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Bobo-Dioulasso : La 5e biennale des Littératures francophones d’Afrique noire a ouvert ses portes

Publié le vendredi 18 mars 2022 à 14h26min

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Bobo-Dioulasso : La 5e biennale des Littératures francophones d’Afrique noire a ouvert ses portes

L’Agence de médiation culturelle des pays du Sahel a procédé, le mercredi 16 mars 2022, à l’inauguration de la 5e biennale des Littératures francophones d’Afrique noire, à l’Institut français de Bobo-Dioulasso. La cérémonie était placée sous le patronage de Bernadette Sanou/Dao et le parrainage de Baba Dagnoko, P-DG de SOTRADAF.

Cette 5e biennale des Littératures francophones d’Afrique noire se tient du 17 au 20 mars 2022 à Bobo-Dioulasso sous le thème : « Identité et identification, la place du livre de jeunesse à l’ère du numérique, quelle politique du livre de jeunesse et de la presse au Burkina Faso ? »

Au programme, il y aura une rencontre entre auteurs et élèves, une conversation littéraire, des dîners et goûters littéraires et une journée professionnelle "Battle littéraire".
Des hommes et femmes littéraires du Burkina Faso, de la Côte-d’Ivoire, de la Guinée, du Sénégal, du Benin, du Congo, du Cameroun, du Togo et de la diaspora française animeront, à l’occasion, ces diverses activités.

Prestation d’élèves du lycée Ouezzin Coulibaly

Au titre des communications, « La problématique du livre numérique pour enfants au Burkina Faso » sera animée par Dr Sandrine Kietega, « L’inadéquation stlylico-discursive de quelques œuvres littéraires burkinabè pour enfants à l’ère du numérique » animée par Dr Sidiki Traoré, « L’impact des contes à l’école » par Ousséni Nikièma et « La politique du livre de jeunesse et de la presse au Burkina Faso » par Steven Benjamin Birba.

Remise symbolique de biblio-cantine offerte par la maison d’édition Lakalita à l’université Nazi Boni.

Les activités se dérouleront à l’Institut français de Bobo-Dioulasso, à la Maison de la Culture Mgr Anselme Titianma Sanon, au lycée national, à l’université Nazi Boni, au centre culturel Bambous Idrissa Koné et au centre culturel Djelia.
Selon Henry Prosper Paré, directeur régional des enseignements primaire et secondaire des Hauts-Bassins représentant le ministre de l’éducation, la biennale est une manifestation qui a un grand intérêt pour le monde de l’éducation de façon générale mais de façon particulière pour les enseignants et les élèves parce qu’aujourd’hui, tout le monde dit que les élèves ne lisent pas.

Henry Prosper Paré directeur régional des enseignements primaire et secondaire des Hauts-Bassins représentant le ministre de l’éducation

Mais comme certains intervenants l’ont dit, il faut mener la réflexion sur comment amener les élèves à lire parce que les contenus des ouvrages sont très importants, très éducatifs, très instructifs et développent aussi bien le côté disciplinaire des enfants que le côté éducatif.

Safiatou Faure/Sissoko, responsable de l’Agence de médiation culturelle des pays du Sahel, initiatrice de la biennale

Safiatou Faure/Sissoko, responsable de l’Agence de médiation culturelle des pays du Sahel, initiatrice de la biennale, s’est estimée heureuse de la présence de Bernadette Sanou / Dao à leurs côtés et d’avoir des jeunes. Elle a également salué la présence du Volta-Jazz, premier orchestre du Burkina, qui marque une sorte de transmission. Elle souligne que cette 5e édition veut enclencher un début de fabrication des ressources en littérature pour la jeunesse burkinabè, créée dans l’environnement de l’enfant burkinabè, fabriquée au Burkina Faso et qui parle aux enfants qui éveille leur imaginaire, qui les rend sociables, intelligents.

Bernadette Sanou Dao, écrivaine, patronne de la cérémonie

« Nous avons, dit-elle, senti qu’il y avait ce besoin et nous essayons de combler ce manque à travers les différents ateliers de création que nous avons mis en place cette année. Donc ces ateliers qui vont nous permettre un jour d’avoir un vivier d’écrivains pour la jeunesse font partie de nos ambitions. Nous voulons créer à Bobo-Dioulasso un écosystème où on peut trouver de l’intérêt pour la lecture pour les enfants, que les enfants retrouvent ce fameux goût de la lecture. Quand on vient à la biennale, on se rend compte que lorsqu’on donne à lire aux enfants, ils sont heureux, lorsqu’on déprogramme une classe, les enfants sont malheureux. Donc nous aimerions un jour avoir à Bobo-Dioulasso une maison des écritures, ouverte à tous les enfants ». [ Cliquez ici pour lire l’intégralité ]

Haoua Touré
Lefaso.net

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