Flatté et très enchanté, ce dernier organisa un festin à son domicile, invitant les hommes politiques de la localité. Ledit suppléant a eu à égorger 6 de ses chèvres à cette occasion, et tout le village a fêté. Mais ce fut peine perdue.

Le calvaire d’un tenancier de maquis

Il n’y a pas de sot métier, a-t-on coutume de dire, et certains ajoutent que la satisfaction se trouve au bout de l’effort. C’est ainsi que Soulama créa son maquis il y a de cela quelques années. Il l’a installé devant une cour avec l’accord du propriétaire. La fille de ce dernier avait même commencé à y vendre de la soupe. Les débuts ne seront pas faciles pour l’homme, qui pouvait passer toute une journée avec trois clients. Ceux-ci n’étaient d’ailleurs que des consommateurs de liqueurs frelatées.

Mais, persévérant et astucieux, Soulama a pu s’attacher les services d’un grilleur de brochettes, que les Banforalais aiment beaucoup. La consommation de bière augmente, contrairement à celle de la soupe qui prend un coup, car les clients préfèrent les brochettes. Les choses allaient mieux pour le maquis. Mais la vendeuse de soupe s’est vu contrainte de fermer boutique.

Le propriétaire de la cour n’est plus de ce monde, alors que c’est lui qui défendait la cause de Soulama. C’est alors que les enfants organisèrent une campagne visant à faire quitter le gérant. Pour ne pas perdre ses clients, celui-ci trouva une autre cour en face pour déménager. Et comme celle-là était vide et inachevée, il entreprit alors des travaux de réfection qui sont déjà avancés. Alors que Soulama préparait le transfert de son matériel, le propriétaire du nouveau coin lui intima l’ordre de suspendre les travaux. Après renseignement, il se rendit compte que les enfants de la cour qui abrite actuellement son maquis étaient derrière cette décision. Soulama se trouve ainsi dans l’obligation de partir, ne sachant, pour le moment, où s’établir.

Escroquerie : il s’en tire avec une bouteille de gaz et de l’argent

Les escrocs de tous genres, on ne finira jamais de le dire, pullulent dans la ville de Ouagadougou, à la recherche du gain facile. La semaine dernière, une domestique a été victime de sa naïveté en se laissant avoir par un de ces individus malintentionnés. En effet, la pauvre fille été envoyée par sa patronne pour recharger une bouteille de gaz.

A peine s’ était-elle éloignée de sa maison qu’un homme qui roulait à bicyclette l’intercepta. Il fit comprendre à la fille que son travail était de recharger les bouteilles de gaz, et que, plutôt qu’elle se fatigue pour porter la bouteille sur la tête jusqu’à la boutique, elle pouvait la lui confier, ainsi que l’argent de la recharge.

La fille devait cependant retourner chez sa patronne et attendre tranquillement que l’homme revienne avec une bouteille chargée. Dès qu’elle retourna à domicile, elle raconta son histoire à la patronne qui comprit immédiatement ce qui venait de se produire. Elle lança un avis de recherche à travers le quartier, mais c’était peine perdue, l’individu s’étant déjà éclipsé avec la bouteille et l’argent du gaz.

A coup sûr, cette domestique fera les frais de l’escroquerie dont elle a été victime.

Une personne, deux bureaux syndicaux

Le président du Syndicat national des personnels des débits de boissons (SYNAPB) nouvellement créé, appartient déjà au bureau d’un autre syndicat, le Syndicat national des travailleurs des débits de boissons (SYNATB), dans lequel il occupe le poste de secrétaire adjoint à l’organisation.

Sans avoir démissionné du premier syndicat, il serait allé mettre sur pied le second. Le ministère de l’Administration territoriale et de la Décentralisation a visiblement ainsi délivré un récépissé au SYNAPB sans avoir vérifié au préalable si les membres du bureau du nouveau syndicat n’appartiennent pas déjà à un autre syndicat. Mais que peuvent bien les agents du MATD commis à ce travail quand on sait que le fichier de délivrance des récépissés n’est pas informatisé ?

Miss Sahel 2006 : le Burkina s’empare de la couronne

La première édition de Miss Sahel, organisée par l’Agence « En Vogue », s’est tenue le samedi 9 septembre dernier à Bamako, au Mali. 7 pays de la sous-région que sont le Burkina, la Côte d’Ivoire, la Guinée Conakry, le Mali, le Niger, le Sénégal, et le Tchad ont pris part à cette compétition de beauté internationale.

Et c’est la candidate burkinabè, Julie Alida Ki, étudiante en première année de médecine, par ailleurs première dauphine à « Miss Université 2006 », qui a remporté cette prestigieuse couronne. Elle est secondée par les candidates de la Côte d’Ivoire (1re dauphine) et du Mali (2e dauphine). Mlle Julie Alida Ki, désormais ambassadrice de la beauté africaine, est ainsi rentrée de Bamako avec la somme de

1 300 000 francs CFA, un billet d’avion Ouaga - Londres - Ouaga avec frais de séjour, et de nombreux autres cadeaux offerts par les partenaires de l’événement.

Déguerpissement : après "Confiance" yaar, "Gravillon" yaar

Dans notre rubrique "Confidences du week-end", parue dans l’édition du vendredi 1er septembre , nous faisions cas du déguerpissement de "Confiance yaar", ce marché situé au secteur 15 de Ouaga, en bordure de la route de Pô. Simon Compaoré avait accordé deux semaines aux occupants pour vider les lieux.

C’est en principe aujoud’hui mardi 12 septembre que les commerçants doivent partir. Dans la même lancée, le même ultimatum avait été lancé en direction des vendeurs de gravillon et de sable afin de libérer l’espace situé entre la circulaire et la route de Pô. De source bien informée, un site leur aurait été attribué à la trame d’accueil (toujours sur l’axe Ouaga-Pô), mais les futurs déguerpis avaient souhaité s’installer dans l’ancien abattoir situé juste après le camp militaire. Mais, selon certains témoignages, ce domaine appartiendrait à l’Armée.

De chaudes empoignades aux Récréatrâles

Débutées le 1er août dernier, les Récréatrâles 2006 continuent leur bonhomme de chemin, sous l’ombre protectrice de Mahamoudou Ouédraogo, leur parrain, conseiller à la Présidence du Faso. A mi-parcours, les Récréatrâles 2006 qui sont placées sous le thème de la Résistance, sont également à une étape cruciale qui met en scène les participants dans des représentations "intra muros".

C’est l’occasion pour eux de présenter, à trois semaines du festival qui va couronner les Résidences, les résultats partiels de leurs recherches en matière de créations. Ce sont de chaudes empoignades qui naissent au cours de ces soirées car, sans complaisance, leurs propres récréatralistes critiquent leurs propres oeuvres, autour de l’esthétique, de la mise en scène, des thèmes, de la scénographie, etc. Ce sont de véritables jugements des pairs qui sanctionnent les différentes représentations.

Cameroun : le directeur de publication d’Afrique centrale libéré

Duke Atangana Etotogo, directeur de publication de l’hebdomadaire privé "L’Afrique centrale", a été libéré le 7 septembre 2006 en fin de journée, après avoir rédigé une lettre d’excuses adressée au ministre de la Défense et au chef de l’Etat, a annoncé Venant Mboua, l’un de ces proches, à Reporters sans frontières.

Détenu par la Sécurité militaire depuis le 3 septembre, Duke Atangana Etotogo a toutefois précisé que cette lettre, qui exprime son regret d’avoir offensé certains militaires, ne constituait pas un démenti des informations qu’il a publiées et qui lui ont valu d’être arrêté.

OMS : 13 prétendants au poste de directeur

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) est sans directeur général depuis le décès brutal du Dr Le Long-Wook en mai dernier. En vue de pourvoir le poste, les 192 Etats membres de l’organisation ont été invités à proposer des candidats depuis le 1er juin 2006. A la date de clôture de l’appel à candidatures le 5 septembre, le Conseil exécutif de l’OMS a enregistré au total 13 candidatures. Dans le lot, il y a la candidature de l’ancien ministre français, le Dr Bernard Kouchner. On enregistre également une candidature africaine en la personne du Dr Pascoal Manuel Mocumbi du Mozambique.

Dans le lot, le Conseil exécutif procédera à un tri et établira une liste restreinte de laquelle sortira le nom du nouveau directeur lors de l’Assemblée mondiale de la Santé prévue, en principe, le 9 novembre prochain.

Des prix pour les journalistes bâtisseurs de la paix en Afrique

Les candidatures aux prix 2006 de la radio bâtisseuse de paix en Afrique (Radio for peace building Africa awards) sont recevables jusqu’au 30 septembre prochain. Peuvent faire acte de candidature, les journalistes africains qui travaillent dans des radios et contribuent, par leurs émissions, au maintien et à la promotion de la paix sur le continent. Le jury chargé d’apprécier les oeuvres sera regardant sur les émissions contribuant à réduire les conflits dans les communautés, à défendre l’intérêt général, à casser les stéréotypes, ou présentant des exemples de comportements positifs.

Les catégories ouvertes à la compétition sont le drame, les émissions - débats et la radio jeunesse. Les émissions doivent être réalisées en français ou en anglais, et avoir été diffusées en Afrique en 2005 ou en 2006. Les lauréats du premier prix dans chaque catégorie seront récompensés chacun par 500 euros. Les finalistes ne sont pas en reste et recevront chacun 300 euros.

Les formulaires de participation peuvent être obtenus en écrivant à cette adresse électronique : radiopeaceafrica@sfcg.be.

Message d’internaute !

Pierre Illy nous adresse le mail de félicitations ci-dessous

"Je viens par cette présente vous encourager pour tout ce que vous faites pour la population en les informant juste avec un accès très facile.

Ainsi, la ponctualité de votre site mérite admiration.

Mes salutations à tous ceux qui oeuvrent pour la culture du peuple. Particulièrement à Alain Dabilougou, mon pote.

Bon vent aux Editions "Le Pays" !

Le Pays