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<I>Confidences du week-end</I> : La province du Poni n’oublie pas Madeleine Père

Publié le mardi 26 décembre 2006 à 07h09min

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Les Gaoualais, à travers l’association Voix pour enfants dans le Sud-Ouest (AVESO), en collaboration avec le musée du Poni et la congrégation des Filles de coeur de Marie, refusent que Madeleine Marie Thérèse Père, quoi que décédée en novembre 2002, soit reléguée aux oubliettes.

Pour lui rendre hommage, une compétition dénommée coupe Madeleine Père a été dédiée à son nom, avec pour promoteur Sié Joseph Hien, et pour parrain le gouverneur de la région du Sud-Ouest, Rasmané Ouangraoua. Au lancement le 1er octobre 2006, 8 équipes étaient les sarting-blocks. Le secteur 2 et le secteur 3 ayant émergé du lot se sont retrouvés en finale, et le premier est sorti vainqueur à l’issue des tirs au but par 3 tirs réussis contre 2 pour l’adversaire.

Pour le promoteur de la compétition, la conscience collective a un devoir de mémoire envers cette technologue religieuse française qui avait à coeur le développement de la ville de Gaoua. Elle a été à l’origine de plusieurs réalisations à Gaoua. Il y a, entre autres, le musée de Gaoua, la garderie populaire, la construction des écoles et centres de formation.

En dépit des difficultés rencontrées dans l’organisation, Sié Joseph Hien a invité les filles et fils du Poni, voire de la région, à oeuvrer en sorte que ladite coupe soit pérenne, et qu’un monument au nom de Madeleine Père voit le jour à Gaoua.


Yako célèbre les 50 ans des Soeurs de Ste Marie

Dès le 5 janvier prochain, Yako dans le diocèse de Koudougou, va vivre des moments de grande fête. En effet, les Soeurs de Sainte Marie de Torfou célébreront dans cette ville leur jubilé d’or dans la ferveur la plus grande. Cette célébration solennelle des 50 ans de présence des Soeurs de cette congrégation au Burkina, débute le vendredi 5 janvier par une veillée de prière et des jeux scéniques.

Le clou de ce jubilé, c’est pour le samedi 6 janvier avec la célébration eucharistique au cours de laquelle trois religieuses (les Soeurs Bernadette Koalga, Lucie Sébogo et Marie Simporé) vont prononcer leurs voeux définitifs.


Enseignement de base dans le Nahouri : Que devient le "Projet 1200 livres" dix ans après ?

Initié en 1996 par l’inspecteur Idogo, alors directeur provincial de l’enseignement de base du Nahouri, et financé par l’ambassade du Canada, le "projet 1200 livres" qui a coûté la bagatelle de 14 millions de nos francs a-t-il été la caverne d’Ali Baba de certains ? La question mérite d’être posée.

Depuis 2002, le SYNATEB tente de percer le mystère. C’est sans doute cette pression qui a conduit l’actuelle direction provinciale de l’enseignement de base à convoquer une réunion-bilan dudit projet pour le 28 décembre prochain.

La direction provinciale du Nahouri convoque en effet une rencontre de travail le 28 décembre 2006 à partir de 9h, en vue de faire le bilan du "projet 12 000 livres". Cette réunion est initiée à l’intention de tout chef de circonscription, de tout agent du secrétariat général RFMI de la DPEBA, tout membre de bureau de parents d’élèves (APE) provincial, tout président ou trésorier APE départementale/communale, et de toute structure syndicale (un représentant par structure).


Des riziculteurs se familiarisent avec les accords de partenariat

Une trentaine de riziculteurs venus de différentes coopératives de production de riz du Burkina se sont réunis du 12 au 14 décembre 2006 à Bobo Dioulasso, dans le cadre d’un atelier d’information et de formation sur les Accords de partenariat économique et les enjeux de la filière riz au Burkina.

Initié par la Fédération nationale des organisations paysannes (FENOP), en partenariat avec l’AFDI (Agriculteurs français et développement international), cet atelier a consisté en des communications, des témoignages et des projections de films, assortis de débats et d’échanges entre participants.

Il a permis aux producteurs nationaux de riz, de mieux faire connaissance avec la filière riz au Burkina, de découvrir des expériences réussies en matière de production de riz, et surtout, de se familiariser avec le principe des Accords de partenariat économique et du Tarif extérieur commun (TEC).


Fada : la municipalité réactualise son plan de communication

Du 7 au 9 décembre 2006, la mairie de Fada a organisé une session de formation au profit des membres de sa cellule Communication. L’objectif de la formation, à terme, est la création d’un bulletin de liaison et la réactualisation du plan de communication de la mairie.

Avec l’appui de l’Etablissement public communal pour le développement (EPCD), à travers la Cellule d’appui à la gestion communale (CAGEC) de la Coopération suisse, une vingtaine de participants de la cellule Communication de la commune, élargie pour la circonstance aux organes de presse de la localité (Le Pays, Sidwaya), ont pris part à une session de formation. L’objectif visé est de doter l’ensemble des participants de connaissances dans le but de la création d’un bulletin communal. La mairie a saisi l’opportunité pour réactualiser son plan de communication pour les deux années à venir.


Le REPAJE célèbre le volontariat

Dans le cadre de la 5e Journée internationale du volontariat (JIV), célébrée le 5 décembre 2006, le Projet d’appui à la réduction de la pauvreté des jeunes défavorisés ou marginalisés dans la région des Hauts-Bassins (REPAJE), a initié à Bobo Dioulasso une série d’activités avec les volontaires de la ville.

Cette célébration qui fut placée sous la présidence de Mme Karidia Kyéré, directrice provinciale de l’Action sociale et de la Solidarité nationale du Houet, s’est déroulée autour du thème : "Contribution des volontaires pour le développement du Burkina".

A cette occasion, plusieurs jeunes volontaires des Nations unies se sont associés à ceux de la ville de Bobo dans l’exécution de quelques activités sociales et humanitaires : journée de salubrité, réfection de la peinture de la maison de l’Enfance de Bobo, théâtre-forum, etc. La 5e journée du volontariat à Bobo Dioulasso a pris fin par un repas communautaire servi à l’ensemble des jeunes volontaires de la ville.


Syndicalisme : la conférence du PADEP

La coordination régionale de Bobo Dioulasso du Programme africain pour le développement de la participation des travailleurs (PADEP), en partenariat avec les centrales syndicales que sont la CGT-B, la CNTB, la CSB, l’ONSL et l’USTB, a organisé le samedi 9 décembre 2006 à la Bourse du travail de Bobo Dioulasso, une conférence publique sur le thème : "Syndicalisme et esprit de sacrifice".

La communication a été donnée par Bakary Millogo, président de la section Houet de la CGT-B et coordonnateur régional du PADEP. Elle a permis aux participants, majoritairement issus de différentes formations syndicales de la région de Bobo, de mieux comprendre les exigences du militantisme syndical qui induit inexorablement, selon le conférencier, d’énormes sacrifices en temps, en argent, etc.


Théâtre des réalités de Bamako : fin des spectacles à Bobo

Les rideaux sont tombés le jeudi 7 décembre dernier, sur la série de spectacles de théâtre entrant dans le cadre de la décentralisation de la 8e édition du festival de Théâtre des réalités de Bamako (FTR).

Ce sont au total 6 spectacles de théâtre qui ont été gratuitement présentés au Centre Désiré Somé de Bobo, dans le cadre de cette décentralisation du festival, rendue possible grâce à la complicité des associations "Acte sept" (Bamako) et "Siraba" ( Bobo).

Forts du succès de ce coup d’essai, (c’est la première fois que le FTR est décentralisé), et de l’engouement avec lequel les Bobolais ont accueilli le festival, les différents partenaires se sont engagés à "tout mettre en oeuvre", selon Souleymane Koumaré, président de Siraba, pour offrir davantage de spectacles au public bobolais, lors de la 9e édition de cette biennale du théâtre des réalités, prévue dans 2 ans, c’est-à-dire en 2008.

Le Pays

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