Devenu incontournable et indispensable dans tous les secteurs d’activité, l’internet au-delà de sa simple expression, est un droit pour les peuples selon l’UNESCO. Comment mesurer la pénétration de cette technologie au Burkina Faso, quels sont les indications qui traduisent l’introduction du net dans les habitudes de la population et quels sont ses enjeux pour le Burkina ? Ce sont autant de questions qui seront à l’ordre du jour durant ces 24 heures d’échanges.

Le représentant du ministre, Alain Ouédraogo, a remercié l’UNESCO pour son soutien financier

En effet, cet atelier permettra de valider le rapport de l’évaluation du développement de l’internet au Burkina Faso. Selon le représentant du ministre en charge de l’enseignement supérieur, Alain Oueédraogo, le projet universalité de l’internet au Burkina Faso s’inscrit dans la dynamique de la recommandation de l’UNESCO à l’endroit des pays membres de procéder à l’évaluation de leur environnement internet, afin de disposer de données concrètes pour élaborer des stratégies adaptées. « Il est le fruit d’un appel à projet lancé par le Programme international pour le développement de la communication ( PIDC) de l’UNESCO » a t-il laissé entendre.

Le représentant du ministre a invité les participants à être actifs pendant les échanges. « Ce rapport est encore perfectible, et notre souhait est que cet atelier serve de cadre d’échange, de remarques constructives et d’approfondissement des connaissances pour qu’à la fin de nos travaux, notre pays puisse se doter d’un rapport à la hauteur de ses attentes » a-t-il conclu.

Le secrétaire général de la commission nationale burkinabè pour l’UNESCO, Dr Vincent Sédogo, a salué la participation des acteurs

Selon le représentant des consultants chargés de l’étude, Pr Sadouanouan Malo, les indicateurs sont l’ensemble des outils qui ont été mis en place pour permettre à toutes les populations d’accéder à l’internet. En la matière, précise t-il, l’UNESCO considère que l’internet est un droit. Ce rapport provisoire, confie t-il, montre que des efforts ont été faits au Burkina Faso. Il a été soumis à plusieurs évaluations dont celle du bureau de Dakar et de Paris, a t-il fait savoir.

Le représentant des consultants chargés de l’étude, Pr Sadouanouan Malo, a indiqué qu’il y a des efforts qui sont fait au niveau du Burkina Faso

Le secrétaire général de la commission nationale pour l’UNESCO, Dr Vincent Sédogo a indiqué que le processus a été conduit en collaboration avec les organes du projet, notamment , le comité de pilotage composé des représentants des différents ministères et des institutions en charge de la question et les experts.

Serge Ika Ki
Lefaso.net