Le thème retenu pour cette première édition de la FIBO est : « La promotion des produits agro-alimentaires et des technologies de transformation ». Aussi, le président du comité d’organisation de la FIBO, l’abbé André Ouattara a-t-il déclaré : « Les promoteurs que nous sommes poursuivent l’ambition de contribuer à la promotion du secteur des produits agro-alimentaires et des technologies de transformation et favoriser l’accès des acteurs aux marchés sous régional, régional et international ».

Dans cette optique, bien qu’elle soit à un coup d’essai, la FIBO qui compte « devenir un pôle d’excellence dans la qualité de son organisation et de ses produits », a entrepris d’une part, de tisser un partenariat avec l’Etat, les collectivités territoriales, les institutions et organismes qui acceptent de l’appuyer et de l’accompagner et, d’autre part, de promouvoir la coopération internationale.

Par ailleurs, le Groupe de recherche et d’appui au développement intégré (GRADI) et l’Organisation et forum interservices (OFIS) organisateurs de la FIBO, entendent créer dans un avenir plus ou moins proche « une Société d’exploitation de la Foire internationale de Bobo-Dioulasso (SEFIBO), ouverte à toutes les personnes physiques et morales soucieuses de participer à la promotion de la FIBO », a précisé l’abbé André Ouattara.
Le ministre délégué chargé de l’Agriculture Bonoudaba Dabiré a salué, au nom du gouvernement burkinabè, l’avènement de la FIBO et la pertinence du thème retenu.

Il a précisé que : « La tenue de cette foire renforce la conviction du gouvernement selon laquelle la modernisation et la valorisation de l’activité agricole, source de revenus pour 80% de la population active, ne se feront avec succès qu’au prix de cette liaison production - marché, sur la base d’une concertation régulière entre les producteurs, chercheurs et les technologues d’une part, et entre les producteurs, commerciaux et financiers d’autre part, dans le cadre d’un renforcement des capacités organisationnelles, techniques et de négociation des producteurs et avec l’existence d’instruments d’appui adéquats ».

A ce propos, le ministre a cité la création de la Société burkinabè des fruits et légumes (SOBFEL), la construction du terminal fruitier de Bobo-Dioulasso, la mise en œuvre du programme d’appui aux filières agro-sylvo-pastorales, du Projet d’appui aux micro- entreprises rurales (PAMER) et la création de la Maison de l’entreprise du Burkina Faso (MEBF).

Autant d’instruments et de projets grâce auxquels « la FIBO devrait être considérée comme un puissant levier pour accélérer les échanges et assurer une croissance interne à la ville de Bobo-Dioulasso », a souligné le ministre Bonoudaba Dabiré.

Avant lui, la première adjointe au maire de Bobo-Dioulasso, Naba Diané s’est réjouie du choix de la ville de Sya pour abriter cette manifestation qui regroupe pendant une semaine des exposants venus du Bénin, de la Côte d’Ivoire, du Mali, du Niger, du Togo, du Sénégal et de nombreuses autres régions du Burkina.

A noter qu’avant cette foire, les promoteurs de la manifestation avaient organisé du 19 au 20 avril 2007 un séminaire d’information et de formation sur « Les normes internationales de qualité des produits agro-alimentaires ».

Urbain KABORE

Sidwaya