LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Vous n’empêcherez pas les oiseaux de malheur de survoler votre têtе, mаis vοus рοuvеz lеs еmрêсhеz dе niсhеr dаns vοs сhеvеux.” Proverbe chinois

Terminal fruitier de Bobo-Dioulasso : 48 heures d’échanges avec les partenaires

Publié le jeudi 21 décembre 2006 à 07h56min

PARTAGER :                          

Le groupe Léon Vincent et la Société de gestion des terminaux fruitiers (STGF), partenaires dans la gestion du terminal fruitier de Bobo-Dioulasso, sont allés à la rencontre de leurs partenaires les 8 et 9 décembre 2006. Ils ont organisé à cet effet des journées promotionnelles présidées par le ministre du Commerce, de la Promotion de l’entreprise et de l’Artisanat, Benoît Ouattara.

Discours, visite des installations, ateliers et visites de sites agricoles ont été les temps forts de ces journées portes ouvertes du terminal fruitier de Bobo-Dioulasso. Selon Emile Nanga, président directeur général de la STGF, "L’organisation des journées promotionnelles répond au souci de faire connaître l’existence du terminal fruitier, de faire connaître ce que nous y faisons et d’être à l’écoute de nos partenaires ".

Il a poursuivi : " Nous avons fait un galop d’essai en 2006 et à partir de 2007, nous entrons dans une phase opérationnelle au cours de laquelle nous pourrons traiter des quantités de plus en plus importantes de mangues ". Et de préciser que le terminal fruitier de Bobo-Dioulasso est là pour " conditionner la mangue, fournir les moyens logistiques pour leur acheminement vers le port d’Abidjan et les embarquer sur des navires pour les marchés européens ".

Ce terminal reçoit tous les exportateurs du Burkina et même des pays voisins sur le même pied d’égalité surtout que ses installations ont une capacité de traitement de 8 tonnes de mangues par heure. Il dispose également d’équipements de calibrage pour un tri sélectif des mangues à exporter en attendant une éventuelle certification. Concernant la certification, niveau M. Nanga se veut pragmatique : " Il faut que nous soyons certifiés avant le 1er mars 2007. C’est un impératif si nous voulons aller vers les marchés les plus rémunérateurs ".

Le ministre Benoît Ouattara a, séance tenante, instruit le directeur général de l’Office national du commerce extérieur (ONAC), Justin Bayili, pour ce faire. Ce dernier est conscient de l’impérieuse nécessité d’aller à la certification même s’il reconnaît « qu’en l’absence de certification, le terminal fruitier de Bobo est un important dispositif pour l’ONAC en ce sens qu’il vient canaliser les produits à l’exportation et permet déjà de trier les mangues". C’est donc dire que le terminal fruitier a l’ambition d’être un point de convergence pour l’exportation et l’importation comme l’a relevé le PDG de la SGTF.

Urbain KABORE

Sidwaya

PARTAGER :                              
 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique
Burkina : Une économie en hausse en février 2024 (Rapport)