Zondoma (Nord du Burkina) : Des hommes armés ordonnent la fermeture des écoles à Touba Ramba et Lago
La situation sécuritaire devient de plus en plus préoccupante. Selon nos confrères de l’Agence d’information du Burkina, des individus armés ont fait irruption, dans la soirée du mercredi 17 novembre 2021, dans les villages de Touba Ramba et Lago, deux villages de la province de Zondoma, chef-lieu Gourcy.
Selon l’AIB, ils sont arrivés dans ces deux villages en tirant en l’air. Ils auraient incendié des documents dans les écoles. Les enseignants étant absents parce qu’il n’y a pas cours les mercredis soirs, les assaillants auraient laissé une commission aux témoins de fermer les écoles dans les deux villages avant de prendre la direction de Gourcy.
Informés de la situation, les habitants du chef-lieu de la province de Zondoma sont restés terrés chez eux mais aucune situation anormale, selon nos confrères, n’a été signalée ce matin. Des tirs ont cependant été entendus dans la nuit du mercredi à aujourd’hui. Aux dernières nouvelles, il s’agirait de la police qui tentait de dissuader des délinquants qui comptaient profiter de la situation.
En rappel, 53 personnes dont 49 gendarmes ont été tuées le dimanche 14 novembre 2021 à Inata, dans la région du Sahel, dans une attaque terroriste. Ces tueries en masse ont jeté la psychose et la colère au sein des Burkinabè.
Lefaso.net
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Vos commentaires
1. Le 18 novembre 2021 à 13:39, par HUG En réponse à : Zondoma (Nord du Burkina) : Des hommes armés ordonnent la fermeture des écoles à Touba Ramba et Lago
labas.Courage au gens de labas. Il faut que le mpp nous sorte de cette situation.On est fier de faire un coup KO.PPendant la campagne c etait meme devenu le slogan du mpp mais on est incapable de proteger un territoire de 374200km carré.Allons seulement
2. Le 19 novembre 2021 à 10:54, par kwiliga En réponse à : Zondoma (Nord du Burkina) : Des hommes armés ordonnent la fermeture des écoles à Touba Ramba et Lago
Le problème c’est que quand le Burkinistan s’agrandit, ça ne semble pas rapetisser le Ouagaland.
En tous cas, ça ne diminue en rien, l’orgueil, la morgue, l’insolence de ses dirigeants, qui préfèrent incriminer le peuple, les lanceurs d’alerte, les marcheurs,... plutôt que d’esquisser le début d’une remise en question.