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Plan Boulsa : D’importants chantiers à réaliser pour le Namentenga

Publié le samedi 16 septembre 2006 à 08h01min

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Dans le but de réaliser de meilleures performances au cours de cette année de l’ONG-Plan Boulsa (septembre 2006 à juin 2007) une rencontre provinciale a permis d’analyser les forces et les faiblesses de l’année écoulée.

L’ONG-Plan dans sa quête permanente du bien-être de l’homme en général et de l’enfant en particulier, offre la possibilité aux communautés à la base d’être les artisans de leur propre développement à travers les financements de leurs projets.
« Au Namentenga, cette dynamique piétine au regard du faible niveau des indicateurs de développement humain durable » pense le Directeur du bureau Plan de Boulsa, le Dr Barnabé Yaméogo.

En rappel, Plan est un organisme de développement communautaire centré sur l’enfant.
Au cours de l’année fiscale, Plan, qui, auparavant, intervenait dans 56 villages intervient désormais dans l’ensemble des villages de la province sans exclusive.

A cet effet, à des degrés divers, des activités touchant un ou plusieurs domaines d’intervention de Plan ont été menées dans chacun des villages.
Cependant, bien que l’enfant soit au centre de ce qu’il fait, l’ONG-Plan intervient dans d’autres domaines.
Dans le domaine de l’éducation il consacre plus de 40% de son budget total. Plan-Boulsa a pu organiser des séances de sensibilisation sur la scolarisation des filles, la Journée mondiale de l’éducation, le concours d’excellence. Il a équipé des classes en tables-bancs, doté de fournitures scolaires à tous les élèves de la province, formé les nouveaux enseignants, construit des salles de classe, des logements pour maîtres, des latrines scolaires au niveau des établissements primaires et secondaires (CEG de Boala et de Zéguédeguin). Sur les droits des enfants, la radio Nayinéré de Boulsa et Bibir Radio en collaboration avec Plan ont produit, diffusé des émissions radiophoniques. Des moyens mis à la disposition de l’administration publique lui ont permis d’enregistrer plus de 26 000 enfants à l’état civil. A cet effet, le haut-commissariat, la préfecture et la mairie de Boulsa ont été équipés en TIC. Des troupes locales ont mené des campagnes de sensibilisation sur le trafic d’enfants par le biais du théâtre forum. Sur la composante eau potable et assainissement, Plan a réalisé 43 forages positifs, organisé la Journée mondiale de l’eau. Par rapport à la composante santé VIH/Sida, 29 formations sanitaires ont été équipées de matériel de réanimation de nouveau-nés. Le district de Boulsa a obtenu des réactifs et des consommables pour le dépistage du VIH pour 6 CSPS, des motos, 10 000 moustiquaires imprégnées. Le dépistage s’est déroulé dans 13 villages. Plan a apporté son appui à l’organisation des différentes campagnes de vaccination.

A l’Institut de Bangr Noama

Trois (03) promotions ont subi leur formation. A l’orée des vacances, l’Association pour le théâtre, le Trésor a obtenu du matériel d’animation d’une valeur de plus d’un million de francs CFA.

Ce bilan non exhaustif a été apprécié à sa juste valeur à cette rencontre provinciale par le secrétaire général de la province représentant le haut-commissaire M. Yaméogo, a pour sa part, remercié le Cadre de concertation technique provincial qui a contribué à identifier les projets des communautés et a accompagné dans la mise en œuvre de leurs projets et le Conseil consultatif de Plan (CCP) composé des représentants des communautés coutumières et religieuses, des associations, du parlement des enfants et de la coordination des femmes qui a effectivement joué un rôle d’interface entre les communautés et Plan.

Le CCP a facilité l’identification et le choix des fournisseurs et de l’expertise locale (maçons et autres artisans) pour les communautés.

Au regard des difficultés rencontrées telles que l’analphabétisme des membres des comités villageois dans l’utilisation des outils comptables, la mauvaise habitude de recevoir des investissements-clefs à main, l’épidémie de méningite qui n’a pas facilité la réalisation de certains projets à temps, des solutions ont été proposées pour les prendre à contre-pied car, selon M. Yaméogo, cette nouvelle année (septembre 2006 à juin 2007) sera une année de dur labeur du fait qu’en plus du programme initial, Plan le Namentenga bénéficie d’un financement de l’USAID pour la réalisation de vingt (20) complexes scolaires.

A cet effet, tout en remerciant tous les partenaires qui les ont accompagnés au cours de l’année écoulée Dr Yaméogo les a exhorté à poursuivre la même dynamique au cous de cette année.

Il a beaucoup fondé son espoir sur le processus de décentralisation en cours car les communes rurales seront sur les portes d’entrée au niveau des départements. Au niveau des villages, les conseils villageois de développement. Il a terminé son propos en souhaitant aux agents et aux partenaires, une bonne reprise de travail et plein succès à tous.

Jean-Baptiste DAMIBA
AIB/Namentenga

Sidwaya

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