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Gestions des risques agricoles au Burkina : Bientôt un projet pour renforcer la résilience face aux aléas du climat et des marchés

Publié le mardi 7 juin 2022 à 15h15min

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Gestions des risques agricoles au Burkina : Bientôt un projet pour renforcer la résilience face aux aléas du climat et des marchés

Le ministère de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques tient un atelier de co-vision et co-création d’un projet des risques agricoles pour la résilience aux aléas du climat et des marchés au Burkina Faso, les 7 et 8 juin 2022 à Ouagadougou.

Le secteur agricole burkinabè reste exposé à divers risques (climatiques, biologiques, environnementaux, politiques, marchés des produits, sécuritaires, etc.). Face à cette situation, le ministère de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques et son partenaire la Plateforme pour la gestion des risques agricoles (PARM, Platform for agricultural risk management) veulent trouver une solution d’où la tenue de cet atelier de co-vision et co-création.

Selon directeur général de la Promotion de l’économie rurale, Mohamed Porgo, l’objectif global visé à travers cet atelier est de construire ensemble un projet d’investissement de la gestion des risques agricoles en tenant compte des priorités retenues conjointement par notre pays à travers le département en charge de l’agriculture et la plateforme de gestion des risques agricoles. « Cet atelier sera un cadre pour informer sur les grandes orientations du projet de gestion des risques agricoles pour la résilience aux aléas du climat et des marchés au Burkina Faso », a ajouté le représentant du secrétaire général du ministère de l’Agriculture à cet atelier.

Mohamed Porgo a représenté le secrétaire général du ministère de l’Agriculture.

Durant ces deux jours, les acteurs de ce ministère et leur partenaire de la PARM doivent capitaliser sur les connaissances et expertises locales, a indiqué Jean Claude Bidogeza, expert technique à la PARM. Il s’agit également d’amener le contenu du projet beaucoup plus à la réalité du terrain.

Les trois risques prioritaires

Selon Jean Claude Bidogeza, le rapport économique 2021 sur l’Afrique de la Commission économique des nations unies pour l’Afrique (CEA) a mis l’accent sur la place centrale sur le risque et la vulnérabilité au choc qui doivent être pris en compte dans la conception de stratégie de réduction de la pauvreté en Afrique.

En octobre 2021, l’étude d’évaluation des risques a été validée par le gouvernement burkinabè. Cette étude a utilisé une approche holistique et une méthodologie rigoureuse et a fourni des estimations de l’impact économique des principaux risques agricoles et une hiérarchisation des risques au niveau national. « Cela a révélé trois risques hautement prioritaires : sécurité, climat et volatilité des prix des commodités », a rapporté Jean Claude Bidogeza.

Pour Jean Claude Bidogeza, les risques agricoles ne sont plus des épiphénomènes.

Et Mohamed Porgo de rappeler aux participants que la gestion des risques agricoles revêt un intérêt particulier pour le Burkina Faso.

Pour rappel, en novembre 2019, le Burkina Faso a rejoint les pays bénéficiaires de la PARM.

Cryspin Laoundiki
Lefaso.net

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