Un rapport que ladite Commission de concertation sur les réformes politiques, a déposé auprès du Premier ministre de l’époque, le 23 décembre 1999. Dans un souci de transparence, ce document a été rendu public, après sa réception par Kadré Désiré Ouédraogo.

Et fortes de cette logique de transparence, Sidwaya, média de service public l’avaient publié dans leurs colonnes. Chose qu’elles s’apprêtent à rééditer dans leur édition de vendredi prochain.

Conseil de Kantigui : A lire absolument !

* Radeau à problèmes dans le Kourittenga

La province du Kourittenga a reçu sa "pluie des mangues" à hauteur de 25 mm le jeudi 8 avril dernier, dans l’après-midi. Si cette première pluie a été bienfaisante, elle a toutefois failli causer un drame dans un des départements de la province du Kourittenga. En effet, un des préfets qui rentrait de la formation des agents recenseurs à Koupéla, a frôlé la noyade en voulant franchir un radier. "Je ne dois la vie qu’à Dieu seul. Mon sac de voyage contenant mes documents et les clés de ma résidence ont été emportées par le courant d’eau...", a-t-il confié à Kantigui non sans montrer ses blessures.

Des témoignages concordants indiquent d’ailleurs à Kantigui que depuis sa construction, ce radier a toujours été en hivernage, source d’ennuis pour les populations. "Après une grosse pluie, il faut au moins 24 heures de patience avant d’oser le franchir", soutiennent-ils.

* Les "frères" Sanou dans la même direction

On les disait "divisés" à jamais à cause de leur divergence sur la "gestion" de la ville de Sya. Salia Sanou (député) et Alfred Sanou, ancien maire de Bobo, aujourd’hui admis à l’hémicycle à la faveur du départ de Thomas Sanon pour la présidence du Conseil économique et social (CES).

La hache de guerre enterrée, les deux "frères" Sanou ont aujourd’hui la même vision du développement de leur cité commune. En tout cas, Kantigui les a surpris côte à côte à la grande biennale culturelle Bobo 2004.

Pension des anciens combattants : enfin les rappels seront payés

Enfin... Leur combat semble avoir payé ! En tout cas, de sources très dignes de foi, rapportées à Kantigui, il paraît que la France a décidé de voir à la hausse, le taux de paie des anciens combattants, ses anciens combattants venus d’Afrique ou "tirailleurs sénégalais". Et c’est des milliards qui sont en jeux. Kantigui a ouï dire que le Burkina en serait un des principaux bénéficiaires.

La bonne nouvelle sera d’ailleurs mise en application, selon des sources, aux environs des 14 et 15 mai 2004. Avec un gros rappel pour chacun des anciens combattants à leurs ayants droit. En raison de la manne qui pourrait être servie, en quelques tranches, les forces de sécurité publique pourraient être appelées à assister les anciens combattants et leurs ayants droit. Car on ne sait jamais, avec ces nombreuses personnes sans foi ni loi qui pillent dans la cité.

D’ailleurs une réunion est prévue dans les services de l’ambassade de France à ce sujet. Elle devrait regrouper les associations d’anciens combattants du Burkina et des diplomates français...

Du côté des organisateurs du prochain Sommet de la Francophonie, on prépare la pose de la première pierre du Centre de presse polyvalent qui devrait permettre de disposer des infrastructures d’une large couverture médiatique du Sommet de la Francophonie prévu pour novembre prochain. Cette pose de la première pierre devrait se passer en présence d’une forte délégation en provenance de Paris et conduite par M. Jacques Courbin...

Ce qui est intéressant dans cette affaire ? Ce gigantesque investissement restera propriété du Burkina Faso après le sommet. Voilà qui est malin...

Kantigui a appris du côté du Kadiogo que les autorités provinciales ne dorment plus. En effet, le recensement administratif de la population avance à petits pas et les autorités locales sont appelées à trouver le mécanisme adéquat pour dénombrer tous les habitants des arrondissements et des six préfectures que compte le Kadiogo.

Environ 1205 agents recenseurs sont mobilisés pour fouiller la province de fond en comble. La tâche est tout de même ardue quand on sait que chaque arrondissement ne compte qu’un seul contrôleur appelé à suivre de près les agents recenseurs. Le haut-commissaire, Boureima Bougouma se promènerait de village en village pour susciter une adhésion des populations à cette opération. Cette alternative apaise un peu les esprits car les recenseurs se promèneront dans les villages sans guide. Les responsables administratifs villageois (RAV) attendaient probablement une petite motivation pour accompagner les recenseurs.

On parle de Ouagadougou comme capitale des deux roues après Pékin en Chine populaire. Et pourtant Kantigui à constaté, grâce au dernier voyage présidentiel au Vietnam, que les 2 roues sont presque institutionnalisés dans ce pays du Sud-Est asiatique.

D’ailleurs, une politique visant à décourager de nombreuses tentatives d’achat de véhicules y est vigoureusement appliquée. La taxe ? 200 % !

Dès lors, mobylettes, motos et vélos sont les moyens de transport les plus usités par les Vietnamiens d’en bas, comme ceux d’en haut.
Avec dignité.

Kantigui
Sidwaya