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Médias : Débat sur la liberté d’accès à l’information

Publié le jeudi 4 mai 2006 à 06h39min

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La Banque mondiale a organisé à Ouagadougou un atelier le mardi 2 mai 2006. La rencontre a permis à plusieurs journalistes et communicateurs, ainsi qu’à des membres de la société civile, d’échanger sur la liberté d’accès à l’information et sur l’environnement des médias dans un contexte de bonne gouvernance.

Chaque fois que les hommes de médias ont l’occasion de se retrouver en famille, ils ne se privent pas de passer au peigne fin les réalités de la profession qui est la leur.

Et quand le sujet porte « Sur l’environnement de l’information et des médias au Burkina Faso », on comprend alors aisément la passion qui caractérise souvent leurs débats.

L’atelier que la Banque mondiale a eu le mérite d’organiser le 2 mai dernier, en partenariat avec la Fondation africaine pour le renforcement des capacités, et le Centre d’analyse des politiques économiques et sociale (CAPES), a donné l’occasion, à plusieurs dizaines de participants, issus de la société civile, d’organes de presse, d’ONG et de ministères, d’échanger sur la liberté d’accès à l’information et sur l’environnement des médias au Burkina Faso dans un contexte de bonne gouvernance.

La cérémonie d’ouverture de cet atelier a été présidée par le ministre burkinabè de l’Information, Joseph Kahoun, qui avait à ses côtés la représentante résidente de la Banque mondiale, Mme Ellen Goldstein, le directeur exécutif du CAPES, Emile Dialla.

C’est à la représentante résidente de la Banque mondiale qu’a échu l’honneur de dire le mot de bienvenue aux participants à l’atelier. Elle a d’emblée remercié le ministre de l’Information pour sa disponibilité et pour avoir accepté de présider la cérémonie d’ouverture de la rencontre.

Selon elle, c’est un signe manifeste de l’intérêt que le gouvernement burkinabè accorde à ce séminaire. Mme Ellen Goldstein dira que le thème de cet atelier est d’actualité et vient à point nommé, si l’on considère le rôle prépondérant que la presse joue dans la promotion de la bonne gouvernance.

Et d’ajouter que son institution attend beaucoup des résultats des travaux de cette rencontre. Le représentant du CAPES, Emile Dialla, dont l’institution intervient dans le renforcement des capacités, a exprimé sa gratitude d’avoir été associé à cette importante rencontre.

Le ministre de l’Information, Joseph Kahoun, qui a prononcé le discours d’ouverture de l’atelier, a salué cette initiative de la Banque mondiale et dit l’engagement de son département à toujours accompagner ce type d’action. Il a invité les médias burkinabè à tirer le meilleur profit de ce séminaire.

Au sortir de l’atelier, les participants doivent avoir une connaissance améliorée de l’importance de l’environnement de la liberté de l’information en vigueur, ainsi que des institutions des médias indépendants ; une capacité d’analyse accrue des questions de liberté de l’information et la formation de coalitions, de réseaux pour renforcer l’environnement des médias au sein de la société civile et des professionnels de la communication et de l’information.

Les organisateurs se sont fixés trois principaux objectifs. Il s’agit de favoriser la prise de conscience de l’importance de l’accès à l’information pour la bonne gouvernance ; d’identifier les faiblesses et les contraintes liées à l’environnement de l’information au Burkina Faso ; de planifier des programmes d’action préliminaires pour faire face à ces contraintes.

Agnan Kayorgo

Observateur Paalga

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