Après deux ans d’activité, le bureau exécutif de Reporters du Faso rend compte aux membres de l’association. Pour ce faire, il a convoqué une assemblée générale, le samedi 25 mars dernier.

Le bilan moral a été jugé satisfaisant par les uns et les autres. Voilà pourquoi, l’assemblée générale a facilité le bureau exécutif pour avoir su donner de la visibilité à Reporters du Faso. Pour le président du Reporters du Faso, Ouezen Louis Oulon, la formation des preneurs de son, des caméramen et des photographes, la protection sociale des journalistes ont marqué l’action du bureau exécutif. il en veut pour preuve, les démarches en cours pour trouver une formule d’assurance qui permettrait au journaliste de faire face d’une part, aux accidents de travail et d’autre part, aux condamnations.

Aussi, Reporters du Faso siège depuis octobre 2005 au Conseil économique et social. Dans la même logique, l’association a eu une place au Conseil supérieur de la communication dont les membres vont prêter serment le 31 mars 2006. Des déclarations, Ouezen Louis Oulon note qu’elles ont contribuées à faire de Reporters du Faso, une association de défense des droits des journalistes burkinabè.

Car dit-il, à chaque fois qu’un confrère ou une consœur a été victime d’un abus de la part de quelque personne physique ou morale, Reporters du Faso n’a jamais marchandé la solidarité. Ainsi, Reporters du Faso entend être l’avocat des médias au Burkina Faso. La confection de badges a été également inscrite en lettres d’or dans l’action du bureau exécutif. Au regard des acquis, l’assemblée générale a relevé qu’en deux ans d’activité, Reporters du Faso compte parmi les associations de médias les plus dynamiques au Burkina Faso malgré sa jeunesse et la modestie de ses moyens. Elle a donc émis le vœu que les confrères continuent à se montrer solidaires de leur structure. Pour cela, chaque journaliste devrait être l’ambassadeur de Reporters du Faso.

S.N.C.

Sidwaya