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La crise syro-libanaise s’invite au Burkina. Une organisation
dénommée "Les Forces libanaises/section du Burkina Faso", a,
en effet, publié un communiqué le 15 février, à l’occasion de la
commémoration du premier anniversaire de l’assassinat de
l’ancien premier ministre Rafic Hariri. Voici le contenu de leur
déclaration qui nous est parvenue par fax.

"Le mardi 14 février 2006, et pour commémorer le premier
anniversaire de l’assassinat de l’ancien premier ministre Rafic
Hariri, les Libanais ont scellé une nouvelle fois leur alliance. Ils
ont engorgé les rues de Beyrouth et la Place des martyrs. Plus
d’un million ont convergé en bus, en voiture et à pied pour
rendre hommage au grand homme de la reconstruction et de la
paix dont l’assassinat a conduit à la fin de 30 ans d’occupation
syrienne.

Les Forces Libanaises-section Burkina Faso, suite à ce jour de
commémoration, publient le communiqué suivant : Nous
demandons l’appui de la communauté internationale pour
traduire en justice les auteurs du crime contre M. Hariri et les
autres actes terroristes.

Nous tenons à l’indépendance, à la souveraineté et à un Liban
multiconfessionnel, paradis du dialogue, du respect et de
l’ouverture.
Nous sommes résolument engagés sur la voie du droit et de la
liberté, et nous ne laisserons rien nous faire obstacle.
Nous montrons toujours au monde que nous sommes un
peuple toujours prêt à défendre ses valeurs, ses acquis et ses
martyrs.

Nous défendons la vérité, le document d’entente nationale et le
régime démocratique, loin des alliances irano-syriennes qui
veulent prendre le Liban en otage.
Nous continuons à travailler pour un meilleur Etat, quelles que
soient les tentatives du régime syrien de l’entraver à travers les
attentats, les explosions ou le vandalisme.

Nous ne baisserons pas les bras et n’arrêterons pas de lutter,
côte à côte, pour un avenir prospère, pour un pays entièrement
souverain, où il n’y a pas de place pour la peur et l’insécurité.
Nous appelons également à mettre fin à la situation anormale
qui prévaut depuis des années.

Il faudrait qu’enfin les frontières
entre le Liban et la Syrie soient délimitées dans le but d’affirmer
l’indépendance du Liban et d’arrêter les ingérences syriennes
dans les affaires libanaises internes.
Pour finir, les forces du mal n’étoufferont pas la voix de la liberté,
et le peuple libanais restera attaché à l’unité nationale et
vaincra."


Les journalistes et la grippe aviaire
Il se tient ce jour 17 février 2006, dans la salle de réunions du
ministère des Ressources animales, un atelier de formation
des hommes des médias sur la grippe aviaire. Cette rencontre
a été initiée par ledit ministère en vue de permettre une
meilleure compréhension de ce fléau par la presse nationale et
d’harmoniser les approches au niveau des journalistes pour
une lutte efficace contre cette épizootie.


Les députés en session extraordinaire

Relecture du Code électoral oblige, les élus du peuple sont
convoqués en session extraordinaire dès ce vendredi 17 février
à partir de 16h. Les travaux se dérouleront jusqu’au 28 février
prochain.


CDP/Kompienga : le Secrétaire général pris à partie

Dans une lettre signée d’un groupe de jeunes CDP de Pama et
adressée au président du parti, il est fait cas de certaines
pratiques du Secrétaire général provincial du parti, qui peuvent
conduire, selon leurs auteurs, à l’irréparable. Ils invoquent le
renouvellement du bureau qui se ferait dans leur dos dans le
salon du SG, la désignation des candidats pour les municipales
qui aurait été effectuée par le SG seul, "sans témoin", etc.

Une
gestion du parti qui, selon les signataires, signe l’arrêt de mort
du CDP dans la province. C’est pourquoi ils souhaitent la mise
en place d’une nouvelle équipe provinciale du CDP après les
municipales, en présence, insistent-ils, d’observateurs
désignés par le président Roch Marc Christian Kaboré.


Cour d’appel de Ouaga : quatre magistrats militaires prêtent
serment

Ce matin aura lieu à 9h, à la salle d’audiences de la Cour
d’appel de Ouaga, l’audience solennelle de prestation de
serment et d’installation de magistrats militaires. Ces derniers
sont au nombre de quatre à prêter serment et être renvoyés à
l’exercice de leurs fonctions au niveau du Tribunal militaire de
Ouaga.

Il s’agit du commandant Jean-Claude Bagoro qui sera
installé dans les fonctions du commissaire du gouvernement
près ce tribunal, du capitaine Pierre Ouédraogo qui va prêter
serment en tant que substitut du commissaire du
gouvernement. Les deux autres magistrats concernés sont le
lieutenant-colonel Francis Somda, nommé conseiller à la
chambre de contrôle de l’instruction, et le lieutenant François
Yaméogo nommé juge d’instruction.


80.30 à Ziniaré

"80.30 à Hauteur d’Homme" est un film de Malick Sy, qui revient
sur l’effervescence de la campagne présidentielle du 13
novembre 2005. Des images inédites de Blaise Compaoré sont
données à voir au public par le biais de ce film dont la première
a été projetée le 3 février dernier sous le parrainage de Djibrill
Bassolé, le ministre de la Sécurité.

Depuis lors, des
populations, à l’intérieur du pays, ont pu visionner ce film, et
dans le Sanguié, les cinéphiles demandent à le revoir. En
attendant, c’est l’Oubritenga, notamment Ziniaré, le patelin du
héros du film, qui devrait être à l’honneur en cette fin de
semaine.


Professionnalisation des distributeurs d’intrants agricoles

Convaincu que nombre d’options du développement ne peuvent
être efficaces que dans un cadre régional, le projet MIR (Marché
des intrants régional), initié par l’IFDC, mise sur la création de
conditions propices devant contribuer à l’amélioration de la
disponibilité et de l’accessibilité des intrants agricoles en
Afrique de l’Ouest.

C’est ainsi que MIR couvre toute la
sous-région où il est à l’écoute des producteurs et des
décideurs. Après le débat public qu’il a organisé à
Ouagadougou le 30 janvier dernier sur la question des intrants
agricoles, avec pour support un documentaire de 26mn, MIR
s’est déporté à Cotonou (République du Bénin).

Le même film
intitulé "Espoir pour les marchés des intrants agricoles en
Afrique de l’Ouest" a été projeté à l’occasion, en vue d’alimenter
les débats sur la question de la professionnalisation des
distributeurs d’intrants agricoles. A Cotonou, les 7 et 8 février
derniers, les spécialistes réunis par MIR ont aussi réfléchi en
groupes sur les problématiques soulevées lors des
présentations des associations et sur l’approche marketing du
marché.


L’évêque de Dédougou dans son village

L’évêque de Dédougou, Mgr Jude Bicaba, qui a été sacré le 1er
octobre 2005, célébrera la première messe d’action de grâce
dans son village, Ouakara (situé à 80 km de Dédougou), le
dimanche 19 février 2006.


ACESA/BF : deux grandes conférences à Bobo

L’Amicale de la communauté du Centre d’études stratégiques
de l’Afrique, section du Burkina Faso (ACESA/BF) organise
demain, 18 février, une série de communications au Ciné
Sanyon de Bobo Dioulasso. La première porte sur "La paix,
pierre angulaire de la démocratie et du développement : cas du
Burkina Faso". Elle sera animée dès 8h, par l’Archevêque de
Bobo, Mgr Anselme T. Sanon. La deuxième, intitulée "l’impact
des conflits et de l’insécurité dans la construction nationale et
sous régionale en Afrique", sera animée par le
représentant-résident du PNUD au Burkina.

Cette tribune de
réflexion accueillera des représentants de l’administration
publique et militaire, de la société civile ainsi que des partis
politiques. L’ACESA/BF, coordonnée par Fatimata Myriam
Vicens, s’attelle pour la réussite de l’événement. Le 24
septembre 2005, elle avait déjà organisé des conférences sur
le thème central : "préserver la paix et la sécurité pour bâtir la
démocratie et le développement".


Municipales 2006 : la position du RFI/PJB

Le Rassemblement des forces indépendantes/Parti des jeunes
du Burkina (RFI/PJB) est un des partis politiques qui était contre
le report des municipales du 12 mars 2006. Il justifie sa position
par le fait que même en cas de report, il y aura toujours des
partis politiques qui ne seront pas prêts. Le parti envisage une
conférence de presse demain samedi pour expliciter sa
position.


Axe Ouaga-Bobo : des transporteurs braqués

Après une accalmie du phénomène de grand banditisme sur
nos axes routiers, surtout sur la nationale n°1 reliant Ouaga à
Bobo, les braqueurs ont refait encore surface à environ 50 kms
de Bobo.
Comme d’habitude, les transporteurs qui desservent Léna se
sont organisés.

D’autres quittent Léna aux environs de 9h à
destination de Bobo, et d’autres quittent Bobo pour Léna aux
environs de 13h et enfin les derniers quittent Bobo aux environs
de 17h pour Léna. C’est ainsi que le jeudi 16 février, la Déesse
de la route n’était pas avec ceux qui quittaient Bobo à 17h pour
Léna.

N’ayant jamais été inquiété sur cette voix, grande était la
surprise désagréable, lorsque le 1er car est tombé dans les
embuscades d’un groupe de malfrats composé de 5 individus
tous armés jusqu’aux dents.

Vers 18h30, les passagers à
destination de Léna, Kofila, Bobo Kari ont été soigneusement
fouillés : bijoux, argent, cellulaires et même des CIB ont été
retirés. C’est donc une désolation, un deuil total à Léna et ses
environs. Aucune perte en vie humaine n’est à déplorer,
seulement des grosses sommes retirées aux passagers et aux
chauffeurs sont estimées à environ un million (1 000 000) et
quelques.

En rappel, ce fut trois cars qui ont été minutieusement fouillés
en moins de 30 mn car les bandits ont probablement étudié les
horaires de passage des cars sur la voie et également la non
fréquentation de cette bretelle par les forces de l’ordre. C’est
aussi l’occasion d’interpeller le ministère en charge de la
sécurité, qu’aucune zone n’est à négliger.

Les forces de l’ordre
doivent également être déployées aussi bien sur les nationales
que sur les départementales et des patrouilles doivent être
organisées dans certaines contrées.

La lutte contre le grand
banditisme ne doit pas se mener seulement là où le
phénomène est récurrent, mais aussi là où il est susceptible de
se produire.

En attendant que les autorités en charge de la sécurité des
personnes et des biens se décident, la population de Léna qui
pleure cette perte énorme, a la peur au ventre pour sa propre
liberté d’aller et de revenir.


BLOC-NOTES

Samedi 18 février

  • L’association des jeunes vendeurs de cellulaires et de cartes
    prépayées du Burkina organise un tournoi Maracana ce
    samedi 18 février 2006 à partir de 15h30mn sur le terrain
    Zaabré-Daaga à Ouagadougou.
  • Début à 15h 30, à la Paroisse Saint Camille de Ouaga, de la
    célébration durant 48 heures, de la béatification du frère Charles
    de Foucauld. Au programme, conférences et animations de
    chorales, repas fraternel, eucharistie, exposition, etc.

Dimanche 19 février

- * Conférence du Mouvement écologique catholique du Burkina
(MECB) de 9h à 11h à la salle de conférence du Parc urbain
Bangr Weogo. Thème : "Ecologie et développement durable".

Le Pays

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