LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Vous n’empêcherez pas les oiseaux de malheur de survoler votre têtе, mаis vοus рοuvеz lеs еmрêсhеz dе niсhеr dаns vοs сhеvеux.” Proverbe chinois

Environnement : Une stratégie régionale de gestion des risques d’inondation et de sécheresse dans le Bassin de la Volta en cours d’élaboration

Publié le mercredi 14 décembre 2022 à 15h54min

PARTAGER :                          
Environnement : Une stratégie régionale de gestion des risques d’inondation et de sécheresse dans le Bassin de la Volta en cours d’élaboration

Les inondations et les sécheresses consécutives aux changements climatiques, affectent chaque année plus de 5 millions de personnes vivant dans les six pays du bassin de la Volta. Le bétail non plus n’est pas épargné. Afin de permettre à ces populations touchées par ces catastrophes naturelles d’être résilientes, les acteurs de mise en œuvre du projet « Intégrer la gestion des inondations et de la sécheresse, et l’alerte précoce pour l’adaptation au changement climatique dans le bassin de la Volta », sont à pied d’œuvre pour élaborer une stratégie régionale de gestion des risques d’inondation et de sécheresse dans le bassin de la Volta.

Financé par le Fonds d’adaptation, le projet « Intégrer la gestion des inondations et de la sécheresse, et l’alerte précoce pour l’adaptation au changement climatique dans le bassin de la Volta » (VFDM) est porté par le consortium Organisation météorologique mondiale, Autorité du bassin de la Volta et le Partenariat mondial de l’eau en Afrique de l’Ouest. C’est dans le cadre de la mise en œuvre des activités du projet, débutées en juin 2019 et devant se poursuivre jusqu’en juin 2023, que se tient le présent atelier d’élaboration de la stratégie régionale de gestion des risques d’inondation et de sécheresse dans le bassin de la Volta.

Photo de famille

Du 14 au 16 décembre 2022, les participants vont donc amender et valider la démarche méthodologique d’élaboration, de validation et d’adoption de la stratégie, approfondir l’état des lieux de la gestion des risques d’inondation et de sécheresse, des lacunes et des défis majeurs à relever pour une réduction substantielle desdits risques en terme de pertes en vies humaines et aux moyens de subsistance.

Ils vont également élaborer les différentes composantes de la stratégie de gestion des risques d’inondation et de sécheresse que sont la vision, l’horizon, les orientations stratégiques, les principes directeurs, les moyens de mise en œuvre et le plan d’actions budgétisé. Des recommandations seront également formulées, pour une mise en œuvre harmonieuse de la stratégie. Le processus d’élaboration de la stratégie, bénéficie de l’assistance technique de la Fondation CIMA.

Dibi Millogo, secrétaire exécutif adjoint de l’Autorité du bassin de la Volta

Selon Dibi Millogo, secrétaire exécutif adjoint de l’Autorité du bassin de la Volta, le bassin regorge d’énormes potentialités, en termes d’irrigation, d’hydro-électricité, d’aquaculture et de pêche. Toutefois, la région fait face à de nombreux défis liés aux changements climatiques. « Dans le bassin, bon an, mal an, il y a plus de cinq millions de personnes qui sont affectées par les inondations et les sécheresses. Il y a cinq millions de bétail également affecté. Sans compter le pâturage plus de 35.000 hectares. Il y a aussi les cultures qui sont affectées à près de 100.000 hectares. En terme économique, c’est plus de 42 millions de dollars », explique-t-il. L’élaboration et la mise en œuvre de la présente stratégie, devrait donc selon lui permettre d’adresser efficacement, la situation préoccupante que vivent les populations du bassin de la Volta.

Bourahima Kouanda, secrétaire général du ministère de l’Environnement, de l’eau et de l’assainissement représentant le ministre

Les effets des changements climatiques ne sont plus à démontrer, selon Bourahima Kouanda, secrétaire général du ministère de l’Environnement, de l’eau et de l’assainissement, représentant le ministre. « Les changements climatiques, les effets anthropiques ont un impact très fort sur la vie des populations. Il faut donc créer des conditions qui vont permettre d’augmenter leur résilience ». C’est en cela que le ministère, apprécie positivement l’initiative portée par le projet VFDM. 

Armelle Ouédraogo/Yaméogo
Lefaso.net

PARTAGER :                              
 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique