LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Avec de la persévérance et de l’endurance, nous pouvons obtenir tout ce que nous voulons.” Mike Tyson

L’intégration des Kogleweogo aux FDS de Proximité : La solution du pire

Publié le vendredi 22 juillet 2016 à 05h11min

PARTAGER :                          
L’intégration des Kogleweogo aux FDS de Proximité : La solution du pire

L’attitude de nos hommes politiques devant certaines situations, en l’occurrence ici, le cas des milices communément appelées forces d’auto-défense ou encore Kogleweogo en mooré, est de plus en plus surprenante.

Face aux différents excès de ces miliciens dont la simple existence est présentée comme un danger eut égard à l’histoire récente des pays comme le Mali avec les Ansardine, les Gandakoï, en République centrafricaine avec les SELEKA, ANTIBALAK (les Anti-Balles AK) les Jamjawides au Soudan, les Zulu et les Ninja au Congo Brazzaville… le pouvoir politique n’a rien trouvé d’autre que de proposer leur intégration aux forces de défense et de sécurité et particulièrement dans la police de proximité.

En rappel, cette dernière solution vient à la suite de deux autres successives que sont dans un premier temps une légalisation des Kogleweko qui ne sont pas reconnus, ensuite la proposition de les encadrer « pour exercer leur mission » à savoir la police. La démarche de l’Etat laisse entrevoir qu’il n’y a pas une ligne directive stricte en matière de gouvernance et de sécurité, car le mot d’ordre « (…) force doit rester à la loi » prononcé par le Président du Faso à son investiture et répété lors d’un conseil des ministres en réaction aux premières exactions des kogleweogo est pris de contre-pied par ces solutions successives.

Avec cette gouvernance d’amateurisme dans un contexte de complicité silencieuse de l’opposition, il faut bien se pincer souvent pour voir si l’on n’est pas dans un mauvais rêve. On croyait avoir fini avec le mélange des genres où on avait des associations de nature apolitique comme la FEDAP-BC qui soutenaient au grand jour Blaise Compaoré, puis les OSC soutenant Zida. D’un régime à l’autre, les choses n’évoluent pas beaucoup, car outre ces militants, chaque force politique au pouvoir au pays des hommes intègres a besoin de ses forces de mobilisation parallèle pour assurer sa défense au cas où. A la seule différence que cette fois, il s’agit d’hommes armés au passé souvent douteux, à la moralité non attestée et sans formation politique et de police aucune. Une fois de plus, certains ont dit que « tout est pire qu’avant ».

Dans les lignes qui suivent, nous allons tenter de comprendre l’incompréhensible à savoir l’existence même de ce danger social. Ensuite, nous allons essayer de nous expliquer l’attitude de la classe politique à ce sujet et particulièrement ceux qui détiennent l’exercice légal et légitime du pouvoir politique.

En rappel, dans la prestation de serment dans notre constitution, le président du Faso dit :
« Je jure devant le peuple burkinabè et sur mon honneur de préserver, de respecter, de faire respecter et de défendre la Constitution et les lois, de tout mettre en œuvre pour garantir la justice à tous les habitants du Burkina Faso ».
(Art. 44. [Loi N°003-2000/AN du 11 avril 2000 - Art. 1er.)

La première personne (je) employée ici est fait à dessein. En d’autres termes, qu’il prononce ce serment en toute liberté, car jusqu’à présent dans l’histoire de notre pays, on n’a encore braqué personne pour le faire candidat à la présidence.

Alors, après voir juré d’assurer la sécurité des citoyens et de leurs biens, on deale notre sécurité avec une association avec comme argument « impuissance des forces de l’ordre ». Est-ce à dire que les hommes politiques de cette majorité présidentielle ne connaissaient pas la situation matérielle, humaine et financière des forces de défense et de sécurité avant de se lancer dans la conquête du pouvoir ? Au quel cas il faut comprendre que le programme politique du partis a été écrit sur un fond d’ignorance de la réalité nationale. Mais au cas où ils le savaient, ce dont nous en doutons réellement, ils nous auraient fait une fausse promesse en nous mettant ces milices qui ne sont pas dans leurs programmes dans les pattes.

Notons bien que ces Kogleweogo sont des associations et dans notre pays, les textes régissent leur fonctionnement. Dans les préambules, chacun écrit « (…) il est créé entre les adhérents à (… ) une association à caractère laïque, apolitique et à but non lucratif (…) ». Le paradoxe dans notre pays est que même les associations religieuses obtiennent leur récépissé de reconnaissance avec le même préambule et ce, à cause ou grâce au laxisme des fonctionnaires de l’administration. Jusqu’à présent, cela n’a pas dérangé grand monde, car les associations religieuses n’ont pas encore troublé l’ordre public au point où on en vient à se poser des questions sur leurs activités.

Cependant, les Kogleweogo qui sont des associations à but non lucratif se sont donné les moyens de « se faire des ressources financière » par racket, l’imposition de taxes et impôts divers. Nous avons encore à l’esprit ce pauvre catéchiste séquestré pour n’avoir pas payé le droit d’adhésion à une association à laquelle il n’a manifestement pas adhéré. Quoi de plus normal. Mais il a dû payer avant d’être remboursé. Nous n’oublions pas d’évoquer les taxes de marché qu’elles font payer aux vendeurs alors qu’il y a déjà la perception officielle de l’Etat ou du village à travers les services des impôts qui se déplacent dans les plus petits hameaux de culture là où se tient un marché hebdomadaire.

Crescendo, ces associations font payer des pénalités à des présumés coupables qui sont d’office ligotés et dont les aveux sont arrachés à coup de fouet ou même pire. C’est vrai que nous sommes dans un contexte poste-colonial où nous avons hérité d’un système de justice que le commun des Africains et des Burkinabè ne comprend pas, mais nous savons tous dans nos cultures que l’être humain est sacré et que tout homme a droit à la dignité d’humain, même le fou du village, ce qui se traduit en Sango (langue véhiculaire centrafricaine) par Zo kuwe zo ; comme quoi même les monstres ont un cœur et souvent une vision.

De même, en contradiction avec leur caractère apolitique naturel, ces associations, à travers leurs membres, exercent en plein jour l’activité de police. De par sa nature sensible, cette activité est déterminée, définie et exercée par le pouvoir politique. Il s’agit donc d’une activité purement politique. En rappel, il s’agit d’une activité régalienne revient dans toutes les nations civilisées à l’Etat et à l’Etat seul. Quand on sait que le droit de port d’arme est règlementé par la loi et tous ceux qui ont déjà demandé l’autorisation connaissent le parcours de combattant, on est étonné de voir que les membres de cette association « vont demander l’autorisation de port d’arme » pour entériner ce qu’ils font déjà au grand jour et en violation de la loi sur le port d’arme.

Ensuite, défiant l’autorité en charge de l’administration du territoire dont dépend les associations, groupe social auquel elles appartiennent, les leaders de Kogleweogo prennent la parole sur les ondes des radios de proximité et réfutent les directives de l’Etat régalien. Comme si cela ne suffisait pas, plus récemment, ces mêmes miliciens vont poursuivre des bandits présumés au delà de nos frontières du côté du Niger, égratignant cet Etat avec qui nous entretenons de très bonnes relations de bon voisinage et ce, depuis la nuit des temps.

Décidément, les personnes qui animent ces associations ont montré qu’elles n’ont ni la volonté ni la moralité encore moins les dispositions psychologiques à assurer notre sécurité à eux bradée. Bon, c’est vrai que le Président et ses ministres ont le RSP nouveau à leur service et le serment prononcé devant les juges en décembre est comme une promesse qui n’engage que ceux qui y croient.

Et les hommes politiques dans tout ça ?

Notons que nous avons relevé chez eux deux attitudes : premièrement, la démission face à ce danger qui est une dérive sécuritaire en cours en certains endroits et à venir dans d’autres. Le Président du Faso en premier a lancé devant la presse qu’il reconnaît le caractère « utile » de ces associations. On pourrait dire la même chose des médicaments de la rue qui soulagent certains mais, n’empêche qu’ils restent dangereux et il faut les éradiquer.
Quant à l’opposition, son silence devant cette question est plus que assourdissant. Comment comprendre que vous avez écrit un si bon dossier sur le cas Lassané Sawadogo pour interpeller l’opinion sur « le danger qui ne plane que sur le fonds de retraite » en oubliant que ces associations sont un danger pour le territoire national. En effet, il s’agit bien d’un danger pour la sécurité des citoyens dans les zones où on les voit à l’œuvre que pour le pays. En effet, rappelons bien qu’une partie du territoire a interdit purement et simplement une association reconnue par l’autorité en l’occurrence le ministère en charge de la sécurité. Je note alors que ses prérogatives ne s’exercent plus sur l’tendu du territoire national, car un Kogleweogo pourrait se faire tuer s’il passe le pont de Boromo.

Tous les hommes politiques de l’opposition et de la mouvance présidentielle savent que cette affaire de Kogleweogo est mal ficelée. Pour preuve, chaque fois qu’on échange avec les membres de l’opposition, ils se contentent de protester laissant croire qu’ils n’ont pas eux non plus la solution à l’insécurité. En lieu et place d’une analyse objective, ils vous lancent, c’est vous qui avez voté, assumez

Confondant très certainement la légalisation (conformité à la loi) avec la légitimation (sentiment de perception de la normalité), le ministère en charge de l’administration s’est empressé de leur proposer de rentrer dans la légalité en se faisant reconnaître. Rappelons que le fait d’être dans la légalité ne vous donne pas automatiquement la légitimité. L’Apartheid était légal, la colonisation était légale, même le recourt à l’Assemblée par Blaise Compaoré pour changer la constitution était légal. Mais à l’arrivée, tout le monde est d’accord que « c’est pas bon ».

L’hypocrisie de la classe politique est la dernière arme qu’ils ont trouvée pour abattre leurs propres amis. Tous les membres de la mouvance présidentielle savent bien que cette affaire de Kogleweogo n’est pas acceptable. Nous les voyons encore embarrassés lorsqu’on les interroge sur le sujet. « L’affaire de Simon là… mais bon, comment on va faire… ». C’est en off et devant Simon, ils clament tous que c’est une décision importante « face à l’insécurité grandissante et à l’impuissance des forces de défense et de sécurité ».

Deux forces semblent les retenir dans cette situation embarrassante : la collégialité de l’action gouvernementale et la discipline du parti. C’est déplorable de noter qu’au nom de la collégialité, on ferme les yeux sur celui qui botte en touche. Vous avez fait comme ça avec Blaise Compaoré en défendant l’indéfendable. Nous avons encore dans nos oreilles les échos de vos déclarations de soutien indéfectible à cet article 37 qui était « anti-démocratique ».
Le jour où il y aura soulèvement contre les Kogelweogo comme à l’entrée de Ouaga et à Fara, vous allez dire « on avait dit à Simon (un autre Compaoré) et il ne veut pas écouter ». On ne fait pas ça aux amis, c’est maintenant qu’il faut le lui dire. Ensuite, il y a la discipline du parti qui semble être un carcan chez les membres et particulièrement ceux du bureau politique national. Bon, c’est vrai que ce n’est pas au moment où l’on cherche à se faire nomme (dividende de son militantisme) qu’il faut se créer des problèmes. Après tout « Kogleweogo c’est pas à Ouaga ». Rappelons à ces cadres éclairés qu’ils doivent assumer leur responsabilité face à l’histoire. Être nommé ministre ou directeur ne fait pas de vous un obligé au point d’avaler sa langue.

En somme, cette association a réussi à diviser le pays en deux zones clairement marquées : le Centre et l’Est où ils sévissent et le reste du territoire où ils sont indésirables. Dans le Grand-Ouest particulièrement, ils sont simplement interdits mettant en cause leur reconnaissance officielle. Certains esprits mal intentionnés, par ignorance, ont trouvé la justification de cette interdiction dans l’existence des Dozo qui serait une sorte de Kogleweogo traditionnel. Franchement, il faut être sourd pour ne pas entendre les arguments de chef coutumier qui a prononcé cette fatwa. « Après la colonisation du Blanc, nous n’allons pas subir la colonisation des M…. ». Si cette déclaration n’est pas jugée dangereuse, elle est tout de même un avertissement annonçant des jours sombres pour la cohésion nationale, car le jour où un membre des Kogleweogo va se faire prendre dans cette zone interdite, nul ne peut prévoir les conséquences.

Simon a promis à ces associations de les intégrer à la police de proximité et que « Le dossier sera transmis en conseil des ministres ». Avec tout le respect que nous devons à cette instance qui gère notre exécutif au quotidien, il faut bien commencer à sélectionner les dossiers à examiner. « La demande de remboursement de l’achat de la parcelle de Zida… franchement, c’est le Conseil de Ministre qui la lui avait vendue ? ». Il y a un bureau qui s’occupe des associations au niveau de son ministère et après tout, un analphabète comme Fama Doumbia au passé obscur et reconverti, il sera classé dans quelle grille de la fonction publique municipale ? Vous voyez, il y a des solutions qui ne sont pas envisageables et comme les ministres ne disent rien… du moins à l’auteur… ils préparent une autre crise car connaissant leurs méthodes, ces Kogleweogo ne connaissent que le langage de la violence et de protestation.

Pour terminer, rappelons qu’en réponse à l’insécurité grandissante, chaque nation, chaque état et chaque société se donne les moyens de se prémunir afin d’assurer sa pérennité et sa perpétuité. Dans cette quête, l’histoire des hommes est jalonnée souvent de solutions fantaisistes et hasardeuses. Ainsi, en lieu et place du renforcement des forces de défense et de sécurité comme annoncé par tous les partis politiques lors de la campagne présidentielle passée, certains en panne d’imagination, ont adopté des solutions dont la dangerosité a été démontré sous d’autres cieux.

Ne pensez pas que ça n’arrive qu’aux autres. Demandez à vos adversaires politiques du camp d’en face qui ont toujours dit que le printemps arabe, les soulèvements, la rébellion… ça ne peut pas arriver chez nous. Et c’est bien chez nous qu’on dit également, « Même si la grenouille ne mord pas, il ne faut la mettre dans ta culotte ».

Abou Bamba DOUKARE (ABD)
Pour Lefaso.net

1. Devise de la République Centrafricaine sous le règne de l’Empereur Bokassa Premier.

PARTAGER :                              

Vos commentaires

  • Le 21 juillet 2016 à 22:48, par salou En réponse à : L’intégration des Kogleweogo aux FDS de Proximité : La solution du pire

    Si les populations n’ont pas le 1er des droits càd le droit à la vie, ils dpivent attendre pour se faire massacrer, laisser violer leurs femmes par des braqueurs. Il faut connaitre de ton pays et son problème securitaire. Combien ont perdues leur vie parce que l’Etat n’a pu les protèger ? Combien ont leur fortune ? Combien ont perdu leur dignité en voulant seulement nourrir leur famille. Mon cher, tu est loin , très de la réalité securitaire pré-kolweogo ? Tu vois on ne vit pas dans le même pays. Mon pays c’est Logobou, matiakoali , Bilanga, .....ect toi ton pays ton pays c’est Ouagadougou, bobo, Koudougou. Les kolweogos ont sauvé une situation sécuritaire très très desastreuse. En core une fois, on ne peut parler del’Etat de droit si les populations luttent pour le droit à la vie.

  • Le 21 juillet 2016 à 23:03 En réponse à : L’intégration des Kogleweogo aux FDS de Proximité : La solution du pire

    Quittez làbas, tous ceux qui s’emprennent aux KOGLWEOGO, nous qui sommes à BARTIEBOUGOU et à FOUTOURU (province de la KOMANDJARI) nous vivons la réalité : vole, violence physique et psychologique, les FDS sont sans moyens. Vous qui critiquez negativement la présence des KOGLWEOGO, est ce que vous connaissez TANOKOAROU, KOCGUEL, FOUTOURU à la frontière du NIGER, les bandits et autres delinquants de grands chemins traversent la frontière. Vous avez raison car vous etes nés à ouagadougou, vos parents vous ont aidés après vos études vous avez eu boulot dans des salons climatisés. Venez vivre la réalité de la KOMONDJARI, c’est pas facile.
    Laissez les KOGLWEOGO, je vous assure que depuis janvier aucune attaque n’a été enregistrée, mais au paravent, plusieurs attaques étaient signalées dans la meme journée. Nous fonctionnaires de la KOMONDJARI nous soutenons les KOGLEWEOGO.
    Un fait important a retenir :
    L’ex maire de BARTIEBOUGOU qui avait été arrété et gardé à la maison d’arrèt et de correction de FADA avec son fils étudiant en droit ont été libéré ce jour 21/07/16 pour defaut de preuve. Ils ont fait une entrée triomphale à GAAYERI et ont été escorté par leurs sympatisants. Affaire à suivre. Le pays avance.
    Certains fonctionnaires ont demandé une revalorisation salariala pour etre independant dans l’accomplissement de leur mission regalienne ? n’est ce pas ?
    J’attends vos commentaires

  • Le 21 juillet 2016 à 23:42 En réponse à : L’intégration des Kogleweogo aux FDS de Proximité : La solution du pire

    Verbiage inutile !

  • Le 22 juillet 2016 à 00:37, par Nina Poukame En réponse à : L’intégration des Kogleweogo aux FDS de Proximité : La solution du pire

    Mr ABD, en attendant que les institutions legales de l’Etat soient en mesure d’assurer la securite de tous les citoyens toujours et partout dans ce pays, vous semblez renier aux populations rurales le droit de s’organiser pour se proteger contre les voleurs, les coupeurs de route et autres bandits de grands chemins ?
    Les derives qui sont le fait de certains Kogleweogo, et que vous avez enumerees, ont toutes ete denoncees et condamnees par le pouvoir, par l’opposition politique, la societe civile etc. Des mesures sont prises par les autorites pour mettre fin a ces derives a defaut de demanteler ces groups d’auto-defense. Malgre ces derives notees ca et la et que les autorites travaillent a y mettre fin, les Kogleweogo ont le merite de dissuader les voleurs, les coupeurs de routes et autres bandits de grands chemins qui troublaient de facon continue la quietudes des populations, surtout rurales, dans les domiciles, sur les routes, dans les marches etc. Vous semblez ignorer ou minimiser cet aspect.
    Vous vous insurgez contre le projet de collaboration des forces de defence et de securite avec les groupes d’auto-defense tout en exigeant que l’Etat renforce, ici et maintenant, le dispositif legal permettant d’assurer efficacement la securite de tous les citoyens partout et a chaque instant. Cela peut-il objectivement se faire du jour au lendemain ? Alors, en attendant on fait comment ?
    Question ! Selon vous, doit-on exclure egalement toute collaboration des forces de defense et de securite avec les societes privees de securite dont les elements sont presents dans les domiciles, les services publiques et prives dans presque toutes les villes du Burkina ? Vous me direz que les socites privees de securite existent legalement. Pourquoi renier alors aux groups d’auto-defense le droit d’avoir une existance legale et de pouvoir beneficier de la collaboration des forces mationales de defence et de securite ?

  • Le 22 juillet 2016 à 01:45, par AN KA DONNI FO ! En réponse à : La solution du pire ou le regard de côté

    Voici une analyse qui prend enfin en compte tous les aspects du problème. Foin de l’hypocrisie des prétendus amis du monde rural qui taxent ceux qui sonnent le tocsin de Ouagalais et de voleurs ! Le Président du Faso, en premier, et le gouvernement doivent revenir aux fondamentaux : assurer la sécurité des Burkinabè ! Nous payons déjà des milliers de gens pour cela. Pas besoin de donner de l’argent (directement ou indirectement) à d’autres gens parce qu’ils ont des armes ou parce qu’ils peuvent servir à battre campagne ou à intimider des votants. Le regard de biais doit cesser, de la part ds dirigeants et des citoyens. Merci, monsieur Doukaré !

  • Le 22 juillet 2016 à 08:02, par alfa En réponse à : L’intégration des Kogleweogo aux FDS de Proximité : La solution du pire

    Mr Abou Bamba DOUKARE (ABD) connaisez-vous votre village natale ?avez-vous dejà passer une semaine laba ? Alors laisse nos Kogleweogo et FDS tranquille.Qu’il batte tres bien les voleurs les humilie.seulement je propose qu’on laisse les kogweogo assurer la securité dans les villages et communes rurales car ils ont la maitrise de l’environement et nos forces de defence dans les villes et les communes urbaines.

  • Le 22 juillet 2016 à 08:36, par lecorbeau En réponse à : L’intégration des Kogleweogo aux FDS de Proximité : La solution du pire

    Vous faites une comparaison malsaine en comparant les kogolweogo à des groupes térroristes comme ansar dine.Sachez seulement que les groupes d’autodéfense existe partout dans le monde.Au mexique par exemple pour faire face aux menaces des cartels des populations ont décidé de créer des groupes d’auto-défense.Vous affirmer que << les Kogleweogo qui sont des associations à but non lucratif se sont donné les moyens de « se faire des ressources financière par racket, l’imposition de taxes et impôts divers>>Permettez moi de vous dire que les bandits sont aussi des associations à but non lucrative qui se sont donnée les moyens de troubler la paix et la quiétude des populations à travers vols, viols, assassinats.Mais ça vous ne condamner pas, vous ne critiquez pas parce que cela vous semble normal.Au lieu de cela vous vous attaquer à ceux qui luttent contre ces bandits sans foi ni loi.Mr Abou Bamba DOUKARE n’inverser surtout pas les rôles ici.Vous vous trompez de cibles.Mr ABD vous n’avez aucun esprit d’analyse et vous faites preuve d’un niveau de reflecion très bas.Vous condamnez vous ne proposer pas des solutions.Ne serait_il pas judicieux pour vous de commencer proposer des mesures de sécurité ou par demander le déployement des FDS dans toutes les régions du pays ?Le premier ministre a été clair nous n’avons pas les moyens actuellement de recruter autant de FDS et les déployer dans tous le pays.En attendant on fait comment ?Laisser les bandits combler ce vide sécuritaire ? ou permettre au koglweogo d’assurer la sécurité des population ? Quand on analyse biens vos écrits l’on est en droit de ses demander si vous ne faites pas parties de ses hommes d’affaires véreux qui sous traitent avec les voleurs.

  • Le 22 juillet 2016 à 09:00, par VISION En réponse à : L’intégration des Kogleweogo aux FDS de Proximité : La solution du pire

    Une analyse que bien d’homme intègres qui resteraient dans ce pays devraient mieux comprendre. Personne n’est contre un citoyens Burkinabè, profiter des lacunes de l’état dans un domaine pour nous sortir une "solution" aussi terrible que celle là, est non seulement insensé à soutenir, mais à laisser prospérer. ça a été dit dans le texte : l’état est défaillant à garantir l’accès à la bonne santé pour tous, c’est ça qui à amener les médicaments dans la rue ! Et une majorité de Burkinabè y trouve son compte et en profite ! mais aucune Burkinabè de sensé n’en ignore la dangerosité et la nécessité de l’éradication de ce phénomène. Si En l’absence de solution immédiate pour soigner tout le monde, le ministère de la santé nous dit envisager reconnaître les médicaments dans la rue, il sera traité de fou ! Revenons à la raison SVP. Des supplétifs à la police peuvent être recruter en grand nombre pour des zones les plus criminogènes du pays, mais jamais de Citoyens armés faisant la loi , jamais, jamais, jamais... LE MONOPOLE DE LA VIOLENCE LÉGITIME, DOIT RESTER A L’ETAT ET A L’ETAT SEUL.

  • Le 22 juillet 2016 à 09:08, par matyp & K’Emp En réponse à : L’intégration des Kogleweogo aux FDS de Proximité : La solution du pire

    Pour ceux qui soutiennent les koglweogo à outrance en prétextant que ce sont les populations rurales elles-mêmes qui ont créé ces groupes d’auto-défense, allez svp chercher les vraies informations. A chaque fois qu’un groupe est créé dans un lieu, vous remarquerez que ce ne sont pas les gens du lieu qui s’organisent pour se défendre, mais des gens venus d’ailleurs qui s’implantent et ensuite recrutent. Dans ce cas, qui veut donc se protéger de quoi ? Il y a également le cas du monsieur qui s’est fait battre à mort par les kogl juste à cause d’une histoire de viol inventée de toute pièce par son ex-rival qui en plus, est un kogl.

    D’ailleurs, si les kogl voulaient rentrer dans la république, ils allaient consulter les préfets et autres représentants de l’Etat dans leurs zones avant de faire quoi que ce soit. Le fait même de s’organiser en cachette est une preuve des intentions malhonnêtes de ces gens-là.

    Je remercie @Abou Bamba DOUKARE pour sa contribution et j’espère que le gouvernement en tiendra compte. On en a effectivement marre des plaisantins.

  • Le 22 juillet 2016 à 09:13, par petter En réponse à : L’intégration des Kogleweogo aux FDS de Proximité : La solution du pire

    salt a tous et a toute ceux ou celles qi ont commente.nous sommes dans un pays ou les zone n ont pa les meme realite.la province du namentenga est une proviance a forte menance d insecurite.et des ma prise de fonction des csps des marche ont ete a plusieurs fois braque et bcp d nos parent se sont vus viole.mais depuis l instauration de ces groupe nous sommes libr d alle et de rvenir n importe qan.les voies qe ces groupes recourais n etais pas ca j pnc et j dclar q avc les directive prise par le gov ils sont maintnan sur la bonne route.laisse tombe ces organes poura rdouble la grande inserute alors qe ceux qi ont des oreilles entendent.

  • Le 22 juillet 2016 à 09:40, par pataamleukré En réponse à : L’intégration des Kogleweogo aux FDS de Proximité : La solution du pire

    M DOUKARE les Koglweogo ne sont pas nés ,ni dans les même circonstances, ni pour les même objectifs que les groupes rebelles dont citez.Si vous etes de bonne foi ,voyer pour que l’Etat fasse en sorte que les villages soit sécurisés comme il faut au lieu de vous acharner sur de pauvres paysans qui s’organisent pour leur bien être.
    Tant qu’il n y aura pas d’Etat, on ne pourra exiger des populations qu’elles se comportent comme dans un Etat de droit.
    Allez dans les régions où sont instalés les Koglweogo et faites un sondage,vous serez surpris.

  • Le 22 juillet 2016 à 09:51, par PITROAPA En réponse à : L’intégration des Kogleweogo aux FDS de Proximité : La solution du pire

    COSA NOSTRA à la Burkinabè ! Telle est la comparaison qui doit être faite si on cherche à savoir ce que sont les groupes Koglwéogo.
    COSA NOSTRA qui n’a pas de traduction exacte en français trouve sa traduction dans nos langues du Burkina ; ainsi en mooré c’est TOOND-ZUGUIN YEELE et en dioula ça sera AN KOUN-KO !
    KOGLWEOGO est né pour protéger les faibles contre les braqueurs, violeurs et autres voleurs et malfrats. Ce sont des volontaires dans le vrai sens du mot. Ils empêchent les bandits d’agir, les pourchassent en tout lieu et en tout temps. la paie des KOGLWEOGO, c’est les amendes et les dons.
    COSA NOSTRA elle est née pour protéger les faibles des raquettes menées par l’état et l’église en sont temps. Ils étaient des volontaires aussi, tendaient des embuscades aux envoyés de l’état et de l’église qui avaient forcés les populations à payer les impôts en espèces et en natures récupéraient ce qui pouvait l’être pour les remettre aux pauvres paysans qui risquaient de mourir de faim et de froid. Quand on faisait parti de COSA NOSTRA, on t’appelait : UOMO DI BUONA FAMIGLIA (un homme de bonne famille) ; COSA NOSTRA était une famille.
    MAIS, mais COSA NOSTRA a été détournée par les politiques et l’Eglise ; depuis, elle s’est scindée en : MAFIA s’occupant prioritairement de trafique de drogue, et en NDRANGUETTA et CAMORA qui eux s’occupent de trafique d’armes et d’immobiliers.
    IL FAUT DONC QUE NOS KOGLWEOGO FACENT ATTENTION POUR NE PAS ETRE RECUPERES PAR NOS POLITIQUES, NOS OSC OU AUTRES (Même des étrangers même si ils financent les groupes). Il faut collaborer mais pas donner les secrets si non VOUS DEVIENDREZ KOGLWEOGO BROUETTES pour puis être utilisés et dépeint comme mauvais pour la société .
    WEBMASTER LAISSES PASSER STP !

  • Le 22 juillet 2016 à 09:57, par sanon stephane En réponse à : L’intégration des Kogleweogo aux FDS de Proximité : La solution du pire

    Ce qui est sur, les forces de sécurité sont invitées a être plus professionnellles et honnêtes dans la conduite des dossiers de plaintes a elles soumis pour mériter la confiance des citoyens. Très bientôt je ferai des révélations sur un cas de suppose vol de véhicule et de l’évasion du présumé delinquant qui va vous edifier

  • Le 22 juillet 2016 à 10:18, par Ange En réponse à : L’intégration des Kogleweogo aux FDS de Proximité : La solution du pire

    Les Kolweogo ou Les Policiers ? Histoire de Mr Quièki Debora dans son village Aân-nân-wabe.

    Ce Mr kièki Debora a perdu sa fortune, non pas , en espèce sonnante ( six millions), mais en nature : 5 taureaux,10 vaches et 20 moutons..
    . Six mois auparavant, son frère aîné a été ainsi victime de vole. Ils sont allé plusieurs fois à la police,...sans suite..
    Isl se posent quelques questions. Lisez ...A quoi servent les policiers ? Ils sont combien pour notre sécurité ici au Burkina Faso ? .Est-ce qu’il y a insuffisance de policiers ? Si oui, est-ce qu’il y a un manque de candidats pour cette mission ? Celui que que nous avons vu et ses co-buveurs policiers, qui sont là, ne veulent pas sortir sous le soleil, à travers les champs pour poursuivre un voleur armé..
    Leur relation avec nous, la population , c’est comment ? Le paysan, agriculteur, peut-il se rendre facilement à la police dénoncer un vole dont il est victime ? Il y a la distance...Avec le coût financier...il y a le protocole...Il y a le regard, ce regard "silencieux et hautain" du bureaucrate, propre, voyant venir ce "villageois" .
    J’ai perdu mes taureaux de labour et tous mes moutons, le voleur les a pris. Quel est le rôle du policier, jusqu’à quel degré il doit ,il peut s’impliquer pour soulager me soulager, moi,le propriétaire victime du voleeur. Il me dira "est-ce que tu as vu le voleur" et moi je repondrai : " Oui, il est du village.Quand il disparait du village, nous constatons des pertes, et il revient, plein d’argent à dilapider.. C’est lui le voleur..." Le policier me dira , tu n’as pas de preuves.. .. Pourtant moi je pense qu’il devait prendre le suspect , le conduire pazrtou pour verifier ses mensonges-alibi..et interroger quelqeues commercant acheteur de betail...

  • Le 22 juillet 2016 à 10:43, par nongbara En réponse à : L’intégration des Kogleweogo aux FDS de Proximité : La solution du pire

    Bonne analyse ! Au fait au BF la quasi majorité de la population connait le déficit lié aux aspects sécuritaires. Seulement, l’Etat qui devrait en être le garant s’il il n’arrive pas par manque de moyen, peut être compris. Seulement je penses pas que cela soit un problème de moyens ( financier et humain bien entendu) mais je partage cette analyse car s’il ( MPP) avait inscrit les défis sécuritaires comme une priorité politique on allait même si on éradiquait pas définitivement( notons que même avec les koglwegos il existe toujours des vols) l’insécurité, on allait la diminuer considérablement. Je partage cette bien cette analyse car l’ensemble de la classe politique tout confondue ont des visions électoralistes et non des programmes de sociétés. L’opposition est plus que complices des ces groupes d’autodéfenses. Le pire reste a venir car nul n’est épargné des conséquences probables si ce phénomène doit perdurer.
    Nous avons une opposition tube digestif qui s’intéresse seulement au partage du gâteau. S’il ne sont pas pris en compte ils sortent pour en parler haut et fort ( en témoigne la quasi totalité de leurs déclarations) mais ne s’attaque guère au problème existentiel des burkinabè.
    Aussi, dire la vérité à Simon n’est pas donner à n’importe qui. Il est loin d’être un démocrate et tous ceux qui le connaissent en savent quelque chose depuis l’ODPMT jusq’au MPP. Donc ce dossier Koglwegos risque d’être la goutte d’eau qui fera déborder le vase pour un ministre très mal inspiré des problèmes sécuritaires.

  • Le 22 juillet 2016 à 10:45, par Gueswendé En réponse à : L’intégration des Kogleweogo aux FDS de Proximité : La solution du pire

    SVP Mr DOUKOURE ; votre analyse citadine et irréaliste me révolte. posez-vous la question de savoir pourquoi les Koglewéogo sont nés ? Pourquoi il y a 20 ans il n y avait pas de koglewéogo ? c’est le terrain qui commande la manoeuvre. Lorsque l’Etat va assurer convenablement la sécurité des populations, le lendemain c’est nous-mêmes qui allons marcher et faire dissoudre les kogléwéogo. Vous voulez faire dissoudre et vous ne remplacez pas. Pourquoi vous avez des gardes de corps qui assurent votre sécurité ? Mr DOUKOURE, Pourquoi face à un danger vous vous défendez ? Ah bon ! qui est fou.
    Je connais des fonctionnaires qui travaillent dans les confins du Burkina qui sans les kogléwéogo renonceraient à leur job pour vivre.
    On sent que vous êtes dans une ville, certainement dans un bureau climatisé. Peut-être même que vous êtes à Kosyam soufflant à l’oreille du Président mais SVP si vous êtes sincère, faites un tour un week-end en balades dans les confins de FADA où du SAHEL sans sécurité et vous serez bien instruits.
    Tout le reste c’est du bla bla bla.....! les gens se flattent quoi, et ce n’est pas bon.
    Resaississez-vous ! Mr DOUKOURE.

  • Le 22 juillet 2016 à 10:48, par Ollo nongsida En réponse à : L’intégration des Kogleweogo aux FDS de Proximité : La solution du pire

    Des interrogations me taraudent : qui, un jour, a eu cette idée d’instaurer cette organisation, de la nommer "kogleweogo " et de la reproduire partout, sous cette appellation précisément ?! comment se fait-il que dès l’apparition des kogleweogo l’insécurité baisse et disparaît ? Comment se fait-il que les kogleweogo soient apparus dans les zones naguère gangrenées par l’insécurité ? Les coutumiers et populations du sahel, de l’ouest et du sud-ouest sont-ils irréfléchis ou irresponsables au point de refuser une trouvaille aussi géniale !!? Ou alors n’y a-t-il ni vol ni insécurité dans ces régions !? Première explication : le problème engendre la solution et c’est tant mieux si ça marche et si l’insécurité disparaît ; quant à l’appellation, ça n’a pas d’importance ; et tant pis pour les regions qui rejettent cette invention magnifique ; élémentaire n’est-ce pas !? Justement, trop élémentaire. Quelques autres questions en guise de pistes de réflexion : les kogleweogo ne seraient-ils pas la nouvelle organisation, officielle, des anciens auteurs de l’insécurité !!? Ce qui permet de se couvrir de l’aura du justicier, de racketter (taxes et amendes) ; de plus on cache bien son jeu en incluant dans l’organisation quelques naïfs sincères du coin. Et si les coutumiers et populations des autres régions etaient précisément très bien informés des véritables dessous de cette affaire et en avaient percé la dangerosité !!? Dans ces regions, les gens sont a priori aussi sensés, tolerants et soucieux de leur quiétude qu’au centre et à l’est de notre cher Faso, non !!!?

  • Le 22 juillet 2016 à 10:49, par Gueswendé En réponse à : L’intégration des Kogleweogo aux FDS de Proximité : La solution du pire

    Mr DOUKARE, si c’est ça votre pire, et bien nous voulons le pire.
    Réveillez-vous Mr DOUKARE.

  • Le 22 juillet 2016 à 10:52, par matyp & K’Emp En réponse à : L’intégration des Kogleweogo aux FDS de Proximité : La solution du pire

    @lecorbeau : au lieu d’insulter, faites des propositions. @ABD met en garde le gouvernement contre le copinage avec des groupes qui n’ont rien de légal et dont la légitimité est douteuse (je sais de quoi je parle). Si vous n’êtes pas d’accord, amenez des contre-propositions pour qu’on avance. Pas la peine de traiter les gens de tous les noms. Merci à @VISION pour son intervention.

  • Le 22 juillet 2016 à 11:34, par bob En réponse à : L’intégration des Kogleweogo aux FDS de Proximité : La solution du pire

    koglweogo = négation de le répuplique
    le pays va se scinder en deux ,c’est le temps qui manque le moins !
    nous nous deffendrons de ces criminels avérés

  • Le 22 juillet 2016 à 11:55, par UnObservateur En réponse à : L’intégration des Kogleweogo aux FDS de Proximité : La solution du pire

    Bonjour à tous. Je voudrais d’abord m’adresser à l’internaute 10 @Petter. SVP le style SMS ne passe pas partout. Et si vous voulez abréger, abréger selon les codes que tout le monde connait et comprend.
    Pour en revenir au sujet, j’avoue que l’écrit de M. Abou Bamba DOUKARE est assez évocateur. Je saluts d’ailleurs au passage l’internaute 12 @Pitroapa.
    Il y a une chose qui est claire. Depuis de longues années, l’Etat à démissionné au Burkina Faso. Cette situation d’insécurité généralisée n’a pas commencé avec le gouvernement actuelle (loin de moi l’idée de vouloir les défendre). Les dirigeants précédents étaient plus préoccupés par leur propre sécurité que par celle de leur bétail électoral (pardonnez-moi l’expression). On a formé et équipé des hommes pour la sécurité de quelques individus pendant que les recrutements au sein des FDS se faisaient à minima avec un manque de dotation conséquente. Comment voulez-vous que des policiers ou gendarmes, quelle que soit leur formation se battent contre des bandits armés de fusils d’assaut quand eux ils n’ont qu’un pistolet automatique pour 2. Dites moi !!
    Pendant plusieurs années la situation sécuritaire de notre pays et de ses populations a été passée par perte et profit. Le gouvernement actuel fait comment pour assurer cette sécurité déficitaire. Un Pistolet automatique, un fusil d’assaut et un gilet pare balle pour ne cité que ces éléments là ne coute pas 25f sur la place du marché, sans compter le coup de la formation de celui qui en sera doté. Que peut faire l’Etat alors ? Ceci est une question qui mérite d’être posée car quoi qu’il en soit, c’est à l’Etat d’assurer la sécurité des populations. Malheureusement, ce vide sécuritaire est comblé par des groupes que je vais appeler d’auto-défense entre parenthèse, car, un groupe d’auto-défense ne raquette pas. Un groupe d’auto-défense se crée pour assurer la sécurité des biens et des personnes d’une communauté. Si l’Etat est forcé de composer pour l’instant avec les koglwéogo, il faut que l’Etat soit ferme avec eux sur la question des raquettes et autres collectes de fonds qu’ils organisent. Car, s’ils gagnent leur vie par ce moyen, ils y prendront goût, et ils deviendront une COSA NOSTRA brulante comme notre soleil au mois d’avril.
    Aussi, il faut intégrer dans la formation de nos FDS la connaissance du terrain. Le terrain, c’est le Burkina. ça coutera ce que ça coutera, mais si les bandit connaissent mieux le terrain que nos FDS, les koglweogo auront toujours droit de citer.
    Autre solution que je propose au ministre de la sécurité, s’il n’y a déjà pensé, c’est de faire une sélection dans chaque commune rurale des hommes et femmes qui constitueront les koglweogo locaux. Une sélection étudiée et pensée par les FDS comme pour un recrutement dans la police ou la gendarmerie, avec selon les statistiques criminogène de chaque zone un nombre précis de koglweogo à recruter. Une enquête de moralité devra être faites pour tous ceux qui seront recruté. Ils suivront une formation physique et éducative encore pensée et étudiée par les FDS. Certains d’entre eux auront un permis de port d’arme délivré pour leur activité de koglweogo officielle membre de la police de proximité. leur zone d’intervention devra être bien définie. il constitueront leur réseau d’informateurs et travailleront sous la supervision d’un officier ou autre élément de liaison pour le transfert de "prisonnier" mais aussi de renseignement. Cela permettra non seulement de maîtriser leur nombre, mais aussi d’établir un vrai réseau de renseignement interne, et de combler un vide sécuritaire dans lequel bandits et gens honnêtes s’engouffrent. Bien entendu, ils percevront au moins le smig.
    Je suis partant pour mieux exposer ma contribution à Monsieur le Ministre s’il le veut bien.

  • Le 22 juillet 2016 à 12:18, par KONE En réponse à : L’intégration des Kogleweogo aux FDS de Proximité : La solution du pire

    Le REN LAC a fait son rapport et la corruption a gan grainé tout l’appareil de l’Etat au plus haut sommet touchant le cœur même de l’état à travers la justice la police la gendarmerie les impôts les services publics parapublics et privés et il n’ y plus de justice la justice est morte et enterrée
    Or le règne que veut dieu c’est la justice et l’équité c’est a dire le partage équitable des fruits de la croissance d’un pays. Nous assistons à une soif sans précédent depuis la tête des gens qui n’hésitent plus derrière l’argent a tordre la loi la justice au détriment des pauvres des gens qui ont eté volés des gens à qui on a violé leur femme leur enfants leurs bœuf leur biens et celui qui recruter pour rendre justice pour protéger la population avec les impôts de contribuables ne le fait parce qu’il veut vite réaliser ses rêve femme voiture villa argent en même dès sa première année de fonction
    Une situation caractérisée par une justice a doublé vitesse que nous constatons ca et là sans sanction une impunité qui frappe les plus hautes instances de la démocratie des dossiers pendants sans licenciement des détournements de l’injustice sociale contre la veuve et l’orphelin la police est là pour des raquette et mettre dans leur poche une organisation mafiosisme depuis le sommet au vu et au su de tout le monde . Ce pillage du peuple cette façon de la brimer a suscité l’émergence des milices au sein des villages accepter par les populations de bases qui ont compris que les institutions mise en place par l’état pour résoudre leur problème les protéger étaient- elles mes des problèmes pour eux ce qui justifie les milices et leur présence. Si vous ne voulez pas voir les milices il faut nettoyer tout l’appareil de la justice de la sécurité police gendarmerie justice et autres services de leur pourriture celui qui ne fait pas son travail qui pillent et collabore avec le voleur pour faire du tort à celui qui tort ou celui qu’ont volé mérite d’être emprisonner a vie demis de ses fonctions avec poursuite judiciaire pour restaurer l’autorité de l’état. Cette autorité ne vient pas des menaces et faire le contraire que dit la loi et la justice envers les populations elle viendra simplement à travers le respect scrupuleux des principes et droits fondamentaux au travail du respect des droits des plus pauvre des plus vulnérables de rendre justice tout simplement à tous pas au riches ni à celui qui peut vous donner de la ragent qu’il a obtenu en tuant en violant la loi . Or ce qui faisait la fierté de notre pays d’être des bulkimbiga homme intègres mais c’est la honte avec que l’on voit entend et vit c’est pourquoi il faut vite libérer même le reste des prisonnier politique en prison à la MACCA aujourd’hui même et tous sans autres préalables.

  • Le 22 juillet 2016 à 12:32, par wait and see En réponse à : L’intégration des Kogleweogo aux FDS de Proximité : La solution du pire

    Nous souhaitons une action efficace sur le terrain pour la quiétude de la population.A cause des kogleweogo nous sommes à l’aise à l’Est et CENTRE EST qui était réputé zone dangereuse.Je pense les parrains des grands bandits comme les Abou Bamba DOUKARE doivent se taire.Les populations ont assez souffert.Même dans la journée on assistait des braquages dans les marchés.Les grands bandits ont fui le pays pour se réfugier vers les pays voisins.

  • Le 22 juillet 2016 à 12:56 En réponse à : L’intégration des Kogleweogo aux FDS de Proximité : La solution du pire

    Mes frères, depuis près de 30 ans les populations crient au secours. Même si en son temps vous étiez encore sur les bancs, vous étiez au Burkina et vous avez entendu les cris. Vous n’avez rien dit. Les Kolweoogo de la commune de Bogandé au cours de leur bilan de 05 mois de fonctionnement, selon les révélation des bandits, 47 personnes ont été tuées par ces derniers entre 2005 et mai 2016.
    Faites des propositions pour la sécurisation de tous les burkinabé partout où ils se trouvent, un point c’est tout.
    De la manière vous vous adressez aux Kolweoogo prouvent que vous êtes des hommes dignes du respect des droits de l’homme.
    Internaute 8, stp, site un village dans lequel tu as assisté à l’installation du groupe Kolgweoogo.

  • Le 22 juillet 2016 à 13:09, par ka En réponse à : L’intégration des Kogleweogo aux FDS de Proximité : La solution du pire

    Toutes les opinions sont bonnes à prendre pour la sécurité d’une communauté ou une société : Même avant Jésus-Christ ou après, tous les continents du monde entier avaient ses Kolg-Wéogo. Malgré les changements et surtout les mutations du modernisme qui avancent a mille a l’heure, et qui dépassent l’intelligence de l’homme, le système des Kolg-Wèogo a la trempe des DOZOS ou les Kolg-Wéogo des mossis de Mané, est toujours visible dans tout le monde entier, avec des gardes républicaines a l’Elisée en France, les gardes impériaux en chine, et j’en passe, même vous verrez autour de la maison Blanche aux Etats Unis, patrouillé des kolg-weogo avec des chevaux comme au temps de la guerre de la cessation. Je partage l’inquiétude de DOUKARE, mais je condamne les manipulateurs politiciens, ou les jeunes paumés économiquement des vrais Kolg-Weogo, qui utilisent ce système efficace contre les assaillants des pauvres villageois, pour leur profit. La culture est la seule valeur, inaliénable et inoxydable en termes d’identification d’un peuple, et nos Kolg-Weogo parmi d’autres continuités de nos coutumes, sont les porteurs de ces valeurs. Que les chefs coutumiers de notre pays, persistent et signe pour la continuité, et d’aider les Kolg-Weogo a survivre selon nos lois, et nos traditions ancestrales qui reste une référence de notre jeune démocratie.

  • Le 22 juillet 2016 à 14:28, par changeons En réponse à : L’intégration des Kogleweogo aux FDS de Proximité : La solution du pire

    Sieur Abou Bamba DOUKARE (ABD), merci de votre parlotte, mais laissez nos braves Kogléwéogo qui font du bon boulot où l’Etat ne peut assurer (pas par mauvaise volonté) la sécurité de nos parents face aux voleurs et leurs défenseurs comme vous. Si vos propres parents ont été victimes de vols et qu’avec les Kogléwéogo, ils sont dans la quiétude, aller d’abord les consulter avant de venir étaler vos inepties sur la toile. Bon vent à vous dans votre aventure.

  • Le 22 juillet 2016 à 18:02, par SH En réponse à : L’intégration des Kogleweogo aux FDS de Proximité : La solution du pire

    Mr ABD je partage partiellement votre point de vue car si effectivement on en est là c’est due à l’hypocrisie imminente de nos dirigeants ainsi qu’au manque de professionnalisme de certains de nos FDS surtout dans les zones réculées où les agents de sécurités y vont plus pour siester que pour servir.
    Cepandant réfusé de reconnaitre le caractère utile des Kogleweogo c’est ce voiler la face dans un pays comme le notre où il ya un vide sécuritaire très important ou les populace se font dépouillées et déssimés sans conséquences.C’est normal que la population ait mare d’attendre une speudo police qui ne viendra peut etre jamais les sauver de leurs dangers qui reste préssant.
    Proposer l’intrégration du kogleweogo au FDS demeure une approche intérressante si cela va permettrer de cadrer leurs actions afin d’éviter certaines dérives et tout autre instrumentalisation personnelle.

  • Le 22 juillet 2016 à 20:36, par penseur libre En réponse à : L’intégration des Kogleweogo aux FDS de Proximité : La solution du pire

    Que de polémiques autour de ces fameux koglweogos. Ils sont devenus en faite une arête de poisson bien implantée dans ma gorge de nos dirigeants ; ils ne peuvent ni l’extraire, ni l’avaler. Quant a l’éventualité Dr les incorporer a une police de proximité, je pense qu’il y’a bien des critères bien définis pour recruter les FDS. Ceux qui se sont déjà illustrés en tortionnaires n’ont pas pas leur place au sein de nos FDS, en vertu des articles 2 - 3 et 5 de la constitution du Burkina Faso et nul n’a le droit de tordre le cou de notre constitution, quelque soit titre ou son statut. Attention à la dérive ! les anti balaka ont rendu la Centrafrique ingouvernable durant une période que je qualifierai de très douloureuse. Nul n’a le droit d’attenter à la paix sociale dans notre pays. L’histoire situera la responsabilité de tout un chacun. dans une éventuelle déstabilisation liée aux actes de conquistador d’une milice mal famée qui ne dit pas son nom.

  • Le 22 juillet 2016 à 21:15, par yiraba En réponse à : L’intégration des Kogleweogo aux FDS de Proximité : La solution du pire

    On ne critique pas pour critiquer chère journalist. nous ne vivons pas les mêmes réalités celui qui dorme sous un clime ne connait pas evantaille. est il vraiment compliqué le gouvernement arrive a assuré la securité de son peuple comme le font proprement les kolgweogos.les kolgweogos n’aurons plus raison d’exister ils vont disparaitres.mais en attendent c’est les FDS des populations qui soufres mon chère.

  • Le 23 juillet 2016 à 07:25 En réponse à : L’intégration des Kogleweogo aux FDS de Proximité : La solution du pire

    en te lisant on a l’impression que tu es affilié à un groupe de bandit ou de delinquant voir des braqueurs

  • Le 23 juillet 2016 à 15:55, par KACH LEBON En réponse à : L’intégration des Kogleweogo aux FDS de Proximité : La solution du pire

    Belle réflexion ! A voir la persévérance du ministre de la sécurité à imposer la reconnaissance légale de Koglweogo alors que le bon sens minimum commande simplement sa dissolution et interdiction, on se demande s’il aime vraiment son pays. L’histoire, la géographie et la petite expérimentation qu’on en a faite nous enseigne que cette structure n’est pas la solution au problème de sécurité du Burkina. De faux remèdes aux vrais maux ne font que les aggraver. Mais on ne peut réveiller quelqu’un qui fait semblant de dormir. Ça va cailler tôt ou tard, les populations de Saaba et de Zongo l’ont appris. Notre devoir c’est de continuer à sensibiliser et à veiller à la defense de l’Etat de droit. Merci DOUKARE pour votre clairvoyance.

 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique
Burkina Faso : Justice militaire et droits de l’homme