La cérémonie a été présidée par le ministre de la communication, de la culture, des arts et du tourisme, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo.

Ils sont 23 récipiendaires, dont douze sources du savoir, que l’Etat burkinabè a bien voulu reconnaître comme Trésors humains vivants (THV) et onze partenaires incontournables de la SNC, dont une entreprise citoyenne : EBOMAF.

Ils sont tous promus dans l’Ordre du mérite des arts, des lettres et de la communication dont un dans le grade d’officier et 22 dans le grade de chevalier.

Vue des participants

Depuis plusieurs décennies, les récipiendaires ont œuvré à la préservation et la promotion de la culture burkinabè et africaine. Cette décoration célèbre donc le mérite d’hommes et femmes emblématiques du monde de la culture, de collaborateurs, de partenaires et professionnels de la culture qui se sont particulièrement illustrés par leur dévouement et leur abnégation au travail.

Le ministre en charge de la culture Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo félicite un récipiendaire

Selon le ministre de la communication, de la culture, des arts et du tourisme, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, ces décorations matérialisent la modeste reconnaissance de l’Etat pour l’ensemble des sacrifices consentis pour la nation burkinabè. « Je voudrais vous féliciter pour les efforts que vous consentez chaque jour pour l’atteinte de nos objectifs communs, à savoir, faire de la diversité culturelle le fondement de l’unité nationale en vue de l’édification d’un Burkina Faso de paix, de sécurité retrouvée, de dignité, d’intégrité et de prospérité ».

Le ministre indique que ces médailles sont également une invite à plus d’engagement et de synergie d’action en vue de la sauvegarde du patrimoine culturel.

Maître Pacéré Titinga représentant des récipiendaires Trésors humains vivants

De par leur engagement, ces femmes et ces hommes se sont illustrés comme gardiens et vecteurs de promotion des valeurs ancestrales à travers le temps, malgré l’adversité.

Maître Pacéré Titinga représentant des récipiendaires Trésors humains vivants s’est montré particulièrement heureux pour tous les récipiendaires en particulier les Trésors humains vivants bien que n’ayant pas été décoré en ce jour car détenant déjà la plus haute distinction honorifique à savoir la Grande croix de l’étalon qui ne permet plus d’autres décorations. « Je suis vraiment heureux de cette cérémonie parce que sous l’angle de l’institution, c’est depuis le 24 octobre 2013 qu’on a nommé ces Trésors humains vivants. Ils étaient 17 et hélas aujourd’hui ils ne sont plus que 14 parce qu’il y a eu trois décès, donc c’est un drame. Il fallait quand même montrer au peuple, à leurs familles, leurs régions qu’ils représentent des valeurs pour tout le pays. Et donc cette décoration vient les légitimer. Donc je suis très très heureux et je remercie beaucoup le chef de l’Etat et les autorités liées à la chancellerie ».

Serge Aimé Coulibaly, chorégraphe, récipiendaire

Maître Paceré confie également que son plus grand vœu était cette reconnaissance et que ces hommes qui ont été distingués mettent tout en œuvre le restant de leur vie à se consacrer à la préservation de la culture burkinabè.

Pour Serge Aimé Coulibaly, chorégraphe, « c’est un sentiment de fierté de savoir que le travail qu’on fait est reconnu par le pays, par le ministère de la Culture et pour cela, recevoir une médaille est un honneur. Nous sommes heureux de continuer le travail et de faire mieux que ce qu’on a fait déjà » s’est-il réjoui.

Haoua Touré
Photos : Herman Bassolé
Lefaso.net