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Le 8-mars à New York : une grande première pour les Burkinabè

Publié le mercredi 12 avril 2006 à 07h06min

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Le samedi 25 mars 2006, a eu lieu dans une salle très spacieuse à New York aux Etats-Unis, la célébration en différé de la journée internationale de la Femme. La cérémonie qui a été présidée par Michel Kafando, Chef de la mission permanente du Burkina Faso auprès de l’Organisation des Nations Unies (ONU), a été marquée par quatre discours et une soirée dansante auxquelles nombre de communautés africaines résidant à New York ont été invitées.

L’ambassadeur M. Kafando avait à ses côtés Mme Claire Zoungrana présidente de l’Association des femmes burkinabè de New York, Mme Priscille Zongo marraine de la cérémonie, épouse de l’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Burkina Faso auprès du gouvernement américain son Excellence Tertius Zongo, Mme Claire Rouamba représentante de l’épouse du Chef de l’Etat, Mme Chantal Compaoré, Mme Sarah Tanou représentante de la ministre de la Promotion de la femme, M. Vincent Zakané Secrétaire général du ministère de la Promotion des Droits Humains et Me Antoinette Ouédraogo Avocate à la Cour et Conseillère technique de la ministre de la Promotion des Droits humains.

Côté discours, quatre interventions ont ponctué la cérémonie. La première personne à prendre la parole a été Mme Claire Zoungrana. Après avoir salué et remercié l’assistance en mooré, son discours a été lu par Mme Jeannine Ouattara en français.

"C’est, dira-t-elle, bien la première fois que nous, femmes du pays des Hommes intègres, nous nous retrouvons à l’occasion de la journée internationale de la femme célébrée le 8 mars de chaque année. " Au sujet du thème national de la journée qui était : "Femme et lutte contre la pauvreté", elle ajoutera que bien que la femme soit "l’épine dorsale de l’économie [...] Burkina Faso [...], c’est elle qui est également touchée par la pauvreté." Elle a terminé son intervention en saluant les "efforts de nos autorités dans le sens de la valorisation de l’épanouissement de la femme burkinabè"

La parole est ensuite revenue à son Excellence M. Kafando qui a surtout félicité l’association pour "l’initiative qu’elle a prise de célébrer et de magnifier la femme en général et la femme burkinabè en particulier. "

Quant à la marraine de la cérémonie, Mme Priscille Zongo, elle s’est appesantie sur la "pertinence du thème "Femme et lutte contre la pauvreté", les aspects immatériels de la pauvreté féminine (marginalisation, non accès à la justice, etc.)" et "le courage dont les femmes burkinabè ont fait montre à travers la célébration de cette journée dans une ville aussi absorbante que New York. "

La liste des interventions est arrivée à son terme avec le mot de Mme Sarah Tanou au nom de la ministre de la Promotion de la Femme et de la représentante de l’Epouse du Chef de l’Etat, Mme Claire. Rouamba. Elle a fait un point sommaire des actions menées par le gouvernement pour sinon éradiquer la pauvreté féminine, du moins alléger la misère des femmes. Ce sont, entre autres actions, la construction de maisons de la Femme dans les quarante-cinq (45) provinces du Burkina Faso et la mise à leur disposition de moyens de travail tels que les charrues, les décortiqueuses d’arachide, les brouettes, les métiers à tisser.. .

La soirée dansante qui a duré jusqu’au matin a mis fin à la fête. De mémoire de Burkinabè New yorkais, c’est du jamais vu. Tant et si bien que les organisatrices songent à son institutionnalisation.

I.S (Collaborateur)

Le Pays

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