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Brakina : encore des licenciements

Publié le lundi 29 mars 2004 à 09h48min

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Le ménage par les licenciements à tour de bras. C’est ce qui
se passe actuellement à la BRAKINA, où nombre de travailleurs
ont été mis à la porte, qui parce qu’ils ont participé à une
manifestation contre le nouveau directeur général, qui parce
qu’ils ont écrit dans les journaux de la place toujours pour
dénoncer des pratiques relatives selon eux, à "la mauvaise
gestion administrative, le mépris des acquis sociaux des
employés et de leurs syndicats, de l’injure faite au pays des
hommes intègres", etc.

Un des travailleurs a même été licencié
pour sa participation à la fameuse manifestation du 9 février
2004, alors qu’il était en réalité malade alité.
L’épée de Damoclès plane sur tous ces travailleurs qui
craignent du reste beaucoup plus pour leurs familles qui sont
maintenant sans ressources. Les frais de scolarité impayés
des enfants , les charges liées à la santé à honorer, et pire le
pain quotidien qui va devenir difficile à trouver. Pourtant, à en
juger par les documents qui sont en notre possession, les
travailleurs ne réclament rien d’autre que des acquis obtenus
avec l’ancien directeur Jean-Marie Grosbois et du respect pour
le Burkina Faso qu’on aurait traité de "pays bordel".
Le nouveau DG accusé d’avoir tenu ces propos ne le reconnaît
pas, car selon lui, ses paroles auraient été déformées. Mais
est-ce que tout cela mérite réellement des licenciements de
travailleurs, si l’on s’en tient aux multiples problèmes que cette
situation crée aux individus, aux familles, à la société
elle-même ?
A-t-on mesuré le fait que ces nouveaux licenciés vont grossir le
rang des chômeurs, donc augmenter le taux de pauvreté que
l’Etat cherche à faire baisser ?
En comptant sur l’oreille qu’ils espèrent attentive des autorités
burkinabè, les victimes se sont déjà confiées à la mansuétude
du Moro Naba afin que les licenciements soient annulés.


Les rebelles sur cassette

Son album qu’il a baptisé "Rebelles", l’artiste musicien
d’origine béninoise JAH VERITY a, dans un reggae très plaisant,
dénoncé les causes des rébellions en Afrique. Ce premier
opus assez enlevé qui a déjà connu son lancement au Burkina
Faso, a des difficultés à passer en Côte d’Ivoire. Le contexte ne
lui est pas très favorable du reste, vu que le pouvoir ivoirien vit
sous la menace constante des "ex-rebelles" qui sont aujourd’hui
réunis sous la bannière politique des "Forces nouvelles". Le clip
de "Rebelles" est même déjà présent sur les écrans des
télévisions burkinabè et l’album se comporte bien sur le
marché, selon Jah Verity qui chante en duo avec Ras Ib à l’état
civil Ibrahim Traoré. Les 13 titres de cette première oeuvre sortie
le 6 janvier 2004 chez Seydoni Production revendiquent la paix,
l’égalité, la liberté, l’amour, etc. Les "rebelles" ne sont donc plus
à Bouaké seulement, car vous pouvez les avoir dans votre bac à
disques.


Politique : haine cordiale entre un député et son suppléant La scission politique entre deux frères d’hier, séparés aujourd’hui, n’a pas fini de révéler ses plaies. Selon des sources généralement bien informées, un député d’une région (demeuré dans son parti d’ origine) aurait reçu des menaces de son suppléant devenu militant d’une autre formation politique . Ce dernier aurait juré de s’attaquer à sa personne et à son véhicule s’il mettait les pieds dans son fief. L’élu ayant pris la menace au sérieux aurait saisi la gendarmerie de sa province pour porter plainte. Affaire à suivre. Au Burkina, la politique étant un métier rentable, le nomadisme politique n’est pas toujours motivé par des questions d’incompatibilité idéologique. Seuls comptent les calculs électoralistes.
Des camions de la mort

Le casse-tête de la circulation routière est monté d’un cran sur
les routes depuis l’affluence des camions-remorques obligés
pour certains de passer par le Burkina à cause du blocus
ivoirien. Mais au regard du nombre de plus en plus croissant
des accidents provoqués par ces gros porteurs, il y a lieu de
s’inquiéter. Rien que dans la journée du mercredi 24 mars, un
camion a pratiquement bloqué l’avenue Tengsoaba avec ses
roues étalées sur la chaussée. A moins d’un kilomètre plus loin
de la Patte d’Oie, un autre a pris un cycliste en sandwich en
heurtant un véhicule 4X4. Faut-il attendre le pire pour mettre de
l’ordre dans la circulation de ces camions ?


UO : soutenance sur l’impact du concours artistique

Le mardi 23 mars dernier, a eu lieu à l’université de
Ouagadougou, dans la salle 103 de l’UFR/LAC. ( Unité de
formation Lettres, Arts et communication) la soutenance de
thèse de Yago L. Abdoul Kader, étudiant en maitrise de Lettres
modernes, option arts du spectacle. Thème : "Rôles et impacts
du concours artistique des scolaires et Etudiants de
Ouagadougou (CASEO) et du concours Artistique du Primaire de
Ouagadougou (CAPO) en milieu scolaire". Les buts visés par
cette étude ont été de deux ordres. Faire connaître les deux
concours, et évaluer leur impact sur la vie scolaire et le rôle
qu’ils peuvent jouer dans l’émergence et l’expression de
nouveaux talents.
A l’issue de l’exposé,le jury a élevé Yago au rang de Maître es
lettres option arts du spectacle, avec la note 16 sur 20, ce qui
équivaut à la mention "très bien".


Tiébélé : une nouvelle association pour combattre le Sida et l’excision

"DI NIGUI DI WIAN", autrement dit, respectons notre vie. C’est la
nouvelle association qui vient de voir le jour à Tiébélé pour aider
une certaine catégorie de la population, la jeunesse, la gent
féminine surtout à faire face à certaines situations déplorables.
Selon son président, Dominique Anédian en service à la
Direction provinciale de l’éducation de base et de
l’alphabétisation du Nahouri à Pô, ce qui les a motivés dans
cette démarche est le constat très inquiétant de la propagation
du Sida dans les villages. Il s’agit aussi pour eux de combattre
certaines pratiques néfastes à l’épanouissement de la femme
telles que l’excision, le mariage forcé et la non scolarisation des
filles qui ont toujours cours dans cette localité. Aussi, leurs
actions seront-elles focalisées dans la sensibilisation de ces
couches sociales à "respecter leur vie" et à préserver l’avenir du
département voire du Nahouri et partant, du Burkina.


Lutte contre le Sida : ALAVI livre les résultats du PTME

L’Association laafi la Viim (ALAVI) en collaboration avec la
direction de la santé de la famille, donne une conférence de
presse le mardi 6 avril 2004. Elle va se dérouler au District
sanitaire du secteur 30 à 15 heures.
ALAVI va présenter les résultats de ses activités sur la
prévention de la transmission mère-enfant du ViH/Sida (PTME).
La direction de la santé de la famille parlera également du
PTME sur le plan national et en particulier des activités de ALAVI.


Mouhoun : la Direction régionale de l’emploi saturée

Depuis le début de la semaine dernière, les services de la
direction régionale de l’emploi, du travail et de la jeunesse de la
boucle du Mouhoun ne désemplit pas. Des centaines de jeunes
se bousculent matin et soir pour le dépôt de leurs dossiers, en
vue d’obtenir un job au sein de l’entreprise CSE, chargée des
travaux de construction et de bitumage de la route
Bobo-Dédougou. Selon certaines indiscrétions, ces postulants
pourraient être engagés pour une période d’essai sur le
chantier, à l’issue de laquelle des contrats en bonne et due
forme pourraient être signés. En rappel, c’est le Premier
ministre Ernest Yonli qui a procédé le 18 décembre 2003, au
lancement officiel des travaux de construction et de bitumage
dont le délai d’exécution est de 30 mois.


Dédougou le camp CRS sans eau ni électricité

Installés le 16 décembre 2003, les éléments de la Compagnie
républicaine de sécurité (CRS) de Dédougou n’ont toujours pas
d’eau, d’électricité et de téléphone. Pourtant, lors de la
cérémonie officielle d’installation, les autorités locales,
conscientes de la situation, avaient promis régler au plus vite le
problème. Mais voilà que depuis plus de trois mois les agents
chargés de la sécurité des populations de la boucle du
Mouhoun dorment toujours dans l’obscurité totale. Les
bâtiments qui abritent les CRS sont de vieilles batisses érigées
depuis le temps colonial. Ces bâtiments sont également des
nids et autres abris de reptiles. Avec la chaleur qui s’annonce, le
pire est à craindre. Face à cette situation, il devient plus que
jamais urgent pour les autorités de trouver un meilleur cadre de
travail pour cette unité d’élites de la police nationale afin qu’elle
puisse mener à bien les missions à elle confiées.


SNC 2004 : les artistes du Mouhoun bloqués

A 24 heures du début de la 12e édition de la semaine nationale
de la culture Bobo 2004, les artistes du Mouhoun qualifiés à
l’issue des régionales devraient quitter la capitale du Mouhoun
le 25 mars. Malheureusement, après le regroupement devant
les locaux du Haut-commissariat à 8 h, les représentants du
Mouhoun ont passé toute la journée sans que le véhicule qui
devait les conduire à Bobo n’arrive. Ils ont dû passer la nuit à la
résidence du Haut-commissaire. Cette situation a quelque peu
découragé certains, qui visiblement n’avaient pas un copeck
dans la poche pour se restaurer. Heureusement que le premier
responsable de la province a fait des pieds et des mains pour
trouver de quoi calmer leur faim. Gageons que ce genre de
situation ne se répètera plus.


Encadreurs pédagogiques : bientôt un congrès

Du 2 au 3 avril 2004, se tiendra le 1er Congrès extraordinaire du
Syndicat national des encadreurs pédagogiques du premier
degré (SNEP-PD). Il se déroulera au lycée Nelson Mandela avec
pour thème "Rôle et place de l’encadreur pédagogique dans la
dynamique du MEBA". Prendront part à ce congrès, les
inspecteurs de l’Enseignement du 1er degré (IEPD) et les
Conseillers pédagogiques itinérants (CPI) en activité, à la
retraite et en stage.


Ouaga : un marché de voleurs de portables

On l’appelle le marché du vendredi. Depuis le déguerpissement
des commerçants de Rood Woko, des marchés spontanés ont
vu le jour dans différents secteurs de la ville. Tous les vendredis
donc, il se tient derrière le Palais du Gounghin Naba, le marché
où l’on trouve toutes sortes de marchandises.
Malheureusement, ce marché à la réputation d’être un repaire
de voleurs de téléphones portables. Vendredi dernier, une dame
qui est allée pour échanger les chaussures de son enfant à failli
se faire piquer son appareil qui était dans son sac. Surpris, le
voleur n’a pas hésité à jeter l’appareil à terre et prendre la
tangente. On n’ignore de quelle confession religieuse est ce
voleur, mais il faut avouer que choisir un vendredi pour
commettre un tel acte n’est pas musulman. Mais que
voulez-vous, à Ouaga, même les lieux de culte ne sont plus
épargnés par les malfrats.
HR
BLOC-NOTES

La sortie de la promotion (2002-2003) du Dr Ernest K. Ilboudo
de l’option macro-économie et gestion du développement de
l’Unité de formation et de recherche en sciences économiques
et de gestion ( Université de Ouagadougou), aura lieu mercredi
31 mars et jeudi 1er avril 2004 à Ouagadougou.

Le Pays

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