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Fonds-Italie-CILSS : Plus de 150 millions de F CFA pour 12 villages

Publié le vendredi 10 mars 2006 à 07h50min

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Dans le cadre de la mise en œuvre du Fonds Italie/CILSS Lutte contre la désertification pour la réduction de la pauvreté au Sahel (FLCDRPS), 24 conventions de financement ont été signées, jeudi 16 février 2006, à Ziniaré, au profit de 12 villages de la zone d’intervention du Fonds. D’un coût global de 150 945 000F CFA, ce financement va contribuer à l’amélioration des conditions de vie des populations bénéficiaires.

Financé par la coopération italienne, ce Fonds se veut de contribuer à la réduction de la pauvreté et à l’amélioration du niveau de sécurité alimentaire des populations rurales dans un contexte de restauration et de gestion durable des ressources naturelles.

Ce programme-pilote intervient dans trois provinces du Burkina Faso : Kourittenga, Oubritenga et Zondoma. Dans l’Oubritenga, quatre départements ont été retenus comme zones-pilotes à savoir : Zitenga, Ourgou-Manéga, Absouya et Nagréongo (40 villages sont retenus pour le début du programme). Après l’identification des villages d’intervention du Fonds, les intermédiaires d’appui-conseil ont mené des séances d’animation et de diagnostic de la situation socio-économique des villages.

Et c’est à base de ce diagnostic que des micro-projets ont été montés dont 24 ont été retenus au profit de 12 villages. Le montant global de ce financement, dont les conventions ont été signées, s’élève à 150 945 000F CFA, soit 130 622 000F CFA de subvention du Fonds et 20 323 000F CFA de participation communautaire. Ces financements serviront à réhabiliter et à réaliser des forages, à construire des centres d’alphabétisation et des banques de céréales et à l’implantation de moulins à grains. Ces investissements contribueront à accroître les capacités de production et les revenus des populations bénéficiaires.

Pour l’administration du Fonds, M. Maktar Fall, le financement doit servir à exécuter les activités contenues dans les micro-projets pour le développement socio-économique des villages. A cet effet, les fonds doivent être bien gérés pour le développement et la pérennisation des projets. Les activités doivent être donc exécutées sous la responsabilité du comité de gestion avec la participation des communautés.

Abdias Cyprien SAWADOGO (abdias-aib@yahoo.fr)
AIB/Ziniaré

Sidwaya

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