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Ce qu’on ne vous a jamais dit sur la contraception : Aperçu des méthodes de contraception et de leurs conséquences (5)

Publié le vendredi 8 avril 2016 à 17h53min

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Ce qu’on  ne vous a jamais dit sur la contraception : Aperçu des méthodes de contraception et de leurs conséquences (5)

Le langage courant désigne sous le terme « contraception » un certain nombre de dispositifs (préservatifs, implants, pilules, etc.), et même la contraception dite « d’urgence » et la stérilisation. Ils sont d’autant plus « efficaces » qu’ils empêchent de contracter une grossesse à la suite d’un rapport sexuel.

Le préservatif est le moins fiable des contraceptifs. Avec les meilleurs préservatifs et une utilisation parfaite, il y a un taux d’échec de 15% pour éviter une grossesse à cause de la présence dans le latex de micro pores par lesquels peuvent passer des spermatozoïdes malgré la présence du spermicide dans les capotes. Et le virus du SIDA est 400 fois plus petit qu’un spermatozoïde. Il faut ajouter que les défauts de fabrication, de conservation, la chaleur ambiante, les ongles et bien d’autres facteurs le dégradent considérablement, sans oublier les risques de déchirure ou de glissement pendant les rapports. Les préservatifs féminins sont difficiles d’emploi et ne sont pas plus efficaces que les préservatifs masculins.

Il faut noter que les autres Infections Sexuellement Transmissibles (IST) ont leurs bactéries, virus, champignons ou parasites qui se retrouvent très souvent dans les sécrétions génitales et dans les zones non couvertes par le préservatif (masculin ou féminin) à savoir les testicules, le pubis, le haut des cuisses, etc. C’est pourquoi, le préservatif n’offre presque pas de protection contre la transmission des IST contrairement aux slogans couramment véhiculés [1]. L’hépatite en particulier se transmet par la salive et le baiser profond.

Les contraceptifs « hormonaux » sont les plus à la mode. Ils sont appelés œstro-progestatifs ou progestatifs selon qu’ils contiennent deux ou seulement une des hormones féminines. Il y a plusieurs formes : pilules (à prendre tous les jours à la même heure), patches cutanés, anneaux vaginaux, minipilules, implants sous-cutanés (Norplant, Jadèle, … agissent sur plusieurs années), et injectables (action sur 3 mois). Leur principe d’action est le suivant :
• bloquer l’ovulation : ce blocage est partiel et dépend du dosage et des hormones dans le contraceptif
• modifier l’aspect de la glaire cervicale pour empêcher les spermatozoïdes de pénétrer dans le canal cervical et la cavité utérine
• modifier la motilité des trompes pour empêcher soit les spermatozoïdes de remonter vers l’ovocyte, soit à l’ovule fécondée de rejoindre l’utérus pour s’y implanter
• modifier l’aspect de la paroi de l’utérus de telle sorte que s’il y a fécondation, l’embryon ne puisse s’y implanter pour poursuivre son développement.
On se rend compte immédiatement au vu des deux derniers principes d’action que ces contraceptifs sont abortifs parce qu’ils détruisent volontairement l’embryon. Cela se passe « automatiquement » et les femmes ne peuvent voir l’avorton encore microscopique à la différence d’un avortement effectué après quelques semaines de grossesse.

Au nombre des effets secondaires qui peuvent disparaître après quelques mois ou rester pendant toute la durée de l’administration, il y a :
• Nausées et vomissements
• Maux de tête ou migraines
• Grossissement, rétention d’eau (œdèmes)
• Saignements menstruels abondants, irréguliers ou imprévus ; pertes vaginales
• Sensibilité ou douleur aux seins
• Sautes d’humeur, dépression, nervosité
• Diminution du désir sexuel
• Modification de la vision, difficultés avec les lentilles de contact
• Symptômes gastro-intestinaux (crampes abdominales ou ballonnements)
• Diminue la possibilité pour les femmes de bien connaître le fonctionnement naturel de leur corps et de leur cycle menstruel

A long terme, on observe :
• Prédisposition accrue au cancer du sein, de l’ovaire, de l’utérus, du col
• Formation de caillots sanguins : thrombose veineuse profonde, embolie pulmonaire, thrombose cérébrale (3 à 6 fois plus fréquents par rapport aux autres femmes)
• Infarctus (crise cardiaque)
• Accident vasculaire cérébral (hémorragie cérébrale)
• Hypertension artérielle
• Affections de la vésicule biliaire
• Maladie du foie
• Lésions neuro-oculaires
• Kystes ovariens
• Pour les implants : long temps après leur retrait avant de pouvoir concevoir, stérilité.

De très nombreux cancers, surpoids, hypertensions et autres problèmes cardiovasculaires chez les femmes (pas tous), – et par suite une ruine financière pour la famille pour soigner ces maladies et bien souvent une mort prématurée – pourraient être évités si les femmes utilisaient plutôt les méthodes naturelles, efficaces et sans conséquence fâcheuse sur la santé. De plus, les nombreux malaises et nervosité ne favorisent pas l’harmonie du couple. Et on appelle cela « émancipation », « promotion de la femme » ! Et cela est sensé être l’affaire de tous, y compris des responsables religieux !

Pourquoi, alors qu’il y a de plus en plus des cas de cancers et de difficultés cardiovasculaires, on ne remet pas en cause les contraceptifs ? [2] Pourquoi ce silence pour ces problèmes graves de santé alors que notre population est plus vulnérable en raison de l’hygiène et de l’alimentation ? Est-il honnête de se dénommer Association Burkinabè pour le « Bien-être » Familial lorsque la « contraceptisation » (permettez-moi le mot) est son activité principale ? Il est à noter qu’il y a des contrindications à l’utilisation de ces contraceptifs dont les campagnes de vulgarisation ne tiennent pas compte, l’essentiel étant d’augmenter le taux de prévalence contraceptive [3].

Le Conseil des Ministres du 2 Mars 2016 a adopté la gratuité des du dépistage des cancers du sein et du col de l’utérus. Qu’il aille plus loin en informant la population que des études scientifiques attestent que les contraceptifs augmentent considérablement le risque de ces cancers. Si quelqu’un se donne pour noble mission de consoler les fantômes qui pleurent, qu’il combatte aussi avec la dernière énergie ceux qui brûlent leur demeure qu’est le cimetière.

Un autre contraceptif en vogue est stérilet ou Dispositif Intra-Utérin (DIU). Il n’empêche pas l’ovulation ni la fécondation. Une fois placé, l’utérus détecte la présence d’un corps étranger et déclenche un certain nombre de réactions qui rend sa muqueuse inapte à l’implantation de l’embryon. Par conséquent, le stérilet est purement et simplement un abortif. Certains stérilets sont enduits d’hormones, d’autres en cuivre limitent le déplacement des spermatozoïdes. Avec le stérilet, il y a un risque plus élevé de contracter une grossesse extra-utérine et la probabilité d’une complication en présence d’une IST demeure accrue. Ces infections si elles sont mal traitées peuvent mener à l’infertilité.

La contraception dite « d’urgence » comprend entre autre les « pilules du lendemain » qui sont un concentré d’hormones agissant dès le début de la grossesse, après un rapport sexuel douteux. Il n’est pas cohérent intellectuellement ni justifiable scientifiquement d’affirmer que la contraception d’urgence ne constitue pas un avortement. Car il est clair que l’intention de ceux qui sollicitent ou proposent l’utilisation de pilule du lendemain est de provoquer directement l’interruption d’une éventuelle grossesse en cours, exactement comme dans le cas de l’avortement. Avaler des pilules du lendemain entraîne toujours un bouleversement de la personnalité chez les femmes, même chez celles qui n’ont pas pleinement conscience d’avoir commis un avortement [4].

La stérilisation, appelée à tort contraception, consiste à obturer les canaux reliant les testicules à la prostate chez l’homme, ou à ligaturer les trompes chez la femme. Cette opération est irréversible. C’est en réalité une mutilation des organes génitaux, une atteinte à l’intégrité physique. Elle ne doit ni être désirée ni être volontairement acquise car la stérilité n’est pas un bien en soi, en témoigne la souffrance des couples qui ne peuvent pas/plus avoir d’enfant.

Ouagadougou le 25 février 2016

Abbé Jean-Emmanuel KONVOLBO,
Prêtre catholique
Professeur d’Ecriture Sainte et de langues bibliques
Grand Séminaire Saint Jean-Baptiste de Wayalghin
Email : paroleetvie@gmail.com
Cet article se trouve sur mon site web en construction : http://konvolbo.org

Notes :
[1] Cf. National Institute of Allergy and Infectious Diseases, National Institutes of Health, Department of Health and Human Services, Workshop Summary : Scientific Evidence on Condom Effectiveness for Sexually Transmitted Disease (STD) Prevention, 2010.
[2] Dans le bulletin n°15 d’août 2015 de la CAMEG, la page 18, l’article "Tout sur le cancer du sein" ne cite pas les contraceptifs hormonaux comme cause majeure. Cela s’entend : quelques pages plus tôt, il était question de la mise en place d’un logiciel de l’UNFPA qui permettra d’assurer la continuité de stocks en contraceptifs. On invite simplement les femmes, images à l’appui à s’auto-palper les seins régulièrement à la recherche d’éventuels symptômes de cancer. N’est-ce pas DG ?
[3] Il nous est revenu des cas d’agents de santé qui déconseillent les contraceptifs « modernes » à leurs patientes seulement quand il s’agit de leurs proches ou de leurs connaissances. D’autres refusent de retirer les implants aux femmes qui n’en veulent plus à cause des saignements abondants, les encourageant à supporter. Initiative personnelle ou consigne ? Ce n’est simplement pas sérieux !
[4] Cf. Yaëlle AMSELLEM-MAINGUY, Contraception d’urgence. Analyse sociologique des pratiques contraceptives de jeunes femmes (Thèse de doctorat), Université René Descartes - Paris V, 2007, 482 p.

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Vos commentaires

  • Le 8 avril 2016 à 23:07, par KMD En réponse à : Ce qu’on ne vous a jamais dit sur la contraception : Aperçu des méthodes de contraception et de leurs conséquences (5)

    Merci M. L’abbé pour cette franchise. la meilleure contraception est la méthode naturelle c est à dire l’abstinance totale jusqu’au mariage. après le mariage la fidélité dans le couple. Si le couple desire espacer les naissances, il y a le coit interompu, il y a également la maitrise du cycle qui permet aussi de s’abtenir pendant l

  • Le 9 avril 2016 à 00:05, par Benere En réponse à : Ce qu’on ne vous a jamais dit sur la contraception : Aperçu des méthodes de contraception et de leurs conséquences (5)

    Salut. Une cellule quelque sa nature (somatique ou reproductrice) est un être vivant. De la,tout ce qui contribue a l’anéantir est "vivicide". Convenez avec moi que la il y a lieu une tuerie ciblée, il y aura des dommages collatéraux. Et généralement les plus nombreux. C’est exactement ce qui se passe, vous vous tuez a petit feu en prenant des pilules. vous vous empoisonnez sérieusement et surtout tout votre entourage : époux et bébé.
    Ensuit vous éduquez vos filles plus tard ou immédiatement a faire de même.
    Finalement, vous devenez un client pour quelqu’un que vous ne connaissez pas. C’est un Bourgeois qui dort a la plage buvant du bon vin suite a votre misère de cancers, de fibrome, d’obésité, de tumeur....
    Vous épuisez vos sous de la retraite, la sante avant tout, et votre fille se prépare pour le relaie.
    Au nom de qui ou de quoi cette misère..............

  • Le 9 avril 2016 à 08:51 En réponse à : Ce qu’on ne vous a jamais dit sur la contraception : Aperçu des méthodes de contraception et de leurs conséquences (5)

    RAS-LE-BOL M. l’abbé ! Çà suffit !
    Toute forme d’évolution (intellectuelle, sociétale, mentale, mécanique, technologique, chimique, etc.) comporte un défi pour les hommes et femmes que nous sommes : c’est le principe même de la vie depuis les débuts de notre Humanité !
    Notre espèce s’est toujours adaptée au cours du temps aux évolutions entreprises, par choix ou nécessité... En tout cas, chacune de ces évolutions correspond à une priorité en vue d’un mieux être. Bien sûr, et à chaque fois, ces évolutions, si elles présentent des avantages, ont aussi des inconvénients : c’est donc entre avantages et inconvénients expérimentés, pesés que ces évolutions se sont imposées.
    Ainsi, lorsque notre espèce expérimente la maîtrise du feu, il y a 500 000 ans, la mastication facilitée des aliments cuits va modifier bien des choses, dont notamment la mâchoire, qui de proéminente va se réduire pour nous donner ce faciès qui est aujourd’hui le nôtre ; or, certaines espèces humaines ne vont pas s’adapter à ces évolutions, et finalement s’éteindre !
    Devait-on bannir le feu de notre existence et revenir à une consommation d’aliments crus pour éviter l’extinction d’une part de l’espèce, M. l’abbé ?
    En d’autres temps encore, nos ancêtres ont découvert l’agriculture, et partant de là, se sont appropriés des territoires communautaires qu’ils ont jalousement défendus (parce que durement travaillés pour constituer des ressources vitales au clan), utilisant les armes pour défendre ces espaces de vie et de travail convoités par des tribus voisines, parfois même, à l’inverse, nos communautés, pour leur survie ou leur désir d’expansion, ont convoité le territoire des autres en leur faisant la guerre !
    M. l’abbé, fallait-il bannir l’agriculture de nos sociétés et revenir à un temps où nos ancêtres se contentaient, faute de mieux, de chasser, pêcher et glaner quelques racines dans la brousse, pour éviter tant de pertes humaines ?
    Il y a moins longtemps par exemple, le machinisme et la découverte de nouvelles énergies, ont permis de mettre au point toutes les formes de transport que vous connaissez : vélo, moto, train, bateau, automobile, avion...
    M. l’abbé, devait-on là encore bannir ces véhicules innovants et revenir à la seule marche à pieds pour éviter, comme nous le savons pertinemment, tous ces millions de pauvres gens victimes d’accidents depuis ces inventions (d’ailleurs, elles aussi venues de l’Occident) ?
    Toujours plus récemment, on a mis au point la téléphonie mobile, internet, etc., or, les experts en santé nous disent que les ondes émises seraient nocives et aggraveraient ou provoqueraient l’apparition de maladies...
    Doit-on, M. l’abbé, bannir cette technologie et revenir à la communication "tam-tam" de villages en villages pour contacter nos parents en CI, en France ou au Canada, et ce, afin de leur éviter une exposition dangereuse aux ondes ?
    Les divers moyens modernes de se soigner (chirurgie, médicaments, contraception, etc.) ont d’évidence hélas des effets secondaires (il n’y a qu’à voir les notices dans les boîtes par exemple, ce n’est un secret pour personne !).
    M. l’abbé, si vous souffrez d’une appendicite aigüe, irez-vous consulter marabout ou tradipraticien plutôt que le chirurgien pour vous éviter de succomber à l’anesthésie locale ? De même, pour vos migraines, vous n’irez pas chercher paracétamol pour éviter d’engraisser les multinationales étrangères qui inondent le marché pharmaceutique mondial et s’enrichissent de façon éhontée au passage ?
    Toutes les innovations ont permis, jusqu’à ce jour hélas, à ceux qui les contrôlent, d’une manière ou d’une autre, de gagner du pouvoir sur les autres, de s’enrichir et se gaver au passage (les tenants du feu et les Tengsoba pour s’imposer dans leur propre clan ; les industriels pour imposer le système capitaliste et libéral dont ils se nourrissent, qui exploite l’essentiel de l’Humanité et qui pourtant domine le monde aujourd’hui, etc.) : croyez bien que nous sommes nombreux à le regretter et le dénoncer !
    Pour autant, le combat à mener pour plus de justice, d’équité et d’un mieux être de nos sœurs et frères, n’est-il pas autre qu’un stupide et délirant refus de l’évolution ?
    N’est-il pas plutôt à placer sur le terrain politique, au sens noble du terme, pour encadrer, règlementer ces évolutions pour qu’elles soient plus bénéfiques au plus grand nombre ?
    Là est le vrai défi de l’Humanité !
    Celui de poser des actes qui règlementent le pouvoir des décideurs et possédants sur les communautés territoriales, sur la consommation des masses, afin de faire valoir l’intérêt général.
    Mais, sans doute préférez-vous voir mourir nos jeunes (et moins jeunes) sœurs suite à des accouchements rapprochés et à répétition, plutôt que de les aider à choisir le meilleur contraceptif moderne pour préserver leur vie déjà entamée alors que celle d’un embryon n’est pas advenue, plutôt que de vous battre pour que ces contraceptifs soient de meilleure qualité, plus accessibles et plus fiables pour des grossesses vraiment désirées et des enfants à venir, certes moins nombreux, mais mieux élevés, nourris, logés, éduqués, etc. ?
    Nous sommes plus de 7 milliards sur Terre, bientôt plus de 9 milliards, la question n’est pas de savoir si c’est trop ou pas assez, si cette technique moderne de contrôle des naissances vient de l’Occident ou de la planète Mars (relent de populisme, de racisme ou de xénophobie dans vos propos antérieurs pour accuser l’Occident de nous imposer tous nos maux), la question est plutôt : cela peut-il nous être bénéfique ici et maintenant ?
    Pardon, M. l’abbé mes vos propos restent IRRESPONSABLES et donc DANGEREUX !
    Le problème n’est pas que vous-même puissiez être aveuglé par des convictions religieuses étroites et rétrogrades, mais que vos propos confortent l’ignorance et la bêtise d’un grand nombre de lecteurs de ce site !

    • Le 24 février 2017 à 11:30, par alino En réponse à : Ce qu’on ne vous a jamais dit sur la contraception : Aperçu des méthodes de contraception et de leurs conséquences (5)

      hum mon ami tu est bien part pour etre homosexuel parce que c’est pas toute découverte qui est bonne. si vos filles veulent espacer les naissances xè simple on ta expliké. maintenant si xè pour se prostituer et se créer dotr problems les contraceptions dites modernes sont là. c’est pa ça tu veux ? perdre le sens du bien. le développement n’est pas q économik il è außi moral. les gens ne veulent plus qu’on leur dise la vérité.

  • Le 9 avril 2016 à 09:53, par kwiliga En réponse à : Ce qu’on ne vous a jamais dit sur la contraception : Aperçu des méthodes de contraception et de leurs conséquences (5)

    Vous êtes un peu à court d’articles au Faso.net !!!
    Arrêtez de confier des articles sur la contraception à un curé !
    C’est une hérésie,...heu, pardon, le terme est mal choisi,... une ineptie !
    L’ensemble des commentaires qui accompagnaient cet article lors de sa dernière parution, vous le signifiaient déjà.

  • Le 9 avril 2016 à 10:47, par le curieux En réponse à : Ce qu’on ne vous a jamais dit sur la contraception : Aperçu des méthodes de contraception et de leurs conséquences (5)

    merci l’abbé pour ces informations tout aussi pertinentes qu’inquiétantes... mais quelles sont ces méthodes contraceptives naturelles dont vous parlez ? merci de m’éclairer

  • Le 9 avril 2016 à 12:30 En réponse à : Ce qu’on ne vous a jamais dit sur la contraception : Aperçu des méthodes de contraception et de leurs conséquences (5)

    M. le webmaster, je ne vois hélas toujours pas apparaître ma contribution écrite vers 9h ce matin ; même si celle-ci peut sembler longue, j’y tiens tout de même car elle va à l’encontre du politico-religieusement correct dont témoigne la plupart des propos sur le sujet (voir ces 2 premières contributions publiées à la suite de ce 5e volet et que je découvre à l’instant) et peut, j’espère, modestement nourrir la réflexion. Donc merci de ne pas la censurer ! Bien à vous.

  • Le 9 avril 2016 à 14:09, par Un Passant En réponse à : Ce qu’on ne vous a jamais dit sur la contraception : Aperçu des méthodes de contraception et de leurs conséquences (5)

    Mr. l’Abbe est pratiquement de mauvaise foi. Tous les medicaments et toutes les procedures medicales comportent toujours un risque pour le patient, et il y a toujours une probabilite non nulle que les medicaments ou les procedures ne marchent pas. Les contraceptifs ne sont pas une exception. Va-t-on abandonner les medicaments du palu a cause des effets indesirables ? Si on prend le temps de la premiere reference [National Institute of Allergy and Infectious Diseases, National Institutes of Health, Department of Health and Human Services, Workshop Summary : Scientific Evidence on Condom Effectiveness for Sexually Transmitted Disease (STD) Prevention, 2010.], c’est evident que Mr. l’Abbe fait une mauvaise interpretation de ce qui est dit dans le papier.
    La position de l’eglise sur la contraception est connue : ce sont des raisons morales et religieuses. On peut ne pas etre d’accord sur cette position mais on doit la respecter. Ce qui est moins respectable, c’est quand l’Abbe interprete mal certains ecrits scientifiques ou utilisent les theories des complots comme pratiquement une campagne de desinformation.

  • Le 11 avril 2016 à 00:00, par Abbé Jean Emmanuel KONVOLBO En réponse à : Ce qu’on ne vous a jamais dit sur la contraception : Aperçu des méthodes de contraception et de leurs conséquences (5)

    A l’internaute N° 3 qui n’a pas donné de prénom et comme son propos commence par RAS-LE-BOL, qu’il me permette de l’appeler M. RA-LE-BOL.
    M. Ras-le Bol, Merci pour votre longue contribution. Votre bol doit être vraiment de petite capacité s’il est déjà rempli. Mais je vais devoir ajouter encore.
    Vous parler longuement d’évolution en citant beaucoup d’exemples. Vous avez une conception impersonnelle de l’évolution. L’évolution doit être le résultat des choix responsables des hommes. Je vous pose une simple question : « Toute évolution ou tout changement enregistré dans l’histoire -il un progrès ? Un progrès pour l’humanité ? ».Quand le remède est pire que la maladie, il faut avoir l’humilité et la sagesse de l’arrêter. Les conséquences médicales de l’utilisation des contraceptifs que j’ai énumérées ne sont pas une illusion due à des convictions religieuses qui aveuglent mes des données scientifiques. Or comme dit l’autre, « les faits sont têtus ». Ne rangez donc pas les contraceptifs avec les exemples d’évolution que vous citez sinon vous faites du sophisme ? Je n’ai aucun apriori défavorable contre le changement dû à la technique ou provenant d’autres horizons, loin de là mais je suis contre toute « évolution » qui ruine la santé de l’homme, qui diminue la qualité de la vie au profit de l’apparence, du profit matériel et immédiat car ce n’est pas une vrai évolution mais un recul !

    M. Ras-le-bol, vous dites vous-même que « les divers moyens modernes de se soigner (chirurgie, médicaments, contraception, etc.) ont d’évidence hélas des effets secondaires (il n’y a qu’à voir les notices dans les boîtes par exemple, ce n’est un secret pour personne !) ». Alors pourquoi vous mettez-vous dans tous vos états lorsque je donne les conséquences des contraceptifs ? Et je vous prends au mot : quand il s’agit de contraceptifs, on ne met pas les effets secondaires sur les notices, on les cache, on les occulte, on ne cite que les bienfaits et souvent de manière falsifiée.
    M. Ras-le-bol, vous voulez que je parle plutôt de questions socio-politiques que de parler de contraceptifs. Sachez que l’agir de l’homme qui détermine son bonheur se situe autant dans le domaine de la vie personnelle que dans le domaine socio-politique : il n’y a pas à choisir ; il faut agir dans les deux domaines. Pour cet article, je ne parle pas de politique mais vous savez bien que lorsque l’Eglise parle de politique parce que la vie de beaucoup est menacée, il y a aussi des voix qui s’élèvent pour dire que l’Eglise ne doit pas parler de ces choses mais seulement de questions spirituelles. Quand on est allergique à la vérité on trouvera toujours un prétexte pour la refuser !
    Vous qualifiez mes propos d’irresponsables et de dangereux ! Je prends le ciel et la terre à témoin que M. Ras-le-bol a dit :
    -  qu’avertir sur les conséquences d’un produit est irresponsable et dangereux !
    -  Que mettre des panneaux de signalisations sur la route et avertir d’un danger est irresponsable et dangereux !
    -  Que dire aux gens une vérité qui les fait réviser leurs comportements est irresponsable et dangereux !
    -  Qu’ouvrir les yeux de la population sur ce qu’on leur a délibérément caché est irresponsable et dangereux !
    Merci à vous M. Ras-le-bol car vous m’avez permis de préciser ma pensée, et si votre bol est trop plein pour ne plus rien recevoir, les autres internautes, pourront me lire. Merci à tous, dans l’amour de la vérité qui libère !

  • Le 11 avril 2016 à 08:21, par ngoonga En réponse à : Ce qu’on ne vous a jamais dit sur la contraception : Aperçu des méthodes de contraception et de leurs conséquences (5)

    Merci Abbé. c’était sûr que les commerçants allaient réagir. Mais c’est de bonne guerre. Courage pour cet élairage.

  • Le 11 avril 2016 à 09:18, par Espoir_Burkina En réponse à : Ce qu’on ne vous a jamais dit sur la contraception : Aperçu des méthodes de contraception et de leurs conséquences (5)

    Bonjour à tous,
    il est connu de tous les hommes avertis que ces méthodes contraceptives modernes peuvent avoir des conséquences irréversibles sur la santé de nos femmes, nos sœurs et nos mamans. Donc on ne doit pas plaisanter avec la question de santé surtout quant ’il s’agit de celle de la reproduction. Le mieux pour nous c’est de revenir sur les méthodes naturelles. L’évolution technologique dont certains parlent avait des conséquences, mais pas sur la santé humaine. Je pense qu’il ne faut pas défendre la chose parce que nous la pratiquons déjas mais de regarder la réalité en face et de chercher à se corriger. Eviter les dégats que peut entraîner ces méthodes en utilisant la méthode naturelle est plus sur que de s’exposer à d’éventuels dégats irréversibles. Comme le dit un proverbe djoula " ne pas rentrer dans la maison vaut mieux que de rentrer et de dire que je n’ait rien pris". Merci

  • Le 11 avril 2016 à 09:35, par Flora En réponse à : Ce qu’on ne vous a jamais dit sur la contraception : Aperçu des méthodes de contraception et de leurs conséquences (5)

    Mr Abbé,DIEU vous bénisse d’avantage pour cette part de vérité.c’est bien dit,celui qui veut entendra et tant pis pour les durs d’oreilles. c’est évident que ces méthodes dites contraceptives nous tuent à petit feu mais hélas personne n’osait le dire.
    Les politiciens pour avoir les financements des bailleurs sont prêts à tout,préservons donc nos vies en pratiquant les méthodes naturelles.

  • Le 11 avril 2016 à 12:04, par Femme En réponse à : Ce qu’on ne vous a jamais dit sur la contraception : Aperçu des méthodes de contraception et de leurs conséquences (5)

    Il est vrai que le débat sur l’utilisation des contraceptifs féminins notamment ceux oraux ont des conséquences négatives irréversibles sur la santé de la femme. Des amies n’ont confié avoir des douleurs terribles et un dérèglement quasi mental (saute d’humeur, maux de tête violent les empêchant d’aller au travail) suite à l’utilisation prolongée de pilules (15-20 ans pour certaines). Je pense tout humblement qu’il serait avantageux d’expliquer amplement à chaque femme les différentes méthodes de contraception (naturelles et scientifiques), en mettant l’accent sur les bénéfices, risques et effets négatifs afin que chacune puisse faire son choix en toute bonne conscience. Là où le bas blesse c’est que même lorsqu’une femme refuse les contraceptifs, les agents de santé sont prêts à lui signifier tout le bien qu’elle en tirera sans jamais lui prévenir des éventuels risques auxquels elle s’expose.

    Les femmes qui ont enduré les effets pervers des contraceptifs pourraient avec nous partager leurs expériences pour plus de sensibilisation à l’endroit de leurs sœurs.

    Monsieur l’Abbé, vous faites un bon travail. Merci.

  • Le 11 avril 2016 à 12:31 En réponse à : Ce qu’on ne vous a jamais dit sur la contraception : Aperçu des méthodes de contraception et de leurs conséquences (5)

    INTERNAUTE N°3 (une femme = le "petit bol"... CQFD !) à la réponse de M. l’abbé : étant pressée là, je ne peux avoir le temps de répondre comme cela le mériterait, mais je ne peux pas ne pas réagir sur la malhonnêteté de votre contre-argumentation :
    *contrevérités (sur les notices de contraceptifs),
    *fausses interprétations (vision "impersonnelle" alors que je m’applique à faire un constat objectif),
    *mauvaises interprétations ou ruses (ce constat ne m’empêche pas de porter des jugements sur ces évolutions (mais à la marge dans cette réflexion, le sujet n’étant pas "l’évolution est-elle toujours un progrès")
    En clair, M. l’abbé, je préfère voir mes sœurs vivre plus longtemps grâce aux méthodes contraceptives modernes que décédées prématurément de couches successives et rapprochées (SVP : ALLEZ DONC RECHERCHER LE TAUX DE MORTALITE MATERNELLE AU FASO ET SON CLASSEMENT AU NIVEAU MONDIAL) ! Alors ?
    Il s’agit bien donc de se positionner pour la préservation de la vie de celles qui existent déjà, et refuser la mort prématurée de celles qui utilisent vos méthodes soit disant "naturelles" ! Là est le véritable enjeu et le danger de votre discours !
    Merci M. l’abbé au bol à élargir...

  • Le 11 avril 2016 à 13:36 En réponse à : Ce qu’on ne vous a jamais dit sur la contraception : Aperçu des méthodes de contraception et de leurs conséquences (5)

    Je suis à 200/100 d’accord sur tout ce que Mon Père dit sur ces méthodes de contraception car moi même ayant vécu l’expérience. Je me rappelle qu’après l’accouchement de mon 1er enfant, on m’avait conseillé des contraceptions. j’ai accepté le norplant. un mois après, c’était la catastrophe chez moi : saut d’humeur, nausée, surpoids, plein de boutons sur le visage, baisse d’envie. la sage femme m’avait prévenu que j’aurai des nausées. pour diminuer mes problèmes (nausée), 5 mois après, j’ai pris la décision d’enlever ce norplant et ne plus prendre de contraception malgré le risque de grossesse. quand j’ai enlevé tout allait très bien j’ai repris mon poids normal, plus de vomissement ; harmonie dans mon foyer...... mais...... ce fut de courte durée car 2 mois après je suis retombée enceinte de mon 2ème enfant (mes règles étaient irrégulier donc mauvais calcul). Avec l’aide des Gynécologues, tout est rentré dans l’ordre et j’arrive à faire mes enfants quand je le désire avec la méthode naturelle biensur.

  • Le 11 avril 2016 à 14:52, par Tinguinbiiga En réponse à : Ce qu’on ne vous a jamais dit sur la contraception : Aperçu des méthodes de contraception et de leurs conséquences (5)

    Mr. l’Abbe, l’acces aux methodes de contraception devrait pourtant etre une priorite. Le taux de fecondite au Burkina est au tour de 6 enfants, avec ce que cela implique en termes de santé de la mere et de L’enfant et d’education et de nutrition des enfants qui survivent. Idealement, la prise des contraceptfs devrait se faire en etroite collaboration avec le medecin qui pourrait detecter les effects indesirables et faire les corrections necessaires. Les contraceptifs comportent autant de risqques que les autres medicaments--- mais les gens se tournent souvent vers l’automedication pour differentes raisons.
    Autrement, le controle des naissances (par les contraceptifs modernes ou autres) ameliore la santé de la mere et de L’enfant et reduit la mortalite infantile. Malheureusement, le Burkina est a la traine (voir compilation ci-dessous a partir des donnes des EDS).
    Taux de fecondite (nombre enfants par femme) :
    Burkina : 1993 : 6.5 ; 1998-99 : 6.4 ; 2003 : 5.9 ; 2010 : 6.0
    Ghana : 1988 : 6.4 ; 1993:5.2 ; 1998:4.4 ; 2003 : 4.4 ; 2008 : 4
    Bangladesh : 1993-94 : 3.4 ; 1996-97 : 3.3 ; 1999-200 : 3.3 ; 2004 : 3.0 ; 2007 : 2.7 ; 2011 : 2.3
    Taux de mortalite infantile (5 ans et moins/1000)
    Burkina : 1993 : 205 ; 1998-99 : 224 ; 2003:193 ; 2010:148
    Ghana : 1988 : 154 ; 1993 : 133 ; 1998:110 ; 2003:110 ; 2008:85
    Bangladesh : 1993-94 : 150 ; 1996-97 : 128 ; 1999-2000 : 110 ; 2004:97 ; 2007 : 74 ; 2011 : 64
    Taux d’utilisation des contraceptifs modernes (en %)
    Burkina : 1993 : 4.2 ; 1998-99 : 4.8 ; 2003 : 8.8 ; 2010 : 15.0
    Ghana : 1988:4.2 ; 1993 : 10.1 ; 1998 : 13.3 ; 2003 : 18.7 ; 2008 : 16.6
    Bangladesh : 1993-94 : 36.6 ; 1996-97 : 42.1 ; 1999-2000 : 44.0 ; 2004 : 47.6 ; 2007 : 47.5 ; 2011:52.1

  • Le 11 avril 2016 à 19:09, par PUISSANCE 21 En réponse à : Ce qu’on ne vous a jamais dit sur la contraception : Aperçu des méthodes de contraception et de leurs conséquences (5)

    Tout à fait d’accord avec l’internaute numero 3. Meme les aliments que nous mangeons comportent des risques de maladie : le poisson fumé est un risque de cancer de l’estomac, le sel et le cube jumbo sont des risques pour l’hypertension. Le lait comporte des risques de lithiase rénale etc. L’Eglise interdit l’usage du préservatif parce que (comme tout contraceptif) "il bloque la transmission de la vie" lors de l’acte conjugal. Dans le cas du VIH, il ne s’agit pas de bloquer la transmission de la vie, mais plutot "la transmission de la mort" c’est-à-dire du VIH/SIDA, notamment dans un couple serodiscordant. Recemment, le Pape François a meme reconnu l’utilité des contraceptifs pour prévenir toute grossesse dans les zones affectées par le virus zika. Rappelons que le virus zika est responsable de malformations foetales. Tout dogme religieux doit s’adapter aux realités humaines. Jesus lui-meme disait aux pharisiens "la loi est faite pour les hommes, et non les hommes pour la loi".

  • Le 14 avril 2016 à 10:36, par sa marche En réponse à : Ce qu’on ne vous a jamais dit sur la contraception : Aperçu des méthodes de contraception et de leurs conséquences (5)

    bon jour juste pour apporter ma contribution pour dire franchement les choses évoluent à la destruction de l homme plus précisément la femme il faut prendre la situation au sérieuse car bon nombre de femmes meurent .Je pense que les hommes seront mieux placés pour aider les femmes imaginez une femme qui ne peut pas s acheter un produit en pharmacie de 5000f cfa alors si le mal de cancer de clache le mari ou le papa commence a supporter en suite les autres membre de la famille des deux cotés qui généralement se termine mal alors les hommes venez en aide de l autre moitie.

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