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Où sont les insurgés d’octobre 2014 au Burkina Faso ? (4)

Publié le dimanche 4 septembre 2016 à 20h00min

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Où sont les insurgés d’octobre 2014 au Burkina Faso ? (4)

Des intellectuels s’étaient déjà empressés de soutenir, paraît-il, dès le lendemain de l’insurrection de 2014, que celle-ci n’était pas une révolution, mais sans jamais, à ma connaissance, dire ce qu’est une révolution, à part la seule révolution communiste ou marxiste. Et aujourd’hui, à propos du changement de la Constitution pour passer à une Vème République, des intellectuels s’élèvent encore contre ce projet de changement.

Dans la mesure où ce sont souvent aussi des intellectuels insurgés, pro-insurrection, qui y ont pourtant contribué activement, nous devons nous demander si une certaine élite intellectuelle burkinabè, pour ne pas dire toute l’élite burkinabè, même insurgée, n’est pas réfractaire au changement et si, donc, elle ne s’active pas plutôt pour que tout reste comme avant

On l’aura compris, et comme annoncé dans le précédent article (3), c’est sur la nécessité de changer notre Constitution que porte le présent zoom et, au passage, la sincérité du désir de changement des intellectuels. Car c’est parmi les seuls intellectuels (les citoyens scolarisés et diplômés) que surgit aujourd’hui le faux doute sur qui est insurgé et qui ne l’est pas, doute qui n’est qu’un négationnisme de mauvaise foi qui voudrait que nous soyons tous des insurgés, même ceux contre qui l’insurrection est survenue. Mais, en vérité, cette déclaration selon laquelle "nous sommes tous des insurgés", au Burkina Faso, ne peut provenir que des non insurgés eux-mêmes qui se savent tels ! Autrement dit, si l’on refuse de reconnaître que depuis le 30 octobre 2014 il y a des insurgés et des non insurgés (ce qui ne veut absolument pas dire qu’ils ne peuvent vivre ensemble, j’y viens), c’est que l’on n’est pas soi-même un insurgé...

Au sujet donc du projet de changement de notre Constitution, il m’avait été donné de lire une interview du juriste constitutionnaliste M Augustin Loada, insurgé par ailleurs, et avais été suffisamment étonné du propos et du raisonnement pour prévoir d’en dire un mot. Mais un étudiant en droit y a récemment et heureusement réagi entre-temps, précisément dans la première partie de son écrit (Cf G.G.SAWADOGO, "Projet de passage à la Vème République : juridiquement correct mais inopportun", sur Lefaso.net). Je ne vais évidemment pas ici le redire mais, dans la mesure où l’excès et le concours des idées et arguments, surtout bons en l’occurrence, ne nuisent en rien, pour qui les aime en plus, je ne peux m’empêcher de renforcer, autrement (philosophiquement), les arguments en faveur d’un changement de Constitution.

L’acte juridique ayant toujours besoin d’une norme qui le fonde, de sorte que le droit présuppose le droit et pas rien, on comprend que le juriste soit gêné d’entreprendre une action sur la loi (changer la Constitution) si cette même loi ne l’autorise pas, car ce serait comme un coup de force que l’on ferait subir à la loi. Mais ce scrupule ne vaut que dans le cas d’une simple révision de la loi, comme c’était le cas avec l’article 37, pas dans le cas d’un changement pour une loi toute nouvelle. Il faut donc forcément sortir du Droit pour apporter de la nouveauté à la loi, et admettre une certaine illégalité (qui serait mieux nommée a-légalité, pour dire ce qui est en dehors de la loi, et pas l’illégalité de ce qui est hors-la-loi !!), inévitable puisque l’on fait comme si aucune loi n’existait jusque là afin d’en créer une autre. Sinon on n’en créerait justement jamais. Le juridisme qui ne jure que par le seul Droit, et qui veut que le Droit soit son propre fondement, est inopérant et paralysant pour la nouveauté juridique et le changement, et laisse faussement croire que la loi déjà existante est d’une perfection telle qu’y toucher, sans l’autorisation de la loi, est une régression et pas une avancée ni un vrai changement.

Mais alors le jurisdisme du "Droit pour le Droit" se trouve démuni pour nous expliquer comment une insurrection qui a mis brutalement fin à un pouvoir légitime pourrait ne pas être rejetée comme étant hors-la-loi et illégale si l’on conserve la Constitution dont le pouvoir déchu est issu !! Comment justifier juridiquement l’insurrection avec la même Constitution que l’insurrection a de fait violée !!?? Le scrupule juridiste, qui est l’illusion d’un Droit pur, auto-fondé et auto-suffisant (ce juridisme d’un Droit enfermé sur lui-même pourrait certainement expliquer au passage pourquoi nous avons des juristes compétents qui forment des magistrats et des avocats alors qu’il n’y a jamais ou presque pas de justice dans notre pays, ou pourquoi il y a du juridique MAIS pas ou presque pas de judiciaire crédible, si l’on écarte un instant l’alibi de l’influence politique), ce scrupule juridiste donc ne peut donner raison qu’à l’anti-insurrection qu’il arme et conforte contre l’insurrection !! Et lorsque ce juridisme vient des (intellectuels) insurgés on a du mal à saisir sa cohérence intellectuelle, et l’on reste sans...plume !!

Ce problème d’une intervention extérieure à la loi, autre que la loi mais capable de la fonder, est un problème qui se pose AU Droit, mais n’est pas un problème DU Droit (il faut donc sortir du Droit qu’il dépasse pour le penser) : c’est tout le problème du commencement, de l’originaire, de la création, de la fondation et de la nouveauté. Car quand on commence, il n’y a rien avant, c’est toujours de zéro, de rien (ex nihilo). Ou COMME SI (d’où la FICTION du premier contrat dit social par les philosophes !). C’est une rupture d’avec ce qui existe, et c’est donc l’ouverture d’un ordre nouveau. C’est la raison pour laquelle le révolutionnaire Robespierre disait que "le but du gouvernement républicain est de conserver la République ; (et que) celui du gouvernement révolutionnaire est de la fonder". Fonder c’est commencer absolument, ex nihilo. Toute l’erreur de l’ancien régime Compaoré et de ses juristes modificationnistes était de confondre continuer ou conserver et changer, et d’avoir voulu changer un article sans changer la loi et, de ce fait même, de s’être mis hors la loi dans l’illégalité justement contestée et combattue...

L’illégalité (l’a-légalité) de tout commencement, de toute fondation, de toute nouveauté, de toute création, est l’illégalité même de l’acte du souverain (le peuple comme souverain n’a pas besoin d’une autorisation pour se soulever et s’insurger !), tout comme elle est l’illégalité essentielle de tout acte souverain. La révolution n’a pas besoin d’une loi pour la légitimer. Ce n’est pas la loi qui fonde la loi, mais la force ou un coup de force (le premier contrat social ou politique n’est fondé sur et par aucune loi !). M. Loada évoquait dans son interview l’exemple du Niger où un changement de Constitution voulu par le chef de l’Etat avait été rejeté par les juges (mais un chef d’Etat n’est pas le souverain mais le représentant du souverain, c’est-à-dire le peuple, depuis Hobbes). Mais il y a un contre-exemple, celui de la Côte d’Ivoire dont la Constitution de 2000 ne prévoit pas non plus, comme toute constitution, un changement de constitution mais une révision. Le président Ouattara a demandé et obtenu un changement de Constitution alors que rien ne semble le justifier (il a même été réélu sur une Constitution qui l’écartait, lui, de toute élection présidentielle) !

Or nous avons, nous, au Burkina Faso, une raison capitale et palpable de changer de Constitution : l’insurrection et la fin de l’ancien régime (M Loada rappelle lui-même que le changement de Constitution se fait avec un changement de régime ou de situation politique !). Alors, si la révolution d’octobre 2014 a soif de changement, et si elle oblige au changement, pourquoi ne pas changer de loi fondamentale, laquelle est le squelette sinon, du moins l’un des grands os du squelette politique national (avec l’administration et les institutions) ?! Car, à garder le même squelette tout en ne changeant que de peau (une mue de serpent n’est pas un changement radical qui le transformerait en lion), il est à craindre que les anciennes maladies du squelette, lequel est une sorte de boîte noire du corps, ne continuent de se transmettre génétiquement et automatiquement, et de remonter à la surface de la peau même toute neuve et greffée sur lui...

L’opportunité ? Non (là je me désolidarise de l’étudiant Sawadogo), car l’acte souverain est en elle-même créatrice d’opportunité. S’il dépendait de l’occurrence et des circonstances il ne serait plus souverain, libre (et toute liberté est illégale ou exactement a-légale comme le sont le commencement, la fondation, la création et la nouveauté) : on est libre parce qu’il n’y a rien de plus libre que nous et avant nous. En un sens, ce n’est pas le Droit et la loi qui fondent la liberté, c’est la liberté qui les fonde : un peuple qui n’est pas libre ne peut pas se donner des lois (exemple : sous l’esclavage ou la colonisation). Et le fameux contrat social des philosophes suppose des individus libres de contracter (sinon ce n’est pas un contrat !)...

Donc, l’acte souverain crée toujours en lui-même l’opportunité. Autrement dit, toute véritable nouveauté est opportune (elle n’attend rien de rien pour survenir, sinon ce n’est pas une nouveauté). Une révolution n’a pas besoin d’être opportune : elle éclate et s’impose, qu’on le veuille ou non...
L’argument de l’opportunité n’est pas décisif pour changer de Constitution, sinon jamais nous ne changerons de constitution, alors que l’occasion nous en est offerte par l’insurrection. Nous craignons surtout que cet argument, qui était hier celui des anti-modification du 37 et des anti-sénat, ne soit exactement repris aujourd’hui par les anti-insurrection, par revanche (pas vengeance), pour nous faire tourner inutilement en rond. En revanche, il est légitime et sage de prendre le temps de bien fixer ce que nous voulons de nouveau et de progressiste.

Car si l’on n’a rien d’autre à proposer au peuple que ce qui était déjà dans la Constitution de 1991, malgré l’insurrection, alors il serait préférable de s’abstenir d’écrire une loi qui ne serait qu’une révision, et qui ne ferait que faire douter davantage de notre volonté de changement. L’argument de la nouveauté véritable pèse plus lourd, à mon avis, que celui de l’opportunité. Une Constitution vraiment nouvelle serait un signe fort de volonté réelle de changement : la révolution recommencerait là, par la loi. C’est sur la nouveauté qu’il faudra juger la Constitution qui vient, pas sur son opportunité : si elle est vraiment nouvelle et révolutionnaire, chacun dira qu’elle était bien opportune, après coup. En ce sens, la Transition a proposé une modification de la Constitution de 1991, pas une Constitution vraiment nouvelle, elle n’a fait que rajouter des éléments sans en supprimer d’anciens ...

Enfin, en plus de l’insurrection qui en a fourni l’opportunité, nous avons, je crois, une raison de poids pour changer de Constitution : la réconciliation ! Personne n’en parle jamais, en rapport avec une nouvelle Constitution. Et pourtant une Constitution nouvelle non pas acceptée par référendum par le peuple, mais surtout voulue et écrite par lui, comme un contrat originaire, serait les tout premiers signe et symbole forts d’un désir de réconciliation véritable, en attendant la justice dont les verdicts seraient alors plus facilement compris et acceptés par les uns et les autres. A condition que l’insurrection d’octobre 2014 soit reconnue par tous comme étant l’événement fondateur irréversible qui nous fait regarder dans la même direction, devant et pas en arrière.
L’on est étonné que ceux qui parlent de réconciliation et craignent la vengeance des insurgés ne trouvent pas dans l’occasion d’une nouvelle Constitution une chance de réconciliation qui tourne la page du passé et élimine justement la vengeance, en dehors du souci légitime de justice qui ne peut pas simplement faire table rase du passé. Alors, et alors seulement, l’affirmation selon laquelle tous les Burkinabè sont des insurgés deviendrait une vérité : nous reconnaissons alors tous l’insurrection, quels que soient les partis des uns et des autres, comme un même élan de changement. Sinon il s’agit, avec ce "nous sommes tous des insurgés", d’une plaisanterie de négationnistes anti-insurrection...

Terminons donc en formulant plus précisément notre soupçon sur les intellectuels. Ceux d’entre eux qui refusent de voir en l’insurrection de 2014 une révolution ni même une promesse de révolution à accomplir, surtout lorsqu’ils sont eux-mêmes des insurgés, dévoilent plus que jamais leur appartenance de classe qui les ferme à la révolution qui s’offre et qu’ils nient : ils sont, hier comme aujourd’hui, des privilégiés qui veulent que tout reste comme avant. "Pour les puissants, tout ce qui tend à l’instauration d’un pouvoir capable de réfréner leurs passions est dur à digérer : il en va de même, pour les doctes, de tout ce qui tend à faire voir leurs erreurs et en conséquence à amoindrir leur autorité" (Thomas Hobbes)...

Le bas peuple, lui, ne veut que la révolution, c’est-à-dire un changement radical des conditions et des pratiques. Retournons alors le propre langage marxiste et révolutionnaire contre ceux qui s’en réclament pour nier la révolution de 2014, et donc pour fermer la porte à toute révolution au Burkina : il existe une sévère différence de classe au sein même des insurgés, entre ceux qui, par leur autorité et leurs statuts, maintiennent sans mot dire tout comme avant ou même pire qu’avant, parce qu’ils sont des privilégiés, et les insurgés d’en-bas qui attendent que plus rien ne soit comme avant, et que l’ancien régime qui ne leur a jamais rien apporté, et les a même exclus, disparaisse à jamais.

Or c’est cette différence de classe, c’est cette fracture sociale qui peut aussi expliquer pourquoi l’élite des insurgés ne se soucie pas d’une coalition des insurgés qui pourrait seule rendre effective la révolution qu’ils refusent d’accepter intellectuellement. Le déni intellectuel de la révolution comme concept étant alors les meilleures protection et sauvegarde d’une différence de classe rigide, qu’aucun insurgé d’en-bas ne peut exprimer et formuler, car pour cela il faut être un intellectuel...

L’insurrection d’octobre 2014 n’est pas une révolution, dit-on ? Oui peut-être, mais à cause de la différence de classe entre insurgés qu’il faudrait abolir pour que la révolution advienne et se voie. Ou tirer matériellement et intellectuellement le peuple d’en-bas vers le haut et le mieux. Ce n’est pas du populisme que de le dire (un populisme qui retournerait le "bas peuple" contre l’élite intellectuelle) : un Thomas Sankara a bien été capable d’abolir, dans sa propre vie personnelle et son propre confort de Président du Faso, cette différence de classe qu’aucun intellectuel militant et révolutionnaire ne peut maintenir sans être hypocrite. La simplicité est le premier don de l’intégrité. Le Président Sankara était simple, voilà pourquoi il n’était ni corrompu ni corruptible. Ce n’est pas parce qu’il était intègre qu’il était simple sans feinte (car nul ne naît intègre ni corrompu), mais il était intègre parce que d’abord simple.

Aujourd’hui beaucoup, trompés, croient au contraire, même insurgés se réclamant de Sankara, que plus nos hommes politiques sont milliardaires et plus ils feront de la bonne politique pour développer nos pays et changer nos vies : mais si cela était vrai, l’Afrique serait le continent le plus développé du monde, puisqu’il n’y a pas de gouvernants africains qui ne soient pas milliardaires (et même plus milliardaires que des dirigeants de puissants pays riches) !!

Soyons simples (ma seule excuse donc aux lecteurs pour lesquels le style de ce texte parfois technique n’aura pas été "simple" !), soyons simples ou... disons adieu à nos luttes et bavardages contre les corruptions ! Mais le simple n’est pas le plus facile. Voilà pourquoi Thomas Sankara est inimitable en Afrique et au Burkina...

Kwesi Debrsèoyir Christophe DABIRE

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Vos commentaires

  • Le 4 septembre 2016 à 13:53, par Gninè-i-yi En réponse à : Où sont les insurgés d’octobre 2014 au Burkina Faso ? (4)

    Merci pour la radioscopie. Que ceux qui vous liront y tirent le maximum d’édification, car beaucoup crient politique quand ils sont loin du politique !

  • Le 4 septembre 2016 à 14:19, par WHISKY En réponse à : Où sont les insurgés d’octobre 2014 au Burkina Faso ? (4)

    Pour ma part ce qui a été fallacieusement nommé insurrection populaire et honteusement élevée au rang de l’honneur n’était en réalité rien d’autre que l’expression d’une SAUVAGERIE PRIMITIVE qui malheureusement au 21eme siècle caractérise encore certains peuples AFRICAINS

  • Le 4 septembre 2016 à 15:03, par tinbila En réponse à : Où sont les insurgés d’octobre 2014 au Burkina Faso ? (4)

    Mon cher professeur qui cherche a manger ton changement avec salif simon rock ne peux pas convaincre un rat tu défendu la constitution ici et flatté les enfants des pauvres pour qu ils meurent et aujourd’hui tu dis le contraire de ce sue tu disais va manger et tais toi

  • Le 4 septembre 2016 à 16:03 En réponse à : Où sont les insurgés d’octobre 2014 au Burkina Faso ? (4)

    Pour une des rares fois,je me démarque de vous pour dire tout net que nous n’avons pas de problème de constitution.En effet le problème de ce pays se trouve ailleurs et vous pouvez changer la constitution chaque année jusqu’à aller à la 100ème république,tant nous ne changerons pas notre façon de faire,de se comporter,chaque nouvelle Xème république concoctée sera vouée à l’échec.En effet,pensez-vous que c’est cette Vème république qui amènera la population à respecter cette consttiutions,à respecter nos lois ?D’ailleurs ce sont nos supposés intellectuels qui seront toujours les premiers à bafouer nos lois,ce qui amène le reste de la troupe à en faire autant.Comment se fait’il que des gens volent,pillent impunément nos deniers deniers publics sans jamais être inquiétés ?Pire ceux qui sont amenés à dire le droit à savoir nos magistrats sont les plus corrompus.Ils réclamaient leur indépendance,ils l’ont eue avec en prime,des salaires mirobolants mais ils continuent à dépouiller d’honnêtes citoyens tout en dealant avec les plus puissants.Vous êtes un intellectuel et vous savez très bien qu’il existe des pays sans constitution mais ne sont pas pour autant des dictatures et l’exemple que j’aime à citer,c’est l’Israël qui ne possède pas formellement de constitution.Pourtant l’Israël reste l’un des pays les plus démocratiques du monde où la justice n’hésite pas d’enquêter sur le premier actuel pour une affaire de blanchiment d’argent sans oublier des jugements suivis de condamnations d’autres gros poissons tels l’ancien président qui a pris 7 ans de prison ferme pour des histoires de fesse,ce qui est impensable,inimaginable au Burkina Faso même si vous passez à votre Vème ripoublique.C’est dire que ce pays est trop pourri de l’intérieur avec ces intellectuels,ces hommes de Dieu qui soutiennent l’illégalité,le mensonge,la mafia et il y a donc lieu de se demander où va ce pays,à savoir quel pays pensons-nous léguer à la postérité ?Un pays de bénis oui-oui qui,pour une poignée de cacahuètes acceptent d’hypothéquer l’avenir et l’histoire de tout un peuple ?Un pays où le mensonge devient vérité ?Un pays où la violation de la loi devient la règle de jeu ?Que chacun continue à se bourrer hypocritement de prières,de veillées de prière,à chanter,à danser au nom du Seigneur mais aussi longtemps que chaque cœur est rempli de malices,aussi longtemps que chaque esprit se plaît à soutenir le mal,le mensonge,la mafia,l’injustice et la violation de la loi,ces prières seront plutôt sataniques et vides.Elles seront comme du caca aux yeux de Dieu.C’est dire,mieux vaut un ignorant qui se trompe car le jour où il saura la vérité il changera pour de bon.Mieux vaut un aveugle qui ne voit rien car on comprendra que s’il avait des yeux,il allait bien diriger ses pas.Mieux vaut un pécheur qui ne connaît rien de la loi divine car il lui sera pardonné.Mais alors que dire de ceux qui connaissent la vérité mais qui choisissent sciemment la voie du mensonge ?Que dire de ceux qui ont des yeux,qui voient mais qui choisissent de les fermer devant le bien ?Mais que dire de ceux qui se disent serviteurs de Dieu mais qui choisissent d’ignorer leur livre sacré pour s’asseoir pactiser avec des bandits,des tueurs du peuple,des pillards,des violeurs pour ensuite prendre la parole pour les défendre ?Conclusion,pour ce qui me concerne,le plus grand combat qui vaille actuellement ne saurait être une Vème République mais le combat contre l’injustice,l’hypocrisie,le mensonge,l’avidité etc etc....!

  • Le 4 septembre 2016 à 17:20 En réponse à : Où sont les insurgés d’octobre 2014 au Burkina Faso ? (4)

    M.Whisky ! Donc vous avez beaucoup perdu dans l’insurrection !!! Je comprends votre amertume ! C’est un changement d’ordre c’est comme ça la vie. Il faut accepter cela !

  • Le 4 septembre 2016 à 18:43, par vérité no1 En réponse à : Où sont les insurgés d’octobre 2014 au Burkina Faso ? (4)

    @Whisky, ah ah ah ah, aigreur quand tu me tiens ! L’insurrection a gâté le gombo du mogo, plus de bon d’essences, plus de colloques fictifs, plus de missions préfabriquées, plus de bourses pour les enfants, plus de deals de parcelles, plus de jolies f.....etc...! Ça va aller mon ami, le début est dur mais ça ira, tiens bon ou cherches-toi un champ de riz à Bagré, point barre !

  • Le 4 septembre 2016 à 18:46, par IBK En réponse à : Où sont les insurgés d’octobre 2014 au Burkina Faso ? (4)

    Internaute 4, je valide entièrement votre analyse. La manière de gérer nos institutions et le pays est une comédie affligeante car la justice, l’égalité des chances et la lutte contre la fraude dans tous ses formes peuvent créer lueur d’espoir à même de conduire à un vrai développement.
    Nos fondamentaux sont si mauvais qu’un cataclysme est vite arrivé ; l’exemple du Mali est édifiant pour tous. L’effondrement du régime RSS commencera par la santé car ayant placé un ministre incompétent qui utilise la manipulation comme l’art de management.
    Il faut créer la confiance à tous les par des choix audacieux des hommes car les ressources humaines constituent la première richesse du pays. La compétence et l’humilité des dirigeants impactent leurs collaborateurs et la base du développement est lancée.

  • Le 4 septembre 2016 à 22:45, par SOME En réponse à : Où sont les insurgés d’octobre 2014 au Burkina Faso ? (4)

    Il est evident qu’en droit le juridisme est la maladie infantile des juristes incompetents. Le Droit en tant que son propre fondement ne peut etre qu’une aberration ; pas besoin d’avoir un diplôme pour le savoir ! Pour qu’il y ait revolution, changement il eut fallu laisser les moyens a la transition pour faire le boulot. C’est pourquoi j’ai toujours soutenu qu’il fallait prolonger la transition. Or dès le depart, il avait déjà été mis en place la tactique de tuer la transition en lui limitant sa duree de facon a ce qu’elle soit inoperante. Voila là où l’insurrection populaire a été recuperée et trahie par les politiciens. Voila là où nous avons manqué de vigilance. Le probleme n’est de change de constitution, il est dans nos tetes, dans nos coeurs, dans notre facon de faire la politique.

    Le peuple est le sommet de la loi. Nul ne peut soutenir serieusement que l’on n’a pas besoin de changer de constitution ! Mais il est clair que dans les conditions et circonstances actuelles et avec ces dirigeants que l’on a mis a la tete du pays, on ne peut se précipiter : on ne change pas une constitution comme on change sa chemise (si on en a les moyens).

    « …l’acte souverain est en elle-même créatrice d’opportunité. S’il dépendait de l’occurrence et des circonstances il ne serait plus souverain, libre (et toute liberté est illégale ou exactement a-légale comme le sont le commencement, la fondation, la création et la nouveauté) : on est libre parce qu’il n’y a rien de plus libre que nous et avant nous. En un sens, ce n’est pas le Droit et la loi qui fondent la liberté, c’est la liberté qui les fonde : un peuple qui n’est pas libre ne peut pas se donner des lois (exemple : sous l’esclavage ou la colonisation) ».
    Oui ! mais si nous analysons l’état du pays aujourd’hui, nous ne pouvons affirmer que le peuple du burkina est libre, encore moins ses dirigeants ou ses hommes politiques. Voila le fonds du vrai probleme de la scene et de l’action politiques au burkina d’aujourd’hui. Ce n’est pas la constitution. Or cette situation exige du courage et de l’abnegation de la part d nos dirigeants. Rien de tout cela ! Meme les soi disants sankaristes ont montré leur vrai visage vis-à-vis du peuple. C’est pourquoi j’affirme que l’opportunité ne s’y prete pas. Vous pensez que c’est Salif diallo qui va permettre une constitution fiable ?

    Aujourd’hui le rapport de forces n’est plus du coté du peuple des insurgés : c’est encore pire. Au moment des journées du pardon, ce rapport des forces était en faveur du peuple et Blaise l’avait compris et c’est pourquoi il avait accepté pour passer le mauvais cap et mieux rebondir apres et le vider de toute sa substance.

    Assurement ! « …l’acte souverain crée toujours en lui-même opportunité  », mais la mise en œuvre de cette opportunité est fondamentale et releve de la tactique revolutionnaire. Le spontaneisme est antirevolutionnaire, c’est reactionnaire. La mise en œuvre de changements reellement revolutionnaires exige de la reflexion, de la perspective et de la vigilance. C’est ce qui nous a manqué sous la transition et qui nous a fait perdre la souveraineté sur l’insurrection. Oui, moi je soutiens que si le changement de constitution s’impose, il est clair que l’opportunité n’y est pas. Tu sembles oublier que les elections sont passees par là et que les RSS ont investi les lieux. Ca change tout ! Ce que tu avances aurait été valable sous la transition et avec une societe civile et des dirigeants patriotes. Tu vois que notre probleme se trouve ailleurs.

    Pourquoi n’avoir pas prolongé la transition ? Cela a été notre opportunité manquée. La transition a fait un toilettage plutôt qu’un nettoyage car elle savait tres clairement que ses jours etaient comptés et qu’il lui fallait sauver les meubles. Ton argumentation de la reconciliation justifie le fait que meme les anti insurges se reclament de l’insurrection. Changer de constitution, instaurer de la nouveauté n‘est pas un argument. Non !

    « Et pourtant une Constitution nouvelle non pas acceptée par référendum par le peuple, mais surtout voulue et écrite par lui, comme un contrat originaire, serait les tout premiers signe et symbole forts d’un désir de réconciliation véritable, en attendant la justice dont les verdicts seraient alors plus facilement compris et acceptés par les uns et les autres. ». Oui ! seule la transition pouvait faire cela. Alors il est legitime que le peuple des insurgés se plaigne d’avoir été volé de son insurrection.

    C’est là où l’on reconnait un vrai dirigeant revolutionnaire, tel un thomas sankara qui a fait un pas avec le peuple plutôt que cent pas sans le peuple. Où étaient les sankaristes ? les avait-on entendus ? où sont-ils aujourd’hui ? Qui aujourd’hui, individu ou groupe, donne un espoir au peuple et imprime la marche ? aucun ! Mgr Sanou a été écarté, pour que justement rien ne soit possible… Le peuple est orphelin ! Voila ou sont passés les insurgés. Nous avons decouvert que la reaction avait plus d’un tour dans son sac, mais c’était trop tard pour nous.

    Voter MPP et venir se plaindre ! La petite bourgeoisie camouflée et avait torpillé la revolution sous thomas sankara, mais ne pouvait plus continuer a louvoyer ideologiquement. Cette classe petite bourgeoise reactionnaire qui n’avait la revolution que dans les mots et non dans les faits, ne pouvait faire autrement que de se demasquer eux-mêmes comme ils avaient trahi Thomas sankara. Nous pretendons que la lutte des classes est finie ; non ! comprenons que nous sommes en pleine lutte des classes, le mieux pour nous. Seule la lutte paie.
    La patrie ou la mort, nous vaincrons
    SOME

  • Le 5 septembre 2016 à 00:13 En réponse à : Où sont les insurgés d’octobre 2014 au Burkina Faso ? (4)

    Internaute 4, grand merci pour votre intervention que je trouve très pertinente.
    Pour ma part, lorsque nous les burkinabè décideront, mais décideront vraiment d’être moins hypocrites et moins cyniques dans nos rapports aux autres, moins mécréants tout en étant enveloppés de cette espèce de religiosité théâtrale et infantilisante à la merci des gourous de toutes les religions confondues dans ce pays ; car se faisant, nous ne croyons pas à grand-chose sinon qu’à remplir nos poches et à nuire à notre prochain y compris par le pire, surtout quand le fanatisme et autre folie de dieu s’en mêlent. Que dis-je, quand nous serons moins menteurs, moins voleurs, moins corrompus, moins vils, moins dépravés, moins méchants, moins fainéants, moins irresponsables, plus probes et plus justes, notamment dans la gestion de la chose publique ..., le pays décollera et sortira de son marasme socioéconomique actuel. En disant cela, je n’apprends rien à personne !
    Mr Dabiré, je suis d’accord avec votre analyse sur le fait que l’Afrique ne devrait pas compter sur ses milliardaires pour se développer. Les milliardaires en Afrique et au Faso en particulier, le sont devenus comment ? De mon humble avis, à 99,99%, par le vol, les crimes en tout genre, la délinquance politico-financière, la délinquance économique, la spoliation et la paupérisation de leurs concitoyens. Il faut être franchement "imbéciles" pour penser que de tels individus puissent songer un seul instant à développer leur pays pour ne plus avoir personne à dominer afin de paraître et d’exister en incontournables et indispensables "bienfaiteurs" des misérables souillons affamés du peuple que nous sommes à leurs pieds et qu’ils "daignent si généreusement" saupoudrer de miettes de nourritures et/ou de jetons pour se faire voir ou pour se faire élire ou réélire... Et seulement s’ils estiment de leur piédestal, que les griots de toutes les sortes ont suffisamment chanté leurs louanges et les ont suffisamment déifiés ! Malheureusement encore, très "imbéciles", nous le sommes en Afrique et singulièrement au Burkina puisque nous continuons de voter pour les mettre et les remettre au pouvoir.
    Force est de reconnaitre alors, que Thomas Sankara sort du lot par sa simplicité comme vous le dites et par son honnêteté dans la gestion de la chose publique. Malheureusement son exemple sur ce plan précis, n’a pas encore été suivi en Afrique et encore moins au Faso et je me demande pourquoi ?! Si 30 années de la gangrène compaoréose ont fait oublier à tous les burkinabè qu’on peut être honnête dans la gestion du pays, c’est qu’il y a vraiment du boulot dans l’éducation et la sensibilisation car sur ce plan, tout est à refaire.
    Ce ne sont pas ceux qui sont aux affaires actuellement qui vont y songer. Ils sont trop drogués par leur système corrompu des 30 années de compaoréose aiguë dont je ne pense pas qu"ils puissent guérir. Dommage et tant pis pour ceux qui les ont reconduits !
    Pauvre Sankara ! Repose en paix et espérons que d’autres générations à venir tant en Afrique qu’au Burkina s’inspireront de ta franchise et de ton honnêteté.
    Mr Whisky, votre pseudo me fait croire que vous devez être souvent bien rempli de ce breuvage pour traiter notre insurrection de sauvagerie primitive. Ayez un peu de respect pour toutes les vies sacrifiées lors de cette insurrection qui a contribué à chasser vos amis du pouvoir. C’est loin d’être une sauvagerie primitive. C’est vous qui semblez avoir le comportement d’un primate subitement privé des friandises dont on l’a habitué et qui s’agite pour en réclamer. Nous avons chassé Blaise, François, Gando et Cie, les grands fournisseurs de vos friandises mais une grande partie de leur cour est toujours là dont vous certainement, qui finira par les rejoindre tôt ou tard et vous avec si vous ne vous calmez pas. Contrairement à ce que vous croyez, le peuple se mobilisera encore s’il le faut pour faire du ménage et à bon entendeur, salut !
    En attendant, vous allez devoir apprendre désormais à sauter de branches en branches pour cueillir votre pitance. En d’autres termes, apprendre à gagner en bossant dur si ce n’est pas encore le cas. Mais attention, sauter d’arbres en arbres en étant rempli de Whisky peut être très dangereux ! C’est juste un conseil d’ami.

  • Le 5 septembre 2016 à 05:10, par Lavie En réponse à : Où sont les insurgés d’octobre 2014 au Burkina Faso ? (4)

    Avant l’insurrection, j’avais la conviction que le peuple burkinabè était "leaderticide" ; c’est à dire qu’il tuait impitoyablement ses leaders ( hommes politiques ; intellectuels ; et riches). Combien sont ces intellectuels coincés à Ouaga qui refusent d’aller au village par la crainte des sorciers. Que dire de l’assassinant de SANKARA ; Norbert Zongo etc. Comment expliquer les entreprises mises en faillite par le comportement malhonnête des employés et usagers (BND). Après l’insurrection, je découvre que nos leaders sont tous des esclavagistes. Plus le peuple souffre ; plus ils se sentent meilleurs. Comme internaute 4, je pense que la destruction du consortium esclavagiste formé par les chefs religieux, les leaders politiques, les intellectuels acquis et les opérateurs économiques de façade est l’une des priorités post insurrectionnelles. Comme l’auteur, il faut des hommes libres pour signes un nouveau pacte (Constitution). Sinon, la nouvelle constitution consistera simplement à déshabiller Pierre pour habiller Paul (PF vers PAN). Les querelles nées de la désignation des membres de l’organe constituant sont les prémices de l’enfer. Je serais heureux de me tromper si la Vème république apportait le mieux être .
    Vive le Burkina Faso
    Allons seulement

  • Le 5 septembre 2016 à 05:32, par KABORE En réponse à : Où sont les insurgés d’octobre 2014 au Burkina Faso ? (4) par NOKI

    Voilà pourquoi Thomas Sankara est inimitable en Afrique et au Burkina.. Il fallait ajouter "pour le moment".

  • Le 5 septembre 2016 à 07:28, par Peuple debout En réponse à : Où sont les insurgés d’octobre 2014 au Burkina Faso ? (4)

    SOME, ce que vous dites est intéressant, mais il y a deux questions :

    1) la Transition n’est plus là, et l’actuelle constitution est aussi celle de Blaise et des RSS aujourd’hui ! Alors on fait quoi ? On garde cette constitution ou au contraire on en écrit une autre qui ne satisfasse plus ni les volontés de Blaise chassé, ni celles des RSS au pouvoir ? Je serai d’accord pour dire que ce n’est pas une nouvelle République qui nous intéresse mais une constitution nouvelle, c’est-à-dire révolutionnaire, dans la continuation justement de l’esprit de l’insurrection et de la transition, et je crois que c’est aussi le souhait de DABIRE

    2) Ce n’est pas Salif qui écrit la Constitution ni la valide, mais le peuple burkinabè ! On peut écrire la Constitution contre les volontés de Salif et autres puisque nous les connaissons déjà, et pouvons les contrer légalement à l’avance ! Penser le contraire c’est donner trop de pouvoir à Salif et autres sur le peuple, c’est penser que le peuple ne peut rien contre eux, qu’ils sont tout-puissants, comme Blaise, alors que c’est faux. C’est donc se sentir vaincu à l’avance, et se résigner, ce que SOME lui-même n’accepterait pas de soutenir

  • Le 5 septembre 2016 à 09:05, par Tapsoba R(de H) En réponse à : Où sont les insurgés d’octobre 2014 au Burkina Faso ? (4)

    Pour abonder dans le meme sens que l internaute "Peuple debout" ,non seulement ce n est pas le régime MPP encore moins SD qui écriront la constitution mais aussi la commission constitutionnelle mise en place adoptera le projet de constitution par consensus et non à la majorité comme initialement prévu et rejeté par l opposition.Une objection dont RMCK a tenu compte en modifiant son décret il y a quelques jours.Alors ,allons pour une nouvelle constitution !

  • Le 5 septembre 2016 à 09:51, par Transition En réponse à : Où sont les insurgés d’octobre 2014 au Burkina Faso ? (4)

    Merci SOME au n0 9. J’ avoue que si je rencontrais cet imbecile de Whisky, j’ aurais fort envie de lui assener deux claques car j’ ai les moyens physiques de mon envie. C’est seulement mon education qui me retient. Rien que son nom me donne la nausee. On n’est pas la pour plaisanter, bon sang ! Si toi Whisky, tout ce que tu deplores, c’est de manquer de tout ce qu’ on met dans le ventre a travers ton gosier beant, nous , c’est l’ avenir du pays qui nous interesse. Tu peux ne pas etre d’accord avec Dabire comme SOME qui a pris le temps de relever les faiblesses de l’ article, mais ne viens pas pleurer ici des pourritures que tu n’ as plus a manger. Apprends a te nourrir dignement par la sueur de ton front. C’est ce que SOME a voulu te dire en disant que tu dois sauter de branche en branche pour marauder ta nourriture. Mais il s’ est empresse de te dire que les risques sont plus grands que si tu tentais de chercher a manger par tes propres efforts.SOME, desormais, utilisez un langugae direct pour des cochons du genre. Leur cerveau est envelope de la graisse du zahlumm/gbanssan de 30 annees de pillage du peuple et ils trouvent que ce n’etait pas assz !

  • Le 5 septembre 2016 à 09:56 En réponse à : Où sont les insurgés d’octobre 2014 au Burkina Faso ? (4)

    N0 12, vous semblez ne pas connaitre comment on met en place des politiques et comment les politiques sont validees. Meme le simple fait de proposer un canevas de travail deja limite les choses. Vous pourrrez amender mais n’ oubliez pas que la mise en place des politiques procede des compromis. Alors, ceux qui ont la capacite de decider, ya qu’ a mettre la barre tres haut. Vous vous allez negocier et quand il va faire barka, il vous a toujours eu. Le peuple na pas droit a la naivete. On n’est pas au pouvoir pour ecrire une constitution qui va te nuire. C’est pourquoi moi je ne crois pas qu’ une nouvelle constitution va changer les choses. Perte de temps et pire, legitimation de la volonte de ceux qui tiennent les renes diu pouvoir. On va se faire n*** deux fois !.

  • Le 5 septembre 2016 à 11:53, par Karissa En réponse à : Où sont les insurgés d’octobre 2014 au Burkina Faso ? (4)

    Au son des puissantes trompettes,
    Pourrais-je mêler ma voix fluette ?
    Car le concert par Kwesi engagé,
    Convoque « asurgés » et insurgés.

    Qui a étalé son linge à sécher
    Peut craindre la pluie annoncée.
    Mais mettre les grains en terre,
    Sans pluie ne saurait se faire.

    Insurrection ou révolution
    Est-ce la bonne question ?
    Les pancartes étant rangées
    Les deux partis rassemblés.

    Aller vers l’horizon
    Être un tronc
    Ou tourner les talons
    Choisissons !

    Pour écrire nos nouveaux espoirs
    Un conseil ou une foire
    L’un et l’autre style
    Ayant sa face et pile.

    Le Peuple semble toujours endormi.
    Au nom duquel parlent les érudits.
    Qu’au réveil il ne crie pas malheur,
    Ça ne serait plus pour cela l’heure.

  • Le 5 septembre 2016 à 12:42 En réponse à : Où sont les insurgés d’octobre 2014 au Burkina Faso ? (4)

    @Tapsoba R(de H),tu dis :"......non seulement ce n est pas le régime MPP encore moins SD qui écriront la constitution mais aussi la commission constitutionnelle mise en place adoptera le projet de constitution par consensus et non à la majorité.....".Ok mais parmi ceux qui sont appelés à rédiger la future constitution,même si 60% des membres de cette commission sont à peu près propres,y font partie tout de même des assassins,des voleurs,des réactionnaires,des bénis oui oui,des profitosituationistes tels les achille tapsoba,les gilbert ouédraogo etc etc.Par conséquent,je n’attends rien de mieux dans la future constitution et quant à ton histoire de consensus,c’est pour les cons en sus et je ne le suis pas.En tout cas à ce que je sache :
    - dans l’actuelle constitution,il n’est écrit nulle part qu’on peut voler sans être inquiété et pourtant des gens volent,pillent,détournent des milliards au nez et à la barbe d’un peuple essoré et y a rien.
    - dans l’actuelle constitution,il n’est écrit nulle part qu’on peut assassiner et pourtant on assassine et on nargue le peuple.
    - dans l’actuelle constitution,il n’est écrit nulle part qu’on peut griller un feu rouge mais c’est ce que nous assistons tous les jours
    - etc etc etc.....!
    Alors si chacun croit que c’est une nouvelle constitution qui le sortira de cette misère crasseuse,il met son doigt dans là où je pense surtout que pour les dirigeants,les élites bien pensants de la plupart des pays africains y compris le Burkina Faso,une constitution=un torchon.Donc arrêtez de divertir les gens avec votre constitution car certains ont d’autres chats à fouetter

  • Le 5 septembre 2016 à 14:19, par Edyt En réponse à : Où sont les insurgés d’octobre 2014 au Burkina Faso ? (4)

    Mr DABIRE vous avez mille fois raison de dire que ce n’est pas parce qu’on a des milliardaires au pouvoir qu’on a une bonne politique et une meilleure vie. Il n’y a pas de rapport entre la richesse de quelqu’un et sa compétence à diriger et développer un pays comme le nôtre. Regardez ce qui se prépare aux USA avec D Trump , si je me permets l’exemple lointain et étranger à l’Afrique

  • Le 5 septembre 2016 à 15:44 En réponse à : Où sont les insurgés d’octobre 2014 au Burkina Faso ? (4)

    Bonjour Transition, internaute 14. Je suis l’internaute 9 et je suis différent de SOME qui est l’internaute 8, juste avant moi. Mais ce n’est pas du tout grave. Merci pour votre post.
    Je voulais vous dire que comme vous, j’ai aussi pensé à de belles gifles dans la figure de Whisky s’il avait été en face de moi, ne serait-ce que pour la mémoire de nos défunts. Je suis sûr que nous ne sommes pas les seuls que ce diable de Whisky a révoltés par ses idioties. De qui se moque-t-il en traitant le peuple burkinabè qui a versé son sang pour se libérer d’une dictature criminelle, de sauvages primitifs ?! S’il continue à dire ça à haute voix après avoir bu du whisky, j’espère qu’il trouvera sur son chemin un burkinabè digne de ce nom pour le rosser correctement afin que sa lucidité lui revienne. Si des gens comme Whisky pensent que les burkinabè ont peur ou ont fini de se mobiliser pour taper du poing sur la table et dire stop à certaines choses dans ce pays, ils se trompent lourdement.
    Par mon exemple du primate sautant de branches en branches pour trouver sa pitance, j’ai voulu dire à Whisky qu’il devra bosser désormais pour gagner son pain à la sueur de son front au lieu d’être nostalgique des friandises (ou gombo) qui lui tombaient dans le gosier sous le régime déchu. Au lieu d’être un primate qui attend la bouche ouverte comme lui, il va devoir être un primate qui grouille d’arbres en arbres comme tout bon primate, pour trouver sa pitance. Fini, les friandises de Blaise. Enfin, j’ai voulu tout simplement mettre Whisky en garde contre l’abus de whisky (si c’est son cas, je n’en sais rien) surtout quand on doit se mettre au travail. En primate ou en humain, avec trop de whisky dans la cervelle, le dégât est garanti ! J’espère que vous avez mieux compris ma pensée.

  • Le 5 septembre 2016 à 15:45, par Peuple debout En réponse à : Où sont les insurgés d’octobre 2014 au Burkina Faso ? (4)

    @15 Les membres de la commission constituante (merci Tapsoba au 13 d’en parler) ne sont pas des enfants ni des esclaves. Là dessus SOME exagère et plaisante, je suppose, quand il affirme que le peuple burkinabè n’est pas libre ! Un peuple qui s’est insurgé et qui s’est choisi ses "ses" dirigeants (du moins dans les urnes, c’est pour ça que je mets ses entre guillemets, car dans l’affaire soro on ne peut pas dire que le peuple burkinabè reconnaît ses dirigeants ou se reconnaît en eux) un tel peuple ne peut être esclave du jour au lendemain. Et esclave même de qui ?? Bref, les membres de la Commission constituante peuvent démissionner ou boycotter leur mission s’ils ne sont pas libres et sont sous pression. Écrire même une constitution sous pression n’a aucun sens. Nous devons saisir l’occasion de cette constitution pour dire et choisir justement ce que nous ne voulons pas ou plus au Burkina, que cela plaise au RSS ou pas

    Pendant que j’écris ce commentaire je vois arriver le NO 17 qui répond à Tapsoba ! Mais il est complètement à côté de la plaque, car ça n’a rien à voir avec la constitution. L’invivisme et la corruption et les autres maux n’ont rien à voir avec une constitution, que vous changiez ou pas. Même si vous gardez l’actuelle constitution vous aurez encore L’invivisme et la corruption. La constitution ne règle pas la vie quotidienne des citoyens, ne confondons pas les choses s’il vous plaît les amis insurgés !

  • Le 5 septembre 2016 à 16:02, par Peuple debout En réponse à : Où sont les insurgés d’octobre 2014 au Burkina Faso ? (4)

    @15 Les membres de la commission constituante (merci Tapsoba au 13 d’en parler) ne sont pas des enfants ni des esclaves. Là dessus SOME exagère et plaisante, je suppose, quand il affirme que le peuple burkinabè n’est pas libre ! Un peuple qui s’est insurgé et qui s’est choisi ses "ses" dirigeants (du moins dans les urnes, c’est pour ça que je mets ses entre guillemets, car dans l’affaire soro on ne peut pas dire que le peuple burkinabè reconnaît ses dirigeants ou se reconnaît en eux) un tel peuple ne peut être esclave du jour au lendemain. Et esclave même de qui ?? Bref, les membres de la Commission constituante peuvent démissionner ou boycotter leur mission s’ils ne sont pas libres et sont sous pression. Écrire même une constitution sous pression n’a aucun sens. Nous devons saisir l’occasion de cette constitution pour dire et choisir justement ce que nous ne voulons pas ou plus au Burkina, que cela plaise au RSS ou pas

    Pendant que j’écris ce commentaire je vois arriver le NO 17 qui répond à Tapsoba ! Mais il est complètement à côté de la plaque, car ça n’a rien à voir avec la constitution. L’invivisme et la corruption et les autres maux n’ont rien à voir avec une constitution, que vous changiez ou pas. Même si vous gardez l’actuelle constitution vous aurez encore L’invivisme et la corruption. La constitution ne règle pas la vie quotidienne des citoyens, ne confondons pas les choses s’il vous plaît les amis insurgés et non insurgés ! C’est pas du tout la constitution qui rend les gens pauvres, misérables ou riches. Si vous croyez justement qu’en conservant l’actuelle constitution qui a aussi vu les gens sappauvrir et mourir vous allez sortir de la pauvreté et mieux avancer après l’insurrection vous vous mettez le doigt dans l’oeil !!!

    La patrie ou la mort

  • Le 5 septembre 2016 à 16:25, par GUEULARD En réponse à : Où sont les insurgés d’octobre 2014 au Burkina Faso ? (4)

    L’internaute WHISKY a entièrement raison !! Inutile de le critiquer ni de l’insulter ou le traiter d’aigri. Il est simplement lucide. Quand des hordes sauvages droguées et enivrées de liqueurs frelatées déferlent pour incendier les domiciles des gens et les édifices publics, on ne doit pas parler de révolution ! Ils ont été instrumentalisés par ceux que vous connaissez bien et qui sont aujourd’hui incapables de gérer un pouvoir que les burkinabè leur ont donné sans réfléchir. Si on passe l’affaire des soi-disants insurgés et du putsch en justice, il va falloir aussi juger tous les auteurs d’incendies de domiciles et de destruction de biens privés. Des jaloux et des rancuniers qui ont poussé des jeunes à commettre des crimes d’incendies volontaires. Ils doivent aussi être jugés et punis conformément à la loi et aucune immunité ne doit tenir ici !!

  • Le 5 septembre 2016 à 16:38, par GUEULARD En réponse à : Où sont les insurgés d’octobre 2014 au Burkina Faso ? (4)

    Transition (14), l’internaute WHISKY est certainement moins imbécile que toi !! On l’a vu avec ces incendies et pillages des domiciles privés ! Des voyous et vagabonds sont entrés et piller les richesses des gens ayant fuit leurs domiciles. Combien d’argent y ont-ils volé. Certains ont payé des parcelles dans les lotissements périphériques et y construisent des R+1 qu’ils ne visitent que la nuit à la torche alors qu’avant cette insurrection de malheur ils n’étaient que de pauvres voyous sans un sous. On a même été témoins ici comment ces vagabonds se sont empoignés pour être membres du CNT ! Une horde de voleurs instrumentalisés par une bande de jaloux et de revanchards pour brûler les domiciles des gens ! Voilà qu’aujourd’hui ils sont dans l’incapacité totale de gérer le pouvoir. Ils ont rempli le Gouvernement par leurs amis et obligés pour protéger leurs frasques commis sous Blaise COMPAORE, signe qu’ils ont une peur bleue de répondre de leurs passés devant la justice. Leurs seuls soucis étaient donc de couvrir leurs bêtises passés quand ils étaient aux affaires !

  • Le 5 septembre 2016 à 19:37, par Yako En réponse à : Où sont les insurgés d’octobre 2014 au Burkina Faso ? (4)

    @le peuple debout,pour eviter toute confusion il convient de dire:commission constitutionnelle et non commission constituante !la précision a son importance dans le contexte Burkinabé après le putsch des 30/31 oct 2014 et sa légitimation structurelle en décembre 2015.De toute façon le Niger est à sa 7eme constitution il est tjrs misérable et instable politiquement.La constitution est et reste l’affaire d’élite urbaine au Burkina,celle là même qui a fomenté le complot contre l’ordre constitutionnel les 30 et 31 oct 2014.Tout ça pour te dire mon cher ami qu’une constitution n’a jamais rempli un grenier ni à Samandeni ni au Sourou.Bien à toi.

  • Le 5 septembre 2016 à 21:19 En réponse à : Où sont les insurgés d’octobre 2014 au Burkina Faso ? (4)

    @Peuple debout,je suis le N°17 et comme tu le concèdes,les constitutions en Afrique ne servent à rien puisque bêtement tu dis :"Incivisme et la corruption et les autres maux n’ont rien à voir avec une constitution,que vous changiez ou pas".Alors ma question est:Pourquoi dépenser des milliards pour un machin qui ne servira pratiquement à rien ?Mais si entre temps tu as retrouvé ta lucidité,je te demande 2 ou 3 exemples très forts qui militeraient pour un passage à la Vème république.Bande de nazes,vous faites pitié

  • Le 5 septembre 2016 à 21:43, par Transition En réponse à : Où sont les insurgés d’octobre 2014 au Burkina Faso ? (4)

    A Gueulard, moi je me charge de fermer ces gueules fendues au mauvais endroit. La solution par le feu est certes violente, mais on dit qu’ une femme qui porte sur elle du coton hygienique ne s’ amuse pas a sauter par - dessus le feu de paille. Ils savaient qu’ ils avaient des biens et des maisons et ils provoquaient le peuple. Serme Saran avait bien dit :" Hey, hey, hey !! ne poussez pas le peuple dans ses derniers retranchements" parce que vous n’ allez pas le reconnaitre. Votre assurance et votre arrogance vous ont perdus. Vous n’ avez pas voulu le prendre au serieux, il vous a montre que ce n’ etait pas des menaces vaines. Desormais, tous ceux qui meprisent le peuple, la meme chose peut leur arriver. La meme chose va leur arriver. D’ ailleurs, les biens que tu dis que le peuple a brules, ou les memes faiseurs de foutaises- la ont eu ca ? Faut pas me faire parler. Sache que ton whisky s’ est evapore pour toujours. Il ne te reste plus que ton gosier sec et tes yeux rouges mouillees de larmes.moi, je continue a vivre comme avant, de mon petit boulot et de la sueur honnete de mon front. Je ne serai pas fou de misere et d’ aigreur comme toi qui a ete habitue a vivre au dessu de ts moyens. Mais fais un effort pour te debrouiller comme tous les autres burkinabe honnetes. D’ ici deux ans, tu en gueriras. Pour le moment , c’est ce n’est pas facile. Mes condoleances les plus sinceres.

  • Le 6 septembre 2016 à 04:24, par vérité no1 En réponse à : Où sont les insurgés d’octobre 2014 au Burkina Faso ? (4)

    @Guelard, ceux qui ont eu leurs maisons en charbon ont sûrement fait quelque chose ! Pourquoi la maison de Yamyelé n’a pas été brûlée ? On ne peut pas parler au hasard et ne pas avoir sa maison brûlée !

  • Le 6 septembre 2016 à 04:29, par vérité no1 En réponse à : Où sont les insurgés d’octobre 2014 au Burkina Faso ? (4)

    @Guelard, si c’est à recommencer, le peuple brûlera encore et avec le plus grand plaisir ! D’ailleurs, il n’y a pas de problème, on prend mon argent pour construire et je viens détruire, cela s’appelle une correction !!!!!!!

  • Le 6 septembre 2016 à 08:09, par Peuple debout En réponse à : Où sont les insurgés d’octobre 2014 au Burkina Faso ? (4)

    @25 je suis moins bête que tu n’es toi-même un pur analphabète qui ne lit pas ce qu’il écrit : les mots d’incivisme et de corruption que j’ai utilisés ne font que résumer tes propres arguments en 17, relis toi. Et lis aussi ton camarade YAKO du 24, il confirme bien qu’ "une constitution n’a jamais rempli un grenier". Donc n’attendez pas de la nouvelle constitution qu’elle fasse ce qu’une constitution ne peut pas faire. Je l’ai déjà dit, ce n’est pas à la constitution de gérer la vie quotidienne des citoyens, mais les grands choix de la nation.
    D’ailleurs, @24 YAKO, sous Blaise Compaoré la constitution avait rempli quel grenier, quelles poches ????

    Il ressort de ces échanges ici qu’il existe bel et bien des insurgés et des non insurgés (asurgés pour l’internaute Karissa), pour tous ceux qui en doutaient encore. DABIRE je confirme, Nous ne sommes pas tous des insurgés, et la réconciliation risque d’être difficile voire impossible au Burkina

  • Le 6 septembre 2016 à 13:01 En réponse à : Où sont les insurgés d’octobre 2014 au Burkina Faso ? (4)

    "...Quand des hordes sauvages droguées et enivrées de liqueurs frelatées déferlent pour incendier les domiciles des gens et les édifices publics, on ne doit pas parler de révolution !...".
    "...Ils ont été instrumentalisés par ceux que vous connaissez bien et qui sont aujourd’hui incapables de gérer un pouvoir que les burkinabè leur ont donné sans réfléchir...".

    Internaute 22, les phrases citées ci-dessus sont de vous et m’interpellent. Vous trouvez que Whisky est lucide et a raison. C’est votre avis qui peut se concevoir après tout. Je trouve que vous et Whisky êtes plutôt de la même obédience c’est à dire de celle des gosiers ouverts sous le règne des compaorés ayant accumulé des biens dans la corruption et dans l’opacité totale. Certains de vos biens ou ceux de vos amis du système ont peut-être été vandalisés par ceux que vous appelez " des hordes sauvages droguées et enivrées de liqueurs frelatées". Je tiens à vous dire que ce sont nos enfants, les enfants de la République.
    Je vous pose une question : qui a fabriqué ceux que vous traitez de sauvages drogués et enivrés ?
    Pendant une trentaine d’années, le système de gouvernance compaoré, a entretenu la jeunesse de ce pays dans l’oisiveté, le désœuvrement, le chômage, la consommation de stupéfiants, la délinquance, l’oisiveté autour du thé ou attablés dans les kiosques à boissons et à stupéfiants qu’on a laissé proliférer partout même dans les campagnes les plus reculées. Ouvrir un maquis ou un kiosque était devenu l’une des seules possibilités d’entreprendre pour ceux qui voulaient encore se donner la peine de faire quelque chose dans les classes populaires. La valeur travail était bafouée depuis le sommet de l’État.

    L’idée des gouvernants était la suivante : pourvu que la populace passe son temps dans l’oisiveté, dans la drogue et à danser dans les maquis et autour des balafons et djembés et pendant ce temps, nous laisse tranquilles profiter du pouvoir et de la corruption en vigueur ! De toutes les façons, nos enfants sont à l’abri de ces maux, profitant de la belle vie, de l’agent et des bourses détournés pour aller s’instruire ailleurs et revenir dominer la populace suffisamment affamée pour continuer d’être du bétail électoral pour nous et ensuite pour nos enfants qui de toutes façons, seront les mieux éduqués et les plus instruits dans ce pays !! Tout un programme !! Savamment exécuté par des fils de paysans, d’artisans, d’anciens combattants et de fonctionnaires moyens qui eux, ont bénéficié des bourses de l’État voltaïque pour étudier à Dakar, à Lomé, à Cotonou, à l’U.O, en Europe, en Russie...et sont les cadres qu’ils sont aujourd’hui. Docteurs en ceci, docteurs en cela...
    Ce que vous et vos amis Blaisistes avez oublié, c’est que toute cause produit une (ou des) conséquence. Quand on n’a pas plus d’ambition pour la jeunesse de son pays, sinon que d’en faire du bétail électoral, non éduqué, non instruit, oisif et affamé donc manipulable à souhait et facile à instrumentaliser, on finit toujours par en subir les conséquences cher ami. Et ce fut le cas pour le clan compaoré qui croyait si bien maîtriser "leurs hordes de sauvages enivrées" c’est à dire le peuple burkinabè asservi et corrompu par leur gouvernance.
    Ce même peuple, ces sauvages enivrés selon vous, fatigué et révolté par les intimidations, les crimes, la corruption, la délinquance d’État..., s’est insurgé au pris du sang pour se libérer d’une dictature qui l’oppressait et surtout qui voulait s’éterniser !! Sauvages enivrés ou pas, les enfants de ce pays se sont levés pour vous chasser du pouvoir et vous avez eu tort de les sous-estimer en les prenant de haut.
    Et même si vous aviez éduqué et instruit notre jeunesse en lui inculquant des valeurs (ce qui eût été mieux), ils se seraient quand-même insurgés pour vous chasser du pouvoir car ça ne pouvait plus durer. Comme quoi, on ne domine jamais un peuple impunément à l’infini.
    C’est sur ce point que je rebondis sur votre 2ème phrase pour dire à vos jumeaux (RSS et toute la Cie, vous avez été tous formatés par le système compaoré) que nous avons remis très bêtement au pouvoir (sur ce point je vous donne raison), de se le tenir pour dit. Il vaut mieux ne pas pousser le peuple à bout. Et pas qu’au Burkina seulement d’ailleurs.

    Pour moi, il n’y a pas de "hordes de sauvages enivrés" au Burkina. Il y a la jeunesse burkinabè qui ne demande qu’a être encadrée, éduquée et instruite (par la famille, par l’école, par toutes les composantes de la société) pour assurer plus dignement notre relève et contribuer plus efficacement à développer le pays. Mais, vu le gâchis des 30 dernières années et vu l’immobilisme décrié de ceux qui nous gouvernent aujourd’hui, le pari me semble encore loin d’être gagné au Faso. Espérons que d’ici à 5 ans, des burkinabè plus propres, plus avisés et plus patriotes se décideront très courageusement à reprendre ce pays en main avec de vraies valeurs. 5 ans, ce n’est pas très loin.

  • Le 6 septembre 2016 à 14:26, par Transition En réponse à : Où sont les insurgés d’octobre 2014 au Burkina Faso ? (4)

    N0 30, j’ ai envie de verser des larmes quand je repasse en vue ce ue Blaise et ses gouvernements successifs ont fait a ce peuple. Figurez- vous qu’ en 2000, 300 bourses nationales sur les maigres 500 bourses qui ont ete octroyes par l’ etat ont ete detournees et converties en 40 bourses etrangeres pour donner aux enfants des ministres et autres barons du regime qui sont tous alles en france et au canada pour "etudier". je dis la verite. Ceux qui suivent l’ actualite nationale savent que je n’ exagere rien. Bien sur, comme ce sont des enfants de voleurs, ils n’ ont jamais valorise le travail et ne savent pas que l’ education est la richesse la plus importante qu’ un pere puisse laisser a ses enfants. Encore faut- il que ce soit un pere honnete. Resultats, la plupart sont revenus sans argent et sans diplomes et la tete camee par la drogue. Biens mal acquis ne profite pas. m eme apres. Savez- vous aussi que les ministres sont ravitailles chaque semaine en nourriture, viande de de boeuf du Bresil(tandis que nous avons des boeufs non OGM au Burkina), whisky, bieres, vins, vraiment. ca donne envie de pleurer. Le pillage au plus haut sommet de l’ etat. Coment des gens qui sont deja tres bien payes, l’ Hotel du Miinistre va le nourrir et le blanchir en plus ? Donc, si tu es ministre, tu ne depenses plus rien sauf que ton salaire est maintenant utilise pour suborner les petites filles qui les appellent Tonton et certaines femmes des fonctionnaires qu’ ils ont appauvris, de veritables gourgandines pretes a se vendre pour une poignee de billets de banques contre des germes de toutes sortes ? Le Burkina emerge de la morale pour prosperer dans l’ antre du mal. Si on ne change pas, ce pays- la n’ a pas d’ avenir.

  • Le 11 septembre 2016 à 09:47, par Kanonyme En réponse à : Où sont les insurgés d’octobre 2014 au Burkina Faso ? (4)

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    "Car si l’on n’a rien d’autre à proposer au peuple que ce qui était déjà dans la Constitution de 1991, malgré l’insurrection, alors il serait préférable de s’abstenir d’écrire une loi qui ne serait qu’une révision, et qui ne ferait que faire douter davantage de notre volonté de changement."
    Car vous en doutez, n’est-ce pas, de notre volonté de changement. Moi aussi, et seule une révolution... mais "du peuple" qui dans sa grande majorité ne veut pas du changement ? Ou des insurgés, qui représentent peut-être ou à peine 1 % de la population totale du pays ; et qui "cette fois" n’appellerait pas les militaires au secours, quand ces insurgés révolutionnaires se retrouveraient débordés par leur propre élan ?

    "Comment justifier juridiquement l’insurrection avec la même Constitution que l’insurrection a de fait violée !!??"
    Par la désobéissance civile contenue dans cette même Constitution, une aberration salvatrice (une bombe prévue d’avance par Halidou Ouédraogo) que vous ne mentionnez pas dans ce "zoom".

    "Nous avons, je crois, une raison de poids pour changer de Constitution : la réconciliation !"
    Pardonnez-moi, Monsieur Dabiré, mais je rigole. Aucune constitution (pas davantage une révolution, sauf si l’une ou l’autre tirait tout vers le bas, vers le degré zéro des convictions et des ambitions, mais alors que le Faso adopte la charia !) ne peut satisfaire tout le monde (sinon on n’en passerait pas par un référendum), alors comment pourrait-elle réconcilier ? Et puis qu’y a-t-il à réconcilier ?

    "une Constitution nouvelle non pas acceptée par référendum par le peuple, mais surtout voulue et écrite par lui".
    Langue de bois, ou langue de pute ? Définissez le peuple, s’il vous plait car ça ne peut être l’ensemble des populations du Faso ! Sankara le faisait, et quand il disait "le peuple", on savait de qui il parlait, car "les ennemis du peuple" ne faisaient pas partie du "peuple", et une question est : peuvent-ils vivre ensemble ? Cette fois-là, ils ne l’ont pas pu.

    "A condition que l’insurrection d’octobre 2014 soit reconnue par tous comme étant l’événement fondateur irréversible qui nous fait regarder dans la même direction, devant et pas en arrière."
    Alors, on fait comment pour savoir si l’insurrection d’octobre 2014 est reconnue par "tous" ? On fait un référendum ?
    Vous faites trop de suppositions... n’est-ce pas parce que vous êtes un utopiste ? Mais ça, ce n’est pas moi qui vous le reprocherais !

    "Le bas peuple, lui, ne veut que la révolution, c’est-à-dire un changement radical des conditions et des pratiques."
    Voici qui révèle un système de pensée vertical, pyramidal (il y aurait un bas peuple, et un haut peuple), système de pensée qui ne peut jamais "déboucher" sur une révolution.
    Une révolution remet tout à plat, elle détruit les pyramides et les dieux qu’elles abritent, pour accoucher d’un système autant que possible égalitaire !

    "Tirer matériellement et intellectuellement le peuple d’en bas vers le haut et le mieux"
    Oui ! Oui ! Et oui ! Mais non... car pour cela il faudrait une ferme (et simple) volonté politique, mais aussi supposer que l’édifice en place n’est pas une pyramide (hors elle l’est !), car si cette volonté politique venait d’en haut, il est impossible de "réduire" une pyramide par sa base, alors cette volonté politique ne peut venir que de de la base de la pyramide qui la secoue, l’ébranle, la met à terre et reconstruit, non pas une pyramide sinon tout redevient comme avant, mais des plateaux superposés qui deviennent, à chaque nouveau plateau, le lieu d’existence de tous, sans laisser qui que ce soit sur les plateaux ou étages "inférieurs" ! Mais ça, c’est de l’utopie, et ça porte le noble nom d’anarchie libertaire, et ça suppose et impose qu’il n’y ait "ni Dieu ni maîtres", alors on est mal barré pour voir cette utopie se réaliser un jour au Faso !

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