« Privations de libertés », c’est sous ce thème que se tiendra la 9e édition du festival international de danse de Ouagadougou. Il aura lieu du 23 au 30 janvier 2021. Selon la promotrice de l’événement, Irène Tassambedo, le choix du thème se justifie par la situation du Covid-19 que vit actuellement le monde. Les peuples sont coincés, voir enfermés.

Aujourd’hui selon elle, il est de plus en plus difficile de voyager, d’échanger avec les autres. C’est pourquoi, le peu d’énergie qui reste, l’on doit se battre pour faire quelque chose ensemble. La responsable de la compagnie de théâtre la termitière est convaincue que la culture est une arme de construction massive. C’est pourquoi, il faut continuer à travailler, à rêver.

Les participants à la conférence de presse

Le FIDO, c’est un festival de danse qui vise à promouvoir et valoriser toutes les formes de danse dans le monde. Pour la présente édition, le comité d’organisation a annoncé la participation de plus de 4 000 spectateurs. 20 compagnies de danse d’Afrique, d’Amérique et d’Europe sont également attendues. Cet événement est le bienvenu selon les danseurs. C’est une occasion de se retrouver, de partager. C’est du moins l’avis d’Eric Nébié, un danseur. Pour lui, c’est plus qu’un plaisir de pouvoir participer au FIDO. C’est une initiative que salue également le directeur du centre culturel français de Ouagadougou, Patrick Haugel.

Eric Nebié, danseur prenant part au FIDO

Tous les événements organisés seront centrés sur les échanges. Des concerts, des spectacles, des rencontres, des conférences, des animations sont au programme. Les activités se dérouleront sur deux sites. Il s’agit de centre culturel français et grain des arts vivants, sis à Cissin. Compte tenu de la pandémie du Covid-19, les participants sont invités au strict respect des mesures barrières.

Dimitri OUEDRAOGO
Lefaso.net