Au soir de la défaite des Etalons à Dar-es-Salam devant les Taïfa stars de la Tanzanie (1-2) le 2 septembre dernier, nous étions convaincus que la 2e journée serait la plus capitale pour notre équipe nationale. Ainsi, à 72 heures de cette 2e sortie, la pression monte mais beaucoup plus chez les Etalons qu’au niveau des Lions sénégalais. En effet, le Burkina n’a pas droit cette fois à l’erreur et doit obligatoirement gagner s’il veut conserver ses chances de qualification dans un groupe où la bataille ne va pas être de tout repos.

Ce samedi 7 octobre, il faut à notre équipe nationale éviter certaines erreurs du 2 septembre sur le choix de certains joueurs comme titulaires. Nous devons forcement composer avec les meilleurs et les plus en forme du moment, comme le Sénégal l’a fait, si nous tenons à sortir de ce match avec un résultat positif.

L’équipe du Sénégal qui arrive à Ouagadougou le vendredi 6 octobre a, en dehors des blessés, battu le rappel de ses Lions les plus en forme et les meilleurs du moment tels que Henri Camara, Diomansy Kamara, El Hadj Diouf et bien d’autres. Ils arrivent en conquérants dans notre fief et comme l’a indiqué leur coach, Henry Kasperczak, " Nous sommes favoris de ce groupe 7. Par conséquent, ..., nous irons au Burkina pour gagner ".

C’est donc à Saboteur de confondre les propos de son adversaire, en composant une équipe capable de relever le défi, avec des joueurs dont on sait qu’ils sont les plus en forme du moment, parce qu’une victoire devant le Sénégal donnera un peu de bonheur et de plaisir aux Burkinabè qui l’avaient déjà vécu face à l’Afrique du Sud, la RD Congo et bien auparavant, le Ghana à Ouaga en éliminatoires de la CAN et du Mondial 2006. Cela est cette fois possible, mais il suffit de faire confiance aux garçons disponibles et en forme.

Et nous pensons que de la liste des 23 Etalons, l’attaque doit être conduite par Yahia Kébé et Issouf Koné, appuyés par Abdoulaye Cissé et pourquoi pas Abdoul Aziz Nikiéma, avec en soutien Madi Panandetiguiri et pour le reste, mettre le joueur qu’il faut à la place qu’il faut. Mais l’entraîneur étant le seul maître à bord, il maîtrise mieux son effectif et connaît ceux qui ont les meilleurs arguments pour défendre nos couleurs nationales devant des Lions prêts à rugir et qui veulent se mettre très tôt à l’abri.

Pourvu que les Etalons qui seront choisis transcendent dans leur jardin du 4-Août, sachent donner tout ce qu’ils ont dans leur ventre, afin de redonner espoir aux Burkinabè qui ne marchanderont pas leur déplacement. Le stade du 4-Août va attirer du beau monde mais que ce public parvienne à pousser comme il le faut les Etalons à la victoire finale.

Par Antoine BATTIONO

Le Pays