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Prix Galian 2004 : une douzaine de prix spéciaux

Publié le mercredi 5 mai 2004 à 08h51min

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Il est parvenu à Kantigui que de nombreuses institutions ont tenu à s’associer, cette année, à la nuit des Communicateurs 2004. Une nuit à l’occasion de laquelle des journalistes ou communicateurs verront certains journalistes de leurs productions récompensées.

En tout cas, il est revenu à Kantigui que les 7e Galian seront marqués, entre autres, par les prix spéciaux de la FAO, du ministère de la Santé, du ministère des Droits humains, du Réseau des journalistes traitant de l’information judiciaire, de l’Association des éditeurs en langues nationales, etc.

Au total, pas moins d’une douzaine de prix environ. La valeur de chaque prix a été fixée par le ministère de l’Information, afin d’éviter toute complaisance : 300 000 F CFA minimum.


SONAPOST : Déficit de plus de 400 millions en 2003

Kantigui a retenu son souffle quand il a vu passer devant lui la note de présentation des comptes 2003 de la Société nationale des postes (SONAPOST) .

Ce compte présente un résultat négatif de 424 267 586 F CFA. En 2002, la SONAPOST a produit un résultat négatif.

Selon des sources proches de cette boîte, les principales causes du déficit sont entre autres, l’accroissement des services extérieurs de 28,01%, l’augmentation des frais de personnel compte tenu des recrutements, la progression des charges financières de 1,14% liée à l’accroissement des dépôts CNE (Caisse nationale d’épargne). Le paradoxe, la même source dit que "le déficit enregistré en 2003 tout comme celui de l’exercice précédent ne résulterait pas d’une erreur de gestion".
Kantigui ne comprend plus rien dans le fonctionnement de la nationale des postes, qui s’impose d’ailleurs par ses bâtiments en plein cœur de Ouagadougou. Ce déficit successif ne fait-il pas franchir le Rubicon de la disgrâce . Kantigui ouvrira l’œil et le bon dans cette affaire...

En attendant, Kantigui a pu constater que les autorisations d’absence aussi que les demandes de congé sont désormais rationnées, voire supprimées à la SONAPOST qui entend remettre ses hommes au travail......


* Une association pour les footballeurs burkinabè expatriés

L’Association des footballeurs burkinabè expatriés (AFBE) a vu le jour à Paris en janvier 2004. Elle a pour ambition "de regrouper les joueurs (anciens et nouveaux) professionnels burkinabè évoluant à l’étranger afin d’œuvrer à trouver des solutions à leurs préoccupations éventuelles et de contribuer à la promotion du football burkinabè".

Son géniteur est Sidi Napon, ancien international bien connu du public burkinabè, résidant aujourd’hui en France. L’AFBE devrait tenir sa première assemblée générale en fin mai à Paris.

Dans un entretien à notre cyberconfrère www.lefaso.net, Sidi Napon s’explique sur les tenants et les aboutissants de l’AFBE.


* Verdict du procès de la tentative de putsch : ce qu’en pensent les internautes

Depuis le 17 avril, le verdict du procès de la tentative de putsch est connu. Les commentaires vont bon train depuis sur son caractère équitable ou non. Qu’en pensent les internautes ? C’est la question qu’a posée notre confrère www.lefaso.net.

A une grande majorité, les internautes pensent que le verdict est équitable. Ainsi, sur un total de plus de 250 votes au 27 avril :

- 71 % pensent que le verdict est équitable

- 7 % qu’il n’est pas équitable

- 6 % qu’il est trop sévère

- 14 % qu’il n’est pas assez sévère.


* Les grandes conférences de la culture dans le Nord du Burkina

Kantigui a appris que les grandes conférences du ministère de la Culture vont bientôt se déporter dans le Nord du Burkina, à l’effet d’y organiser quatre (4) conférences publiques à Titao, Gourcy, Ouahigouya et Yako.

Ces conférences devraient porter sur la Notion du pardon dans la société moagha et sur les systèmes de filiations dans les sociétés du Sud-Ouest du Burkina. A cet effet, Kantigui constate que le comité d’organisation, présidé par M. Nurukyor Claude Somda est à pied-d’œuvre, à travers de nombreuses réunions et diverses rencontres ...


* Henry Kissinger en débat au Burkina Faso

Kantigui vient de lire avec intérêt, grâce à une "dotation" du Centre culturel américain, le dernier ouvrage de l’ancien secrétaire d’Etat américain, M. Henry Kissinger.

Un volumineux ouvrage fouillé et bien documenté qui traite de "la nouvelle puissance américaine ...".

Ce livre qui ne manque pas d’intérêt sera d’ailleurs présenté et mis en débat, le 13 mai 2004 à 18 h 00, à la bibliothèque Marthin Luther King du Centre culturel américain, sis au 620, avenue John F. Kennedy.


* Après des années de bons et loyaux services à l’ambassade de la République d’Allemagne au Burkina Faso, le chancelier de cette représentation diplomatique et son épouse quittent bientôt le Burkina ... Ce couple qui, pendant son séjour, a su tisser de véritables relations humaines, tant avec le Burkina d’en-haut que le Burkina d’en-bas, a offert un sympathique cocktail d’adieu, hier mardi 4 mai au restaurant Tam-tam, dans une ambiance faite d’émotions ...

Kantigui qui était aux aguets souhaite bon vent à Cathleen et Gerhard Trümper !


Les misères de la RTB à Koudougou

En mission de reportage à Koudougou pour trois jours nos confrères de la RTB, section télévision ont eu du mal à accomplir leur mission à cause de leur véhicule qui roulait à peine 50 km/h.

Le 27 avril au matin, l’équipe qui devait couvrir l’ouverture de l’atelier de formation des préfets sur la gestion alternative des conflits présidée par le ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation est arrivée largement en retard à cause de l’état de leur véhicule.

Le journaliste a voulu donc rattraper son retard en sollicitant une interview auprès du ministre Moumouni Fabré.

Celui-ci a opposé un refus catégorique et ordonné à ses agents de ne répondre à aucune question de la télévision, pour ce qui concerne l’ouverture de la formation.

Au cours de la journée du 28 avril, le véhicule allait récidiver en tombant en panne juste à l’entrée de la porte principale de la résidence du haut-commissaire où il est resté pendant un bon bout de temps avant d’être dépanné.

Ah... ! Voilà donc du plaisir qui n’est pas du tout à partager.


* Boulkiemdé : Le haut-commissaire et son SG piétons

Depuis un certain temps, Kantigui constate que le haut-commissaire de la province du Boulkiemdé est sans véhicule. En effet, ce moyen de déplacement très précieux du premier responsable de la province est tombé en panne et il semblerait que sa réparation ne garantirait même pas sa survie.

Conséquence, Khalil Bara est obligé de négocier avec certains de ses collaborateurs pour accomplir ses missions. La province du Boulkiemdé a enregistré ces dernières semaines de nombreuses cérémonies, notamment la venue du ministre Salif Diallo. Cela n’a donc pas été facile pour le haut-commissaire. Il ne savait pas par quel moyen il allait se déplacer. En rappel, la 405 du haut-commissaire héritée lors du renouvellement du parc automobile des ministres a toujours circulé difficilement jusqu’en février dernier lors de l’opération de délimitation des communes rurales où elle n’a pas tenu la route. Elle est aujourd’hui sur cale.

Idem pour son secrétaire général qui, lui, circule avec une 504 des années 1960 des sous-préfets. Lors d’une cérémonie à laquelle il devait d’ailleurs s’y rendre, la fameuse 504 au moment où le cortège démarrait a pris feu et n’a eu son salut que grâce à la présence des nombreux chauffeurs du cortège qui ont pu éteindre le feu. Il est donc temps que le parc automobile du haut-commissariat du Boulkiemdé soit renouvelé si on veut que les premiers responsables puissent toujours affirmer l’autorité de l’Etat.


* Un correspondant AIB désormais à pied

Selon les informations, un de nos correspondants provinciaux aurait été dépossédé de son engin, une moto "générique’’ lutte contre la pauvreté (comme on aime à les appeler). Mais rassurez-vous, ce n’est pas par des bandits. Ce serait la douane qui n’aurait pas eu pitié de notre confrère. Nous souhaitons courage au confrère qui, doit désormais compter sur ses moyens de locomotion d’Adam pour couvrir les événements dans la province. A moins qu’entre temps, il ne puisse payer l’amende.


* Un escroc patenté arnaque les prêtres de Koupéla

1 ordinateur, 1 caméra, 4 portables Samsung, 1 appareil photo digittal Fujifilm, 1 testeur, 1 balladeur MP3, une somme de 30 000 F, voilà le butin qu’un escroc s’est taillé à Koupéla chez les prêtres le vendredi 30 avril dernier. Mais comment tout cela s’est-il passé ?

L’homme serait ivoirien du nom du Marc Stéphane Kakou âgé de 25 ans environ. Arrivé à Koupéla, le samedi 24 avril dernier, il appelle au téléphone un animateur de la radio Kourita FM auquel il dit détenir le nom et l’adresse par l’intermédiaire d’un des fils de Djendjenaba à Ouagadougou. Il se présente ensuite comme étant un technicien-maintenancier en logiciel de France-Telecom venu à Ouagadougou à l’occasion du passage à 8 chiffres de l’ONATEL. Son séjour à Koupéla avait pour but d’aider les directeurs de radio FM à installer leur radio sur le numérique. Après avoir mystifié le personnel de Kourita FM par des démonstrations opérées sur leurs ordinateurs, ceux-ci le conduisent dans le bureau de l’Abbé, directeur de radio Maria de Koupéla pour négocier une carte-son. Avec le micro-ordinateur de l’Abbé, l’homme fait encore des démonstrations qui subjuguent notre curé. Alors, sans hésiter, celui-ci l’introduit à l’archevêcher pour réparer un ordinateur . Là, il propose aux curés de faire scanner leur effigie sur leur portable. Pour la réparation de l’ordinateur, on lui remettra une somme de 30 000 F pour l’achat de pièces. En quittant de chez les prêtres, notre escroc avait déjà son butin en main : un ordinateur, 1 caméra, 4 portables, 1 appareil-photo, 1 testeur, 1 balladeur MP3 et une liquidité de 30 000 F. De retour chez son logeur, Kakou Stéphane avait déjà tracé son plan de fuite.

En effet, au milieu de la nuit, au moment où son logeur était dans les bras de Morphée, il ramassa son butin et disparut, abandonnant une chemise, une paire de chaussures et 2 talkies-walkies.

Les curés n’en reviennent pas : tout s’est passé comme dans un rêve. Pour les animateurs de Kourita FM, hôtes de l’escroc, bonjour, les angoisses. Des interrogatoires à la gendarmerie. Décidément !


* Opération coups de poings de la douane à Koupéla

La brigade mobile de la douane de Tenkodogo a effectué une opération "coups de poings’’ à Koupéla, le lundi 3 mai 2004. Au total, une trentaine d’engins à deux roues, toutes marques confondues, ont été saisis.

Selon M. Alphonse Zango, chef de la brigade mobile de la douane de Tenkodogo, cette opération ponctuelle vise à vérifier la régularité des dédouanements des engins qui circulent dans nos villes. A Koupéla, l’opération s’est limitée aux engins à deux roues et a permis de saisir 30 motos, toutes marques confondues (Sanili, Sukida, Rainbow, Access etc.) . Selon les cas, les propriétaires payent des amendes comprises entre 25 000 F et 275 000 F.

Inutile de vous dire qu’au cours de cette journée agitée de 3 mai, les motos "génériques’’ ou "lutte contre la pauvreté’’ (comme on aime à les appeler) avaient subitement disparu de la circulation, certains ayant été avertis grâce au portable. Après Fada et Koupéla, à qui le tour ?

Kantigui
Sidwaya

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