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Telecel Faso n’est pas vendue à MTN

Publié le lundi 19 juin 2006 à 07h31min

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Des bruits ont couru sur la cession de Telecel Faso à la firme sud-africaine MTN. Les responsables de Telecel Faso ont été très étonnés de cette information, et ont réaffirmé avec vigueur que ni la société, ni même une action n’ont jamais été vendues à MTN, et qu’elle demeure sous le contrôle du groupe Atlantic de Dossongui Koné.

Pour son "rebranding", Telecel Faso se donnera par contre un nouveau look et devrait changer de dénomination. Le nom a déjà été trouvé, toujours selon les patrons de Telecel Faso, mais n’a rien à voir avec MTN.

Pour coller à ses nouvelles ambitions, ont relevé les dirigeants, cette maison de téléphonie mobile projette d’investir, dans les 12 mois à venir, la coquette bagatelle de 16 milliards de F CFA. Une augmentation de capital a été faite, ce qui aurait permis de mobiliser des capitaux propres d’une valeur de 6 milliards de F CFA.

Tous ces investissements, pour éviter des désagréments connus de par le passé, se font au profit du Burkina, ont noté les responsables du groupe Atlantic Telecom, "sous le regard d’éminents avocats et experts-comptables".


Le président de l’AFP destitué

Des membres du bureau exécutif national de l’Alliance des forces progressistes (AFP) ont débarqué le 1er juin dernier leur président, Inoussa Kaboré. Dans une lettre parvenue à notre rédaction, les intéressés disent ne plus le reconnaître comme dirigeant.

Un nouveau bureau dirigé par Dominique Kaboré, ex-vice-président, a été mis en place. Il est reproché au président déchu de l’AFP, la mauvaise gestion, notamment des fonds accordés au parti dans le cadre de son soutien à la candidature de Blaise Compaoré lors de l’élection présidentielle de novembre 2005.

Ce pactole serait d’un montant de 2 millions de F CFA. Ceci constituait, pour les acteurs du changement au sein de ce parti mouvancier, une "trahison" et un "acte anti-démocratique" qu’il fallait sanctionner comme tel.


Arbollé : marche de protestation contre le nouveau maire

La fronde contre le nouveau maire du département de Arbollé, dans la province du Passoré, ne s’est visiblement pas estompée. Après une déclaration dans la presse condamnant le "brigandage du CDP", les partis d’opposition ayant obtenu des conseillers à l’issue des élections municipales ont organisé une marche de protestation dans le département, le 13 juin dernier. Cette manifestation contre l’élection du maire CDP a conduit les marcheurs du secteur 2 de Arbollé à la préfecture où un message demandant l’annulation de l’élection contestée a été remis au maître des lieux.

Après, les représentants des 36 villages du département qui ont pris part à la marche se sont retrouvés au secteur 1 avec leurs pancartes pour un meeting. A en croire un des organisateurs, la mobilisation a été grande, et tout s’est déroulé dans le calme.


Banfora : Salvador Yaméogo trahi par les siens

Tout doucement, le Burkina tourne la page des élections municipales. Et c’est la période des bilans pour les états-majors des partis politiques. Le RDF de Salvador Yaméogo à son niveau s’interroge toujours sur le comportement d’un de ses lieutenants, notamment son responsable local à Banfora. En effet, ce dernier a fait chorus avec le CDP au cours de la campagne électorale.

Ce comportement a été mal accepté par la direction du parti du baobab qui n’aurait jamais donné une telle directive. Au contraire, Salvador Yaméogo aurait exhorté ses troupes à guerroyer pour arracher des postes de conseillers partout où le RDF s’est présenté, et sans conclure d’alliance avec le CDP.


Chantal Compaoré et la "petite maman" du président

La scène a fait sourire le public le 15 janvier à Boromo. Une vieille femme tenait coûte que coûte à voir l’épouse du chef de l’Etat, Chantal Compaoré, alors qu’elle s’apprêtait à prononcer un discours dans le cadre de la Journée africaine de lutte contre la mortalité maternelle et néonatale. Le service de protocole de la première dame a tenté de l’en empêcher. Mais la vieille femme a manifesté davantage son intérêt à entrer en contact avec Chantal Compaoré. Un agent de sa sécurité a lui aussi tenté de la calmer.

Chantal Compaoré, juste après son discours, a demandé qu’on la laisse venir à elle. Les deux dames, visiblement fières, se sont serrées l’une contre l’autre, sous les flashs des photographes. On a finalement appris que cette vieille femme-là était la "petite maman" du président. "C’est lui qui m’a permis d’aller à la Mecque", a-t-elle confié, le visage marqué par un large sourire.


Koubri : la Coprolait s’interroge

Koubri est à une trentaine de kilomètres de la capitale Ouagadougou et a été choisie par nombre de Burkinabè qui y ont établi des fermes. Sur de grands espaces, se développent ainsi des activités agricoles, d’élevage, etc. Cela constitue non seulement de la main d’oeuvre pour la population locale, mais devrait permettre au Burkina, si les efforts des fermiers sont accompagnés, de produire du lait suffisamment pour la consommation locale, et à long terme, destiné à l’exportation.

De cet engouement pour le retour à la terre, est née à Koubri, la Coopérative des producteurs de lait (COPROLAIT). Les membres de COPROLAIT ont des projets de dimension louable, mais rencontrent des difficultés de toutes sortes. Inéluctablement, ces fermiers, pour le succès de la lutte contre la pauvreté et le développement du Burkina grâce à l’autosuffisance alimentaire, ont besoin d’une volonté politique forte, surtout que le marché du lait est dominé par de grandes firmes qui laissent très peu de place aux autres.


BCB : Sur les traces de l’ancien DG

Annoncé précédemment au Niger, Mahmoud Hamuda, l’ex-directeur général de la Banque commerciale du Burkina (BCB), a finalement déposé ses bagages à Alger, après un bref détour par la Libye, son pays. Il a été sollicité par les Jordaniens pour diriger une grande banque, la Housing Bank for Trade and Finance.

Cette banque a un capital de 15 milliards de F CFA avec un chiffre d’affaires équivalent à 3 fois celui de la BCB. Pour prendre en main les destinées de cette banque dont le capital est détenu par des Algériens, des Libyens et majoritairement par des Jordaniens, Mahmoud Hammuda a dû passer par les mailles d’un test international.

Le Pays

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