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Une lettre pour Laye :

Publié le vendredi 30 avril 2004 à 12h25min

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Quelque deux semaines après le verdict du procès de la tentative de putsch, deux des condamnés viennent à nouveau d’être entendus par un juge d’instruction, mais cette fois-ci dans l’affaire Norbert Zongo. Il s’agit respectivement du capitaine Ouali Luther Diapagri et du sergent Naon Babou qui ont dû se prêter aux questions du juge Wenceslas Ilboudo les jeudi 22 et vendredi 23 avril 2004.

Ces deux auditions étaient des plus attendues, tu le sais bien, eu égard aux déclarations qu’ils ont tenues devant le tribunal militaire de Ouagadougou relatives à l’affaire sus-citée.

Selon eux, ils en sauraient beaucoup sur les commanditaires, les assassins et le chef du commando qui ont exécuté le journaliste Norbert Zongo et ses trois compagnons le 13 décembre 1998 à Sapouy. C’était un appel du pied donc au juge Wenceslas Ilboudo qui n’en demandait pas plus pour faire avancer ce dossier qui traîne depuis bientôt six bonnes années.

A ce que l’on dit, le pauvre Wenceslas n’en saura pas plus puisque les deux nouveaux pensionnaires de la Maison d’arrêt et de correction de Ouagadougou (MACO) se seraient purement et simplement rétractés. La pêche n’a donc pas été fructueuse comme beaucoup l’auraient souhaité. Mais ils sont aussi nombreux qui soutiennent que Ouali et Naon ont filé au juge d’instruction des informations dignes d’intérêt qui pourraient édifier plus d’un.

Dans ce nouveau feuilleton, qui croire cher cousin ? Pour une fois, Wenceslas Ilboudo pourrait violer le secret de l’instruction pour dire aux Burkinabè et au monde entier ce que le capitaine Ouali et le sergent Naon lui ont dit exactement. Et on ne serait pas à un viol près de la loi, puisque déjà pendant le procès de la tentative de putsch du 6 au 17 avril, pour une question de transparence, le tribunal militaire a été amené à violer l’article 43 du code de justice militaire qui en interdisait la diffusion et la reproduction des audiences.

Afin qu’en ville comme en campagne nous soyons tous situés sur ce que ces deux militaires savent de l’affaire Norbert Zongo, Wens a intérêt à parler haut et fort, pour ne pas donner l’impression d’être plongé dans un sommeil profond qui pourrait prendre les allures d’un coma. Notre vœu sera-t-il seulement exaucé ?

En attendant, ce sont 102 personnes que le juge d’instruction Wenceslas Ilboudo aura déjà entendues dans l’affaire Norbert Zongo, desquelles on retiendra pour l’instant un seul inculpé, le sergent-chef Marcel Kafando, dont on dit qu’il respire présentement la pleine forme.


63 voix pour, 11 contre (ADF-RDA), 5 abstentions (PAI) ; tel est le résultat du vote à l’Assemblée nationale sur la révision du code électoral, intervenu le mardi 27 avril 2004. Voilà qui va donner du grain à moudre à l’opposition, qui, depuis hier jeudi, se livre à son sport favori, à savoir les conférences de presse.

Après donc le groupe parlementaire PDP/PS et apparenté RDEB qui ont entretenu la presse nationale et internationale de cette nouvelle donne, c’est aujourd’hui le tour de la grande opposition de s’exprimer au siège du Parti africain de l’indépendance (PAI) à Bilbalogho à partir de 9h 00.

Mercredi prochain, c’est-à-dire le 5 mai 2004, l’Opposition burkinabè unie (OBU) montera au créneau pour parler code électoral et présidentielle 2005 à la maison du retraité Antoine-Nanga. Sur ce dernier point, cher cousin, je me dois de te rappeler que ce groupe, constitué le 11 décembre 2003, avait soutenu l’idée d’une candidature unique de l’opposition comme condition sine qua non d’une alternance au Burkina Faso. Malheureusement, cette position n’a pas été suivie par les autres partis. Deux ou trois seulement d’entre eux ont abondé dans ce sens ; les autres ayant opté pour 3 ou 4 candidatures.

Faisant donc le bilan, et courroucé par l’échec de la candidature unique, l’OBU aurait décidé de présenter son propre candidat à la présidentielle de 2005. Mercredi donc, cher Wambi, on pourrait avoir une idée de son cheval de bataille. S’agira-t-il de Laurent Bado, Benoît Lompo, Alfred Kaboré ou d’Emile Paré ? Wait and see !


De par le passé, les Burkinabè étaient exempts des mesures d’expulsion de l’Hexagone. Or, depuis quelque deux années, la tendance est en train d’être inversée. Rien que l’année dernière, ils étaient près d’une dizaine de Burkinabè reconduits au Faso par les polices française et italienne pour séjour irrégulier. Car là-bas, on ne séjourne pas aussi facilement que chez ses beaux-parents à Manga, Koubri ou Komsilga, cher cousin.

Le samedi 24 avril dernier encore, un des nôtres, Yaméogo John Patrick Ferréol qu’il s’appelle, a été expulsé de la France par vol AF 730 de la compagnie Air France en provenance de Paris, pour séjour irrégulier et délit mineur, voire banal (une histoire de téléphone portable paraît-il).

L’intéressé, qui serait né le 02 mai 1970 à Treichville en Côte d’Ivoire, vivait clandestinement en France depuis le mois de juin 2003, date d’expiration de son titre de séjour. Courant juin 2003, il avait été interpellé par la police, traduit en justice et condamné à 10 mois de prison ferme. C’est donc après avoir purgé sa peine que le sieur Yaméogo John Patrick Ferréol a été l’objet d’une mesure d’expulsion du territoire français assortie d’une interdiction de séjour de trois années dans ce pays.

Je ne t’en dirai pas plus cher cousin, sinon qu’il faut attirer l’attention de tes neveux de Laye qui ambitionnent d’aller à l’aventure en Europe sur ce qui peut leur arriver.


Cher Wambi, le gentilé, tu connais ? Ça m’étonnerait. Eh bien, sache que c’est le nom par lequel on désigne les habitants d’une localité. Pour prendre des exemples chez nos ancêtres les Gaulois, on parle ainsi des Parisiens, des Marseillais, des Lillois, des Bourguignons, des Franciliens, des Savoyards, etc. Certains gentilés sont faciles à former et s’imposent d’eux-mêmes, d’autres sont plus difficiles à connaître. Ainsi des Huizats de l’Alpe-d’Huez, des Berruyers de Bourges, des Reginaborgiens de Bourg-la-Reine, des Biarrots de Biarritz, des Benous de Bains-en-Vosges, des Beaujolais de Beaujeu, des Castels-Papals de Châteauneuf-du-Pape, des Castelroussins de Châteauroux, etc.

On le voit, là-bas, quand le gentilé n’est pas donné d’avance, on recourt souvent à la racine latine ou grecque, à partir de laquelle on fait une construction savante. Mais à ton avis, comment appelle-t-on les ressortissants de Laye, de Saponé, de Zonsé, de Toussiana, de Toma, de Kpèrè, de Gorom-Gorom, de Guiaro, de Békuy, de Kyon ?...

Dans la plupart des cas, il n’y en a pas ni dans la langue locale ni en français et quand il y en a, c’est peut-être une affaire d’initiés. C’est pour pallier cette lacune que le ministère de la Culture, des Arts et du Tourisme a entrepris depuis quelques années un travail de recherche pour doter les provinces, les chefs-lieux de provinces et les départements (en attendant les plus petits hameaux de culture) de gentilés.

Un travail titanesque sous la conduite du linguiste Sanou Dafrasi, qui a nécessité des missions dans tous les coins et recoins du Burkina et au cours desquelles les enquêteurs ont cherché à connaître l’origine des noms du bled, de leurs premiers habitants, des habitants actuels, les patronymes les plus courants et le gentilé quand il en existe. Il a ensuite fallu trouver un compromis entre les gentilés originels et les déclinaisons françaises et avoir l’onction des sommités intellectuelles de l’université de Ouagadougou et du Centre national de la recherche scientifique et technologique (CNRST).

Les règles appliquées pour le choix des formes recommandées sont les suivantes :
-l’utilisation du gentilé actuellement consacré dans la localité ;
-l’utilisation du toponyme autochtone pour la création du gentilé en l’absence d’un gentilé consacré ;
-l’utilisation autant que possible de la forme complète du toponyme autochtone pour créer le gentilé ;
-l’utilisation de l’alphabet et des règles orthographiques du français pour l’écriture des gentilés créés ;
-la suffixation au toponyme autochtone des formes du français servant à former les noms d’habitants.

Résultats de ces cogitations, certaines formulations sont plutôt originales : c’est le cas de Bergovien (Béguédo), Bitovien (Bittou), Dalovéen (Dalo), Sourgovien (Sourgou), Danvoréen (Zawara), Boulgovien (Boulgou), Sourovien (Sourou) ou même Sissilien (Sissili). D’autres déclinaisons par contre s’imposent d’elles-mêmes ou ne vont pas chercher loin comme Bobolais, Ouagalais, Nayalais ou sont franchement rébarbatives.

Sûr donc, cher Wambi, que les gentilés retenus ne feront pas l’unanimité, chacun pouvant avoir sa proposition dans cette affaire. Qu’importe, le travail abattu, comme indiqué plus haut, vient combler un vide en même temps qu’il sera utile à plus d’une personne, notamment aux journalistes, qui n’ont pas souvent d’autre choix que dire "les habitants de...", aux politiciens, à l’Administration, etc.

Rien que pour cela, on doit une fière chandelle, sa modestie dût-elle en souffrir, à Mahamoudou Ouédraogo, le ministre de la Culture, qui donne ce matin même à son cabinet une conférence de presse sur les tenants et les aboutissants de ces gentilés. Layais, Saponéens, Zonséens, Toussianais, Tomalais, Kpèrèlais, Goromiens, Guianais, Bekuynois, Kyonnais... vous y êtes cordialement invités.


Une fois de plus, une sulfureuse affaire de sous se répand dans la cité et se rapporte à notre auguste Assemblée. En effet, selon le Réseau national de lutte anti-corruption (REN-LAC), dont une enquête a été diligentée par la Cour des comptes, nos représentants à l’hémicycle se seraient rendus coupables de "crédits non remboursés" aux frais de l’Etat.

Combien y a-t-il, d’impayés, et qui sont les députés indélicats ? Nous ne saurons le dire et ce, d’autant plus que certains estiment que cette nouvelle affaire de sous dont nous habitue l’Assemblée est un pétard mouillé.


Restons dans le cadre de ces audits pour dire que la Cour des comptes est allée rendre visite au secrétariat permanent du Conseil national de lutte contre le Sida (SP/CNLS) que dirige le médecin-colonel dentiste Joseph André Tiendrébéogo qui, comme l’a révélé un des putschistes lors du procès, gère des milliards de FCFA. La délégation de la Cour des comptes, dirigée par Pascal Sanon, entend passer au peigne fin les dossiers comptables du SP/CNLS. Qu’y trouveront-ils ? Difficile de le dire, donc attendons les résultats de cet audit qui nous situera davantage sur la situation de la gestion de cette institution.


Depuis le 26 avril 2004, le Burkina pleure la mort de son premier gynécologue, Rassom Joseph Kaboré, à 78 ans dans sa résidence de Petit-Paris à Ouagadougou. Il a été inhumé dans son village natal de Thiou dans la province du Boulkiemdé.

Par ailleurs, je t’apprends que c’est ce vendredi à 12h 05 par vol Air Burkina, en provenance de Brazzaville (Congo), via Cotonou, qu’arrive à l’aéroport international de Ouagadougou la dépouille mortelle de Germain Sorgho, fils de papa Mathias Sorgho, notre tout premier "karensaamba".
Une veillée de prière devait être organisée ce jour vendredi 30 au domicile de Samandin à partir de 20 heures, suivie de l’absoute le samedi 1er mai à 10 heures, en l’église Sainte-Rita de Moaga/Tenkodogo.

Je dis bien devait, parce qu’au moment où je m’apprêtais à boucler la présente, j’ai appris la disparition à 15 h 30 du karensaamba lui-même, sans doute sous l’effet du choc à retardement, que lui a causé la mort de son fils aîné Germain. En raison de ce double deuil, dont on ne compte pas beaucoup de précédants dans nos annales nécrologiques, il m’était difficile de savoir si le programme initial des obsèques de Germain serait maintenu.

En attendant d’y revenir, je te signale que le karensaamba,Sorgho Daogo Mathias, était âgé d’au moins 84 ans.

Ce week-end, tous les ressortissants du Boulgou rallieront Tenkodogo, car c’est encore vendredi 30 avril à (16h 10) qu’arrivera à Ouagadougou la dépouille mortelle de Salfo Albert Balima par vol Air France AF732. Elle sera transférée dans un premier temps au domicile de M. Moussa Balima à Wayalghin, secteur 27 de Ouagadougou (côté est du lycée Newton) où aura lieu une veillée funèbre à partir de 20h 00, avant de prendre la direction de Tenkodogo le samedi 1er mai 2004 à 5h 30.

Le corps y sera exposé à partir de 9h 00, suivi de l’office funèbre. La levée du corps aura lieu à 14h 00 suivie de l’enterrement.

Pour tourner cette page sombre, je t’informe du décès de Théodore Bambara dit "Le boulguiste" le 24 avril dernier. Pour avoir été avec moi assez souvent au Boulgou bar de la capitale, dont il était le boss depuis le milieu des années 80, tu as dû certainement faire sa connaissance. Ces dernières années, il s’était créé un véritable empire en s’adjudant cinq autres bars de grande renommée que sont "la Citadelle", "le Pacific", "le New Réjouissance", "le Plateau Sonar", et le "Number One".

Il nous a quittés au lendemain de l’ouverture de la fête de la bière dans notre capitale, qui connaîtra son apothéose ce week-end. A présent, feuilletons, cher cousin, le carnet secret de Tipoko l’Intrigante :


- Ce fut un pavé dans la mare ghanéenne réputée pourtant calme : dans le journal The Independant de ce pays, daté du 15 avril 2004, le ministre-député de l’Intérieur, Thomas Broni, soutient que le leader du National democratic congress (NDC) de la région Brong Ahafo, Alhaji Collins Dauda, ne peut être ni électeur, ni éligible, car il est... Burkinabè. Le ministre se réfère à l’article 519 de la Constitution ghanéenne de 1992, qui stipule qu’est Ghanéen de naissance ou de sol toute personne née avant l’indépendance du Ghana le 6 mars 1957, de parents ou de grands-parents eux-mêmes ghanéens.

Ce qui n’est pas le cas, selon le ministre, d’Alhaji Dauda. Ce dernier rétorque bien sûr que c’est archifaux et qu’il est bien né le 13 février 1957. Voilà qui n’est pas sans rappeler la guerre des conjonctions de coordination en Côte d’Ivoire. Il est vrai que des échéances électorales approchent à grand pas au pays de Kwamé N’Krumah, d’où le fait que les surenchères se multiplient. Mais attention tout de même ...


- Le mardi 28 avril dernier, l’ancien bâtonnier Me Harouna Sawadogo, a reçu la visite impromptue d’un intrus dans son bureau. Aux environs de 12 h 30, alors que Me Harouna Sawadogo était en train de travailler, il s’est aperçu que quelqu’un ouvrait sa porte et la refermait subrepticement. Après avoir crié "c’est qui ?" et s’être levé pour ouvrir, il a aperçu un homme endimanché, qui s’est tout de suite confondu en excuses.

En quelques minutes, tout le personnel du cabinet est accouru, et c’est là qu’il s’est avéré que l’intéressé est passé sans s’annoncer au secrétariat, ni être vu par personne. Immédiatement après, l’intrus a commencé à radoter et à simuler (?) la folie. Fallait-il appeler la police ou le relâcher ? Finalement il a été relâché. C’est après coup que la secrétaire s’est souvenue que ça devait être au moment où elle s’entretenait avec deux personnes (venues la distraire ?) que l’intrus a dû passer incognito. Un fait qui appelle à plus de vigilance, surtout avec les agressions dans les bureaux.


- Le personnel et les patients du CSPS du secteur 10 de Koudougou vivent une situation d’insécurité des plus alarmantes. Tenez : outre le fait que ce service est situé au flanc d’une colline, repère de toute sorte de bestioles, le dispensaire ne dispose pas d’une clôture, ce qui fait qu’on y entre et en sort comme on vent. Il y a bien sûr un vieux gardien, mais que pourra-t-il si des personnes mal intentionnées décident d’y faire un tour par ces temps d’insécurité ?

Actuellement, i l ne se passe pas une semaine sans qu’on n’y tue des serpents, qui fuient visiblement la chaleur rocailleuse de la colline. Il y a de cela quelques jours, une nuit, un homme visiblement dérangé mentalement, a investi les lieux, arme blanche en main, pourchassant, selon lui, Satan. Eh oui ! il a cogné et abîmé deux portes avec son arme, criant que Satan s’était caché derrière, obligeant ceux qui étaient présents à s’enfuir ou à s’enfermer.

Imaginons ce qui serait arrivé s’il avait réussi à défoncer une porte et qu’avec son esprit malade il avait identifié un patient ou un malade comme étant Satan. Ç’eût été le massacre ! La situation du CSPS du secteur 10 de Koudougou pose le problème de l’absence de clôture des services publics. Si Pierre ou Paul s’empressent de construire un solide mûr autour de leur maison de 10 tôles, pourquoi l’Etat n’en ferait pas autant pour ses édifices, lui qui a plus de moyens ?


- Les anciens pensionnaires du petit séminaire Notre Dame d’Afrique (NDA) de Koudougou, et les amoureux de la culture se rendront sûrement nombreux le samedi 1er mai 2004 à 20 heures 30 au Théâtre populaire (TP) de Koudougou pour suivre la soirée théâtrale qu’organise le petit séminaire NDA à l’occasion de la fête annuelle.

Au programme : une pièce maîtresse intitulée "Trois prétendants un mari", des chants religieux, des danses traditionnelles, de l’acrobatie et de belles surprises. Mais auparavant une messe sera dite le matin à 8 heures à la chapelle du petit séminaire. Cette soirée est organisée en collaboration avec l’Amicale des anciens du petit séminaire de Koudougou. Notre ancien collaborateur Simon Yaméogo, membre de cette amicale, y fera un tour sûrement.


- Alors que Ouagadougou et les autres grandes villes du Burkina fêteront ce 1er mai la fête internationale du Travail et le Mouloud, celle de Kokologho dans le Boulkiemdé vivra un autre événement : il s’agit de la tenue du Congrès de l’Alliance pour la démocratie et le progrès (ADP) de l’ancien député Michel Mana, qui fut il n’y a pas longtemps encore un des fidèles lieutenants de Me Hermann Yaméogo de l’UNDD.


- Non loin de Kokologo, à Poa, se jouera la finale de la première édition de la coupe "Beogo" organisée par le ministre Seydou Bouda, à l’intention des scolaires du département de Poa. Coup d’envoi : 8h 00.

L’Observateur Paalga

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