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« Une si courte lettre » à Monsieur le président Roch Marc Christian KABORḖ (1/5)

Publié le samedi 13 août 2016 à 20h48min

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« Une si courte lettre » à Monsieur le président Roch Marc Christian KABORḖ (1/5)

Monsieur le Président,

J’en appelle à votre sagesse.
Dès le début de votre discours d’investiture, vous aviez rendu un vibrant hommage aux victimes des deux répressions sanglantes de l’histoire récente de notre pays. Vos paroles, si profondes, en ont ému plus d’un ; j’en suis. Et jamais je n’aurais pu penser que ces intrépides défenseurs de la liberté et de la démocratie seraient oubliés de si tôt.

En d’autres termes, la noblesse de votre fonction m’interdit de penser, ne serait-ce qu’un instant, que vos propos étaient dénués de toute sincérité, comme si la solennité du moment pouvait vous incliner au mensonge.

La mémoire de ces victimes innocentes reste à jamais gravée dans les esprits. L’idée même qu’ils sont morts pour rien révulse les consciences.

Rien que de penser que justice ne leur sera jamais rendue me plonge dans une profonde tristesse, quand ce ne serait pas dans une colère indicible.

Je ne peux pas me résoudre à l’idée que notre nation, au regard des faits, doit se mettre à l’évidence que la justice n’est pas de ce monde, puisque, jour après jour, nos juges, à défaut d’être mis au pas, sont instrumentalisés, bâillonnés.

Je ne peux pas me résoudre à l’idée que notre Armée nationale, à son plus haut niveau de commandement, exècre la discipline et l’honneur, la seule devise étant désormais l’impunité.

Symbole pour symbole, les galons dorés des officiers supérieurs de notre pays l’emporteraient-ils en noblesse sur la balance de la justice ?
L’absence de justice engendre à terme la révolte, chacun cherchant à se rendre justice. Nous ne sommes pas loin de l’anarchie.

Autant dire que l’installation durable des koglwéogo dans notre pays vous interpelle, Monsieur le Président. Et si vous restiez sourd à cette supplique, vous ne seriez pas à la hauteur de votre sublime mission ; vous seriez par conséquent un roi sans couronne.

Enfin, je ne peux pas me résoudre à l’idée que le rêve de tout un peuple, qui a suscité tant d’admiration aux quatre coins du monde, n’aura duré qu’une saison, les vieux démons du passé revenant déjà hanter les esprits.

Monsieur le Président,
A votre prédécesseur, le président Michel KAFANDO, j’avais adressé « Une si longue lettre ». A vous, je voudrais en faire parvenir une qui soit plutôt courte. Toutefois, cette différence tient à peu de chose ; elle n’est que de pure forme, car, de ma modeste place de citoyen ordinaire, je ne puis nullement m’arroger le droit d’établir une quelconque hiérarchie entre vous deux. L’un, comme l’autre, vous êtes parvenus au sommet de la pyramide sociale, chose qui n’arrive qu’à peu de mortels ; cela est tant et si vrai que la formule du général de Gaulle trouve ici son plein sens : « Au grand sommet, il n’y a pas d’encombrement ».

Autant dire, Monsieur le Président, que vos hautes fonctions font de vous un homme public. Or, j’en suis à vouloir m’adresser ici à l’homme privé, non sans confusion, non sans implorer votre indulgence. Mais il est des faits qui défient la décence. C’est donc contraint par les faits que je cède à la tentation de vous faire entendre un écho qui, j’en suis persuadé, vous est déjà parvenu moult fois. En effet, tous ceux qui connaissent votre père - celui que tout le monde appelle affectueusement « le vieux Bila Charles » - disent de lui qu’il est un homme sage, un homme de principe, mieux, il est un saint … Je n’en dirai pas plus, si ce n’est pour évoquer le bon vieux proverbe de nos ancêtres les Moose : « Walag ka zoet t’a biig keoos ye » (L’antilope qui ne boîte pas ne peut pas avoir de rejeton boiteux) ; autrement dit : « Tel père, tel fils ».

Souffrez donc que je vous dise que vous tenez de votre père. Je ne vous ai jamais vu de mes yeux, mais en me fiant aux confidences des uns et des autres - et je n’ai aucune raison de douter de leur sincérité -, vous êtes un homme bon. Du reste, cela se lit sur votre visage. Et j’ai pu le constater, en lisant l’interview que vous aviez accordée à Jeune Afrique, en son numéro 2853, paru dans les kiosques à journaux, le lundi 13 septembre 2015, soit 3 jours avant le putsch du général Gilbert DIENDḖRḖ.

Pour être honnête avec vous, je vous en avais voulu, et je vous avais même trouvé un peu naïf, puisque vous disiez tout le mal que vous pensiez du Premier ministre de la Transition, Yacouba Isaac ZIDA, dans sa volonté affichée de dissoudre le R.S.P. (Régiment de Sécurité Présidentielle). Par la même occasion, vous disiez tout le bien que vous pensiez de ce régiment d’élite. On n’ignore pas la suite : 3 jours plus tard, notre beau pays était à feu et à sang, les seuls responsables de cette barbarie étant ledit général et ses hommes. Il aura fallu qu’une quinzaine de jeunes gens paient de leur vie, sans compter les dizaines de blessés, pour que l’ordre fût rétabli.

Fallait-il donner une autre précision que je dirais que c’est par ce sang et par l’humiliation infligée au président KAFANDO, au Premier ministre ZIDA et à deux ministres que les institutions sacrées de notre pays ont pu être rétablies, ce qui vous vaut légitimement votre présence aujourd’hui au palais de Kosyam.

Je suis très respectueux des institutions : « Vox populi, vox dei » (La voix du peuple, c’est la voix de Dieu), laissaient entendre les Romains, au sommet de leur splendeur démocratique. C’est dire que j’ai un respect sans borne pour votre fonction, et je dis cela en toute sincérité ; je suis loin d’être un griot ; je suis loin d’être un courtisan. En traçant ces mots, le citoyen ordinaire que je suis ne fait qu’exprimer sa joie, comme beaucoup de ses concitoyens du reste, de voir le vent de la démocratie souffler enfin sur son pays, lequel, hier, comme aujourd’hui, mérite bien son nom : le « Pays des hommes intègres ».

Permettez-moi alors, Monsieur le Président, de vous formuler, publiquement, à vous et à votre équipe, mes vœux sincères de réussite. Car, sans placer haut mon orgueil, je serais le plus vil des hommes si je pouvais nourrir le vœu secret de vous voir échouer, comme pour me réjouir de voir le désordre et l’anarchie s’installer dans notre pays. Et quel bénéfice aurais-je pu en tirer ? Certes, je suis loin d’être un homme vertueux, mais je n’en suis pas à me repaître de larmes ni de sang.

Monsieur le Président,
J’aime autant vous dire que le respect que je vous dois passe aussi par la vérité. Par conséquent, je ne saurais vous cacher mon trouble, voire mon désarroi de constater le sort que vous réservez à l’ancien Premier ministre de la Transition, le général Yacouba Isaac ZIDA. Certes, je suis loin d’être Zola, et ce tout nouveau général n’a peut-être pas, lui non plus, l’innocence du capitaine Dreyfus. Cependant, je l’assume en conscience, et je le dis haut et fort :

POUR ZIDA, J’ACCUSE !

Mais, commençons par lever toute forme d’équivoque ! Il suffit qu’on se donne la peine de relire ce que j’avais écrit dans ma « Si longue lettre » à Monsieur le président Michel KAFANDO. Parlant de ZIDA, je disais ceci : Peu importe les fonctions qu’il a exercées par le passé. Le pauvre … ! Je n’aimerais pas être à sa place. Le respect que je lui dois m’est dicté par le peuple burkinabè, qui, après l’insurrection du mois d’octobre dernier, s’est donné une sorte de modus vivendi, pour ne pas sombrer dans le chaos …

Redisons-le encore : je ne suis pas de ceux qui, une fois les yeux fermés, se mettent à rêver d’un avenir (politique) radieux pour ZIDA, mais jamais au grand jamais je ne participerai à la grande cabale contre lui en ce moment.

Certains, comme Monsieur Derbié Térence SOMḖ, il y a quelques mois déjà, exaltés par la ferveur de la Semaine Sainte – Fêtes de Pâques obligent ! -, poussant l’anathème jusqu’à la perfidie, n’hésiteront pas à convoquer la figure du Crucifié, non sans avoir fait montre de leur parfaite connaissance de l’antiquité romaine : après tout, Pilate, juge redouté et redoutable, n’en devait pas moins des comptes à César. Monsieur SOMḖ nous renvoie alors à ce dicton romain : « La roche tarpéienne est près du Capitole ». Toutefois, la cérémonie de la lapidation romaine n’est rien au regard du supplice du Golgotha, humiliation suprême, ultime coup de grâce !

En Terre africaine, notamment chez nous, au Burkina Faso, il fallait bien que la figure du Crucifié trouvât sa réplique ; ce sera ZIDA : Zida le galonné, Zida le crucifié ! Zida le vénéré, Zida le pestiféré ! 14 mois de gloire contre une interminable descente aux enfers !

Je ne suis pas un spécialiste des figures de style, mais je crains que certains en soient déjà à recourir au paronyme : de Zida à Zika, il n’y a qu’un pas ; cet épouvantail étant agité, la peur peut donc légitimement s’installer dans les esprits.
On me pardonnera, j’espère, ce raccourci, trop brutal. J’aurais aimé que mon imagination débridée m’inspirât le contraire ; j’aurais aimé que mes propos fussent moins amers, mais encore fallait-il que l’actualité s’y prêtât.

Monsieur le Président,
A l’heure où je vous trace ces mots, sans avoir jamais vu le général ZIDA de mes yeux, j’en suis à regretter l’insouciance de mon enfance, ma propension naturelle à la paresse, alors que mon vieux père m’avait fait inscrire à l’école de mon village, espérant que je vengerais son illettrisme.

Ce village est situé sur la route du village de vos ancêtres, puisque la rumeur publique fait remonter votre arbre généalogique à MḖGUḖ, à quelques encablures de ZORGHO. Mais, fallait-il aller à l’essentiel que je vous confierais ceci : j’aurais aimé avoir été discipliné et intelligent ; cela m’aurait permis de faire des études de droit, et plus précisément d’avocat. Ainsi, en bon ténor du barreau, j’aurais défendu ce pauvre ZIDA, dans la tourmente qui est la sienne en ce moment.

PAUVRE ZIDA !

L’empathie subite que j’ai pour vous ne m’empêche pas d’être lucide. Par conséquent, je dois m’efforcer de comprendre les mobiles du crime dont on vous accuse. Certes, la guerre des religions est l’un des pires fléaux de l’Histoire de l’humanité. Ainsi, les fantômes de la nuit de la saint Barthélémy hantent encore mon esprit. Et rien qu’à ce titre, j’aurais dû faire preuve de sagesse et de retenue. Pourtant, je ne crois pas vous offenser, mon général, en mentionnant ici que vous êtes aussi un bon protestant, ce qui revient à dire que vous n’êtes pas obligé de faire de saint François d’Assise – ce pauvre parmi les pauvres - votre source d’inspiration. Je n’irai pas jusqu’à évoquer Max WEBER (L’Ethique protestante et la morale du capitalisme) ; je l’ai lu, mais en profane ; je ne suis donc pas sûr de l’avoir compris. Je puis néanmoins risquer cette conjecture : au cœur du protestantisme, on trouve cette philosophie : « La bonté de Dieu se lit dans ses œuvres ». En d’autres termes, si Dieu vous aime, il vous donne les clefs de la réussite ; il vous couvre d’or et d’argent.

Cela, le pauvre ZIDA, que je tente de défendre, semble l’avoir compris. Toutefois, si j’ai choisi d’être son avocat, ce n’est pas pour faire preuve de complaisance envers lui. Avant d’entrer dans l’arène, avant de croiser le fer avec ses juges impitoyables, j’ai tout de même quelques griefs à formuler contre mon client. Certes, il n’était pas encore général au moment des faits qu’on lui reproche, mais, comme tout bon militaire, il aurait dû comprendre au moins l’enseignement que donnait un général romain : « Scripta manent, verba volent » (Les paroles s’envolent, les écrits restent).
Contrairement à ce que pensent la plupart des gens, cette formule rappelle à toute personne prudente, et a fortiori à tout militaire digne de ce nom, qu’elle doit veiller à ce qu’il n’y ait aucune trace de ses actes. Dès lors, j’en veux à ZIDA d’avoir laissé des traces de sa parcelle située à OUAGA 2000 ; je lui en veux de l’avoir achetée à un prix qui n’est pas le prix réglementaire, c’est-à-dire un franc symbolique, comme son statut de N°2 du R.S.P. lui en assurait le droit, force faisant droit sous les Tropiques. Du moins, c’est ce que laisse entendre le bon sens. Encore faut-il pouvoir se situer à ce niveau. Ce ne semble pas être le cas de ZIDA ! Et l’on ne peut malheureusement que le regretter. Quelle maladresse : montrer sur la place publique que l’on dispose de 62 784 000 F CFA pour s’acheter une parcelle !

Quant aux 667 620 000 F CFA, la valeur de son patrimoine, selon sa déclaration de biens en avril 2015, que n’aurait-il mieux fait de les cacher dans l’un des coffres de ces dizaines de voitures luxueuses qui, par une journée ensoleillée d’un certain mois d’octobre 2014, se dirigeaient vers la Terre Promise de Yamoussokro !? Certes, chacun sait que ces voitures, en dehors de leurs passagers, ne contenaient que des patates douces de Saponé et du Bulvôaka, cueilli fraîchement des bas-fonds fertiles du barrage de Ziga, pour que le sevrage des anciens dignitaires de l’ère Blaise COMPAORḖ ne soit pas trop brutal. Passons !

Ecrou (ecroupromo71@yahoo.fr)

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Vos commentaires

  • Le 13 août 2016 à 13:03, par Le fils En réponse à : « Une si courte lettre » à Monsieur le président Roch Marc Christian KABORḖ (1/5)

    On peut perturber la marche de l’histoire mais au grand jamais nul ne peut l’arreter ! Qui vivra vera. Quand a toi Ecrou, Je te remercie du fond du coeur pour le Temps et le courage que tu as eu pour faire ce écrit. A bientot !

  • Le 13 août 2016 à 15:27 En réponse à : « Une si courte lettre » à Monsieur le président Roch Marc Christian KABORḖ (1/5)

    Monsieur Ecrou,
    Votre "ode" au president du Faso que, sans canonisation, vous le declarez "SAINT" puisque son pere etait un sage, un saint devait ipso facto donner la vie a un sage, un saint de deuxieme generation qui s’appelle Kabore.

    Passant de l’usage politique des morts, psychologie politique en usage populaire en Afrique contemporaine, vous touchez le dossier des victimes de l’insurrection que le president du Faso, ministre de la defense, charge de la justice militaire a mis hors rang les magistrats militaires peu enclins a travailler "diplomatiquement" avec lui pour annuler le mandat contre soro et la mise liberte des personnes impliquees dans les tristes evenements des 15 et 16 septembre 2015. L’avez-vous interpelle pour le dossier qui l’a ennobli doit trainer au lieu de faire justice aux victimes du coupe d’etat Diendere-Bassole-Soro. Comment un etranger meme s’il s’appelle Soro peut detenir une cargainson de gilets pare-balles dans la capitale Ouagadougou qu’on refuse a la justice de l’inquieter ???

    Et enfin tu en viens a Zida qui est l’objet de ta "si courte missive" au president Kabore. Le general Zida mieux Zika comme tu veux l’appeler meme quand tu n’as ni qualite, ni autorite pour le faire, puisqu’il n’est pas ni ton ascendant, ni ton descendant. Pour Zida, il n’a pas de pere sage, ni saint, bref c’est un pestifere.
    Tu manipules si bien les theories de Nelson Wilson en utilisant les nouveaux dieux donnes aux noirs, le protestantisme, pour crucifier le General de division Isaac Zida tout en te passant pour son avocat.

    Si tu etais alle loin, je te dirai ce conseil "l’homme a deux moyens de defense" et tu privilegies le LANGAGE qui est l’instrument de la ruse pour demander au fils du sage et saint qui herite du pere de juger derechef Zida coupable parce qu’il a laisse des ecrits.

    Est-ce ton "sage et saint" au pied du mur au sein de la ’Compaorederie" n’a-t-il pas laiss des ecrits coupables.
    Un diction ’quand tu te courbes pour le voir le dessous de quelqu’un, ton dessous se fait voir celui qui est derriere vous"

  • Le 13 août 2016 à 15:40, par Brahma En réponse à : « Une si courte lettre » à Monsieur le président Roch Marc Christian KABORḖ (1/5)

    Dès que j’ai vu une référence au général français de Gaulle, je voulais stopper net, tellement l’accoutumance des intellectuels noirs francophones à penser en modèle de pensée leurs bourreaux, France, m’écœure. Mais vous écrivez si bien que j’ai poursuivi la lecture.

    Et je vous sais capable (par votre niveau d’analyse si élevé) de vous passer de ces gens qu’on falsifie historiquement en grands pour nous, quand c’est bien nous qui les portions (et les portons encore) aux épaules pour que le monde les voie.

    Hormis cela, félicitations pour cette analyse de haut niveau ! Que le peuple se réveille, et ne pas se laisser distraire par des épiphénomènes. Zida est un héros. Cela ne changerait pas à mes yeux même si demain on trouvait qu’il y avait effectivement quelques irrégularités de son fait pendant la période en cause.

    Les RSS et consorts sont des richards depuis les années tchop, qui s’est plaint de telles malversations qui les ont impunément enrichis ? Ils ont fêté des milliards sous Blaise, dans ce Faso moisi. Je demande au peuple de chercher les vrais problèmes. Je suis désolé, mais même si les RSS restent au pouvoir 1000 ans, ils ne prouveront rien d’autre que ce qu’ils ont déjà fait avec Blaise et Cie : 27 ans de gâchis !

  • Le 13 août 2016 à 16:13 En réponse à : « Une si courte lettre » à Monsieur le président Roch Marc Christian KABORḖ (1/5)

    La meilleure façon de rendre un peuple mouton et de tuer son avenir, c’est d’ oublier ses héros ! Qui va encore se sacrifier pour rien ! Ça fait mal de pleurer seul son mort dans sa case et de voir des gens qui n’ont aucun mérite et qui n’ont participé à aucune lutte profiter en toute insouciance des retombés !

  • Le 13 août 2016 à 17:21, par vérité no1 En réponse à : « Une si courte lettre » à Monsieur le président Roch Marc Christian KABORḖ (1/5)

    Je ne comprends pas le Mr de la lettre ! Tu critiques et en même temps tu félicites, sûrement un moaga dans ses tournures bizarres ! Il faut être direct, il n’est pas bon, point barre !

  • Le 13 août 2016 à 18:04, par zot En réponse à : « Une si courte lettre » à Monsieur le président Roch Marc Christian KABORḖ (1/5)

    Internaute 2 de 15:27 la lettre de Ecrou comprend 5 parties tu n’as lu que la premiere partie il est donc trop tot de faire ce genre de critique car par la suite tu peux avoir honte de tes propos et je pense meme que tu n’as pas bien compris cette premiere partie. Un conseil relis l’article sa va t’aider pour la suite

  • Le 13 août 2016 à 18:58, par Thiorno En réponse à : « Une si courte lettre » à Monsieur le président Roch Marc Christian KABORḖ (1/5)

    Très belle analyse, j’aurais aimé que vous diriez sans détour que monsieur le président KABORE devrait suivre les initiatives de la transition qui sont la voix et les attentes du peuple qui s’est sacrifié pour que eux, ils soient au pouvoir aujourd’hui, alors le peuple attend la justice sinon le peuple réclamera tôt ou tard le même ZIDA comme président pour qu’ il ait la justice de nos martyrs la jeunesse burkinabé est consciente les voleurs et les délinquants économiques sont libérés d’autres à l’extérieur sans aucune poursuite.

  • Le 14 août 2016 à 05:23, par gangobloh En réponse à : « Une si courte lettre » à Monsieur le président Roch Marc Christian KABORḖ (1/5)

    Le faux pas est parti dès le depart à la place de la révolution au lendemain de l’insurrection. Les morts se remuaient dans leurs cercueils quand vous applaudissiez. On donne forme facilement à un fer en le chauffant. Rock a fait des promesses,cela est vrai mais peut il forcer la justice sans qu’on dise que cette justice est sous ses ordres alors qu’on veut une justice indépendante ? Faites des sit-in pour réclamer justice pour les morts de l’insurrection devant qui de droit . Rock ne peut porter seul ce chapeau en étant Bon comme son géniteur . Les époques différent. Nous sommes toutes et tous responsables à des degrés divers .

  • Le 14 août 2016 à 10:50, par Pipito En réponse à : « Une si courte lettre » à Monsieur le président Roch Marc Christian KABORḖ (1/5)

    On ne discute meme pas la dessus ; Zida est un héro national.Pourqoui ? C’est ce garçon courageux qui a accéléré le démantement de cette pieuse qu’est le RSP, c’est lui qui a été le premier obstacle au pustch manqué de Diendiéré ( il a été incarcéré pendant combien de jours ?), et enfin c’est grace à lui que ce fameux RSS a accédé au pouvoir. Vous etes vraiment ingrats, mais l’histoire vous rattrapera . Cet acharnement contre Zida se justifie tout simplement car ce trio a vite compris que ce meme Zida est le seul capable de les renverser si leur machine est gripée car il possède bcp de soutien dans l’armée. c’est la seule raison valable. Zida a pu voler en 1 an plus que ce que vous avez volé le peuple en 27 ans de règne ? ne nous prenez pas pour des idiots. Votre tour pour rejoindre votre mentor en CI semble se préciser davantage. wait and see

  • Le 14 août 2016 à 10:54, par bil En réponse à : « Une si courte lettre » à Monsieur le président Roch Marc Christian KABORḖ (1/5)

    Mon cher écrou, vos lecteurs ont du mal à vous suivre pour ne pas dire que je suis perdu à la lecture de votre si longue lettre que vous estimez si courte.
    Je pense que ce serait mieux d’être concis et claire avec des arguments et des faits marquants en ce qui concerne chacune de vos idées pour ne pas dire vos point.

  • Le 14 août 2016 à 11:23, par nabayouga En réponse à : « Une si courte lettre » à Monsieur le président Roch Marc Christian KABORḖ (1/5)

    Je partage entièrement l’analyse de notre auteur. En effet l’acharnement contre Zida qui par ailleurs a fait un bon travail risque de se retourner contre le president lui même. Que Zida ait commis des erreurs , tout le monde en convient .Mais grace à lui et à d’autres le RSP a été détruit et c’est tant mieux pour nous . Si le president veut s’acharner sur ZIDA (du passé recent), qu’il ait le courage d’aller au-delà de l’année de la transition. A force de faire de Zida celui qui est à l’origine de tous les maux du pays ,il risque de perdre encore en crédibilité .A bon entendeur Salut

  • Le 14 août 2016 à 11:39, par woyo En réponse à : « Une si courte lettre » à Monsieur le président Roch Marc Christian KABORḖ (1/5)

    Mr Ecrou tous mes respects pour votre analyse. Vous avez suscité en moi l’envi de retrouver votre si longue lettre à Kafando et la lire.

  • Le 14 août 2016 à 17:52, par nabayouga En réponse à : « Une si courte lettre » à Monsieur le président Roch Marc Christian KABORḖ (1/5)

    Très belle réflexion monsieur , tout comme votre "si longue lettre ".Ce que je retiens , c’est que ZIDA ne peut être le bouc-émissaire. En vérité ZIDA est utilisé pour faire de la diversion. Or une diversion ne peut être érigée en politique .ZIDA restera , malgré la diabolisation du pouvoir comme celui qui est rentré dans l’histoire par la grande porte à travers des actes héroïques . Autre element pertinent ,c’est la probable défaite de l’UPC devant le CDP . Dans ces alliances contre-nature , le gagnant c’est......le CDP.DIABRE est averti et il lui appartient de se défaire de ce parti vomi des Burkinabé car on ne peut du neuf avec de l’ancien.

  • Le 14 août 2016 à 23:25, par hema En réponse à : « Une si courte lettre » à Monsieur le président Roch Marc Christian KABORḖ (1/5)

    Belle analyse.vous manipulez bien le français .si rock arrivait a vous lire il vous inviterait.. Zida héros oui.merci pour la pertinance de vos idées .

  • Le 15 août 2016 à 01:27, par Ché En réponse à : « Une si courte lettre » à Monsieur le président Roch Marc Christian KABORḖ (1/5)

    La situation Zida Roch ressemble beaucoup à celle de la bible. David et Saul.
    Chers compatriotes, la volonté de Dieu s’accomplit toujours. Je dis bien, toujours !

  • Le 15 août 2016 à 04:25, par MOREBALLA En réponse à : « Une si courte lettre » à Monsieur le président Roch Marc Christian KABORḖ (1/5)

    Un nom qui renvoi au traite de la Bible : Juda. Notre Zida, Jida ou zuda a eu un moral de fer et tous les stratagèmes militaires pour arriver à bout d’une transition à multiples inconnus. Zida a réussi sa mission en se laissant guider de l’ombre. Et, pour savoir qui est et qui était l’homme de l’ombre de Zida, chercher le personnage politique d’hier et aujourd’hui dont Sy Chérif en prenait conseil aussi. Zida a doublement péché par traîtrise. Premièrement en trahissant le camp des déchus pour se placer dans le camp des insurgés et deuxième en trahissant la confiance de l’ensemble du peuplement par l’effet d’accaparement effréné de richesse. Zida est un simple innocent au même titre que la majorité des insurgés qui l’avaient acclamer comme le sauveur du Faso. Rares étaient ceux qui, voyaient en Zida un pure pion du damier COMPAORE et un homme imbu de peu de loyauté et de probité. L’histoire nous donna raison car nous avions dénoncer le contrat d’affaire entre ZIDA et la SA balaie citoyen et cela ne s’est il pas dévoilé au grand jour ? Le Burkina est géré depuis belle lurette par la malhonnêteté politique et le goût sans limite à la méchanceté politique. Comment l’un des plus bancal de projets de société puisse être choisi au détriment des meilleurs projets politiques ? Quand n’analphabétisme se révèle comme un atout pour des succès politiques, il n’est de doute que la culture de pépinière obscurantisme est naturellement la résultante d’un sport favori des médiocres politiques. Mr le saint des saints, la sagesse vous commande la recherche et la capitalisation de toutes les intelligences à un réel émergence socio économique du FASO.

  • Le 15 août 2016 à 13:20, par Nabiga-01 En réponse à : « Une si courte lettre » à Monsieur le président Roch Marc Christian KABORḖ (1/5)

    Cher Ecrou, merci pour votre analyse. Vous me rappelez tous ces jeunes africains sortis majors de leurs promotions des universités européennes. Je me dis aussi que très peu de français de nos jours peuvent écrire comme vous le faites dans leur propre langue.
    J´èspère que vous dispensez des cours pour que nos jeunes puissent vous prendre comme exemple !
    J´invite en passant tout ingénieur, formé ailleurs ou au Burkina à se souvenir que pas mal de ses collègues français ont leurs propres atteliers de construction actuellement et que beaucoup parmis eux ont créé de l´emploi pour bien de jeunes. Levez-vous, recrutez des jeunes et commencez à bricoller avec eux. C´est le seul moyen de faire avancer le Burkina. Cessez d´attendre que le gouvernement crèe les emplois. Réfléchissez dans les mosquées, les églises et partout oú il y a des rassemblements, comment on pourrait faire avancer le pays. Merci, Webmaster, de faire passer.

  • Le 2 septembre 2016 à 10:12, par Waransarè En réponse à : « Une si courte lettre » à Monsieur le président Roch Marc Christian KABORḖ (1/5)

    Le RSS a peur de ZIDA mais le peuple le sait il reste et restera l’homme qui a et aura plus apporté au pays après Sankara sans y être préparé comparez ses acquis aux votres laissez en paix le digne fils qui a osé prononcé le mot que vous 3+72 n’osez meme pas penser

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