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Burkina / Formation professionnelle : L’ambassadeur du Tchad, Mahamat Salet Adoum Ahmata, dans les locaux de l’Ecole nationale des régies financières

Publié le vendredi 16 février 2024 à 17h30min

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Burkina / Formation professionnelle : L’ambassadeur du Tchad, Mahamat Salet Adoum Ahmata, dans les locaux de l’Ecole nationale des régies financières

L’ambassadeur du Tchad, Mahamat Salet Adoum Ahmata, a effectué une visite de courtoisie à l’Ecole nationale des régies financières (ENAREF) ce vendredi 16 février 2024. Il en a profité pour encourager les étudiants à persévérer dans leurs études.

Conformément au programme de la visite, l’ambassadeur du Tchad, Mahamat Salet Adoum Ahmata, a pris le temps d’échanger avec l’administration. Cette rencontre lui a permis d’en savoir davantage sur l’école, notamment son historique de création, son fonctionnement, ses offres de formations, à travers une présentation de ce temple du savoir et de visites des infrastructures. Guidé par le directeur général de l’ENAREF et son staff, l’ambassadeur du Tchad a eu l’opportunité de visiter la salle informatique pour la formation certifiante des agents des collectivités territoriales, sur la gestion foncière. Il a également pu voir la salle tronc commun, l’amphithéâtre Coulibaly Toua et la bibliothèque qui dispose d’environ 11 000 ouvrages. Les mémoires sont consultables à l’ordinateur.

L’ambassadeur de Tchad, Mahamat Salet Adoum Ahmata, lors des interviews

Au terme de la visite, Mahamat Salet Adoum Ahmata a décliné l’objectif de son déplacement : « J’ai voulu me rapprocher des responsables de cette école. Échanger avec eux. A travers cette visite, nous voulons redynamiser les relations entre le Tchad et le Burkina Faso. Il faut également penser à une dynamique mondiale. Il faut aussi, en étroite collaboration, échanger avec les structures d’accueil à l’image de l’ENAREF. Il faut aussi penser à des choses qui nous sont imposées, alors que nous devons reformater notre système en finances publiques et macroéconomie. Une structure comme l’ENAREF, à mon avis, dans l’avenir peut devenir un laboratoire financier pour les experts africains qui vont venir discuter des flux financiers et des stabilités financières. À partir de là, ils peuvent aider les autorités supérieures du Burkina Faso ».

Le passage de l’ambassadeur dans la salle d’informatique

L’ENAREF est une institution dont la notoriété a dépassé depuis longtemps les frontières du Burkina Faso. Un avis partagé par l’ambassadeur du Tchad, qui est financier de formation. « L’ENAREF est une école de référence. Elle ne l’est pas seulement au niveau régional, mais au niveau international. Elle offre des formations initiales ou continues aux cadres. Au Burkina Faso, on peut le dire, plus de 80% de personnes issues de cette école sont à la tête de ce pays. Au niveau régional, notamment au Tchad, on a des produits issus de l’ENAREF. Ce sont des produits compétitifs. Sur le plan professionnel, ces produits sont en train de représenter l’ENAREF. Ce sont des vrais ambassadeurs », a-t-il relevé. Avant de faire ce constat : « Quand on met en compétition les produits au niveau international, celui qui sort de l’ENAREF est soit premier ou deuxième ».

Le directeur général de l’ENAREF, Adama Badolo, a salué l’initiative de l’ambassadeur du Tchad

Le directeur général de l’ENAREF, Adama Badolo, s’est réjoui de cette visite. « L’ENAREF est très heureuse d’accueillir ce matin l’ambassadeur du Tchad qui nous fait l’amitié de nous visiter. C’est vraiment un honneur », s’est-il exprimé. Cette visite, selon lui, témoigne du dynamisme des relations entre le Burkina Faso et le Tchad. Elle témoigne aussi de la qualité de la formation dispensée aux stagiaires tchadiens. En effet, depuis plusieurs années, l’ENAREF a formé des cadres de l’administration tchadienne. « Si ce matin, l’ambassadeur vient nous rendre visite, c’est parce qu’il a eu connaissance de ce travail qui a été fait. Les autorités tchadiennes sont satisfaites du travail que nous faisons », se félicite M. Badolo. De ce fait, le directeur général de l’ENAREF a remercié l’ambassadeur et, à travers lui, la République du Tchad qui continue de leur faire confiance en envoyant des stagiaires pour la formation initiale et continue.

Pour la rentrée académique 2023-2024, l’école a accueilli 20 stagiaires tchadiens en première et deuxième année, dans toutes les filières. Et Adama Badolo de préciser que les effectifs sont en dents de scie. « Même pour les Burkinabè, il y a des années où on recrute plus et des années où on recrute moins. Mais le plus important, c’est que nous continuons à collaborer avec la République sœur du Tchad pour la formation des cadres ».

L’hôte du jour a visité la bibliothèque de l’ENAREF

Parlant de la collaboration entre les deux pays, le directeur général de l’ENAREF a signifié qu’elle peut être améliorée, renforcée. Cette collaboration peut aussi prendre plusieurs formes de sorte à ce que l’institution puisse continuer davantage à former des cadres africains, à renforcer leurs capacités et être encore plus utile pour le Burkina Faso.

Aïssata Laure G. Sidibé
Lefaso.net

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