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Valorisation de la recherche-innovation en Afrique : L’institut 2iE renforce les capacités des acteurs

Publié le lundi 20 décembre 2021 à 13h58min

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Valorisation de la recherche-innovation en Afrique : L’institut 2iE renforce les capacités des acteurs

Les doctorants et les enseignants chercheurs de l’institut 2iE, de l’université Nazi Boni de Bobo Dioulasso et de l’université de Fada N’gourma étaient en formation le jeudi 16 décembre 2021 sur le campus de 2iE à Ouagadougou. La formation a consisté à sensibiliser les participants sur les techniques de valorisation et de transfert de technologies issues de la recherche-innovation vers le monde socio-économique.

L’écosystème de la valorisation de la recherche-innovation en Afrique et particulièrement en Afrique de l’Ouest reste sous-développé. Ce qui handicape quelque peu l’essor socio-économique de la sous-région comme l’a constaté le secrétaire général de l’institut 2iE, Pr Hamma Yacouba.

Pr Hamma Yacouba, secrétaire général de l’institut 2iE Burkina

Aussi, poursuivra-t-il, " cet atelier s’inscrit en droite ligne des objectifs du plan d’orientation stratégique de l’institut 2iE qui promeut l’essor résilient et durable d’infrastructures, d’industrialisation et de l’innovation." Il a ainsi remercié l’ensemble des partenaires techniques et financiers qui font de la question de la valorisation des résultats de la recherche-innovation leur cheval de bataille.

Dr Siaka Coulibaly, formateur, directeur général de l’Institut de recherche sur les systèmes d’innovation au Burkina

Il s’est agi pour le formateur, Dr Siaka Coulibaly, directeur général de l’Institut de recherche sur les systèmes d’innovation (RISE), par ailleurs expert des questions économiques, de clarifier les concepts de sciences et technologies, d’invention et d’innovation. Cette clarification étant capitale dans le domaine de l’innovation commerciale.

Participants (doctorants et enseignants chercheurs)

A l’en croire, il y a beaucoup de résultats, fruits des recherches qui" dorment" dans les tiroirs par faute d’innovation. " Il y a beaucoup de jeunes talentueux en Afrique mais peu savent innover " regrette l’ancien cadre de la Banque mondiale au Burkina. Cette formation vient donc à point nommé puisqu’à la fin, les participants seront outillés sur des méthodes et stratégies de commercialisation des technologies issues de la recherche-innovation.

En rappel, depuis plus d’une décennie, l’institut 2iE œuvre pour la promotion et la valorisation de la recherche-innovation.

Dofinitta Augustin Khan
Lefaso.net

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