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Mouvements sociaux : Voilà la rentrée colère

Publié le mardi 4 octobre 2016 à 01h00min

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Mouvements sociaux : Voilà la rentrée colère

Il est à craindre que le Burkina Faso ne soit actuellement assis sur un volcan de crises sociales dont l’irruption commencerait à partir de ce mois d’octobre marquant la rentrée effective dans tous les cycles de l’éducation nationale : préscolaire, primaire, secondaire, supérieur. Une rentrée qui s’annonce comme un vrai cass-tête burkinabè avec déjà une bonne dizaine de préavis de grève sur la table du gouvernement.

La rentrée administrative a déjà montré sa face tumultueuse, étant donné que les acteurs ne parviennent toujours pas à accorder leurs violons. Le regroupement des segments des enseignements primaire et secondaire au sein d’un seul département ministériel exacerbe actuellement des difficultés et des contradictions structurelles qui ont longtemps couvé sous l’embellie de l’école burkinabè. Les encadreurs pédagogiques n’ont pas manqué de hausser le ton tandis que les partenaires sociaux des universités publiques tentent d’arracher un accord avec les autorités nationales. Les balbutiements dans la mise en place du continuum rendent encore coriaces les initiatives et les engagements de résolution de la litanie de traditionnels problèmes qui entravent chaque année le fonctionnement sérein du système éducatif.

A équidistance entre les exigences sans cesse remises sur la table par les enseignants et les besoins récurrents des apprenants, se dresse le fossé, devenue un abîme, entre l’offre et la demande. Les infrastructures se révèlent, d’année en année, en deçà des effectifs. En plus de cette réalité qui perdure, l’incivisme reste le terreau idéal de la perturbation des années scolaires et académiques. Les graves crises sociopolitiques, comme celles de 2011, ont résulté de quiproquos dans les écoles, les lycées et les universités qui ont été savamment et malicieusement récupérés par des corporations à des fins parfois inavouées. De la mort de Justin Zongo, l’on a abouti à une mutinerie d’une violence jamais égalée dans l’histoire récente du Burkina Faso.

Au moment où la rentrée judiciaire s’ouvre sous de nouveaux espoirs avec des magistrats promptement satisfaits, celle de l’éducation nationale pourrait sonner un dialogue social de plus en plus sourd entre le gouvernement et les autres acteurs de l’administration publique. La vie de la nation pourrait en pâtir.

L’accalmie relative voulue par la saison des pluies pourrait, très bientôt, voler bruyamment en éclats. Il y a une sorte de prémonition entretenue par des chants de cygne que la somnolence, due à l’insurrection populaire contre la modification de l’article 37 et la résistance générale contre le putsch manqué, va précéder le réveil brutal des mêmes démons qui ont hanté, sans le moindre répit, les dernières années de Blaise Compaoré. Les mesures sociales accordées çà et là n’ont pas pu éviter la débâcle.

A l’épreuve du pouvoir, les RSS ont beau clamer qu’ils n’ont jamais prétendu être “des faiseurs de miracles”, les attentes de compatriotes, de plus en plus impatients, se font pressantes. De tous les côtés, le nouveau régime est assailli et rattrapé par des préoccupations que ses figures de proue ont cru pouvoir “remettre à plus tard” ou “ranger aux oubliettes” quand elles étaient aux affaires. Dès l’an I de Roch Marc Christian Kaboré à la Présidence du Faso, toutes les catégories socioprofessionnelles entendent réclamer, ici et maintenant, leur part des promesses électorales et électoralistes formulées dans le Programme présidentiel ou dans les envolées “démagogiques et populistes” lors des meetings.

La fin des vacances scolaires et académiques semble aussi annoncée celle de la recréation sociale. Elle intervient dans un climat de tensions sociales marquées par un double retard constaté aussi bien dans la satisfaction des revendications des fonctionnaires que dans la relance économique. Le gouvernement traine le boulet d’un chapelet de révendications portées par des syndicats de plusieurs corps de l’administration publique. Ceux-ci sont encouragés et convaincus d’un bon droit mû par la prompte satisfaction des doléances des magistrats. La boite de Pandore a été, en grande partie, ouverte avec les faveurs accordées aux hommes en toge en un quart de tour de grogne sous le discutable prétexte que leur nouveau traitement salarial garantirait, un tant soit peu, la sécurité socioprofessionnelle notamment l’indépendance de magistrats que la nouvelle ère de l’Etat de droit met sur la sellette et interpelle plus que quiconque. Partant du postulat que “c’est l’action de l’ensemble des fonctionnaires, toutes catégories confondues, qui concourt à la création de richesses, à la stabilité et au progrès du pays”, toutes les sections de la Fonction publique se sont inscrites dans la même dynamique pour “exiger de meilleures conditions de salaire et de travail”.

Entre la quête de statuts particuliers, l’effectivité de décrets d’application ou l’attribution de fonds communs et la diversification ou l’augmentation d’indemnités, Paul Kaba Thiéba et ses ministres se trouvent, à juste titre, beaucoup acculés ces temps-ci. Tous les départements ministériels sont en ébullition. Le reversement de plus de cent mille fonctionnaires, selon les nouvelles dispositions de la loi 081, ne semble pas avoir atténué les grognes à venir. En attendant que les partenaires sociaux de l’éducation nationale rentrent en scène pour un oui ou pour un non, la rentrée scolaire et académique coincide avec la grève de soixante-douze heures du Syndicat national des travailleurs de l’Information et de la Culture (SYNATIC). Ce mouvement, au cours duquel “plume, micro et caméra” vont être rangés pour causer un silence revendicateur dans les journaux, sur les ondes et les écrans d’Etat, a lieu dans un tourment communicationnel causé depuis quelques jours par les travailleurs de l’Office national des télécommunications (ONATEL) sous la bannière du Syndicat national des télécommunications (SYNATEL). Le dysfonctionnement des communications et de la connexion Internet est ressenti avec acuité sur tout le territoire national.

L’élan de révendications dans l’administration publique réjoint alors celui pris, il y a quelques mois, dans certains pans du secteur privé, particulièrement dans les mines. Cette concomitance vient accroître la morosité actuelle de l’économie nationale dont les leviers se trouvent déjà éprouvés. En plus du contexte sécuritaire fragile, des mouvements sociaux récurrents et exagérés ne font qu’envenimer l’impact socioéconomique d’une situation sans cesse inquiétante.

Il appartient au gouvernement Thiéba d’éviter à tout prix de tomber dans l’embuscade de grognes sociales qui se dresse inéluctablement devant lui. Cela passe par des actions fortes et concrètes pour dissiper les craintes et les doutes de façon diligente. Car les neuf premiers mois du quinquennat semblent marqués par des hésitations et des tergiversations. Avant même sa mise sur orbite, le Plan national de développement économique et social (PNDES) court déjà le risque d’être pris dans un tourbillon dont les instigateurs et les pouvoirs publics auront du mal à contenir et à circonscrire les effets pervers sur un pays qui cherche péniblement sa voie sur tous les plans.

Filiga Anselme RAMDE
filiga.ramde@yahoo.fr
Pour lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 3 octobre 2016 à 16:44, par Naboho Lassina En réponse à : Mouvements sociaux : Voilà la rentrée colère

    C est dommage ,la grogne des fonctionnaires était prévisible.Le pouvoir actuel aurait du ,régulariser ou redresser la grille générale des agents de l état, tous corps confondus y compris les magistrats.Quand les ressources sont limitées ,on ne prete pas le flanc.Merci

  • Le 3 octobre 2016 à 16:48, par ZABSY En réponse à : Mouvements sociaux : Voilà la rentrée colère

    " ’Le Burkina ne finira pas de compter ses martyrs. Après ceux de l’Insurrection populaire des 30 et 31 Octobre 2014 et du putsch manqué de Septembre 2015, la Crise de la CAMEG va arracher les siens. Combien ? Seule la lumière du secret en fera la juste évaluation. Mais eux, ils partiront dans la discrétion, sous les regards compatissants et impuissants de leurs proches. Leurs cercueils ne seront pas couverts du drapeau national. Leurs dépouilles mortelles ne bénéficieront pas du salut officiel et des hommages des premières autorités du pays avant la mise en terre. Après leur mort, il est évident qu’il y aura certainement des organisations qui en feront un commerce politique. Il serait mieux d’agir plus tôt pour éviter le pire. Il ne faudrait pas attendre que « le fantôme gagne le fond de la case avant de vouloir fermer la porte ’." Sibiri Nestor SAMNE

    Le premier acte décisif de liquidation de la CAMEG a été posé par le Dr KARGOUGOU, Secrétaire général du Ministère de la santé qui a pris note enjoignant les districts sanitaires de ne plus régler les factures de la CAMEG.

    Le deuxième acte est cette décision de Monsieur Naby Abraham OUATTARA, DG du Trésor et de la Comptabilité Publique du Burkina Faso qui a osé suspendre le Compte Trésor de la CAMEG le 13 septembre 2016 sans aucun document : ni PV de passation, ni document de changement de signatures, ni décision de justice. Pire, contre une décision de justice ! On se demande jusqu’à présent, comment UN DG DE TRESOR PUBLIC a pu se laisser aller à une telle forfaiture : professionnellement inadmissible et intellectuellement inacceptable.

    Ce qui est sûr, c’est que ces deux Messieurs ont posé ces actes parce qu’ils ont le Pouvoir de le faire. Ils s’en fichent des conséquences. Eux et leurs familles sont à l’abri.
    Dans l’enivrant Pouvoir, ils ont oublié que : DIEUX SEUL EST FORT

  • Le 3 octobre 2016 à 16:58, par ngoonga En réponse à : Mouvements sociaux : Voilà la rentrée colère

    Monsieurs les syndicats un peu de la retenue.Nous devons accorder un temps au gouvernement pour prendre en compte nos préoccupations car même en un (01) an on ne peut pas transformer la structure d’un champ à plus forte raison d’un pays. Je ne suis pas du MPP mais la raison doit nous guider pour développer ce pays que nous aimons tous.

    • Le 4 octobre 2016 à 13:23, par luky En réponse à : Mouvements sociaux : Voilà la rentrée colère

      A moins de 4 mois on trouve une solution
      pour les juges. C’est une scellerite que nous saluee. Cela doit continuer, ce n’est pas 9 mois apres que vous allez demander du temps

    • Le 4 octobre 2016 à 15:32, par bark biiga En réponse à : Mouvements sociaux : Voilà la rentrée colère

      Exactement comme vous l avez si bien dit . le President ROCK ne devrait pas satisfaire les magistrats a l etappe actuelle de sa gouvernance mais comme il l a fait il assume. Il n y a pas de super fonctionnaire mais des agents qui se completent dans leurs missions.

    • Le 4 octobre 2016 à 20:29, par ouedraogo ringuesba En réponse à : Mouvements sociaux : Voilà la rentrée colère

      le gouvernement Tiéba n’a pas été précautionneux vis-à-vis des révendications des magistrats, il ne fallait pas céder car ils ne sont pas plus importants que les autres agents de la fonction publique, Tous les métiers sont aussi importants les uns que les autres et sont complémentaires,

  • Le 3 octobre 2016 à 17:28, par SS 20 En réponse à : Mouvements sociaux : Voilà la rentrée colère

    Mon point de vue est que tous autant que nous sommes hommes , femmes ,personnes matures nous devrons à cette phase cruciale de la vie de la nation faire preuve d’intelligence pour ne pas accompagner les nostalgiques de l’ère Compaoré dans leurs desseins chaotiques pour ce pays.
    Je ne cesse de le répéter ici ,je ne suis ni militant du MPP ni d’aucun parti politique mais il faut savoir discipliner nos revendications qui s’apparentent à de l’enfantillage , on ne peut donner que ce que l’on a ,ou bien voulons nous que le gouvernement soit populiste ou hypocrite ? nous voulons que nos droits soient comblés entièrement et tout de suite ! abba ! même dans nos propres familles est ce qu’on peut satisfaire tout le monde en même temps ?
    Justement pour rompre ce cercle vicieux de la paupérisation , l’État est entrain d’asseoir les bases durables pour l’épanouissement de l’ensemble de la population par son PNDS , voyez comment on a critiqué le premier ministre dès ses deux premiers mois qu’il affectionne ses vestes de la BCEAO au détriment du Dan fani , aujourd’hui qui est plus dan fani man que lui !?
    Laissez le gouvernement suivre les sillons du plus rien ne serra comment avant , et chacun de nous au travail , soyons optimistes , positifs et d’ici là le décollage va venir .

    • Le 4 octobre 2016 à 07:09, par jo bakouan En réponse à : Mouvements sociaux : Voilà la rentrée colère

      « mon frère vous êtes pire qu’un politicien qu’il soit de gauche ou de droite. Combien de temps veux-tu donner à ce gouvernement pour satisfaire le peuple »

    • Le 4 octobre 2016 à 11:29, par Poko En réponse à : Mouvements sociaux : Voilà la rentrée colère

      Pauvre monsieur. C’est l’ère COMPAORE qui continue avec Roch Simon et Salif sans COMPAORE. Et comme ils n’ont pas son savoir faire, ils n’arrivent pas à résoudre les problèmes. Une bande d’incapables. Si c’était UPC au pouvoir on pourrait parler d’un délais de grâce. A moins d’être aveugle ou ignorant, on ne peut pas dire qu’un an ne suffit pas aux vieux routiers RSS pour répondre aux attentes des populations. C’est la descente aux enfers. Tu veux atteindre quel niveau avant de reconnaitre qu’on est mal barré ?

    • Le 4 octobre 2016 à 12:02, par BF En réponse à : Mouvements sociaux : Voilà la rentrée colère

      Les magistrats ont attendu combien de temps pour avoir gain de cause ? Toi tu es un militant fieffé du mpp et ça te fait quoi d’assumer au lieu de dire "je ne suis du mpp ou d’aucun parti politique ". Qu’est ce qu’ils pensent (le pouvoir) que leurs escroqueries (promesses démagogies lors des campagnes) allaient se passer sans suite ? rock nous a promit que lui président en 6 mois les burkinabè auront trois repas par jour et aujourd’hui à 9 mois de son mandat on est loin du compte. Donc monsieur SS 20 ici il n’est point question des nostalgiques de l’ère Compaoré et d’ailleurs même ce sont les rss qui sont plus nostalgique de l’ère Compaoré car ils volaient en toute impunité et on mettait cela sur le dos du pauvre Blaise.

    • Le 4 octobre 2016 à 12:56, par blaiso forever En réponse à : Mouvements sociaux : Voilà la rentrée colère

      tu veux , tu ne veux pas, notre hier est mieux ! le blaiso forever

  • Le 3 octobre 2016 à 17:44, par L’Autre Africain En réponse à : Mouvements sociaux : Voilà la rentrée colère

    Je disais à qui voulait l’entendre que le PF Roch KABORE venait de se créer des problèmes, pour le reste de son quinquennat, en satisfaisant aux doléances irréalistes des magistrats. En effet, il s’est créé ses propres ennuis en creusant davantage le fossé entre les magistrats et les autres travailleurs de la Fonction Publique. Imaginez vous qu’un magistrat en sortant de l’école soit mieux payé qu’un cadre A, voire certains cadres P en fin de carrière, malgré le reversement.
    Il fallait être Roch pour pouvoir faire çà ! A croire qu’ils n’ont pas compris que l’insurrection est surtout due à l’injustice et non la seule modification de l’A37.

    Et comme au nom d’un certain droit acquis, les gouvernants ne peuvent pas ramener les magistrats à leur niveau d’antan, ce qui leur reste à faire, c’est de ramener les autres travailleurs de l’Administration Publique à un niveau où le salaire du magistrat ne sera pas le triple voire le quadruple de ceux des autres. A l’heure actuelle, un magistrat peut payer le salaire d’un médecin ou d’un prof d’université et vivre décemment.
    En tout cas, la boîte de Pandore est ouverte ! Merci aux magistrats car ils vont contribuer à ce qu’on ait tous des salaires décents !

  • Le 3 octobre 2016 à 22:52, par Faycal En réponse à : Mouvements sociaux : Voilà la rentrée colère

    Monsieur RAMDE, ne vous inquiétez pas pour le gouvernement. Il pourra toujours esssayer de cacher son impuissance ( ou son incompétence) avec des sujets bateaux : un énième "Hommage aux victimes de l’insurrection populaire et du coup d’état du RSP" ; un autre " Hommage à Thomas Sankara, Père de la Révolution Burkinabè" (déjà, le ministre de la Culture nous apprend que même Salif Diallo qui, jusqu’à une date récente passait pour l’un des "héros" du 15 octobre, n’est pas opposé à l’érection du memorial pour le défunt Président !). Dans trois mois, on aura droit aux "Cérémonies marquant le premier anniversaire des odieux attentats terroristes qui ont endeuillé le Burkina". Et si tout cela ne suffit pas pour calmer la grogne sociale, on pourra en faire porter le chapeau à Blaise Compaoré et à sa bande de nostalgiques de l’ancien régime qui "oeuvrent dans l’ombre pour saper les acquis du peuple". Voyez-vous, Monsieur RAMDE, le gouvernement a tout pour rester serein.....

  • Le 4 octobre 2016 à 02:52, par Cheikh En réponse à : Mouvements sociaux : Voilà la rentrée colère

    Certes, Sankara n’est plus, mais voilà qu’on continue à parler beaucoup de biens de lui. Surtout dans la tranche de ceux qui n’étaient pas encore nés, ou qui étaient encore trop jeunes pour travailler. C’est à dire ceux nés à peu près entre 1968 et 1984. S’ajoutent à ceux-là ses proches compagnons de lutte qui se sont senti trahis à sa disparition.Mais demandez à ceux qui travaillaient déjà, aux chefs coutumiers, aux syndicalistes et à une bonne floppée d’instituteurs leur avis sur la révolution, ils vous affirmeront tout net, qu’à part le côté un peu théâtral de la personne de Sankara lui-même et le recueil théorique de ses idées révolutionnaires, ils n’ont que foutre de sa révolution ! Pour eux, la révolution n’ayant été que comme un feu de paille, Il était mieux qu’il en soit ainsi.Et là-dessus, bon nombre d’entre eux ont pleinement raison. Car lorsqu’on s’est vu ici dégager pour des bisbilles en tant qu’instituteur ou fonctionnaire, raser et enfermé pour des marches ou meeting en tant que syndicaliste, affecté à la "gnagna" profonde pour une phrase anodine en tant que présentateur télé, agressé et humilié pour son simple statut de chef coutumier, Naturellement pour eux, il y a de quoi ne rien regretter d’une révolution à relent infantilisant humiliant ! Voilà pourquoi il n’y a qu’au sein de ses indécrottables partisans, des adolescents et adultes d’aujourd’hui et certaines voix venant de l’extérieur, qu’on retrouve très souvent les admirateurs de Thomas Sankara et de sa révolution. C’est pourquoi il serait plus convenable également pour cette jeunesse, qui loue les moindres faits de la révolution et lui trouve toutes les qualités du monde, et qui constitue sans aucun doute les mêmes bras valides en fonction aujourd’hui, réclamant à tout vent leurs droits au moyen de marches, de sitt-in et de grèves, de savoir qu’avec la révolution cela n’aurait point existé. Au contraire, ils auraient été dégagés, rasés et emprisonnés.Que les jeunes soient conformes à leur idéal, en faisant preuve de plus de sacrifices, car ce sont ceux qu’ils qualifient de vieux auprès d’eux aujourd’hui, qui ont valablement incarné la jeunesse d’hier, bravant toutes sortes de privations. Et par delà tout, qu’ils retiennent également qu’aucun pays africain fort de l’expérience révolutionnaire (Guinée, Bénin etc....) n’en réclame aujourd’hui, car dégoûté de ses frasques et de ses déboires. Autrement dit, l’on est libre de réclamer sa révolution comme on veut, en lieu et place de l’insurrection, mais il faut d’abord se montrer conséquent, en acceptant un minimum de discipline d’abord. Car la révolution, ce n’est pas seulement les grands slogans et discours, les idées et le tapage. C’est aussi la modestie, l’humilité, l"absence de cupidité. A bon entendeur salut !

    • Le 4 octobre 2016 à 09:15, par DEKA En réponse à : Mouvements sociaux : Voilà la rentrée colère

      Ton analyse est subjectif. Dans ton analyse tu n’as parlé que des erreurs des CDR sans mentionner aucun acquis sous la revolution. c’est triste comme analyse. en ce que je sache,sous la revolution,les burkinabes etaient patriotes et avaient un sens eleve du bien public. le president SANKARA ne pillait pas son peuple comme ton blaise et ses rss. le peuple se sacrifiait car il savait que le sacrifice etait noble et non pour enrichir un groupuscule de personnes comme c’est le cas depuis ton blaise. Un peu de respect à l’egard du president le plus intègre du FASO.SANKARA est un FILS DIGNE du FASO et de l’AFRIQUE.

    • Le 4 octobre 2016 à 11:59, par Hawk En réponse à : Mouvements sociaux : Voilà la rentrée colère

      Bravo, J’apprécie fort que certaines vérités soient dites. Merci.

    • Le 4 octobre 2016 à 12:11, par Nanoukda En réponse à : Mouvements sociaux : Voilà la rentrée colère

      Très bien dit ! Belle analyse ! La révolution, "ce n’est pas seulement les grands slogans et discours, les idées et le tapage. C’est aussi la et surtout l’honnêteté, l’amour du prochain, la modestie, l’humilité, l’absence de cupidité".

    • Le 4 octobre 2016 à 12:19, par BF En réponse à : Mouvements sociaux : Voilà la rentrée colère

      Ouf enfin voilà quelqu’un qui a été vacciné contre le nassigui TomSank. Merci Check pour ton intervention car avec tout ce qui se passe il ne reste plus qu’à déifié Sankara et on aura la paix. Le 15 octobre a été regrettable mais de là à canonisé Sankara est une aberration sans pareil. Le drame ce sont ceux qui n’ont pas subi la révolution qui en font leur affaire et comme l’a si bien dit Cheik demandé aux instituteurs, et autres victimes de cette démagogies qu’a été la révolution de vous la conté vous serez désenchanté.

  • Le 4 octobre 2016 à 08:10, par Ayatola En réponse à : Mouvements sociaux : Voilà la rentrée colère

    Chapeau bas à l’auteur de cet écrit, qui avec dextérité et professionnalisme a dépeint le tableau plus rouge que noir de la situation socio économique de notre cher Faso. Somme toute, on a toujours coutume de dire que tout est prioritaire au Faso, mieux encore reconnaissons que tous ont aussi raison. Dans une telle situation, que faire ? Voilà quelques pistes de solutions :
    i) la mise en place d’une commission paritaire gouvernement-syndicats pour plancher franchement et en toute lucidité et de façon dépassionnée afin de diagnostiquer finement les maux qui minent la fonction publique ;
    ii) des campagnes de communications sur les actions programmées du gouvernement et surtout sur les possibilités et les limites de ces actions ;
    iii) la reprise en main de l’autorité de l’État pour agir avec fermeté et en toute légalité face aux comportements déviants et inacceptables à même de troubler l’ordre public ;
    iv) plus de transparence et moins de complaisance dans les nominations et dans la gestions des affaires qui mettent à mal la crédibilité de l’Etat (cas de la Cameg).

  • Le 4 octobre 2016 à 09:23, par PALM DAHOUROU En réponse à : Mouvements sociaux : Voilà la rentrée colère

    On ne peut pas accordé des avantages faramineux à des magistrats de peur d’être rattrapé par la justice et s’attendre à ceux que les autres se taisent. Je ne comprends pas certaines personnes qui défend le gouvernement. Quand les magistrats ont revendiqués et ils ont obtenu pour eux vous avez protesté ? Chacun est libre de revendiquer ou pas.

  • Le 4 octobre 2016 à 10:05, par vive !!!!kogologweogo.com En réponse à : Mouvements sociaux : Voilà la rentrée colère

    Le gouvernement à nique erreur en prêtant le flanc au magistrat,il va accoucher malheur en étant obligé de satisfaire tout le monde

  • Le 4 octobre 2016 à 11:01, par T. Ousmane En réponse à : Mouvements sociaux : Voilà la rentrée colère

    Bonjour,
    Vive le Burkina Faso !!!
    Pour moi c’est une preuve qu’il y’a vie dans le Burkina. Il ne faut pas trop dramatiser. Les mouvements apportent des changements dans tous les sphères de la société.
    Ce qui me donne de l’optimisme, c’est de savoir que les dirigeants acceptent échanger avec les différents acteurs de la vie sociale. Il vaut mieux prendre le temps d’écouter une personne frustrée que de lui tourner le dos.

  • Le 4 octobre 2016 à 11:19, par J’aime le Faso mon beau Pays En réponse à : Mouvements sociaux : Voilà la rentrée colère

    Je ne suis pas contre les revendications mais je dis le travail d’abord ! prenons l’exemple sur les japonais et chinois : quand ils sont en greve il attachent un bandeau noir et travaillent plus pour manifester leur mecontentement. Mais nous la greve ca sert a reposer et a faire perdre des milliards a l’Etat et apres on se plaint. Je demande seulement à chacun fait son travail peu importe si son voisin fait le sien ou pas. LE TRAVAIL D’ABORD ! Que Dieu benisse le Burkina Faso.

  • Le 4 octobre 2016 à 11:23, par J’aime le Faso mon beau Pays En réponse à : Mouvements sociaux : Voilà la rentrée colère

    Je ne suis pas contre les revendications mais je dis le travail d’abord ! prenons l’exemple sur les japonais et chinois : quand ils sont en greve il attachent un bandeau noir et travaillent plus pour manifester leur mecontentement. Mais nous la greve ca sert a reposer et a faire perdre des milliards a l’Etat et apres on se plaint. Je demande seulement à chacun fait son travail peu importe si son voisin fait le sien ou pas. LE TRAVAIL D’ABORD ! Que Dieu benisse le Burkina Faso.

  • Le 4 octobre 2016 à 11:52, par faber En réponse à : Mouvements sociaux : Voilà la rentrée colère

    Il faut dire que chaque travailleur mérite le mieux être. C’est ce qui justifie les revendications à n’en pas finir.
    Le problème des travailleurs Burkinabé, provient moins de la bassesse de leurs salaires que de la comparaison qui se fait entre les salaires.
    Nos autorités ont manqué de courage et clairevoyance de remettre les choses à plat pour entamer une négociation globale avec tous les travailleurs afin de donner à chacun ce qu’il mérite selon son niveau, son rendement ! mais malheureusement, ils ont cru taire les gens en créant une plus grosse injustice !
    Solution:Il faut se départir de tout complaisance, et tout complexe( il n’y a pas de super fonctionnaire, et tous les travailleurs ont presque les mêmes difficultés)
    En concertation avec tous les partenaires sociaux, remettre le système salarial à plat, et procéder à rétribution avec équité. Ainsi chacun aura un salaire en fonction de ce qu’il mérite, cela va concourir d’une part à apaiser les tensions et d’autre part équilibrer les appétences pour les concours de la fonction publique pour plus de rendement dans tous les secteurs ministériels !

  • Le 4 octobre 2016 à 12:00, par faber En réponse à : Mouvements sociaux : Voilà la rentrée colère

    Il faut dire que chaque travailleur mérite le mieux être. C’est ce qui justifie les revendications à n’en pas finir.
    Le problème des travailleurs Burkinabé, provient moins de la bassesse de leurs salaires que de la comparaison qui se fait entre les salaires.
    Nos autorités ont manqué de courage et clairevoyance de remettre les choses à plat pour entamer une négociation globale avec tous les travailleurs afin de donner à chacun ce qu’il mérite selon son niveau, son rendement ! mais malheureusement, ils ont cru taire les gens en créant une plus grosse injustice !
    Solution:Il faut se départir de tout complaisance, et tout complexe( il n’y a pas de super fonctionnaire, et tous les travailleurs ont presque les mêmes difficultés)
    En concertation avec tous les partenaires sociaux, remettre le système salarial à plat, et procéder à rétribution avec équité. Ainsi chacun aura un salaire en fonction de ce qu’il mérite, cela va concourir d’une part à apaiser les tensions et d’autre part équilibrer les appétences pour les concours de la fonction publique pour plus de rendement dans tous les secteurs ministériels !

  • Le 4 octobre 2016 à 13:01, par blaiso forever En réponse à : Mouvements sociaux : Voilà la rentrée colère

    le Blaiso a reconnu que les burkinabè ont tous, droit au bonheur ! Roch est venu avec les solutions pour un bonheur populaire . alors , silence et revendiquons . et revendiquons bien et soyons tenaces , endurants , persévérants et mettons suffisamment du zèle pour obtenir tout et tout de suite . le Blaiso , forever !

  • Le 4 octobre 2016 à 14:38, par Zoromeh Hamidou En réponse à : Mouvements sociaux : Voilà la rentrée colère

    No4, le gouvernement est son propre ennemi. Il a tout donne aux juges qui continuent leur justice acquise comme avant. Pourquoi les autres vont s’ asseoir les regarder empocher leur 700.000 f de salaire de debutants et pour beaucoup d’ entre eux. continuer a empocher les dessous de table pour declarer une justice bancale ? Eux, les juges- la, ils ont etudie plus que qui ? Ils ne sont pas allezs dans le corps par amour ou bien ? Un juge avec une maitrise plus 3 ans de formation qui empoche 700.000 f au depart et son prof qui est a l’ UO depuis 20 ans, n’ a meme pas encore un bon 500.000f. Comment voulez vous que les gens se taisent ? Seuls les cons ne vont pas profiter revendiquer aussi. Pour parler comme les juges( memes les ripous parlent comme ca), il y jurispruidence ici. Des juges nous ont montre la voie. Si tu revendiques fort, le giouvernement de Rock cede. Alors, tous ensemble, revendiquons. Quand les peines d’ une nation sont partagees, elles sont plus su[portables. Pourquoi un juge va vivre dans l’ opulence et moi je vais serrer la ceinture au point d’ arreter le petit sang qui reste dans ma peau assechee par les privations ?

  • Le 4 octobre 2016 à 15:00, par Touorizou Herve Some En réponse à : Mouvements sociaux : Voilà la rentrée colère

    Dr. Pare, tres respectueusement, je salue votre attitude d’ ecoute. Vous respectez votre lectorat. C’est important car sans lectorat, vous pouvez produire un journal sur papier glace que personne ne lit, donc vous vous titillez pour ne pas rire, mais le nombre de visiteurs et le nombre de numeros invendus seront toujours votre mauvaise conscience. Ne suivez pas mon regard. Je suis sincerement emu de voir que vous avez remis le format originel des debats sur lefaso.net. Je ne cessais de le reclamer, ce retour, en meme temps que certains internautes comme SOME(ce n’est pas moi comme certains le pensent, le style d’ ecriture est tout different, meme si j’ ai tout le respect pour ce grand- frere, je suppose, et ses idees qui ne sont pas forcement et entierement miennes). lefaso.net symboliquement fait partie des partis politiques les plus serieux de notre cher pays. Au passage, je salue votre contribution citoyenne et vous meritez toutes les fleurs qu’ on vous lance. Ce n’ est pas pour vos beaux yeux. Jamais ne dormez sur vos lauriers et gardez votre boussole car qui n’ aimerait pas vous avoir sous sa coupe pour ses causes personnelles ? Encore une fois de plus, felicitations pour votre distinction comme le meilleur journal en ligne d’ afrique(en verite). Seule la rigueur et le sens du travail bien fait renforce par une probite morale a toute epreuve fait du journaliste le gardien du temple de notre vivre ensemble. Vous tenez-la toute l’ occasion de revaloriser la fonction noble de journaliste. Ce corps, comme tant d’ autres, est de plus en plus corromptu par des aventuriers qui n’ ont appris ni a bien ecrire ni a respecter les exigences du metier. Toute ma deference pour votre equipe dont vous etes le capitaine eclaire.

  • Le 4 octobre 2016 à 16:25, par SS 20 En réponse à : Mouvements sociaux : Voilà la rentrée colère

    A mes chers contradicteurs , je maintiens mon non militantisme dans aucun parti politique . Seulement je crois en la capacité de repentance de l’Homme ,qui est capable de changement pour adopter un nouveau style de vie et de vision qui est meilleur au précédent ; c’est pourquoi je concède qu’on accorde du répit aux nouveaux gouvernants en espérant que d’ici le premier semestre de l’année 2017 nous les jugerons au vue des résultats ,loin de moi quelqu’un qui tire des dividendes de ces derniers.

    • Le 4 octobre 2016 à 23:07, par Boinzem En réponse à : Mouvements sociaux : Voilà la rentrée colère

      SS20 tu es dangereux comme personne car partisan du laisser-faire. En plus si tu crois à "la capacité de repentance de l’Homme ,qui est capable de changement pour adopter un nouveau style de vie et de vision qui est meilleur au précédent", considère que les citoyens burkinabè ont changé et ne veulent plus laisser-faire mal pendant cinq ans avant de réagir. Nous ne voulons plus être des moutons qu’on mène à l’abattoir. Les RSS sont revenus au pouvoir parce que des individus comme toi sont partisans de l’impunité et leur a donné le pardon après un simple mea-culpa. Ils sont tout coupables sinon plus Blaise lui-même ? Que vois-tu comme changement après leur mea culpa trompeur ?. La gabegie, le clientélisme, la main-mise sur les marchés publics, le clanisme et la politisation de l’administration ont atteint un niveau sans précédent depuis le retour des RSS au pouvoir. Le chien ne changera jamais sa façon de s’asseoir. Ouvre les yeux mon frère, sinon tu risques d’être très déçu à la fin. Les signes d’échec sont visibles comme le nez au milieu de la face. Si tu préfère fermer les yeux et jouer à l’autruche, de grâce laisse-nous tirer la sonnette d’alarme car nous sommes dans le même bateau qui coule. Nous n’allons pas concéder un répit aux nouveaux anciens gouvernants du CDP jadis gourous, caciques et hommes forts du régime. Après 26 ans au pouvoir et à tous les postes, ils n’ont plus besoin de répit. Ils doivent livrer les résultats ici et maintenant. S’ils ne peuvent pas, il n’y a pas de honte à reconnaitre qu’on est pas la hauteur. Ce serait criminel pour eux de rester plus longtemps sans un espoir de redressement économique et sociopolitique. La marmite sociale a commencé à bouillir et ce n’est que le début.

  • Le 4 octobre 2016 à 16:28, par DAO En réponse à : Mouvements sociaux : Voilà la rentrée colère

    en donnant une suite favorable dans un delai aussi bref et presque à 100% aux revendications des magistrats, il était évident que d’autres revendications corporatistes allaient suivre immediatement ! les magistrats doivent être à l’aise dans l’accomplissement correct de leur principale fonction qui est de dire le droit...en leur "âme et conscience" selon l’expression consacrée ! Mais dans un pays sous developpé comme le FASO, quelle est l’echelle de l’utilité sociale des professions ? le medecin (pour ne prendre que cet exemple) est il classé au dessous, au dessus ou au même niveau que le magistrat ? pourquoi les magistrats qui émargent au même budget que les medecins sont-ils nettement mieux lotis que ces derniers ? parce que le rapport au politique des deux corps est nettement different : les magistrats detiennent des dossiers sur les hommes politiques ; les medecins des dossiers sur...des malades ! les medecins sont si utiles à la sociéte qu’une greve de quelques jours seulement même bien fondé se retournerait contre eux-mêmes vu le nombre de cadavres ! la grève des magistrats fait peur aux hommes politiques, mais beaucoup moins au citoyen lamda !
    les medecins travaillent sous la pluie, on ne voit pas leur sueur !
    mais la chance que les medecins ont est qu’ils peuvent s’expatrier au Canada par exemple ou ailleurs et toucher des millions par mois ; les jeunes medecins en sont de plus en plus conscients ; ce qui n’est pas salutaire pour notre pays....
    les magistrats, en dehors du Faso n’ont pas beaucoup de chance

  • Le 4 octobre 2016 à 17:57, par RAWA En réponse à : Mouvements sociaux : Voilà la rentrée colère

    De toutes les façon, on ne peut donner que ce que l’on a. Quelque soient ceux qui sont derrière toute cette macarade des exigences hors normes, tout se saura dans ce pays. Ceux là qui passent le temps à approuver ces révendications sont à la limite des inconcients. Si nous entrons dans la spirale des salaires impayés, vous saurez qu’il y’a 2 sortes d’eaux. Ce ne sont pas ceux qui sont aux commandes de ces manipulations qui viendront nourir vos familles. Les gen parlent comme s’ils étaient en dehors du pays. Si ça comme beaucoup le souhaitent brule, nous brulerons tous.

  • Le 4 octobre 2016 à 21:01, par ouedraogo ringuesba En réponse à : Mouvements sociaux : Voilà la rentrée colère

    pour répondre à ce Monsieur je dirai tout simplement que s’il yavait la révolution aujourd’hui, ces jeunes auxquels tu fais alusion n’auraient pas à se plaindre car il n’yaurait ni coruption, ni injustice, ni détournement, ni augmentation sauvage et démesurée de prix, ni mendicité vis-à-vis de l’occident, ni pauvreté, ni indigence, ni affairisme ni féodalité... mais seulement le travail et l’autonomie dans la véritable dignité,

  • Le 5 octobre 2016 à 12:04, par tolerance En réponse à : Mouvements sociaux : Voilà la rentrée colère

    soyer tolérant,ne revendiquer pas dans l’aigreur,ni avec jalousie,ces deux mots sont objets de ruine,nous sommes tous responsables,de la situation actuelle,arrêter d’accuser le gouvernement,et faite les entendre raison dans la sagesse.

  • Le 9 octobre 2016 à 21:51, par sidbala En réponse à : Mouvements sociaux : Voilà la rentrée colère

    En tout cas le pays est dans UN COMMA PROFOND il faut trouver le remède avant la fin de l’année sinon ça sera trop tard.
    IL FAUT QUE BLAISE COMPAORE REVIENNE METTRE DE L’ORDRE AVANT DE PRENDRE SA RETRAITE. Il a fait un faux départ

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