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Lutte contre la corruption : Des journalistes à l’école des textes juridiques

Publié le mardi 29 août 2006 à 07h21min

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Une trentaine de journalistes burkinabè sont en formation pour s’approprier les instruments juridiques internationaux, régionaux et sous-régionaux édictés dans le cadre de la lutte contre la corruption. Initié par le Réseau africain des journalistes pour l’intégrité et la transparence (RAJIT), ce séminaire de 72 heures a débuté le 28 août 2006 à Ouagadougou.

C’est pour être fidèle à un de ses objectifs qui est de former ses membres et d’informer les citoyens à travers l’organisation d’actions de sensibilisation et de communication en vue d’étudier et de dénoncer les activités corruptrices au sein de nos sociétés, que le RAJIT a organisé ce séminaire.

Cette rencontre, selon Pierre Tiergou Dabiré, secrétaire général du RAJIT, « nourrit l’ambition de faire connaître les instruments juridiques internationaux, régionaux et sous-régionaux liés à la corruption. Elle se propose également de faire connaître les politiques menées par les acteurs gouvernementaux et non gouvernementaux en matière de bonne gouvernance ».

Cet atelier a bénéficié du soutien du secrétariat permanent du Programme national pour la bonne gouvernance et du PNUD. C’est d’ailleurs cet organisme onusien qui a financé la tenue de ce séminaire.

Dans son allocution, Mariam Pangah, représentante par intérim du PNUD au Burkina, s’est réjouie de cette heureuse initiative du RAJIT. Elle a fait remarquer que « La corruption est un phénomène universel qui ignore les frontières ».

Pour cette raison, la connaissance des conventions internationales y relatives par les hommes de médias est d’une grande nécessité, eu égard au fait que ces derniers constituent, selon elle, « une armée puissante » contre ce fléau mondial.

En procédant à l’ouverture des travaux, Luc Adolphe Tiao, le président du Conseil supérieur de la communication, a souhaité que les débats, qu’il espère féconds, enrichissent les uns et les autres et que « les connaissances qui seront acquises ne soient pas que contemplatives, mais servent de socle à une lutte plus efficace contre la corruption ».

Pour lui, les journalistes doivent considérer la lutte contre la corruption et pour la bonne gouvernance comme un devoir. Pour ce faire, ils ont besoin du soutien et de la coopération de l’Etat, des organismes et institutions nationaux ou internationaux qui œuvrent dans ce domaine.

San Evariste Barro
Christian Koné (stagiaire)

L’Observateur Paalga

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