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Opportunités d’affaires : La filière fruits et légumes

Publié le vendredi 23 décembre 2005 à 08h08min

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D’une production annuelle estimée à plus de 300 000 tonnes, la filière fruits et légumes répartis sur 3000 ha pour les cultures maraîchères et 12 000 ha pour les vergers. Après un temps d’hibernation, la filière est en train de prendre son envol avec des résultats encourageants et des prévisions rassurantes.

Choux, tomate, aubergine, oignon, haricot vert, pomme de terre, pastèques... sont arrivés simultanément sur le marché et se vendent bien, en cette veille des fêtes de fin d’année.

Le secteur présente beaucoup d’atouts, même s’il relève jusqu’à présent de l’informel.

C’est le début de campagne de production de saison sèche. L’un des atouts majeurs est la disponibilité des surfaces exploitables.

La tactique des distributeurs privés est de préfinancer la production.

Pour le cas du haricot vert par exemple, en général, ce sont des femmes qui préfinancent les jardiniers, pour ensuite racheter les produits. C’est encore elles qui organisent leur circuit de distribution au niveau des marchés.

Ce genre de partenariat local qui ne se fonde que sur la confiance marche bien, surtout que jusqu’à présent, nous avons des systèmes atomisés de production.

A grande échelle, des structures organisées, telle que SOBFEL, prennent en charge à 100% les frais de production (semences, intrants, engrais, carburant). La collecte et la commercialisation leur reviennent entièrement. La SOBFEL entend désormais promouvoir l’agrobusiness, avec l’apport en matériel et encadrement technique du projet petite irrigation villageoise.

Des produits ont déjà une clientèle sûre.

Il s’agit notamment du gombo, de la patate douce, du piment. Bien d’autres légumes sont en projet, en rapport avec la demande, la citronnelle, le basilic, l’épinard.

Le secteur de la transformation est à prospecter dans la mesure où les produits frais n’occupent que 15% des exportations, les 85% se vendant transformés.

Assétou BADOH
Sidwaya

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