. Ses membres ont été installés hier matin au
cours d’une cérémonie au Palais de justice de Ouaga. Aussitôt,
ils adoptent leur programme d’activités de 2004.


Campagne sur le foncier, l’immobilier et la gouvernance
reportée

Le Burkina devait abriter les 13 et 14 mai 2004, le lancement de
2 campagnes sur le foncier et l’immobilier. Il s’agit de la
campagne sur la sécurité d’occupation foncière et immobilière
et celle sur la gouvernance urbaine. Ce ne sera plus le cas avec
le report de ces campagnes couplées. Elles seront finalement
lancées le 1er octobre 2004 au Burkina à l’occasion de la
journée mondiale de l’habitat.


Etudiants burkinabè de l’Université de Dakar : des
souffre-douleur ?

A travers cette correspondance ci-dessous parvenue à notre
rédaction, six étudiants burkinabè en année de maîtrise de
l’Institut des langues étrangères appliquées de l’université
Cheikh Anta Diop de Dakar ne décolèrent pas. Sous le titre que
se passe-t-il au CIOSPB (Centre d’information, d’orientation
scolaire, de placement et des Bourses), ils disent ne pas
comprendre être vainement en attente de leurs frais de prise en
charge ou COUD (Centre des Oeuvres universitaire de
l’université de Dakar) pour l’année académique 2003-2004.

La
conséquence qui en est découlée, à les entendre, c’est d’abord
la quasi- impossibilité pour eux d’accéder aux chambres dans la
cité universitaire. Ensuite, l’obligation de s’installer dans les
quartiers périphériques.

De tout ce qui précède, les étudiants
tirent la conclusion qu’il doit s’agir soit de prévarications, de
détournements, de gabegie dans le pire des cas, ou de simple
oubli dans le meilleur des cas. Quoi qu’il en soit, ils pointent un
doigt accusateur sur la CIOSPB à qui il incomberait de faire
parvenir ces frais par le biais de l’ambassade du Burkina au
Sénégal.


SOSUCO : un audit fort utile

Ces derniers mois, il y a eu tellement de gorges chaudes à
propos de la SOSUCO et de ses gérants que l’audit qui a été
commandé et réalisé aurait dû faire l’objet d’une communication
soit par voie de presse, soit par tout autre voie et ce pour
répondre au souci clairement et officiellement affiché de la
transparence et donc de la bonne gouvernance.
Au lieu de cela, on a plutôt l’impression vraie ou fausse, que cet
audit a été mis sous scellé.

Le Burkina étant ce qu’il est, il faut
peut-être croire que l’audit blanchit de façon claire et nette les
gérants de notre nationale du sucre, notamment Mathieu Bayala,
dont les travailleurs et autres caïmans ont si souvent décrié la
gestion. A moins que ce ne soit le contraire et qu’on veuille le
protéger, ce qui est une hypothèse fort improbable, le DG étant
réputé homme de rigueur et ne se laissant pas marcher sur les
pieds en matière de gestion.


Prise en charge des malades du Sida : des associations saluent les efforts fournis

Depuis quelques mois, le débat semble s’animer sur la prise
en charge des personnes vivant avec le VIH. Après que certains
acteurs s’en sont pris aux efforts du Conseil national de lutte
contre le Sida (CNLS) en le fustigeant et le dénigrant, des
associations et regroupements d’associations montent au
créneau pour réagir.

Ils déclarent que le CNLS a quand même fait une bonne
structuration de son organisation, un travail avec ses
partenaires et de coordination sur le terrain depuis 2000. Ces
associations et regroupements d’associations qui avouent que
c’est un travail remarquable à saluer, ne sont pas contents qu’on
puisse croire que le secrétariat permanent du CNLS gère des
milliards de francs CFA. L’argent géré par cette structure se
trouve plutôt au niveau des structures et associations
bénéficiaires.

La prise en charge des malades du Sida
constituant toute une dimension parce qu’il y a des échelles à
gravir, il s’agit de poursuivre le travail pour avoir des résultats
tangibles sur le terrain. Pour ces associations, le Burkina Faso
fait d’énormes efforts dans la prise en charge des personnes
vivant avec le VIH, comparativement à bien d’autres pays en
Afrique.


Cyclisme : a-t-on suspendu le million des Etalons ?

Le Tour du Faso 2004 approche. La prochaine conférence de
presse des organisations est prévue pour fin mai.

Mais avant,
des indiscrétions des milieux des coureurs font état de primes
impayées depuis les éditions de 2002 et 2003. Pour être bien
situé, contact a été pris avec le département en charge du sport
qui dit ne pas se souvenir que les Etalons cyclistes avaient droit
à des primes, tout en nous conseillant de demander ailleurs.

C’est alors que la Fédération burkinabè de cyclisme a été jointe.
Elle avoue que depuis toujours, le ministère des Sports octroyait
une enveloppe d’un million de francs aux Etalons cyclistes après
chaque édition du Tour du Faso. Un million à partager entre les
3 équipes de 6 coureurs, donc de 18 coureurs y compris
l’encadrement.

Calcul fait, chaque coureur s’en sortait avec un
maximum de 55 500 F CFA, après les deux semaines de
compétition. Cette somme, précise la Fédération burkinabè de
cyclisme, était directement remise aux coureurs sans passer
par elle. Si les coureurs parlent aujourd’hui de primes, c’est au
regard de l’habitude que le ministère a toujours eu de leur offrir
cette enveloppe.

Voilà que depuis deux éditions du Tour du
Faso, les Etalons cyclistes sont en attente du million auquel ils
sont habitués. Pourquoi a-t-on suspendu ce geste ? N’était-il pas
nécessaire d’expliquer aux intéressés pourquoi chacun a son
système de gestion (peut-être) ? En tout les cas, les Etalons
cyclistes disent avec ironie qu’il suffit de la prime d’un seul
Etalon football pour régler l’affaire des 18 Etalons cyclistes. Les
regards sont donc tournés vers le ministère de tutelle du Sport.


Santé : une vie en danger

L’on ne cessera de parler des problèmes liés aux évacuations
sanitaires. Une vie égale une vie, a-t-on coutume de dire. A ce
titre, le ministre de la Santé a actuellement l’un des dossiers les
plus urgents certainement sur son bureau ? Il s’agit de ce
monsieur atteint d’une tumeur au cerveau et à qui l’hôpital
Yalgado Ouédraogo a révélé qu’une opération à ce niveau était
indispensable, mais obligatoirement en Europe ou ailleurs.

Son
cas ne pourrait donc être sauvé au Burkina Faso. C’est donc
avec impatience et espoir que la famille "alarmée" attend la
réaction du département de la santé. Chaque jour qui passe voit
la situation de l’intéressé s’empirer. Il y a donc urgence à vite
agir.


Projet national karité : le coup de gueule
d’un agent

C’est un véritable cri de détresse (et de sentiment d’abandon)
que ce lecteur, apparemment en désespoir de cause, voudrait
faire entendre à travers l’écrit ci-dessous. En quelque sorte un
"coup de gueule", comme il le dit, à l’adresse de ses
employeurs qui, si l’on en croit ses affirmations, voudraient
profiter seuls et du beurre et de l’argent du beurre. Lisez plutôt.

Monsieur le Directeur de publication,

Je vous fais parvenir cet écrit pour que vous le fassiez passer
dans votre rubrique "Coup de gueule".

Il s’agit de la situation des agents du projet national karité, l’un
des projets des engagements nationaux, cette institution qui
s’apprête à fêter son dixième anniversaire alors que depuis dix
ans d’existence, il y a encore des projets qui n’ont pas de statuts
clairs. Jusqu’à ce jour, on se demande quel statut et quelle grille
salariale appliquer aux agents du PNK. Depuis deux ans, les
agents travaillent sans contrat de travail.

Ce document le plus
élémentaire et qui constitue un droit pour le travailleur leur est
refusé par la direction parce que celle-ci attend des ordres du
ministère de tutelle qui ne fait pas de cela une priorité (et
pourtant, ce document a une très grande importance pour nous,
car au-delà de l’assurance qu’il nous donne quant à la durée du
travail, c’est également une garantie pouvant nous permettre
d’obtenir des prêts dans les institutions financières, même s’il
n’est qu’annuel). Nous interpellons le Secrétariat permanent des
engagements nationaux afin qu’il s’investisse dans la recherche
d’un statut clair et uniforme applicable à tous les projets des
Engagements nationaux.

Car, en l’absence de textes de référence, les droits des
travailleurs de ces projets confiés à la tutelle des différents
ministères sont bafoués à tout moment. Tantôt on nous
assimile aux agents contractuels de l’Etat, tantôt aux projets de
telle ou telle catégorie, tantôt il est de six mois, tantôt en milieu
d’année on nous somme d’arrêter toute activité jusqu’à nouvel
ordre... Certains agents ont presque 10 ans de présence dans
ce projet et n’ont jamais bénéficié d’avancement parce que cela
n’est pas prévu, nous dira-t-on. Jugez-en vous-mêmes.


PPDS : 50 militants rendent le tablier

C’est un véritable séisme qui vient de secouer le PPDS (Parti
pour le progrès et le développement social). En effet, à travers
une série de correspondances qu’ils viennent d’adresser au
président de ce parti, 50 militants ont présenté leur démission.
Ces démissions touchent tous les échelons de la hiérarchie du
parti que préside M. Basile Combari. Des membres du bureau
national en passant par des candidats aux législatives de 2002
et la Coordination nationale de la Boucle du Mouhoun. Pour
justifier ce départ massif, les démissionnaires mettent en
exergue la non application des textes régissant la vie du parti
(notamment la non tenue du congrès du parti créé en 1997), le
manque de cohésion en son sein et l’absence de bilan des
échéances électorales de 2000 et 2002.


Cinquantenaire du collège de La Salle : Anciens et nouveaux
s’activent

Du 8 au 16 mai, les coeurs des anciens et nouveaux élèves du
collège de La Salle vont vibrer à l’unisson pour commémorer le
cinquantenaire de leur école. A tout seigneur, tout honneur, le
jubilé d’or connaîtra son point d’orgue le samedi 16 mai par une
messe d’action de grâces présidée par l’archevêque de
Ouagadougou, Mgr Jean Marie Compaoré à la cathédrale de
Ouagadougou. Pour l’occasion, tous les Lassaliens se font un
point d’honneur à se vêtir d’un uniforme dont les tissus
continuent de s’arracher comme de petits pains à 2 500F le
morceau. Environ 4 365 anciens élèves formés au Collège de
Lassalle sont attendus à la célébration du jubilé d’or pour
prouver que l’Etoile de Jean Baptiste de Lasalle brille
toujours...en eux.


Célébration du bicentenaire de l’Alliance Biblique Universelle

A partir du dimanche 9 mai 2004, l’Alliance Biblique Universelle
célèbre son bicentenaire. Elle est placée sous le thème : "La
parole Immuable de Dieu dans un monde en mutation ? Pour ce
faire, diverses manifestations seront organisées.

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