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NTIC : Le programme d’appui du PNUD au Burkina

Publié le lundi 26 décembre 2005 à 08h45min

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Le Gouvernement du Burkina Faso place dans les NTIC un grand espoir pour le développement du pays ; aussi leur promotion et diffusion sont elles inscrites en lettre d’or dans son action. En partenariat avec le PNUD, avec lequel le cadre de coopération 2001-2005 place en priorité cette question, un vaste programme d’appui à l’utilisation des NTIC pour le développement humain au Burkina Faso a été mis en place.

Programme très ambitieux s’il en est, il nécessitera la mobilisation de 1,6 million de dollars US. En droite ligne de l’article que nous avons produit dans notre avant dernière édition (L’Opinion N° 426 du 07 au 13 décembre 2005) et de l’interview du Délégué Général à l’Information nous vous proposons dans le présent propos un concentré sur les différents projets devant permettre l’opérationnalisation du programme.

Inscrite parmi les sept (07) thèmes prioritaires du cadre de coopération (2001-2005) du Burkina Faso avec le PNUD, la promotion des NTIC est, à n’en pas douter, une activité charnière dans l’action commune des deux parties qui veulent creuser davantage les sillons du développement. Ainsi, le PNUD entend appuyer le Gouvernement burkinabè dans l’élaboration d’une stratégie et d’un plan d’action pour la mise en œuvre de son Plan de développement de l’infrastructure nationale d’information et communication 2001-2005 (voir notre parution N°426) ; renforcer les capacités nationales en expertise informatique ; renforcer les infrastructures et les services Internet et promouvoir une meilleure information et formation du monde rural par le biais du développement d’un réseau de radios de proximité.

Des objectifs qui ne pourraient être pleinement atteints si un programme d’assistance préparatoire n’était mis en place, ce qui a été fait le 16 novembre 2001 et a permis de conduire un plaidoyer pour la mobilisation en faveur de l’utilisation des NTIC pour le développement économique et social du Burkina Faso ; d’élaborer une stratégie d’opérationnalisation du plan de développement de l’infrastructure nationale d’information et de communication adoptée par le Gouvernement en 2000 et enfin, de formuler le programme du PNUD d’appui à l’utilisation des NTIC pour le développement humain.

Par son programme d’appui à l’utilisation des NTIC pour le développement humain, le PNUD mettra en place divers projets organisés autour de six (06) grands domaines d’intervention qui sont :
- l’approfondissement de la stratégie nationale et le développement de contenus ;
- la multiplication des points d’accès ;
- le renforcement des capacités ;
- l’appui au développement des radios de proximité ;
- le suivi-évaluation et plaidoyer ;
- la coordination du programme.
Ces projets coûtent au total 1,6 million de dollars US entièrement libérés par le PNUD.

De l’approfondissement de la stratégie nationale et le développement de contenus

Dans ce domaine, 13 projets sont mis en place et financés à concurrence de 505 000 dollars US.
Il s’agit d’abord de la mise en place du cadre institutionnel pour la mise en œuvre de la stratégie. Les résultats escomptés sont l’aboutissement à la création d’un Conseil d’Orientation Stratégique et de la Promotion de la Société de l’Information (COPSI) ; d’un Observatoire de la Société de l’Information (OSI) ; de six (06) Comités Sectoriels de Pilotage ; de services chargés des Technologies de l’information et de la communication dans les départements ministériels et les institutions et enfin à la prise en compte des TIC dans le cadre de concertation Gouvernement-partenaires au développement pour le suivi du CSLP (Cadre stratégie de lutte contre la pauvreté).

Il y a ensuite le projet qui s’attelle à mettre en place un portail des cybercafés. Il vise à informer et renseigner les usagers sur les activités des cybercafés, leur localisation dans les différentes villes du Burkina Faso, leurs heures d’ouverture... ; fournir des conseils pratiques aux usagers des cybercafés ; favoriser les échanges de bonnes pratiques et l’entraide entre les gérants des cybercafés afin de renforcer leurs capacités et faire des cybercafés des partenaires privilégiés pour la promotion et l’utilisation des NTIC dans la société.

Outre l’existence même du portail des cybercafés, les résultats attentus de ce projet sont d’avoir sur ce portail une carte interactive des localités du Burkina Faso, permettant aux usagers de visualiser la carte de visite des cybercafés présents dans les différentes localités du pays ; de pages d’information sur les cybercafés mises à jour régulièrement par les gérants des cybercafés ; un espace réservé aux usagers des cybercafés pour leur apporter des conseils pratiques et un espace réservé aux gérants des cybercafés afin de favoriser les échanges de bonnes pratiques et l’entraide entre eux.

Puis il y a le projet de mise en place d’un portail des OSC qui a pour objectif, d’améliorer la visibilité des Organisations de la Société Civile ; d’informer et renseigner les citoyens et les partenaires au développement sur la vie des Organisations de la Société Civile, leurs activités (programmes d’activités et réalisations), leur localisation dans les différentes villes du Burkina, leurs contrats... ; de favoriser les partages d’expériences des Organisations de la Société Civile, tant au niveau national qu’au niveau international ; de développer les échanges avec les citoyens et les partenaires au développement et de favoriser ainsi le renforcement des capacités des OSC.

A terme, en sus de l’existence du portail des OSC, le projet veut voir la diffusion sur ce portail d’une carte internationale des localités du Burkina, permettant au développement de visualiser les informations associées aux Organisations de la Société Civile présentes dans ces différentes localités du pays ; l’existence de pages d’information mises à jour régulièrement par chaque OSC ; d’un espace réservé pour les OSC afin de leur permettre d’échanger leurs expériences et d’un forum afin de favoriser les échanges avec les citoyens et les partenaires au développement.

Deux projets concernent la mise en place de sites WEB multimédias en langues nationales dans les domaines de l’agriculture et de la santé.
Pour ce qui est du domaine de l’agriculture, le projet de site WEB aura pour objectifs de produire des contenus multimédias d’information, de sensibilisation et d’auto formation en langues nationales, adaptés au niveau et aux besoins des populations les plus défavorisées, dans le domaine de l’agriculture ; de mettre en ligne et sur cédérom ces contenus multimédias ; de contribuer ainsi à une plus large diffusion des informations et connaissances pouvant contribuer au renforcement de la modernisation, de l’efficacité et de la productivité du monde rural.

Ce projet à terme permettra l’existence d’une plate-forme pour la mise en ligne de contenus multimédias d’information, de sensibilisation et d’auto formation en langues nationales, adaptés au niveau et aux besoins des populations les plus défavorisées, dans le domaine de l’agriculture ; l’existence de contenus multimédias d’information, de sensibilisation et d’auto formation en langues nationales, adaptés au niveau et aux besoins des populations les plus défavorisées, dans le domaine de l’agriculture accessible sur Internet et sur cédérom ; la plus grande diffusion des résultats des recherches effectuées par l’INERA.

La vulgarisation des TIC va certainement impilser le développement du Burkina Faso

Quant au domaine de la santé, le projet de mise en place d’un site WEB multimédias en langues nationales vise à produire en langues nationales, des contenus multimédias et des revues électroniques, d’information, de sensibilisation et d’auto formation dans le domaine de la santé publique, de la médécine préventive, de la santé de la reproduction et de l’éducation nutritionnelle, adaptés aux besoins des pauvres, afin de démultiplier les canaux d’accès aux services de santé ; à mettre en ligne et sur cédérom ces contenus multimédias ; à contribuer ainsi à la diversification des canaux d’accès aux services d’information et de sensibilisation sur la santé et la protection sociale des pauvres.

Le projet veut à terme, permettre l’existence d’une plate-forme pour la mise en ligne de contenus multimédias d’information, de sensibilisation et d’autres formations en langues nationales, adaptés au niveau et aux besoins des populations les plus défavorisées, dans le domaine de la santé ; l’existence de contenus multimédias interactifs et de revues électroniques en langues nationales, dans le domaine de la santé, accessible sur Internet et sur cédérom.

Un sixième projet qui s’intéresse à la mise en place d’un site WEB sur le tourisme vise à diffuser à l’attention des touristes, les potentialités touristiques (sites et circuits touristiques, agences de tourisme...), les facilités de séjour et les informations pratiques relatives au pays (renseignements sur l’hébergement, la restauration, les transports, les documents de voyage exigés, la langue, la monnaie, la santé, les communications, l’économie et l’histoire du pays...) ; à promouvoir ainsi le Burkina Faso comme une destination touristique attrayante afin de valoriser ses potentialités touristiques. Les résultats seront d’aboutir à l’existence d’un site WEB attractif sur le tourisme au Burkina Faso ; à l’existence d’une connexion permanente de l’ONTB à Internet afin de faciliter la mise à jour de ce site ; à l’augmentation du tourisme au Burkina Faso.

Un autre projet œuvre à la mise en place d’une bibliothèque numérique pour le MEBA. Il vise à faciliter l’accès à la revue ARC (Action, réflexion, culture) aux émissions éducatives radiophoniques ou télévisuelles et aux documents d’archives de la Direction de la Recherche et Développement Pédagogique (DRDP) et de l’INA, grâce à leur mise en ligne ; à valoriser ainsi la revue ARC, les émissions éducatives du MEBA et les documents d’archives de la DRDP et de l’INA. Les principaux résultats attendus par ce projet sont l’existence d’un atelier de numérisation ; d’un personnel formé à la numérisation.

La numérisation et la mise en ligne de l’ensemble des numéros de la revue ARC de 1968 à nos jours, soit environ 12 500 pages, correspondant à 252 numéros ; la numérisation et la mise en ligne de l’ensemble des fonds audio-visuels de la radio-éducative de la DRDP ; la numérisation et la mise en ligne des documents pédagogiques et d’archives de la DRDP et de l’INA ; l’existence d’une connexion permanente de la DRDP à Internet afin de permettre une mise à jour régulière des bibliothèques numériques créées.

Un projet qui s’occupe de la poursuite de la mise en ligne du Journal Officiel veut permettre à celui-ci une meilleure promotion et diffusion grâce à la numérisation et la mise en ligne des J.O. de 1954 à 1995 ; à la rénovation de la banque de données juridiques créées pour la mise en ligne des J.O. de 1996 à nos jours. Ce projet à terme offrira comme résultats, l’existence d’un atelier de numérisation au Secrétariat Général du Gouvernement et du Conseil des Ministres ; d’un personnel formé à la numérisation ; la numérisation et la mise en ligne de l’ensemble des numéros du J.O. publiés de 1954 à nos jours, soit environ 75 000 pages A4 et A3 ; un site WEB des J.O. de 1995 à nos jours rénové.

Toujours dans le domaine de l’approfondissement de la stratégie nationale et le développement de contenus, le PNUD finance un projet de mise en place du portail des bibliothèques numériques du Centre National des Archives et des Centres de documentation des Ministères et Institutions. Ce projet vise à faciliter l’accès, par le public (chercheurs, étudiants...) aux archives nationales et à la littérature grise des centres de documentations des Ministères et Institutions grâce à leur mise en ligne et à leur diffusion sur cédérom ; à aider ainsi le Centre National des Archives à mieux assurer ses missions.

Il est attendu de ce projet des résultats qui sont l’existence d’un atelier de numérisation au niveau du CNA ; d’un personnel formé à la numérisation ; la numérisation et la mise en ligne d’environ 2 000 photos ; d’environ 300 000 pages de Périodiques nationaux, d’environ 50 cartes et plans qui se trouvent à l’IGB, à la Mairie et aux archives des TP, d’environ un millier de documents audio-visuels de la RTB, de la littérature grise des centres de documentation des Ministères et Institutions ; l’existence d’une connexion permanente du CNA à Internet, afin de faciliter la mise à jour des bibliothèques numériques ; la mise en réseau des centres de documentation.

Deux grands services de l’Etat que sont la Direction Générale du Trésor et de la Comptabilité Publique (DGTCP) et la Direction Centrale des Marchés Publics (DCMP) sont concernés par des projets de mise en place de site WEB.
Le projet de mise en place du site WEB de la DGTCP vise à renforcer la politique de communication de la DGTCP avec ses usagers et partenaires ; à accroître la visibilité des informations administratives relatives aux services et procédures administratives de la DGTCP ; à fournir aux usagers et partenaires des informations sur l’organisation et le fonctionnement de la DGTCP ; à fournir des informations pratiques concernant les moyens de contacter les services du Trésor sur tout le territoire national ; à développer les échanges avec les partenaires et les usagers des services du Trésor et les informer en fonction de leur centre d’intérêt ; à proposer à terme des télé-services et des télé-procédures de projet devant aboutir à la mise en ligne de tous les textes relatifs à la DGTCP, du cahier du fournisseur, du cahier du contribuable, du cahier de l’agent, à la mise en ligne des publications du Trésor (bulletin mensuel, journal échanges trésor, programmes et rapports d’activités, balances générales Trésor, ...) ; à la mise en ligne du référentiel des textes du Trésor (législatifs et réglementaires, cours) ; à la mise en ligne des missions du Trésor ; à l’existence d’une connexion permanente du Trésor à Internet, afin de faciliter la mise à jour du site.

Le projet de mise en place du site WEB de la DCMP, lui, a pour objectifs de publier au jour le jour les appels d’offres publics (marchés, demandes de prix...) afin de réduire les temps d’attente pour le lancement de ces appels d’offres ; de publier au jour le jour les résultats des appels d’offres publics afin d’accroître la transparence ; de diffuser la réglementation sur les marchés publics ; d’informer, renseigner, former et sensibiliser les acheteurs publics, les fournisseurs de l’Etat, les opérateurs économiques, les hommes d’affaires et les partenaires au développement sur les procédures de gestion des marchés publics ; d’accroître la visibilité des activités de la DCMP et renforcer ses capacités sur l’harmonisation des procédures de gestion des marchés publics dans l’espace UEMOA.

Ce projet à terme aura pour principaux résultats la mise en ligne de tous les textes relatifs aux marchés publics ; de tous les appels d’offres nationaux, internationaux et les demandes de manifestation d’intérêt, la mise en ligne des résultats de dépouillement des offres ; du programme et du rapport d’activités de la DCMP (ex sessions de formation ou d’information en cours) ; la mise en ligne des programmes de formation des organisations spécialisées (CESAG, SETYM, toutes informations importantes relatives aux activités d’harmonisation des procédures de gestion des marchés publics de l’espace UEMOA ; l’existence d’une connexion permanente de la DCMP à Internet, afin de faciliter la mise à jour du site.

Un projet chargé de l’amélioration des sites WEB des Ministères et Institutions et l’élaboration des plans d’actions sectoriels de promotion des TIC a pour objectif de transférer ces cites vers un serveur de gestion de contenus afin d’abord de permettre leur gestion sécurisée à l’aide d’un simple navigateur, puis de permettre aux acteurs concernés de collaborer plus facilement pour leur gestion et leur mise à jour, ensuite de permettre la création de l’édition des pages WEB par les utilisateurs finaux sans connaissances techniques avancées et enfin lever ainsi les barrières techniques sur une mise à jour régulière de ces sites, de renforcer les capacités des Directeurs de la Communication et de la Presse Ministérielle en matière de gestion de sites WEB ministériels ; de sensibiliser les premiers responsables des ministères et institutions sur l’importance des sites WEB de l’administration dans la stratégie de communication du Gouvernement ; d’apporter un appui pour l’élaboration des plans d’action sectoriels prévus dans la stratégie d’opérationnalisation du plan de développement de l’infrastructure nationale d’information et de communication.

Le projet permettra à terme l’existence d’un serveur de gestion de contenus pour l’hébergement des sites WEB qui offre d’énormes avantages ; l’existence de sites WEB avec de grandes potentialités techniques ; l’existence dans chaque Direction de la communication et de la Presse ministérielle d’un équipement pour la mise à jour régulière des sites WEB, une meilleure sensibilisation des premiers responsables sur l’importance des sites WEB dans la politique de communication du Gouvernement ; l’amélioration de la politique de communication du gouvernement ; l’augmentation du nombre de visiteurs de ces sites WEB ; l’existence de plans d’actions sectoriels pour le développement des NTIC.

Enfin, le 13e et dernier projet dans ce premier domaine d’intervention pris en compte dans le programme du PNUD d’appui à l’utilisation des NTIC pour le développement humain est celui du renforcement de la Délégation Générale à l’Informatique. Ce projet vise à appuyer la DELGI pour le dépouillement de l’appel d’offres international pour la mise en place de la phase pilote du réseau voix et données de l’administration, à travers la mise à disposition d’experts internationaux ; à renforcer les capacités de la DELGI en matière d’hébergement des sites WEB, de l’Administration. Il a permis la sélection de la meilleure offre pour la mise en place de la phase pilote du réseau voix et données de l’administration ; l’existence au niveau de la DELGI de serveurs performants pour l’hébergement des sites WEB multimédias en des bibliothèques numériques.

De la multiplication des points d’accès

Le programme PNUD dans ce domaine de son intervention compte cinq (5) projets d’un montant total de 326 000 dollars US.
Le premier projet concerne les Centres multimédias pour la jeunesse. Il a pour objectif de contribuer à la mise en œuvre du partenariat Microsoft-Gouvernement pour le développement des usagers des TIC dans le système éducatif national, conformément au plan d’action défini par les parties concernées. Le projet aboutira à la mise en œuvre effective de ce partenariat à travers la création de points d’accès pour les élèves.

Le deuxième projet dénommé projet « cyberpostes » vise à contribuer à l’installation de points d’accès à Internet dans les bureaux de poste afin de rapprocher ces points d’accès des citoyens ; à contribuer ainsi à la démultiplication des points d’accès public à Internet et au renforcement de la maîtrise des outils informatiques et multimédias par le grand public (initiation et formation) ; à offrir au public de nouveaux services liés aux NTIC. Ses principaux résultats attendus sont la création de quatre (04) cyberpostes pilotes dans quatre (04) localités du Burkina ; sa contribution à la réduction de la fracture numérique dans ces localités.

Le troisième projet s’intéresse au renforcement du secteur de l’éducation pour l’accès à Internet. Il a pour objectif de mettre Internet à la disposition de tous les services centraux du Ministère de l’Enseignement de base et de l’Alphabétisation (MEBA) et du Ministère des Enseignements secondaire, supérieur et de la Recherche scientifique (MESSRS) ; de renforcer ainsi les capacités de l’appareil de gestion du système éducatif et favoriser l’introduction des TIC dans l’éducation. Ce projet doit aboutir à l’existence au niveau du bâtiment MESSRS/MEBA d’un réseau local connecté à Internet ; au renforcement des capacités des acteurs de l’administration du système éducatif ; à une meilleure compréhension du potentiel des TIC pour le développement et l’amélioration du système éducatif national.

Le quatrième projet œuvre pour le renforcement du Ministère de l’Information pour l’accès à l’Internet. Aussi vise-t-il à mettre Internet à la disposition de tous les services centraux du Ministère ; à renforcer ainsi les capacités du Ministère et favoriser la mobilisation du potentiel des TIC pour le développement de la presse. Il doit à terme aboutir à l’existence dans tous les services centraux du ministère d’un point d’accès à Internet ; au renforcement des capacités des acteurs du Ministère de l’Information.

Enfin le cinquième projet dans le domaine de la multiplication des points d’accès concerne le renforcement de l’Assemblée nationale pour l’accès à Internet. Il vise à mettre en place un réseau local raccordé à Internet au niveau de l’A.N ; à renforcer les capacités des élus nationaux ; à contribuer à la sensibilisation des élus nationaux sur les enjeux de la société de l’information. Il permettra l’existence dans tous les bureaux de l’A.N de points d’accès à Internet ; le renforcement des capacités des élus nationaux ; une meilleure sensibilisation des élus nationaux sur les enjeux de la société de l’information.

Du renforcement des capacités

Six (06) projets au coût total de 126 000 000 de dollars US sont inscrits dans ce domaine pris en compte par le programme PNUD.

Il y a d’abord le projet Droit et Toile qui vise à renforcer l’expertise nationale en droit des TIC à travers l’organisation de formations sur les questions juridiques de la société de l’information au profit d’acteurs de différents secteurs : Justice, Police, Affaires étrangères, Economie et Finances, Autorités de régulation, opérateurs de télécommunication, fournisseurs de services Internet, professeurs d’université, société civile ; à aider ainsi le pays à mieux comprendre les enjeux juridiques de la société de l’information et à s’outiller pour la définition et la mise en œuvre du cadre juridique de cette société. Ce projet aboutira au renforcement des capacités des acteurs concernés par la mise en place de la société de l’information.

Ensuite il y a le projet de formation des gérants des cybercafés qui vise à former ces acteurs à la gestion technique et administrative des cybercafés ; sur le cadre juridique de la société de l’information et à l’exploitation du portail des cybercafés ; à renforcer ainsi les capacités des gestionnaires des cybercafés. Ce projet permettra la bonne formation des gérants des cybercafés à la gestion technique et administrative des cybercafés et leur maîtrise du cadre juridique de la société de l’information ; la bonne participation des gérants des cybercafés à l’animation et à la mise à jour du site portail des cybercafés.

Un projet qui s’occupe de la formation des chefs d’entreprise a pour objectifs de sensibiliser, informer et former les chefs d’entreprise sur l’utilité du réseau Internet pour les entreprises et les grandes administrations ; de former et informer les chefs d’entreprise sur le cadre juridique de la société de l’information et les pratiques sur le commerce électronique ; de former le personnel des entreprises aux Outils bureautiques et Internet et à l’exploitation du portail des entreprises.

Ce projet à terme permettra d’avoir des chefs d’entreprise sensibilisés, informés et formés sur l’utilité du réseau Internet, le cadre juridique de la société de l’information et des pratiques sur le commerce électronique ; du personnel d’entreprises formé à l’exploitation du portail des entreprises ; des capacités du personnel de soutien des entreprises renforcées en matière d’utilisation des outils bureautiques et Internet.

Un cinquième projet s’occupe de la formation des élus et vise à sensibiliser, informer et former ces élus nationaux sur les enjeux de la société de l’information et sur le cadre juridique de cette société ; à former ces élus à l’utilisation des Outils bureautiques et Internet afin de renforcer leurs capacités ; à favoriser ainsi leur appropriation des NTIC. Ses résultats attendus sont que les élus nationaux soient sensibilisés, informés et formés sur les enjeux de la société de l’information et sur le cadre juridique de celle-ci ; que ces élus nationaux soient formés à l’utilisation des Outils bureautiques et Internet.

Enfin, le sixième projet dans le domaine du renforcement des capacités s’intéresse à la formation à la numérisation. C’est un projet qui vise à former le personnel du Centre National des Archives (CNA), du Secrétariat Général du Gouvernement et du Conseil des Ministres (SGG-CM) et de la Direction de la Recherche et Développement Pédagogique (DRDP) du MEBA aux techniques de numérisation de documents. Il permettra le renforcement des capacités des structures concernées afin de permettre l’exécution des projets de numérisation dans le cadre du programme.

De l’appui au développement des radios communautaires

Ce volet du programme abrite neuf (09) projets qui absorbent un financement de 367 000 dollars US.
Ainsi est mis en place le projet « Création de trois radios de proximité (radios numériques) » qui permettra la création effective de trois nouvelles radios locales (communautaire/associatives) dotées de récepteurs numériques et de micros ordinateurs de même que l’extension du taux de couvertures géographiques des radios de proximité déjà en place en les équipant de récepteurs numériques et de micros ordinateurs.
Un projet s’occupe du « renforcement de SIDWAYA pour l’accès à Internet ». Ses résultats seront de l’existence dans tous les services du Quotidien ‘Etat d’un point d’accès à Internet ; capacités des journalistes de SIDWAYA renforcées et une meilleure compréhension par les journalistes de cet organe du potentiel des TIC pour le développement de la presse.

Cet autre projet intitulé « Renforcement de la Radio Nationale et de la Radio Rurale pour l’accès à Internet » doit aboutir à l’existence dans tous les services de la Radio nationale et de la Radio rurale d’un point d’accès à Internet ; au renforcement des journalistes de ces deux organes de presse et à leur meilleure compréhension du potentiel des TIC pour le développement de la presse.
Le quatrième projet, « renforcement de la Télévision Nationale du Burkina (TNB) pour l’accès à Internet », ; permettra l’existence dans tous les services de la TNB d’une point d’accès à Internet ; le renforcement des capacités des journalistes et leur meilleure compréhension du potentiel des TIC pour le développement de la presse.
Le cinquième projet, lui, s’occupe du « renforcement du CFPI pour l’accès à Internet ». On attend de ce projet, la création dans tous les services du CFPI d’un point d’accès à Internet ; le renforcement des capacités de son personnel et la meilleure compréhension par ce centre de formation et les élèves journalistes du potentiel des TIC pour le développement de la presse.

Le sixième projet : « Radio numérique « BEN KADI » de Tansila » produira un rapport d’étude diagnostic des composantes organisationnelles, fonctionnelles et des moyens techniques de cette radio et améliorera sa performance. Pendant ce temps, le septième projet : « Radio numérique de Boulsa » s’attelle à la création de cette radio. Il déposera un rapport « d’étude de faisabilité » pour cette création et fera de cette radio numérique de Boulsa une réalité.

Le huitième projet s’intéresse à la « formation des journalistes ». A son terme, on verra les capacités des journalistes renforcées en matière d’utilisation des outils bureautiques et de l’Internet ; une meilleure compréhension par les journalistes de SIDWAYA du potentiel des TIC pour le développement de la presse.
Le neuvième projet enfin œuvre pour la « formation du personnel des stations de radio de proximité et de leurs comités de gestion ». Il aboutira au renforcement des capacités du personnel des stations de radio de proximité et de leurs comités de gestion en matière de gestion, de recherche de financement et de production de programmes de qualité axés ; à un meilleur fonctionnement et pérennité des radios de proximité.

Du suivi-évaluation et plaidoyer

Ce volet du programme absorbera 188 000 dollars US. Il tient en un projet : « Promotion des NTIC à travers les médias » qui aura pour résultats de permettre l’existence de débats, de rubriques et d’émissions sur les TIC dans les médias ; de débats sur les TIC à travers des forums électroniques et des listes de diffusions ; de sports et d’affiches publicitaires sur les TIC et la tenue de grandes conférences sur les enjeux de la société de l’information.

De la coordination du programme

Les activités de coordination des projets du programme nécessitent 87 000 dollars US. Il est attendu de cette coordination qu’elle produise des programmes trimestriels et annuels d’activités pour un suivi des activités ; des rapports trimestriels et annuels d’actions ; des rapports financiers trimestriels et annuels ; qu’elle assure la bonne gestion financière du programme ; permettre l’existence de termes de référence des projets ; de Timesheet de suivi des projets ; le renforcement des capacités du personnel et fonctionnalité de l’Unité de coordination (voir ci-dessou les structures d’appui à la coordination du programme).

- le Délégué Général à l’information, Directeur National du programme (Président) ;
- le Représentant Résident du PNUD au Burkina Faso (membre du noyau dur du Comité) ;
- le Coordinateur National du programme (Rapporteur) ;
- le Directeur Général de l’Economie et du Plan (membre du noyau dur du Comité) ;
- le Secrétaire Général du Ministère des Postes et Télécommunications (membre du noyau dur du Comité) ;
- Mr DRAME Seydou, Conseiller du Ministre de l’Information (membre du noyau dur du Comité) ;
- le Directeur Général du CENATRIN (membre du noyau dur du Comité) ;
- le Professeur SAWADOGO Filiga Michel (membre du noyau dur du Comité) ;
- Mr COEFE Alain Roger, Directeur Général de MEDIUM International Télécom et Président de la Maison de l’Entreprise (membre du noyau dur du Comité) ;
- le Secrétaire Général du CSI ;
- le Directeur Général de l’ARTEL (membre du noyau dur du Comité) ;
- le Secrétaire Général du Ministère de l’Information ;
- le Secrétaire Général du Ministère de l’Economie et du Plan ;
- le Secrétaire Général du Ministère des Finances et du Budget ;
- le Secrétaire Général de la Fonction Publique et de la Réforme de l’Etat ;
- le Secrétaire Général du Ministère des Enseignements Secondaire, Supérieur et de la Recherche Scientifique ;
- le Secrétaire Général du Ministère de la Santé ;
- le Secrétaire Général du Ministère de l’Emploi ;
- le Secrétaire Général du Ministère du Commerce ;
- le Secrétaire Général du Ministère de l’Agriculture ;
- le Secrétaire Général du Ministère de la Justice, Garde des Sceaux ;
- le Secrétaire Général du Ministère de la Promotion des Droits Humains ;
- le Secrétaire Général du Ministère de la Sécurité ;
- Ministère de la Santé (CNRST/INSS et LNSP) ;
- Ministère des Finances et du Budget (DCMP ) ;
- Ministère de l’Emploi du Travail et de la Jeunesse ;
- Ministère des Enseignements Secondaires, Supérieur et e la Recherche Scientifique (CNRST/INERA) ;
- Ministère de l’Enseignement de Base et de l’Alphabétisation ;
- Ministère de l’Agriculture, de l’Hydraulique et des Ressources Halieutiques
- Ministère de l’Information ;
- Délégation Générale à l’Information ;
- Université Ouaga - UFR/SJP ;
- Direction Générale du Trésor et de la Comptabilité Publique ;
- Maison de l’Entreprise du Burkina Faso ;
- SONAPOST ;
- SPONG/OSC.

Réalisations

A ce jour les principales réalisations du programme sont :
- L’appui à l’élaboration de la stratégie nationale d’opérationnalisation du plan de développement de l’infrastructure nationale d’information et de communication ;
- La création d’une radio numérique de proximité à TANSILA ;
- La création de quatre Cyberpostes à Fada N’Gourma, Tenkodogo, Banfora, et Ouaga Dassasgho ;
- La création d’une trentaine de sites web pour les Institutions et Ministères ;
- La création d’un site Web du Trésor ;
- La dotation des Directeurs de Communication et de la Presse Ministérielle en équipements informatique permettant d’assurer la mise à jour régulière des sites Web des Institutions et Ministères ;
- La formation des Directeurs de Communication et de la Presse ministérielle à la à la gestion des sites Web ;
- La mise en place de trois ateliers de numérisation au Secrétariat Générale du Gouvernement, au Centre National des Archives et à la DGCRIEF du MEBA ;
- Le renforcement des capacités de la Délégation Générale à l’Informatique pour hébergement des sites Web des Institutions et Ministères ;
- La dotation du Ministère de l’Information d’équipement informatique permettant d’améliorer leur accès à Internet ;
- Le câblage informatique du bâtiment des Ministères en charge de l’éducation.

L’Opinion

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Vos commentaires

  • Le 26 décembre 2005 à 09:50 En réponse à : > NTIC : Le programme d’appui du PNUD au Burkina

    CDROM par-ci, Cbercafés par-là, Sites WEB par-ailleurs. Tout cela c’est bien. Mais tant que l’Etat n’aura pas le courage de supprimer toutes les taxes douanières sur l’importation du matériel informatique, on mettra beaucoup de temps pour réaliser tous ces projets. On veut permettre à nos agriculteurs d’accéder aux TIC, développer des Cybercafés partout dans le pays et on ne parle pas de la diminution du coût du matériel informatique.

    • Le 26 décembre 2005 à 19:27, par yamaambaala ! En réponse à : > NTIC : Le programme d’appui du PNUD au Burkina

      Mon frère, il faut les laisser venir ; ils vont doucement casser leurs dents dans un cuisant echec ; ils parlent comme si les paysans allaient naviguer avec leur dabas, ils parlent comme si la SONABEL est partout, ils parlent comme si ordinateur c’est une brique de terre qu’on peut en fabriquer, ils parlent comme si ....
      Soyons sérieux, les 90 à 95 % des citadins pensent toujours que l’internet est un mythe, que diront-on des "campagnards" ?
      Le fonctionnaire moyen qui a conscience de l’importance des NTIC, trime pour se procurer un vieux PC (trop cher pour sa bourse), et on parle de vulgariser en langue nationale pour nos paysans.
      Il y en a combien de paysans qui savent lire et écrire dans leur langue maternelle ?
      Commencez à les alphabetiser au grand nombre, avant de leur embrouiller avec ces nouveaux mots de NTIC, le PNUD ignore cet état de fait ? (non à mon avis).
      C’est nos dirigeants qui vont s’empiffrer des mannes allouer pour la réalisation de ce projet, et je vous assure que vous verrez d’ici là des centres d’informatiques (équipés derniers cris) qui vont pousser appartenant à des particuliers (sociétés prêtes-noms), et encore c’est le citoyen lambda qui va aller vider ses économies pour payer encore plus cher pour l’utilisation de ce matériel.... et au finish c’est nos "intègres" dirigeants qui vont en profiter doublement.

      Hummmmm, il y en a qui sont sceptiques, je vous donne rendez-vous au soir du bilan (si y’en aura).

      • Le 26 décembre 2005 à 22:44, par Meyrick Von Mentas En réponse à : > NTIC : Le programme d’appui du PNUD au Burkina

        Je crois que l’initiative est bonne mais la question de l’adéquation du modèle économique aux conditions socio-économiques pose problème : il faut que l’outil informatique et l’accès à Internet soient à la portée de la bourse du plus grand nombre de Burkinabé ; c’est l’une des conditions clefs du succès de ce projet. Il faut donc supprimer les taxes douanières à l’image de pays comme le Soudan.

        En revanche, je crois que les pays de l’Afrique au sud du Sahara affichent un mépris naïf ou inconscient envers leurs langues nationales alors que c’est par elles uniquement que toutes les batailles de développement local peuvent se gagner. Dans le projet, je ne vois pas de dynamique de développement d’interfaces linguistiques adaptées aux acteurs économiques du monde rural.

        Que l’on demande dans un premier temps à nos ingénieurs informaticiens de développer des solutions linguistiquement adaptées ne serait-ce que dans les 3 langues (mooré, fulfuldé et jula) dont la lois d’orientation sur l’éducation nationale a doté le statut de langue NATIONALES devant servir au même titre que le français.

        Que par le suite l’on utilise l’outil informatique et Internet avec ces interfaces linguistiques adaptées dans l’alphabétisation, la diffusion de l’information et des savoirs pour le développement ; l’on verra l’engouement des paysans pour le numérique. Certitudes !

        Pourqoui la question des langues nationales est primordiale selon moi pour le développement du Burkina ? En analysant la cartographie du sous-développement, j’ai remarqué qu’elle coïncide avec la cartographie des pays utilisant exclusivement une langue étrangère au coeur de leur système d’information, d’éducation et de formation malgré les problèmes perte de temps et d’argent colossales pour sa maîtrise et son faible poids démographique qui plombe son statut de langue officielle. Haïti est l’exemple qui confirma la règle : il est le seul pays sous-développé de l’hémisphère Nord et comme par hasard, c’est le français et non le créole que tout le parle qui est la langue officielle et la langue de l’éducation et de la formation.

        J’ai abordé cette question avec un antillais qui m’a dit que le dédains du créole et des langues africaines pour ne pas dire indigènes est lié au fait qu’on ne peut aller nul part avec. J’ai repliqué en diasant : justement, il n’est pas question d’envoyer les gens en exode, mais de leur donner les moyens d’accroître leur productivité et leur gains à travers des formations et des outils conceptuels de production linguistiquement appropriés.

        MENTAS Van Meyrick

  • Le 26 décembre 2005 à 22:43, par Michel CHEVALIER En réponse à : > NTIC : Le programme d’appui du PNUD au Burkina

    Avant de parler de NTIC, faites déjà en sorte que les TC (technologies de communication), entre autres le téléphone, fonctionnent correctement et soient moins chères.

  • Le 28 décembre 2005 à 10:48, par Karim En réponse à : > NTIC : Le programme d’appui du PNUD au Burkina

    je remercie le PNUD pour son programme d’appui à l’utilisation des NTIC pour le développement humain. Néanmoins j’ai des inquiétudes quant à la viabilité de ces projets déjà réalisés. Je prend un exemple : c’est le rôle de l’Etat d’assurer l’information et l’éducation de son peuple. Dans le cas du Burkina Faso, les moyens sont limités et tous sont unanimes sur ce constat. Alors, lorsqu’une institution comme le PNUD lui vient en aide, je souhaite qu’on puisse mettre tout en oeuvre pour pérenniser ces investissement. Le cas de la Radio de Tansila en est un exemple. Une zone réculée comme Tansila, qui n’a aucun moyen de communication, la radio a été la bienvenu pour le bonheur de cette partie du pays qui semble être oubliée par nos autorités ? Le pire c’est que l’état ne fait rien pour permettre à cette population de continuer à jouir des bienfaits de cette radio vue les différentes taxes imposées(BBDA, ARTEL, et CNSS...). Aucune Radio commerciale ne peut exceler dans cette zone n’en parlons pas d’une radio communautaire avec une multitude de taxe à payer.
    on devrait aussi alléger les conditions pour ce type de radios pour la subvention de l’état aux médias, je pense...

    Je souhaite que le ministère en charge de l’information puisse prendre des mésures pour permettre à ces radios(car Tansila n’est pas le seul cas) de survivre pour le bonheur des populations et même de l’Etat pour l’information et l’édaucation de son peuple.

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