Privatisation de l’Aéroport de Donsin et situation d’Air Burkina : Bassolma Bazié et Roland Somda à l’écoute du collectif du syndicat de l’aéronautique
Dans la dynamique de la promotion du dialogue avec les partenaires sociaux, le ministre d’Etat, ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Protection sociale, Bassolma Bazié et celui en charge des Transports, Roland Somda se sont entretenus, le mardi 8 novembre 2022 à Ouagadougou, avec le collectif des syndicats de l’aéronautique civile sur la privatisation de l’aéroport de Donsin et les difficultés que traverse la compagnie Air Burkina.
Conduite par Pépin Zabré, la délégation du collectif a rappelé que la convention sur la privatisation de l’Aéroport de Donsin a été signée au forceps en octobre 2021.
Pourtant de son avis, le dossier de la convention comporte des clauses qui n’apportent pas de plus-value à notre pays. « Nous demandons à l’Etat de déclarer la convention caduque et de la reprendre de plus belle avec un esprit patriotique », clame le porte-parole du collectif.
Quant à la question de la compagnie Air Burkina, la délégation a indiqué qu’elle traverse une situation difficile qui plombe son développement. Pour ce faire, monsieur Zabré a invité l’Etat à intervenir pour sauver la compagnie du gouffre dans lequel elle se trouve.
Les deux ministres ont salué la démarche patriotique de leur hôte, qui selon eux, témoigne d’un esprit patriotique et constructif.
Le ministre Bazié a soutenu que les questions de l’aéroport de Donsin et celles de la compagnie Air Burkina relèvent toutes deux, d’une souveraineté nationale.
« Au vu de l’insécurité que traverse le Burkina Faso, il n’est pas opportun de confier nos frontières à une tierce. Il est également inadmissible que nous ayons un aéroport sans avoir une compagnie nationale forte », a indiqué le ministre d’Etat.
Quant au ministre Roland Somda, il a souhaité que des jalons soient posés pour qu’après leur gouvernance, il n’y a pas de dérive sur ces questions.
Les deux personnalités ont, séance tenante promis d’analyser les contours et les implications des différents dossiers pour voir la suite à donner au nom de la continuité de l’Etat.
A l’issue des échanges la délégation s’est dite satisfaite : « Nous avons trouvé une oreille attentive auprès de ces deux ministres », confie Pépin Zabré.
DCRP/MFPTPS
Vos commentaires
1. Le 9 novembre 2022 à 13:14, par Ollo En réponse à : Privatisation de l’Aéroport de Donsin et situation d’Air Burkina : Bassolma Bazié et Roland Somda à l’écoute du collectif du syndicat de l’aéronautique
Nous avons compris tôt le choix stratégique de Monsieur Bazié Bassolma dans le gouvernement. Pour ces vieux dossiers emblématiques que sont l’aéroport de Donsé, Air Burkina et SITARAIL, il fallait nécessairement positionner un habitué des combats syndicaux, ayant un caractère bien trempé et possédant une bonne connaissance des dossiers. Les enjeux sont lourds et il faut beaucoup de patriotisme. Du courage au Ministre Bazié Bassolma.
2. Le 9 novembre 2022 à 16:03, par Banga En réponse à : Privatisation de l’Aéroport de Donsin et situation d’Air Burkina : Bassolma Bazié et Roland Somda à l’écoute du collectif du syndicat de l’aéronautique
Comment pays va se laisser faire au 21 siècle c’est une honte nationale car que le contrat soit rompu et l’état cherche un bon partenaire car c’est pas bénéfique pour le peuple gérer une Aeroport pour 35ans c’est trop 10ans et le partage égal du bénéfice
3. Le 10 novembre 2022 à 05:49, par Eli wasap En réponse à : Privatisation de l’Aéroport de Donsin et situation d’Air Burkina : Bassolma Bazié et Roland Somda à l’écoute du collectif du syndicat de l’aéronautique
Mais ou est notre aeroport ? Vous pensez que ds 20 ans on l’aura ? Pays du cinéma...
4. Le 10 novembre 2022 à 09:38, par kwiliga En réponse à : Privatisation de l’Aéroport de Donsin et situation d’Air Burkina : Bassolma Bazié et Roland Somda à l’écoute du collectif du syndicat de l’aéronautique
Le nombre de contrats à renégocier pour retrouver de la souveraineté et renforcer le budget de l’état est considérable.
L’on peut néanmoins s’interroger sur la légitimité de notre putschiste gouvernement à le faire.
Mais bon, pour l’instant on en est au stade de : "promettre d’analyser les contours et les implications des différents dossiers pour voir la suite à donner au nom de la continuité de l’Etat." et de prêter "une oreille attentive" et éventuellement, égorger quelques poulets, non ?