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<I>Pot-pourri </I> : CGT-B : rentrée syndicale

Publié le vendredi 28 octobre 2005 à 07h33min

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La confédération générale des travailleurs du Burkina (CGT-B) organise sa rentrée syndicale, le samedi 29 octobre 2005, à la Bourse du travail à Ouagadougou.

Le thème retenu est "Unité de lutte contre la vie chère, pour la justice, dans le contexte électoral que vit notre pays". Au cours de l’événement, un message de rentrée sera livré lors de la clôture prévue à 17h.


Rotary club de Ouaga savane : conférence de presse du gouverneur

Mme Laurence Kouassi, première femme gouverneur d’un district du continent africain et 32e gouverneur des rotariens des 14 pays d’Afrique de l’Ouest que compte le district 9100, donnera le 29 octobre 2005 à 9h à l’hôtel Palm Beach, sis Avenue Kwamé N’Krumah, une conférence de presse.


Classes multigrades : où sont les indemnités des enseignants ?

Dans le système éducatif burkinabè, il a été mis en place une formule de classes multigrades ou à double flux au niveau du primaire. Une seule salle de classe peut accueillir plusieurs promotions d’élèves. Les enseignants de ces classes ont des indemnités spéciales, qui leur sont d’habitude versées en trois tranches. Mais, de l’avis de Moumouni Sawadogo, instituteur certifié à Ziou, seule la première tranche a été versée, et ce, depuis février. Les enseignants, dit-il, commencent à s’impatienter, s’ils ne se découragent pas et ne décident pas d’abandonner les classes multigrades.


Banfora : des policiers mécontents

Des agents de police de Banfora semblent regretter leur ancien chef, le commissaire Bonzi si l’on en croit la note parvenue à notre rédaction. Depuis 2003, disent-ils, la situation n’est plus rose. Quelques exemples : chaque agent n’aurait reçu que 1 000 F CFA pour le carburant lors des JNV ; les agents ne perçoivent plus que 500 F CFA comme perdiems pour la lutte contre le grand banditisme (contre 1 500 F CFA par le passé) ; les fonctionnaires de police n’ont pas de service payé (SP), etc. Autant de difficultés qui font dire aux auteurs de la note que les policiers de Banfora n’ont plus l’amour du service.


La Gacilienne : un écho international

"La Gacilienne" est maintenant connue internationalement, mais de façon négative. Cette société basée à Ouagadougou, a licencié 133 ouvrières qui étaient commises à la fabrication et au conditionnement des billets de tombola. Or il se trouve que la Gacilienne est la filiale d’un groupe cosmétique français dénommé Yves Rocher. Il n’en fallait pas plus pour que l’affaire ait des relais en France, à travers notamment l’organe du parti communiste des ouvriers de France. Un film a même été réalisé sur le sujet et une campagne de solidarité avec les ouvriers lancée, en France.


Projet Locomat : les travailleurs en détresse

Les salariés (14) du Projet Locomat ont, depuis quelque temps, des difficultés à percevoir régulièrement leur salaire et leurs indemnités. Tout aurait commencé en février 2005. Depuis cette date, ils sont sans activité. Pour avoir le salaire, il leur faut attendre deux ou trois mois. Et quand ils l’ont, c’est souvent sans indemnités. A ce jour, les pauvres travailleurs comptabilisent 2 mois d’arriérés de salaire et 8 mois d’indemnités non payées.

Avec la rentrée scolaire, ils disent avoir de serieux problèmes pour faire face aux charges de leur famille, n’ayant pas, pour la plupart d’entre eux, pu envoyer leurs enfants à l’école, faute de moyens financiers. Ils se demandent où sont passés les sous de leur société, puisque les autorités du ministère des Infrastructures, des Transports et de l’Habitat (MITH), dont dépend leur structure, évoquent des difficultés financières pour expliquer la situation. Les salariés affirment avoir du mal à comprendre cette impasse du Projet Locomat, qui a à son actif de nombreux acquis et réalisations.

Mais ce qui les désole le plus, c’est l’attitude du MITH à leur égard. Ils viennent, en effet, d’en être renvoyés tout récemment, alors qu’ils y étaient juste pour exprimer leurs problèmes et solliciter des solutions diligentes.
En rappel, le Projet Locomat est une structure publique créée en 1991 pour promouvoir l’utilisation des matériaux locaux dans les constructions au Burkina.


ASAA : un soutien pour les scolaires du Ganzourgou

Dans le cadre de la rentrée scolaire, l’association solidarité aide et action (ASAA) a rencontré les enfants en difficulté le 26 septembre 2005 au clac de Zorgho. Un bilan succinct des activités de l’association de l’année écoulée et des perspectives d’action pour celle en cours, ont consisté l’ordre du jour. Cela a été une occasion pour l’ASAA de procéder à la remise de fournitures scolaires et de frais de scolarité aux enfants qu’elle parraine. Il s’agit notamment de 70 élèves issus du primaire et du secondaire. François Xavier, président de l’ASAA, a souhaité qu’ils en fassent bon usage.


Alliance internationale des femmes : bientôt une rencontre à Ouaga

Après la marche finale des femmes qu’a abritée la ville de Ouaga, la capitale du pays des hommes intègres sera de nouveau le carrefour de la rencontre des membres africains et du bureau de l’Alliance internationale des femmes. Ainsi du 29 octobre au 6 novembre à l’hôtel Palm Beach, les participantes venues de l’Afrique, de l’Asie, de l’Amérique et de l’Europe auront à réfléchir sur des thèmes comme "la violence faites aux femmes et aux enfants en période de conflits", "la contribution des femmes dans la résolution des conflits" ou encore "femmes, santé de la reproduction et VIH/Sida".

Créé en 1904, l’AIF, l’un des plus vieux regroupements de femmes, entend contribuer à une plus grande synergie d’actions et de solidarité des femmes pour plus d’égalité et un développement humain durable dans le monde en général et des femmes africaines en particulier.


Commune de Gonboussougou : Ecoles primaires surchargées

La commune de Gon-boussougou compte 7 écoles primaires et un collège d’enseignement général. A l’exception du CEG, les effectifs dans les écoles primaires sont très élevés. La moyenne des effectifs par classe de ces écoles, selon des enseignants de la localité, est de 110 élèves. Sous d’autres cieux, une de ces classes constitue à elle seule une école à trois classes.

Pour cette rentrée scolaire 2005-2006, certaines classes du CP1 et du CM2 comptent jusqu’à 180 élèves avec une prédominance des élèves du sexe féminin. Dans ces conditions, que peut faire un enseignant même plein de volonté ? Il peut tout faire sauf donner un enseignement de qualité. Construire de nouvelles écoles et recruter des enseignants est le voeu des Gonboussougoulais.

BLOC-NOTES

Installation ce matin à 9h d’un membre du Conseil d’Etat nouvellement nommé aux fonctions de conseiller.

Le Pays

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