LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Vous n’empêcherez pas les oiseaux de malheur de survoler votre têtе, mаis vοus рοuvеz lеs еmрêсhеz dе niсhеr dаns vοs сhеvеux.” Proverbe chinois

Burkina : Un projet pour optimiser l’apport des universités sur les changements climatiques, la sécurité et l’Etat de droit

Publié le vendredi 5 février 2021 à 16h45min

PARTAGER :                          
Burkina : Un projet pour optimiser l’apport des universités sur les  changements climatiques, la sécurité et l’Etat de droit

L’université Joseph Ki-Zerbo a accueilli le lancement du projet « Changements climatiques, sécurité et Etat de droit au Sahel : Optimiser l’apport des universités », ce vendredi 5 février 2021. Retenu dans le cadre du programme Orange Knowledge Programmes (OKP) Sahel, financé par le ministère néerlandais des Affaires étrangères, il envisage améliorer la capacité de résilience des populations du Sahel.

Les changements climatiques, l’insécurité et l’accès aux services juridiques sont des problématiques communes à l’ensemble des pays du Sahel. Ces défis ne peuvent être relevés que par des initiatives et des stratégies concertées. D’où ce projet porté par un consortium d’universités du Sahel intitulé : « Changements climatiques, sécurité et Etat de droit au Sahel : Optimiser l’apport des universités ». Il a été lancé ce vendredi 5 février 2021 à l’université Joseph Ki-Zerbo.

De l’entendement du chargé d’Affaires de l’ambassade du Royaume des Pays-Bas au Burkina Faso, Maarten Rusch, la recherche et la formation doivent être au cœur des politiques publiques si les pays du Sahel veulent espérer construire des sociétés pacifiques et prospères. « Malheureusement, dans les pays du Sahel, on déplore peu de formation et d’initiatives universitaires dans le domaine de l’Etat de droit, de la sécurité et du changement climatique », a-t-il déploré.

Le chargé d’Affaires de l’ambassade du Royaume des Pays-Bas au Burkina Faso, Maarten Rusch, a indiqué que la recherche et la formation doivent être au cœur des politiques publiques

Cette coopération universitaire nord-sud, a-t-il fait savoir, contribuera à optimiser l’apport des universités aussi bien sur les questions de changements climatiques que sur la sécurité et de l’Etat de droit au Sahel. Pour M. Rusch, les Pays-Bas n’ont pas de stratégie nationale propre pour le « Pays des Hommes intègres », mais un plan régional pour la résilience des populations du Sahel et qui a pour socle l’Etat de droit et la sécurité.

Le président de l’université Joseph Ki-Zerbo, Pr Rabiou Cissé, a pour sa part apprécié à sa juste valeur cette approche qu’il juge systémique par laquelle les défis partagés par les communautés sahéliennes ne peuvent être relevés que par des synergies d’actions. D’après le Pr Cissé, l’université Joseph Ki-Zerbo, en tant qu’institution hôte du projet au Burkina, s’attèlera à donner l’accompagnement nécessaire au plan administratif pour la mise en œuvre réussie de ce programme. « J’invite les directeurs des différentes UFR (Unité de formation et de recherche) concernées et leurs chefs de département, à accorder leur complicité aux équipes d’OKP pour l’examen minutieux des curricula de formation des acteurs identifiés », a-t-il ordonné.

Le président de l’université Joseph Ki-Zerbo, Pr Rabiou Cissé, a apprécié à sa juste valeur cette approche qu’il juge systémique.

D’ailleurs, sur la qualité et l’enseignement des invités des équipes, le président de l’université Joseph Ki-Zerbo a dit attendre des résultats probants. Ces résultats, a-t-il cité, sont la meilleure compréhension de la résilience des communautés locales du Sahel, le renforcement des compétences des enseignants-chercheurs, des éléments d’adaptation des programmes d’enseignement aux réalités sahéliennes, le meilleur accès aux services juridiques, etc.

Photo de famille

Au Burkina, le projet regroupe des enseignants et des chercheurs, et est accompagné techniquement par le Centre pour la gouvernance démocratique (CGD), a précisé Pr Tanga Pierre Zoungrana, coordonnateur national dudit projet. « Le contenu du projet s’articulera autour des mêmes axes dans chaque pays. Il s’agit notamment de la recherche, de la formation des formateurs, de la révision des curricula, etc », a énuméré le coordonnateur national du projet.
Obissa Juste MIEN
Lefaso.net

PARTAGER :                              
 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique