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3e championnat mondial francophone : Noëlie Ouédraogo et Sandrine Ouédraogo pour l’honneur du Burkina

Publié le vendredi 25 novembre 2005 à 07h13min

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Noëllie et Sandrine Ouédraogo

Les 19 et 20 novembre derniers à Niamey au Niger, s’est déroulé le troisième championnat mondial francophone de taekwondo. Le Burkina y a pris part et s’est classé 9e sur 18 pays participants grâce aux deux médaillées de bronze : Noëlie Ouédraogo (- 67kg) et Sandrine Ouédraogo (+ 84 kg).

Ce troisième Championnat mondial des pays ayant le français en partage était un tournoi open (ouvert) qui a permis aux taekwondoin francophones de fraterniser et d’échanger leurs expériences. Les burkinabè en ont tiré profit, eux qui ont été sevrés pendant plusieurs années de compétitions internationales. « Dans l’ensemble, les combattants burkinabè se sont très bien comportés aussi bien au niveau de la discipline que de la technique. C’est une compétition à niveau très élevé parce que quoiqu’on c’est un championnat mondial.

Ce sont les meilleurs pratiquants francophones qui se sont retrouvés, et il fallait vraiment se préparer pour la circonstance », a expliqué maître Christophe Ouédraogo, président de la Fédération burkinabè de taekwondo. Le Burkina était présent dans la capital nigérienne avec quatre combattants chez les messieurs : Roch Kéré (- 58 kg), Martin Kam (- 68 kg) ; et trois dames : Fatoumata Traoré ( 50 kg), Noëlie Ouédraogo (- 67 kg), Sandrine Ouédraogo (+ 84 kg).

Seules Noëlie Ouédraogo et Sandrine Ouédraogo, dans leur catégorie respective, ont sauvé l’honneur du Burkina au cours de ce troisième Championnat mondial francophone. Selon le président de la Fédération, des combattants comme Seydina Drabo qui a perdu en quart de finale devant un ivoirien résidant aux Etats Unis et Abdramane Bancé ont aussi séduit. « Il faut dire que nous sommse beaucoup en retard sur le taekwondo, même au niveau sous-régional, du fait qu’on ait pas participé aux rencontres internationales depuis quatre ou cinq ans et du fait qu’on a fait un passage à vide pour l’organisation du championnat national.

Il fallait cette rencontre de Niamey pour nous permettre de faire le point de ce que nous connaissons actuellement car le taekwondo a beaucoup évolué. On a appris énormément sur les plans technique tactique et organisationnel », a lancé maître Christophe Ouédraogo.

Les taekwondoin burkinabè, avant de se rendre à Niamey, n’ont pas bénéficié d’une mise ouvert faute de moyens financiers. « Nous ne rejetons pas la faute sur qui que ce soit parce que nous même n’avons pas imaginé l’importance de cette rencontre. Arrivés à Niamey, nous avons su que les autres équipes se sont bien préparées.

Beaucoup d’équipes africaines ont bénéficié de séjour en France pour trois ou quatre semaines pour se mettre au top. Des pays ont fait venir des athlètes des Etats-Unis, de France pour cette compétition », a laissé entendre maître Christophe Ouédraogo. Adieu le troisième Championnat mondial remporté par la France. Rendez-vous est pris pour 2006 en Tunisie pour le quatrième championnat.

Fernand KOUDA

Sidwaya

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