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Présidence du Faso : Sept ambassadeurs présentent leurs lettres de créances

Publié le mercredi 25 octobre 2006 à 08h12min

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Le chef de l’État, Blaise Compaoré, a reçu vendredi 20 octobre 2006, les lettres de créances de 7 ambassadeurs accrédités par leurs pays auprès du Burkina Faso.

La présidence du Faso a connu dans la matinée du vendredi 20 octobre 2006, un ballet diplomatique intense. Sept nouveaux ambassadeurs sont allés présenter au président du Faso, leurs lettres de créances les accréditant comme ambassadeurs extraordinaires et plénipotentiaires auprès du Burkina Faso. Ces sept nouveaux amis du Burkina nous viennent de la République fédérative du Brésil, de Chypre, du Royaume des Pays-Bas, de la Russie, du Portugal, de la Gambie et de la France.

Le premier diplomate à présenter ses lettres de créances au président du Faso a été M. Luis Fernando de Andrade Serra, accrédité ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République fédérative du Brésil auprès du Burkina avec résidence à Accra en République sœur du Ghana.

Licencié en droit (licence obtenu en 1973) à l’université de l’Etat de Guanabara à Rio de Janeiro (Brésil), M. Luis Fernando de Andrade Serra est né le 4 décembre 1949 à Rio. Il commence sa carrière diplomatique en 1974, après le Cours préparatoire à la carrière diplomatique,
à la Division chargée des frontières au ministère des Relations extérieures de son pays comme assistant au poste de directeur de la division Amérique du Sud II.

Il a occupé d’autres postes de responsabilité dont ceux de premier et deuxième secrétaire de l’ambassade du Brésil à Santiago (Chili) en 1975, premier et deuxième secrétaire de l’ambassade du Brésil au Vatican (Rome-Italie) en 1977, de conseiller à l’ambassade du Brésil à Moscou (Fédération de Russie) en 1988, conseiller à l’ambassade du Brésil à Paris (France) en 1991, ministre conseiller chargé d’affaires à l’ambassade du Brésil à Bonn en République fédérale d’Allemagne en 1996. Il occupe le même poste à l’ambassade du Brésil à Berlin (République fédérale d’Allemagne).

En 2003, il est ministre de la Communication, chef consultant au cabinet international d’expertise. De 2004 à nos jours, il était chef consultant au cabinet international d’expertise et à l’agence nationale des télécommunications.

La deuxième personne à remettre ses lettres de créances au chef de l’Etat a été M. Yannis Iacovou. M. Iacovou est désormais ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République de Chypre auprès du Burkina avec résidence à Tripoli en Libye. Titulaire d’une licence en sciences économiques et d’une maîtrise en diplomatie, il commence sa carrière diplomatique en 1987 au ministère des Affaires étrangères de son pays.

Septembre 1989 à septembre 1992, il est deuxième secrétaire à l’ambassade de Chypre à New-Delhi en Inde. Septembre 1992 à septembre 1996, il occupe le poste de premier secrétaire et consul à l’ambassade de Chypre à Athènes en Grèce. Septembre 1996 à juin 1998, retour au ministère des Affaires. Juin 1998 à septembre 1999, il reprend de nouveau ses valises pour l’ambassade de son pays à Athènes en Grèce où il occupe le poste de conseiller. Septembre 1999 à septembre 2002, c’est à Londres en Angleterre qu’il atterrit comme premier conseiller du consul général à l’ambassade de Chypre.

Il occupera d’autres fonctions de septembre 2002 à décembre 2003 au ministère des Affaires étrangères avant de repartir comme chargé d’affaires, ministre plénipotentiaire à Copenhague au Danemark à l’ambassade de son pays auprès du Royaume du Danemark. Octobre 2004 à nos jours, il est ambassadeur de son pays à Tripoli en Libye.

Après le Chypriote, ce fut le tour de M. Gerard Duijfjes de remettre à Blaise Compaoré, le document l’accréditant comme ambassadeur du Royaume des Pays-Bas au près du Burkina avec résidence à Ouagadougou. Titulaire d’un baccalauréat scientifique obtenu en 1966 et d’un diplôme en relations internationales obtenu en 19777 à l’université de Tilburg (Royaume des Pays-Bas), il commence sa carrière diplomatique en 1985 au ministère des Affaires étrangères où il occupe plusieurs fonctions avant de servir son pays à l’extérieur, notamment à Abidjan en République de Côte d’Ivoire. De 2001 à nos jours, il était premier conseiller et chef de coopération à l’ambassade royale des Pays-Bas à Nairobi au Kenya.

Le diplomate néerlandais cédera sa place à M. Kovaltchouck Oleg Vladimirovitch, ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la Fédération de Russie auprès du Burkina Faso avec résidence à Abidjan en République de Côte d’Ivoire. Le diplomate russe est diplômé de l’Institut des Relations internationales et de l’académie diplomatique des sciences économiques du ministères des Affaires étrangères.

Il commence sa carrière professionnelle en 1978 à l’ambassade de son pays à Port-Louis en Ile Maurice où il y reste jusqu’en 1981. De 1984 à 1986, il est en poste à l’ambassade de Russie à Harare au Zimbabwe puis de 1991 à 1995, il est affecté à l’ambassade de Russie à Abidjan en Côte d’Ivoire. Il repart en Afrique australe où de 1998 à 2000 il est affecté à l’ambassade de la Russie à Windhock en Namibie puis à la représentation de son pays à Pretoria en Afrique du Sud de 2000 à 2001.

Depuis 2001 jusqu’à sa nomination comme ambassadeur de la Fédération de Russie auprès du Burkina, il était directeur adjoint du département Afrique au ministère des Affaires étrangères avec le grade de ministre plénipotentiaire. M. Kovaltchouck est né en 1956.

Après le diplomate russe, M. Antonio Augusto Montenegro Vieira Cardoso, est introduit chez le président Blaise Compaoré. Il est accrédité ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Portugal auprès du Burkina avec résidence à Dakar au Sénégal. Agé de 62 ans (il est né le 18 août 1944 à Amarante), M. Antonio Augusto Montenegro Vieira Cardoso est titulaire d’une maîtrise en droit de l’université de Lisbonne.

Reçu au concours d’admission d’attachés d’ambassade ouvert le 30 janvier 1974, il débute sa carrière de diplomate le 21 avril 1975 comme attaché d’ambassade au ministère des Affaires étrangères de son pays. Consul à Benguela en Angola en 1978, il a occupé d’autres fonctions dont les postes de deuxième secrétaire à l’ambassade du Portugal à Vienne en Autriche en 1981, premier secrétaire à l’ambassade du Portugal à Bruxelles en Belgique en 1990 puis conseiller d’ambassade, consul général à Toronto au Canada, ministre plénipotentiaire à l’ambassade du Portugal à Windhock en Namibie.

Il revient en mars 2004 au ministère des Affaires étrangères. En mai 2004 il est ministre plénipotentiaire et depuis le 14 décembre 2004, il est ambassadeur du Portugal à Dakar au Sénégal.

C’est M. Gibril Joof, ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République de Gambie auprès du Burkina avec résidence à Dakar en république du Sénégal qui a été reçu après le diplomate portugais. M. Gibril Joof est policier de formation. Il est titulaire de plusieurs diplômes obtenus à l’école de la police, l’Ecole royale de transmission (Catterick Garrisson, Yorkshire) où il a suivi une formation de base en radio, à l’Institut technique de Brunell (Bristol) où il a fait une formation en radar, à Bailbrook college Bristish Télécom Baths où il a été formé en techniques d’hyperfréquence numériques, à l’Institut de perfectionnement des cadres de la Gambie.

Il commence sa carrière professionnelle comme technicien radio à la police gambienne en 1974 où il y reste jusqu’à 1981 et passe du grade de caporal à celui d’élève officier. De 1981 à 1983, il est responsable de la planification, de l’installation et de la maintenance du réseau radio de la Gambie.

De 1983 à 1986, il est sous-lieutenant de la police et nommé officier des communications en charge des réseaux de la police, de la nouvelle gendarmerie et de l’armée, constituées suite au coup d’Etat manqué de 1981. De 1986 à 1992, il est commandant adjoint de la police. De 1992 à 1993, il passe au grade de général en qualité de commandant de la division de Banjul.

Août 1994 à septembre 1994, il est directeur par intérim de l’immigration. Septembre 1994 à mars 1996, il est inspecteur général de la police gambienne. Sa carrière diplomatique commence en mars 1996 où il est affecté au ministère des Affaires étrangères et nommé consul général de la Gambie auprès de la République de la Ginée-Bissau. Octobre 1999 à novembre 2000, il est conseiller à l’ambassade de la Gambie à Dakar au Sénégal.

Novembre 2000 à nos jours, il était ambassadeur de son pays auprès du Royaume Uni avec compétence sur le Saint Siège, le Danemark, la Norvège, l’Autriche, la Suède, la Croatie et la Finlande.
C’est M. François Goldblatt qui a bouclé la boucle de ce ballet diplomatique à la présidence du Faso ce vendredi 20 octobre 2006. Il est accrédité ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République française auprès du Burkina Faso avec résidence à Ouagadougou.

Né le 19 janvier 1960, M. François Goldblatt est diplômé de l’Ecole des hautes études commerciales avec une licence en droit, un diplôme d’études approfondies en économie appliquée. Il est également un ancien élève de l’Ecole nationale d’administration, promotion « Michel Montaigne » en 1988.
Il a commencé sa carrière professionnelle dans l’administration centrale où il s’occupait des affaires stratégiques et désarmement de 1988 à 1989.

En 1989, il est deuxième secrétaire à la représentation françaises aux négociations sur les forces armées classiques et sur les mesures de confiance et de sécurité en Europe à Vienne en Autriche. De 1989 à 1992, il est premier secrétaire au même poste. De 1992 à 1994, il retourne à l’administration centrale où il s’est occupé des affaires économiques et financières. De 1994 à 1997, il est deuxième conseiller à Moscou (Union soviétique). De 1997 à 1998, il est consul adjoint à Hong-kong en République populaire de Chine. De 1998 à 2000, il est consul général adjoint au même poste.

En 2002, il est nommé à l’administration centrale comme sous-directeur du budget et des Interventions financières (Affaires budgétaires et financières). Conseiller des affaires étrangères hors classe, M. Goldblatt, avant sa nomination comme ambassadeur de la France auprès du Burkina, occupait le poste de deuxième conseiller à l’ambassade de France à New-Delhi en République de l’Inde.

Etienne NASSA

Sidwaya

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