Et pour cause ? Mme aurait avec « tom-card » et celle d’une de ses amies (?) volé environ l’équivalent de 100 millions de carburant qui aurait été revendus dans certaines provinces du Burkina.

Cette affaire ferait en tout cas, couler beaucoup d’encre et de salive dans les milieux d’affaires burkinabè, d’autant plus qu’on parlerait de présumés complices insoupçonnables.

Le plus révoltant dans tout ça, c’est que Kantigui constate qu’une certaine machine politico-économique et judiciaire serait en marche pour tenter de faire libérer madame ! Décidément quel monde, quel monde ! En tout cas, Kantigui félicite les officiers de police judiciaire traitant de cette affaire, pour leur courage...

Affaire à suivre !.

Réhabilitation du marché Rood Woko

Kantigui qui suit avec intérêt, les étapes de la réhabilitation du marché Rood Woko a reçu une correspondance des autorités communales lui faisant le point de l’état d’avancement des travaux au 23 mars 2006. Il constate avec enthousiasme, que ces autorités sont à pied d’œuvre pour reconstruire ce grand centre commercial qui faisait la fierté des Burkinabè.

En effet, le 28 février 2006, le site a été visité par plusieurs cabinets d’ingénierie. Ceux-ci ont déposé leurs offres de soumission, dix jours après. Le groupement CAEM-BECOTEX a été retenu à l’issue de l’analyse des offres pour l’exécution de la mission d’étude et de suivi des travaux de démolition des parties sinistrées. Ceux-ci sont programmés du 15 juin au 15 octobre.

Selon l’Agence française de développement (AFD) une première évaluation provisoire a déterminé la capacité d’endettement de la commune à 2,5 millions d’euros. Cependant, d’autres concours financiers seront nécessaires. Kantigui salue cet engagement de la commune de Ouagadougou et ses partenaires qui sont déterminés à œuvrer au bien-être des populations.

Telecel assignée pour liquidation

Il est parvenu à Kantigui que la société de téléphonie mobile Telecel a été assignée auprès des tribunaux burkinabè, pour liquidation... Et cela, depuis le 15 mars dernier. L’affaire devrait être tranchée, à moins de rebondissements politico-juridiques et économiques, courant avril. Et pourtant, selon des sources de Kantigui, d’autres alternatives à cette donne existent bel et bien. Kantigui qui suit cette affaire bien rocambolesque de très près, saura alerter l’opinion publique nationale et internationale en temps opportun...

Climat malsain entre commerçants : un électeur tire la sonnette d’alarme

Kantigui a reçu de la part d’un lecteur, un écrit qui tire la sonnette d’alarme sur le climat qui prévaut dans le milieu commerçant. « Je viens par cette lettre porter mon inquiétude sur un sujet qui existe entre commerçants locaux et libanais.

Notre pays est connu pour son hospitalité légendaire et nous devrions en être fiers. Très personnellement, je pense qu’il faut chercher la solution à notre problème ailleurs, surtout en cette ère de mondialisation et de globalisation. Et notre pays sans être en reste, est en train de subir les conséquences des règles imposées par l’OMC.

Sans être expert en la matière, je ne vois vraiment pas où est le problème d’être grossiste et détaillant à la fois surtout dans un Etat de droit régi par des lois républicaines. Dans notre pays, chacun est libre d’exercer la profession dans le strict respect des lois en vigueur et c’est ce que font nos frères libanais en toute légalité.

Si les commerçants libanais ont le privilège d’être grossistes et détaillants, que nos commerçants s’organisent et se procurent légalement ledit privilège sans faire un faux débat.

Je pense que tous les commerçants sans exception, gagneraient à s’unir sans délai pour trouver des stratégies appropriées pour faire face à ce phénomène mondial. Travaillons ensemble, acceptons la concurrence « loyale » pour le développement de notre chère patrie.

* Association burkinabè de santé publique : « Qu’est-ce que la grippe aviaire et comment l’éviter ? »

L’ABSP est une association créée en 1991 avec pour mission, de « promouvoir la santé du plus grand nombre de personnes vivant au Burkina Faso ». Pour apporter sa touche à la lutte contre la grippe aviaire, l’ASBSP nous a fait parvenir ce point de vue qui ne manque pas d’intérêt. Nous le publions in extenso.

L’Association burkinabè de santé publique (ABSP) est une association créée en 1991 avec pour mission de « Promouvoir la santé du plus grand nombre de personnes vivant au Burkina Faso ». C’est à ce titre, qu’elle tient à fournir les formations suivantes sur la grippe aviaire afin de contribuer à une meilleure compréhension de la maladie et aider la population à mieux se protéger.

Constat à ce jour : la contamination à l’homme s’effectue par voie respiratoire au contact de volailles contaminées.

Comment les volailles domestiques sont contaminées ?

• Le risque de transmission par des oiseaux sauvages vers des volailles domestiques est plus important dans des élevages en liberté ;

• Il est vivement recommandé d’enfermer les volailles élevées en liberté dans la nécessité d’une stratégie globale et immédiate de prévention ;

• Les défections d’oiseaux sauvages malades peuvent introduire le virus dans les élevages industriels ou de basses-cours, également par l’intermédiaire de matières et objets déjà contaminés comme la nourriture, l’eau, du matériel et des vêtements

L’homme se contamine comment ?

 Le contact, l’abattage, le plumage et le découpage de volailles contaminées, la contamination de nourriture consommée crue, des matériels et des vêtements présentent un danger ;

 Le contact direct avec les sécrétions des volailles infectées, notamment les matières fécales

Quels sont les symptômes (signes) de la grippe aviaire chez les volailles ?

(La période d’incubation (avant qu’elle ne se manifeste est de 3 à 5 jours)

• Les premiers symptômes : dépression sévère, diminution de l’appétit, attitude abattue, réduction considérable de la production d’œufs, mort subite, la mortalité peut atteindre 100% de l’élevage en un ou deux jours ;

• Les autres symptômes : cyanose de la crête « les crête devient bleue », la caroncule « le bourrelet au-dessus du bec devient bleu ».

A partir des premiers symptômes, informer tout de suite les services vétérinaires, les autorités locales et respecter scrupuleusement leurs instructions.

Les volailles présentant ces symptômes ne doivent pas être consommées.

Quels sont les symptômes (signes) de la grippe aviaire chez l’homme ?

La période d’incubation (avant qu’elle ne se manifeste est de 7 jours).

• La maladie se présente dans un premier temps comme une grippe banale « fièvre supérieure à 38° associée à des maux de gorge, des douleurs musculaires et des troubles respiratoires comme une toux » ;

• Rapidement elle s’aggrave du fait de troubles respiratoires sévères.

Dès les tout premiers symptômes, l’intervention du médecin est impérative, ainsi que le respect scrupuleux de ses instructions.

Quelles sont les mesures à prendre ?

 Le port d’un masque de protection : pour prévenir une éventuelle contamination au contact de volailles (abattage, plumage, découpage, etc) est fortement recommandé et obligatoire pour les personnes intervenant dans les élevages industriels ou de basses-cours, la commercialisation des volailles et dans les lieux de regroupement de volailles ;

 l’hygiène corporelle : se savonner correctement les mains tout de suite après les contacts et dans toutes circonstances avec toutes volailles (également les pieds, dans le cadre de déplacements « pieds-nus » dans les élevages industriels ou de basses-cours) ;

 Pour les enfants : ne pas laisser jouer les enfants avec les volailles (poulets, poussins, oiseaux, etc), dans les basses-cours et/ou ne pas mettre les enfants en contact direct avec des volailles.

Doit-on continuer à consommer les volailles et des produits de volailles dans les zones contaminées et dans celles non contaminées ?

. Ils peuvent être consommés sans danger à condition d’être bien cuits

et correctement manipulés pendant la préparation ;

. Aux températures où s’effectue normalement la cuisson (70° en tout point de l’aliment), le virus sera détruit. Avant de consommer de la viande de volaille, il faudra s’assurer que toutes les parties sont bien cuites (la chair ne doit plus être rose) ;

. Les œufs devront eux aussi être bien cuits (les jaunes ne doivent pas être liquides)

Autres précautions

Les fluides provenant de volailles ou de produits de volaille crus ne doivent jamais entrer en contact lors de la préparation, ni être mélangés avec des produits qui seront consommés crus ;

. lorsqu’elles manipulent des volailles ou produits de volailles crus, les personnes qui préparent les aliments devront se laver soigneusement les mains et nettoyer les surfaces qui entrent en contact avec ces produits. L’emploi de savon et d’eau chaude suffit ;

. On s’abstiendra d’utiliser des œufs crus dans des aliments qui ne subiront pas ultérieurement de traitement thermique (cuisson ordinaire ou au four)

Les volailles présentant les symptômes de base décrits en page 2 sont contaminés et ne doivent pas être consommées (la couleur bleue de la crête et du bourrelet au-dessus du bec sont les signes d’une volaille contaminée).

A travers cette contribution, l’ABSP souhaite apporter sa part de contribution à la compréhension et à la prévention de la grippe aviaire. Elle saisit également l’occasion pour remercier le gouvernement pour l’ensemble des initiatives prises jusque-là et marque son entière disponibilité à soutenir le processus en cours. A la population et principalement aux populations rurales et ceux qui vivent de l’élevage, l’ABSP les incite à mieux s’informer et à adopter plus de précautions, notamment le port de masque lors de la manipulation des volailles. C’est à ce prix qu’ils préserveront non seulement leur objet de commerce et surtout, leur santé et celle des autres.

Pour plus d’informations, veillez consulter le site Web suivant : www.alphanegos.com.

* Koupèla Football Club : une redoutable AG à l’horizon...

Il est revenu, de sources bien informées, que le monde du football à Koupèla attendrait avec impatience, une assemblée générale extraordinaire du bureau exécutif de Koupèla Football Club (Koupéla FC), le 1er avril prochain au cours de laquelle des « vérités crues et nues » devraient être dites sur la gestion du club.

A observer le tumulte et à écouter les propos d’individus du milieu footbalistique à Koupèla, l’on ne se serait à juste raison, alarmé quant à l’issue de cette AG, s’il nous avait pas été confirmé la présence effective du colonel Parkouda, membre de la FBF et fils de Koupèla. Tout de même, nous demandons aux uns et aux autres, de faire preuve de retenue car les bagarres et les divisions n’ont jamais rien construit de bon. Parole de Kantigui.

* Ces initiatives privées qu’il faut saluer...

La ville de Koupèla est desservie par de nombreuses compagnies de transport. Mais en dehors des fameuses Hiace à 15 places, Kantigui constate que la « ville aux cailloux blancs » (Koupèla) ne disposait pas, jusque-là, de cars de transport en commun dignes de ce nom propre à elle. Mais depuis une semaine, c’est chose faite. Koupèla a désormais sa propre compagnie de transport, EZAF. Avec EZAF, l’on peut se réveiller à Koupéla et arriver à Ouagadougou avant l’ouverture des services. On ne peut que féliciter ces initiatives privées qui participent au développement local.

* Le Kourittenga à la SNC après une longue absence

Il est parvenu à Kantigui, qu’après plusieurs années d’absence, la province du Kourittenga renoue avec la Semaine nationale de la culture. En effet, le Kourittenga est présent à la 13e édition de la SNC et compétira en danse traditionnelle warba, grâce à la talentueuse troupe warba d’Andemtenga et en art culinaire avec Mme Marie Tarhidga qui fera découvrir le jus de goyaves et Mlle Blandine Sawadogo qui présentera du djapal une sorte de dégué. Selon l’assistant culturel provincial M. Paul Kaboré, l’espoir est permis, le Kourittenga reviendra certainement avec des prix. Amen !

Un faux policier aux arrêts

Kantigui a ouïe dire que le représentant de l’Organisation des transporteurs routiers du Faso (OTRAF) à Fada serait dans de beaux draps. Selon les informations parvenues à Kantigui, dans la nuit du mercredi 22 au jeudi 23 mars dernier, le responsable de la section de cette localité habillé en tenue de policier aurait exigé des transporteurs faisant cet axe, la somme de 25 000 francs CFA.

Ses collaborateurs l’ayant pris pour un flic aurait exécuté ses « ordres », avant de se rendre compte de la supercherie. Quand les vrais flics ont été informés, ils se sont fait fort de mettre fin aux agissements du sieur responsable local. Aux dernières nouvelles, le faux flic aurait été déféré à la Maison d’arrêt et de correction de Fada.

Gestion des infrastructures et des biens : 10 ans de magouille à Houndé...

Il est parvenu à Kantigui, avec forces arguments que la gestion des infrastructures et des biens, ferait des vagues à Houndé.

Il serait question de ce qu’est devenu le camion benne de Houndé, pourquoi Houndé n’a pas de lycée municipal, du nouveau marché central de Houndé, du lotissement du secteur n°4, de la gare routière et de la salle de conférence, des missions de M. le député-maire, du corbillard de Houndé.

La correspondance adressée a cet effet à Kantigui est signée par un groupe de conseillers municipaux : Djamouli Barry, Salamata Barry, Mamadou Bondet, Gnamoutié Botoni, Yazon Boué, Fomahoué Domboué, Mady Kinda, Moussa Koala.

Ce groupe de conseillers reproche au député-maire de Houndé, sa gestion catastrophique de la commune. En effet, élu maire en 1995, le maire aurait vendu le camion benne de la mairie pour éviter la concurrence car, possédant lui-même un camion benne. Aussi, après 10 ans à la tête de la commune, Houndé ne disposerait pas de lycée municipal ni de marché central.

Il est également reproché au député-maire Bani, le manque de bilan et de rapport dans la gestion des lotissements. En outre, il semblerait que lorsque le député-maire va en session à l’Assemblée nationale, il arrive des fois qu’il fasse des missions de la commune. En plus, le député-maire aurait acheté un corbillard de seconde main à treize millions de francs CFA sur le budget communal. Ce que le groupe de conseillers qualifie de « deal » de Bani. Voilà qui mérite enquête...

Les syndicats autonomes et centrales syndicales convoqués en justice

Kantigui a vu circuler, courant 15 mars 2006, une convocation du Procureur du Faso, invitant les responsables de syndicats autonomes et centrales syndicales assurant le mois à se présenter à la Justice pour être entendus. Ce serait suite à une plainte déposée en justice par le secrétaire général de l’Union générale des Travailleurs du Burkina (UGTB) et celui du Syndicat burkinabè des gérants de parkings (SBGP).

Ces deux responsables syndicaux sont remontés contre ceux-ci, aux motifs qu’ils auraient détourné la part de subvention des organisations syndicales qui leur revenait. N’ayant par réussi à avoir gain de cause par la négociation, les responsables de ces deux syndicats qui estiment que leurs organisations sont victimes de l’arbitraire, auraient décidé de s’en remettre à la Justice pour entrer en possession de leurs droits.

Kantigui s’est laissé dire qu’un mauvais arrangement vaux mieux qu’un bon procès, les protagonistes de cette affaire auraient mieux gagné en s’asseyant autour d’une même table.

Kantigui suivra cette affaire de près.

Kantigui

Sidwaya