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CDP : Roch et Simon se partagent le Kadiogo

Publié le vendredi 26 mars 2004 à 07h13min

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Le nouveau bureau CDP de la section du Kadiogo est marqué
par les empreintes de Roch Marc Christian Kaboré et de Simon
Compaoré qui ont placé leurs hommes aux différents postes. Le
grand absent de ce bureau n’est autre que Mahamadi Kouanda
qui, avec l’ancienne procédure des primaires, s’était fait élire au
poste de secrétaire aux affaires sociales.

La nouvelle directive
portant renouvellement des structures ne prévoit pas d’élections
internes mais un système de coopération. Les militants jugés
très critiques vis-à-vis de certains responsables ont bien sûr,
dans ces conditions, payé le prix de leur hardiesse, comme
c’est le cas d’El Hadj Kouanda. Reste à savoir si ce bureau
saura redresser la barre du CDP qui, au Kadiogo, traverse une
période critique. Les résultats des dernières municipales et
législatives montrent bien que le parti majoritaire a connu une
érosion dans la capitale. L’affaire de Rood Woko et bien d’autres
problèmes viennent contribuer à accroître davantage ces
difficultés.

Alors, Kouanda sera-t-il un jour le Sarkozy du CDP,
mal aimé mais indispensable ? Mais ainsi va la vie dans un
parti. Chacun des courants qui se disputent la place essaie de
placer son pion. Reste à savoir si c’est la bonne parade, ce jeu
d’échecs. Voici, du reste, la composition du bureau de la section
du Kadiogo :

- Secrétaire général : Patrice Nikiéma

- Secrétaire général adjoint : Salif Tiemtoré

- Secrétaire à la formation politique et idéologique : Marin Ilboudo

- Secrétaire à l’organisation et à l’administration : Noël
Sourweima

- Secrétaire chargée des femmes : Blandine Sawadogo

- Secrétaire chargé des anciens : Abdoulaye T. Nasséré

- Secrétaire à l’information : Christophe Ilboudo

- Secrétaire aux activités socio-culturelles : Joanny Compaoré

- Secrétaire chargé des services : Eloi Bambara

- Secrétaire chargé des jeunes : Constant Ouédraogo

- Secrétaire chargé des marchés et yaars : Amidou Compaoré

- Secrétaire chargé du secteur informel : Hamado Pitropa

- Secrétaire chargé des collectivités locales : Adèle Tiemtoré

- Secrétaire adjointe à l’organisation : Rose Ilboudo

- Secrétaire à la Trésorerie : Fati Bougma

- Responsables départementaux :

Pabré : Evariste Douamba

Komsilga : Ambroise Kafando

Komki Ipala : Victor Kabré
Koubri : Adama Convolbo


Les ONG au pilori : un lecteur approuve

L’article paru le 18 mars dernier, dans "Le Pays" sous le titre "
les ONG, une nouvelle bouffe" ? a suscité la réaction d’un
lecteur, un Burkinabè résidant en France qui trouve pertinente
l’analyse de l’auteur de l’écrit. En voici la teneur.

" Bonjour "Le Pays" Je suis un Burkinabè préparant un doctorat
en France, et je lis régulièrement votre journal sur le net. Je vous
adresse suite à l’article de M. Alfred Sawadogo. Franchement,
je crois qu’il évoque une plaie fondamentale des ONG. Je me
réjouis que cette autocritique vienne d’un responsable. Il faut
reconnaître, les ONG sont devenues des boîtes à sous où des
individus pataugent avec le prétexte mensonger de lutter contre
la pauvreté. L’article de M. Sawadogo paraît très précieux à mes
yeux. Il est temps que chaque Burkinabè essaie d’être conscient
de ses actes. Il n’est pas tolérable que la misère d’un peuple
soit un fonds de commerce pour un groupe d’individus. Alors, je
souhaite que l’Etat burkinabè prenne des mesures qui
s’imposent et contrôle les ONG, savoir ce qu’il font au juste pour
la population. Je vous explique une chose qui m’a vraiment
choqué. En novembre 2003, une ONG pour le Burkina dans le
sud de la France, fait circuler des annonces dans lesquelles
on évoquait notre misère et qui invitaient à assister à une
conférence. Certes, qu’on est pauvre, mais la manière de
demander l’aide est choquante pour un Burkinabè digne. A la
date indiquée sur l’annonce, je suis allé suivre la conférence. A
ma grande surprise, , rien de prévu dans cette salle. Je crois
que certaines ONG devraient faire l’objet de beaucoup de
vigilance de la part de nos autorités. Alors je remercie M. 
Sawadogo pour la pertinence de ses analyses, et surtout pour
son sens de dignité.


Encore une histoire d’argent évaporé

La rumeur avait en son temps, défrayé la chronique. Il s’agit
des allégations selon lesquelles certaines personnes
posséderaient des dons qui leur permettraient de vous soutirer
de l’argent sans que vous vous en rendiez compte. Pour parvenir
à leur fins, il suffirait que vous commettiez l’imprudence de leur
serrer la main ou de leurs donner un kopeck. Ce n’est en tout
cas, pas ce retraité qui dirait le connaître, lui qui aurait touché
sa pension et qui se serait retrouvé les poches totalement vides
après avoir croisé un monsieur qui lui avait confié un colis à
l’intention d’une de ses connaissances. Ce ne sont surtout pas
les résidents des secteurs 27 et 28 qui diront également le
contraire. Ils y croient comme fer. En effet, selon certains
témoignages, un jeune d’une trentaine d’années rôde dans ces
deux secteurs et demande invariablement à ceux qu’ils
rencontre 100 F CFA pour se restaurer. Se prétentant originaire
de Bobo et affirmant être venu à Ouaga chez son frère absent
selon lui, il réussit ainsi à attendrir certains coeurs sensibles
qui se retrouvent ensuite sans le moindre sou. Si ces faits sont
avérés, il est évident que les vrais nécessiteux risquent de
trouver désormais sur leur chemin des gens qui vont les fuir
comme la peste.


Personnes handicapées : Jour et nuit avec Blaise Compaoré

Le groupe Zems-Taaba des personnes handicapées nous a
fait parvenir cet écrit à travers lequel il demande que la
candidature de Blaise Compaoré à l’élection présidentielle soit
soutenue par tous les Burkinabè.

"Nous remercions le président Blaise Compaoré pour tout ce
qu’il fait en faveur des personnes handicapées, les vieux et tous
ceux qui croupissent dans la misère.
Nous demandons à tous les Burkinabè de soutenir le président
Blaise Compaoré, car nous, personnes handicapées, avons
choisi notre candidat en la personne de Blaise Compaoré.
Bien que les élections ne soient pas encore arrivées, nous ne
comprenons pas pourquoi certains individus commencent à
avoir l’air dubitatif. Attendons le moment de la campagne
présidentielle pour savoir sur quel candidat se portera le choix
du peuple. Nous ne voyons pas qui peut empêcher Blaise
Compaoré de se présenter aux élections présidentielles de
2005, car Blaise Compaoré a usé de beaucoup d’efforts pour
que notre pays soit un pays de paix.
Pour nous les handicapés, pour être président de ce pays, il
faut être un homme qui vit avec des les masses et va vers les
paysans. Nous ne pensons pas que tous ceux qui sont contre la
candidature de Blaise Compaoré puissent diriger notre pays. Ils
ont encore trop de choses à apprendre et à comprendre, car on
ne dirige pas un pays dans la haine et dans l’adversité.
Ceux qui parlent, nous les comprenons, car c’est grâce au
pardon de Blaise Compaoré qu’ils sont ce qu’ils sont et peuvent
parler en toute liberté. Car dans leur propre village, ils ne
peuvent pas mobiliser 10 personnes et à plus forte raison leur
village. Ils ne sont même pas connus dans leur village. Ceux qui
sont contre Blaise Compaoré n’ont qu’à d’abord regarder dans
leur rétroviseur ( village), car ils ont encore du chemin à faire.
Nous demandons à ceux qui s’opposent à la candidature de
Blaise Compaoré de lui laisser la liberté de choix car depuis
que Blaise Compaoré est au pouvoir, les fonctionnaires ont vu
leurs salaires honorés à la fin de chaque mois. Nous
soutenons la candidature de Blaise Compaoré à l’élection
présidentielle de 2005. Nous sommes avec Blaise Compaoré
jour et nuit et lui souhaitons une longue vie.
Nous affûtons sans cesse nos armes de guerre pour soutenir
Blaise Compaoré ainsi que nos familles."

Groupe Zems-Taaba des personnes handicapées
01 BP : 6832 Ouagadougou 01


Téléphonie mobile : Dakola pas encore satisfait

Depuis le transfert du poste de douane de Dakola, village
frontalier entre le Burkina et le Ghana, situé à quelque 18
kilomètres de Pô, les affaires y prospèrent au point ce que l’on
est tenté de dire qu’il pourrait un jour ravir la vedette à Pô. En
effet, transporteurs, commerçants, transitaires et autres y
mènent des affaires et éprouvent un besoin constant de
communiquer. C’est pourquoi beaucoup d’entre eux s’étaient
offerts des téléphones portables et s’étaient abonnés au réseau
ghanéen. Heureusement, les différents opérateurs de
téléphonie mobile de la place sont en train de se déployer à Pô
pour donner la parole à toutes les populations du Nahouri. (ndlr
 : depuis le dimanche 21 mars, un autre réseau est
opérationnel).
Mais les choses ne semblent pas encore roses pour les
voisins de Dakola. " Tantôt nous avons le réseau, tantôt nous le
perdons et c’est comme ça tous les jours" regrettent beaucoup
d’abonnés. Bref, à Dakola, les gens se disent prêts à se ruer sur
n’importe quel réseau de téléphonie mobile qui leur permettrait
de pouvoir communiquer sans aucune difficulté.


Pô : 2 élèves et un homme morts brûlés dans un accident

Comme une traînée de poudre, la triste nouvelle d’un accident
horrible survenu dans la nuit de Samedi au dimanche 21 mars a
fait le tour de toute la ville de Pô. Un accident qui continue
d’alimenter d’ailleurs les conversations de part et d’autre. Le
véhicule accidenté, une 504 peugeot qui revenait du Ghana,
transportait du carburant destiné au ravitaillement des
revendeurs à pô et parfois à Ouaga ;.
Et selon les témoignages, la roue du véhicule aurait éclaté et
le véhicule qui aurait perdu l’équilibre serait allé percuter un pont
pour enfin se retrouver dans un ravin. Et le malheur de ses trois
occupants ( deux élèves de la classe de 3e au lycée provincial
de Pô et le conducteur, revendeur grossiste de carburant) était
de transporter du liquide inflammable. L’endroit de l’accident
était isolé ( la sphère de l’ancien poste de douane de Pô) et
l’heure tardive à laquelle l’accident s’est produit n’a pas permis
aux infortunés de vite recevoir des secours. Le conducteur, le
plus atteint par les flammes, est mort sur le coup. Il a été
enterré sur place le dimanche matin. Les élèves quant à eux ils
furent transportés d’urgence à Yalgado. Malheureusement, l’un
d’eux succomba en cours de route juste à l’entrée de Kombissiri
où il fut enterré. Le troisième fut admis à l’hôpital Yalgado, mais
succomba lui aussi dès le lundi matin. Un triste destin pour trois
voisins de quartier ( secteur 6 de Pô) et qui a plongé toute la
ville de Pô dans un grand choc.

Insécurité routière : une malade (imaginaire) abattue par des
malfrats

Lors d’un braquage, une passagère, de crainte d’être violée,
aurait déclaré être porteuse du virus du Sida. Mal lui en prit de
s’être mise dans la peau d’une malade imaginaire. Toujours
est-il que les coupeurs de route n’ont pas hésité à l’abattre sur
le champ, prétextant qu’elle représentait un danger pour la
société. Il faut plutôt dire qu’elle constituait surtout un danger
pour ces malfrats car, non contents de dépouiller leurs victimes
de tous leurs biens, ils n’hésitent pas à abuser de la gent
féminine. Tout en condamnant cette manière expéditive
d’abréger la vie de cette innocente femme, il faut dire que dans
des situations de ce genre, la panique peut être fatale. La
meilleure façon de se conduire c’est de se laisser convaincre
que la menace étant collective, il convient d’adopter le même
comportement que les autres.


Secteur 8 : un nouveau bureau pour les retraités

Les retraités du secteur 8 (Gounghin Sud) viennent de se doter
d’un nouveau bureau à l’issue d’une assemblée qui a eu lieu le
19 mars dernier à la Maison des retraités Antoine Nanga. Au
total 16 personnes vont, pendant trois ans, présider aux
destinées de cette section locale de l’Association nationale des
retraités du Burkina ce sont :
Le nouveau bureau est composé comme suit :
- Président : François Ouédraogo

- Vice Président : Philippe Ouédraogo

- Secrétaire Général : K. Jean Nikiéma

- Secrétaire Général Adjoint : Auguste Ouédraogo

- Trésorière : Mme Kam Béatrice

- Trésorière Adjoint : Issaka Maïga

- Secrétaire Général à l’Organisation : Mathieu Tapsoba

- Secrétaire Général Adjoint à l’Organisation : Jean
Tiendrébéogo

- Secrétaire Général à l’Action sociale Culturelle Economique :
Mme Minougou Pauline

- Secrétaire Général Adjoint : André Tapsoba

- Secrétaire Général à la Presse : Etienne Kaboré

- Secrétaire Général Adjoint : Boureima Simporé

- Secrétaire Général à la Promotion féminine : Mme Kaboré
Victorine

- Secrétaire Générale Adjointe : Mme Ouédraogo Germaine

- Conseiller technique : D. Honoré Ouédraogo

- Commissaire aux comptes : Blaise Traoré

- Commissaire aux comptes adjoint : Patrice Ouédraogo


Journée de pardon : la parade d’un greffier

Question à un jour de repos : le 30 mars 2004 est-il férié ou pas
 ? Autrement dit, va-t-on travailler ou non le 30 mars de cette
année, Journée nationale de pardon, qui tombe sur un jour
ouvrable (mardi) ? Officiellement, rien n’a été dit jusque-là à ce
propos. Pour parer à un éventuel cafouillage, le greffier en chef
du Tribunal de travail de Ouaga a trouvé une parade. Il a fait
placarder, à l’attention des justiciables, un avis libellé en ces
termes : l’Audience sociale du 30 mars 2004 est reportée au 31
mars au cas où le 30 serait férié". Sans commentaire-

Médias publics : les dépêches rétablies

Les médias public renouent avec les dépêches d’agences. En
effet, le nouveau ministre de l’Information a pris les dispositions
pour alimenter les rédactions en dépêches. En payant la facture.
On se rappelle que l’AFP, principale fournisseur, avait fermé le
robinet pour non paiement. Les journalistes sont satisfaits de
cette initiatives du ministre qui a d’ailleurs promis de régler la
question des indemnités de logement bloquées depuis deux
ans.

Le Pays

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