Dans son allocution, celui-ci a salué « l’engagement, le professionnalisme et la disponibilité » de Pascal Yembiline qui ont permis de renforcer la qualité des relations entre le Burkina et la BAD. Il dira que sous le leadership de ce dernier, la Banque africaine de Développement a financé douze projets de développement structurants dans les secteurs des infrastructures, des transports, de l’énergie, de l’agriculture, de l’eau et de l’assainissement pour un montant total de 352 millions d’unités de compte soit environ 280 milliards de francs CFA ramenant ainsi le total des engagements de la Banque au Burkina à 592 millions d’unités de compte soit environ 472 milliards de francs CFA.

Quelques membres du gouvernement dont les ministres de la Transition énergétique, de l’Agriculture, des Infrastructures étaient présents

Toujours selon le ministre Lassané Kaboré, Pascal Yembiline s’est impliqué « personnellement » pour que le Burkina puisse bénéficier d’un appui budgétaire d’un montant de 32 milliards de francs CFA pour juguler les conséquences économiques du Covid-19.

Lassané Kaboré, ministre de l’Economie, des Finances et du Plan

En signe de reconnaissance, le ministre en charge de l’Economie a remis, au nom de son département, un présent au responsable-Pays de la BAD. Ce dernier a été baptisé « Ouédraogo ».

« Dans ce pays qui m’a adopté en si peu de temps, j’ai découvert un peuple attachant pour qui l’hospitalité et la générosité sont des valeurs cardinales. Je vais quitter ce pays pour mieux y revenir surtout en tant que Ouédraogo. Je ferais ainsi mien l’adage qui dit que l’enfant revient toujours là où il n’a pas pleuré hier », a déclaré Pascal Yembiline.

Le Responsable-pays de la BAD en fin de mission a rassuré les autorités et ses collègues que ce n’est qu’un au revoir

Il s’est réjoui que le portefeuille du Burkina soit parmi les meilleurs de la région Afrique de l’Ouest, malgré les multiples défis sur le plan sécuritaire et sanitaire. « Nous sommes en train de travailler avec le gouvernement sur une nouvelle stratégie. En cohérence avec la phase 2 du Plan national de développement économique et social, nos efforts seront axés d’une part sur le renforcement des infrastructures durables pour une croissance inclusive et verte et d’autres parts le soutien aux chaînes de valeurs agricoles pour un renforcement de la résilience de l’économie », a-t-il laissé entendre.

Herman Frédéric Bassolé
LeFaso.net