Le ministère des Transports, de la Mobilité urbaine et de la Sécurité routière, à travers sa direction régionale de la Boucle du Mouhoun, a organisé la 6e édition des 72 heures de la sécurité routière, les 27, 28 et 29 octobre 2021 à Dédougou. Ces trois jours d’activités sont une initiative des acteurs de la région de la Boucle du Mouhoun, en collaboration avec l’Office national de sécurité routière (ONASER) et le Centre de contrôle des véhicules automobiles (CCVA). L’objectif est d’informer et de sensibiliser les citoyens de la région, particulièrement ceux de la ville de Dédougou, au respect des règles de la circulation afin de réduire considérablement les accidents ainsi que leur gravité.

Le directeur régional en charge des Transports de la Boucle du Mouhoun, et président du comité d’organisation, Debkoun Aristide Méda.

Selon le directeur régional en charge des Transports de la Boucle du Mouhoun et président du comité d’organisation, Debkoun Aristide Méda, ces 72 heures servent de cadre pour faire respecter le code de la route par la population, informer la population sur les causes des accidents de la circulation et leurs effets. « Le choix du thème de cette édition s’explique par le fait que nous voulons interpeller chacun sur son rôle et sa responsabilité dans le domaine de la sécurité routière », a-t-il ajouté.
Durant ces trois jours, plusieurs activités ont été menées. Il s’agit, entre autres, d’une conférence publique, d’un cross populaire, de séances d’initiation au code de la route au profit de jeunes, de sensibilisations au port du casque et d’animations-podium.

Selon le représentant du parrain de cette édition, Dominique Dienou, l’organisation de telles journées pour sensibiliser et appeler les citoyens au civisme et au respect du code de la route nécessite d’être encouragée et soutenue, au regard de son importance.

Le représentant du parrain de cette édition, le député Jean Gabriel Séré.

Pour lui, la forte croissance démographique, l’urbanisation galopante, l’accroissement spectaculaire des moyens de transport individuels et la prolifération des engins à deux roues et des tricycles sont les causes, ces dernières années, de l’augmentation des accidents de la route au Burkina Faso. « Ce grand rendez-vous de sensibilisation à la sécurité routière est d’une importance capitale dans l’épanouissement de nos citoyens », a-t-il lancé.

La secrétaire générale de la région, Salimata Dabal, représentant le gouverneur.

Pour la secrétaire générale de la région, Salimata Dabal, représentant le gouverneur, l’amélioration de la sécurité routière requiert, entre autres mesures, l’éducation et la promotion des bonnes pratiques en matière de civisme et de courtoisie dans la circulation. A l’en croire, ces 72 heures doivent non seulement contribuer à limiter les conséquences négatives du comportement de certains citoyens en circulation, mais aussi attirer l’attention des politiques publiques de la région sur la problématique de la sécurité routière.

Les 72 heures ont pris fin la nuit du 29 octobre, avec une séance de sensibilisation.

Yipénè NEBIE