"Le Monde africain noir", "L’histoire de l’Afrique noire", "Histoire générale de l’Afrique", "A quand l’Afrique ?". Le vieux Samo a beaucoup écrit. C’est au total environ 200 publications qui ont été repertoriées dans son Centre d’études pour le développement africain (CEDA). L’unanimité est faite que le Pr Joseph Ki-Zerbo fut l’un des plus grands penseurs de l’Afrique contemporaine.

Premier agrégé d’histoire de l’Afrique noire et ancien secrétaire général du CAMES, il fut d’un grand apport dans l’évolution de l’enseignement supérieur et il n’y aurait rien à dire s’il recevait cette distinction honorifique de son vivant. Mais mieux vaut tard que jamais.

C’est ainsi que le mercredi 6 décembre 2006, en début de soirée, le Grand chancelier des Ordres burkinabè, le colonel Mamadou Djerma, en vertu des pouvoirs qui lui sont conférés, a, au nom du Président du Faso, élevé le grand Samo au rang de Commandeur des Palmes académiques, en présence des ministres Joseph Paré de l’Enseignement supérieur, Aline Koala de la Culture et Adama Fofana, porte-parole du gouvernement.

Au nom de la famille, le fils aîné du défunt, Georges Ki-Zerbo, médecin en poste en Guinée-Equatoriale, entouré de ses autres frères et sœurs, Charles banquier à Dakar, Lazare et Béatrice à Paris et Françoise, notaire de profession à Ouagadougou, a remercié les autorités du Burkina pour cette distinction qui vient allonger la liste des reconnaissances nationales et internationales à l’endroit de leur père.

A.O.D.

L’Observateur Paalga