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Burkinabè de l’intérieur, un peu de respect pour les Burkinabè de l’extérieur !

Publié le lundi 4 avril 2016 à 23h40min

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Burkinabè de l’intérieur, un peu de respect pour les Burkinabè de l’extérieur !

Depuis trois ans que je fréquente les forums de Lefaso.net, à plusieurs reprises, j’ai perçu des allusions discriminatoires et irrévérencieuses à leur égard, à notre égard. Du genre, « si vous êtes à l’étranger, vous ne connaissez rien du Burkina et n’avez pas voix au chapitre ». Ou encore, « vous êtes en Occident, donc vous n’avez plus rien à voir avec la lutte des Burkinabè ». « Vous vivez hors du Burkina, laissez-nous tranquilles ». « Vous avez fui le pays, foutez-nous la paix maintenant », etc. Il m’est apparu notamment que pour les laudateurs de Blaise Compaoré et du CDP (Congrès pour la démocratie et le progrès, ex- parti au pouvoir, ndlr), le Burkinabè de l’extérieur était un citoyen de seconde zone, bon à rien, voire un individu dangereux. Je suppose que c’est pour cela que depuis l’instauration de « la démocratie » en 1991, aucun Burkinabè de l’étranger n’a pu participer au moindre scrutin. Peut-être même que les dignitaires de la IVe République avaient peur que les votes des Burkinabè de l’étranger, qui a priori, ne leur étaient pas acquis, changent la donne lors des élections.

Bref, je réagis cette fois-ci, précisément, parce que lors de la publication de ma lettre d’outre-tombe à Blaise Compaoré le 14 octobre 2015 sur Lefaso.net, un «  forumeur  » m’a interpellé de manière perfide et irrespectueuse, en insinuant que j’étais un apatride traître à la patrie. Il s’agit du Sieur « Ouagadoux  ». Dans le confort de l’anonymat que lui octroie son pseudo, il s’est permis de me jeter l’opprobre et de vouloir me frapper d’indignité nationale. Je le cite : « C’est facile de rester dans son Poitou profond pour aboyer. Viens développer le Burkina Faso avant de prendre part au débat national, ou reste un émigré et fiche nous la paix ! C’est très prétentieux de te faire surnommer Tom Sank !!! ».

Permettez-moi de lui répondre, ici, en aparté, en vous prenant à témoin. Ce que je vais lui dire vaut aussi pour tous ceux qui remettent en cause, quotidiennement, dans divers forums, le patriotisme, la participation au développement du pays et les droits nationaux des émigrés burkinabè et africains. Des anathèmes que beaucoup brandissent dans l’ignorance totale des raisons des exils des uns et des autres et des apports des émigrés africains au continent.

Cher Ouagadoux, dans ce qui est devenu, comme tu dis, mon « Poitou profond », nous disons d’un homme qui n’a pas peur de ses opinions et qui prend des risques quoiqu’il lui en coûte, qu’il est « couillu  ». Es-tu suffisamment « couillu » pour sortir de ton bosquet et parler à visage découvert ? J’opte pour le tutoiement puisqu’il semble qu’on se connaisse. Ou plutôt, tu penses me connaître. Peut-être nos chemins se sont-ils croisés à l’Université de Ouagadougou, dans les quartiers de Ouagadougou ou même dans le Poitou, ou ailleurs en France ? Découvre-toi et fournis tes états de services pour le développement de notre cher Faso et on comparera nos apports respectifs. Car, tel que tu réagis, tu laisses apercevoir que tu as plus profité du système et de la gabegie du pouvoir de la IVe République que tu n’as aidé au décollage socio-économique et politique du Faso, que tu t’es plus servi que tu n’as servi le pays. C’est ce à quoi me font penser ton manque criard d’objectivité et ta véhémence à m’exclure de la citoyenneté burkinabè et à défendre, a contrario, le système Compaoré.

Levons rapidement un malentendu : Contrairement, à ce que toi et d’autres pensez, et si tu me connaissais vraiment, sans doute le saurais-tu déjà, je ne suis pas un sankaradolâtre. A l’Université de Ouagadougou, j’étais si critique à l’égard du CNR, que l’on m’avait accolé de la surveillance, me suspectant d’être contre-révolutionnaire. Or, je n’étais ni réactionnaire ni contre-révolutionnaire, ni un subversif. J’étais juste opposé à la mise en place d’un « ministère de la vérité » par quelque régime que ce soit. Pour moi, l’esprit critique et l’aptitude au jugement sont les deux valeurs cardinales qu’un État puisse donner à ses citoyens. Je dirais même que la critique est révolutionnaire, le dogmatisme, non. J’ai subi, par mes études, une déformation disciplinaire qui fait que je ne puis adhérer à un projet politique, à des idées, à un projet, à une œuvre humaine sans en discuter les tenants et aboutissants. Je n’ai besoin d’aucune tutelle pour cela. C’est ce qui m’a conduit à rester en dehors des cercles communistes pendant la Révolution du 4 août.

Cet esprit critique, que d’aucuns tiennent pour de la subversion, ne m’a pas empêché de participer à l’œuvre de la Révolution, au Burkina et en exil. J’ai d’abord participé aux manifestations, en mai 1983, pour la libération de Sankara et d’Henri Zongo. J’ai ensuite vécu la ferveur de la Révolution le 4 août. J’ai été CDR à l’intérieur du Burkina comme à l’extérieur.

Cher Ouagadoux, j’espère que comme moi, tu as participé à la construction des cités du 4 août dans ta province d’origine ? Moi, je l’ai fait, bon an mal an, parce que je croyais aux idéaux de cette Révolution, parce que Sankara était d’une sincérité dans les actes qu’il posait et qu’il incarnait ce pays et ses valeurs : le burkindilum notamment. J’ai compris qu’il n’était pas venu au pouvoir pour amasser des richesses ni pour se servir mais pour servir la cause du peuple et oser inventer un avenir pour et avec lui. Ce n’était peut-être pas un saint mais il avait une vision pour ce pays, contrairement à d’autres. J’ai passé mes grandes vacances de l’année scolaire 1984-1985, au Sourou, pour participer à la construction du grand barrage qui fournit aujourd’hui poissons, blé et riz au pays. Ce projet que les régimes précédents, depuis 1960, n’ont pu réaliser en 40 ans, la Révolution l’a réalisé en moins de trois ans. Ce sont ces gages de patriotismes et d’intégrité du Président du CNR qui m’ont fait adhérer à ses idéaux.

Mais j’étais aussi patriote bien avant, lorsque j’étais tout adolescent et ce jusqu’à mon départ pour mes études en France en 1987. En effet, de 1975 à 1987, dans le cadre des activités d’une ONG, j’ai accueilli, dans mon village et dans ma Province d’origine, des scolaires de la capitale, en camps chantiers-reboisements. Tout cela sans la moindre rétribution. Quand j’y retourne, en voyant ces arbres devenus grands, j’en éprouve une certaine fierté. C’est cela ma récompense. Car, j’ai eu l’impression, comme disait un slogan de la campagne nationale de reboisement, en 1984, que « celui qui a planté un arbre avant de mourir n’a pas vécu inutilement ». Est-ce à dire que j’ai fini de payer ma dette à mon pays, qui m’a vu naître et grandir ? Qui, malgré ses maigres moyens, m’a offert, pendant des années, des bourses d’étude (de la sixième à la licence de philosophie) pour m’accompagner vers la connaissance et la formation de l’esprit ? Ce pays m’a fait dans mes moindres parties, dans ma chair et mon esprit. Ce pays, en pleine lutte existentielle, entouré de pays n’acceptant pas l’éclosion d’une révolution démocratique et populaire à leur porte, devant l’impérialisme néocolonialiste qui a décidé de l’étrangler, n’a pas hésité un instant à m’envoyer, avec neuf autres camarades (Dabiré et Djibo, entre autres), en septembre 1987, poursuivre mes études en France. A défaut d’avoir pu nous envoyer dans un pays africain. J’avais postulé pour le Sénégal, personnellement. Tous autant que nous étions, nous savions que nous allions acquérir plus de sciences, de compétences et revenir servir la Révolution. Nous étions habités par cette idée. Malheureusement, nous n’en aurons pas l’occasion, car nos espoirs seront douchés deux semaines seulement après notre arrivée en France. Personnellement, je suis arrivé à Paris en fin septembre 1987. Quinze jours plus tard, ce fut le désastre absolu : la prometteuse Révolution qui subjuguait, au-delà du Burkina, la jeunesse africaine et de tout le tiers-monde, a été sabordée dans une tuerie sans nom, qui emporta Sankara et la Révolution mais aussi certains de nos professeurs de l’Université de Ouagadougou. Je me souviens d’une chose terrible, que je n’ai jamais évoquée jusqu’à ce jour : juste avant que je ne parte de Paris, pour Poitiers, un camarade, bien introduit dans les cercles communistes de l’époque, qui se combattaient au sein du CNR, m’a dit ceci : « Dans quelques jours, le cas de Sankara sera réglé définitivement ». C’est une preuve, s’il en est besoin, que l’assassinat de Sankara découlait d’un complot ourdi de longue date et que la thèse d’une réaction à un plan préparé par lui pour éliminer Blaise Compaoré relève bien de la fable pour les simples d’esprit.

Cher Ouagadoux, vois-tu, je n’ai pas trahi ce pays. Je n’ai pas choisi l’exil, non plus. Il s’est imposé à moi. Et pourtant, dès que je suis arrivé dans mon « Poitou profond », je m’étais rapidement intéressé aux activités d’un des CDR les plus actifs de France. En deux semaines seulement, j’avais pu voir comment la lutte était âpre entre les révolutionnaires d’un côté et l’ANEB de l’autre. Ce CDR a été pris au sérieux par les autorités issues de la tuerie, le Front dit populaire, au point qu’une délégation a été envoyée à Poitiers, pour nous vendre « la rectification ». La délégation comprenait un des professeurs de philosophie de l’UO, qui a le plus contribué à la construction de notre conscience politique et notre esprit critique : Étienne Traoré, qu’il en soit d’ailleurs remercié à l’occasion. Malgré tout le respect que nous lui devions, nous avions signifié à la délégation que ce qui était arrivé, le 15 octobre, était tout simplement injustifiable.

Sais-tu, cher ami, ce qu’il est advenu de nos bourses d’étude après le départ de la délégation ? Elles n’ont pas été renouvelées1 à la fin de l’année universitaire. Coïncidence sans doute ! Il semblait que nous n’étions plus des fils du Burkina. Un peu comme tu sembles me considérer aujourd’hui, juste parce que j’essaie de participer au débat sur la situation nationale, des affaires pourtant qui me regardent en tant que natif de ce pays. Citoyen longtemps exilé, pour incompatibilité de valeurs avec le régime Compaoré, mais citoyen quand même. En effet, la principale raison de mon exil tient au fait que je me suis juré de ne jamais vivre dans un Burkina sous la férule de Blaise Compaoré, car entendre même son nom m’était insupportable. J’ai espéré sa fin rapide mais il a fallu attendre 27 ans. Dans tous les cas, compte tenu de ma liberté d’expression et de mon esprit critique, je savais que si je rentrais au Burkina ma situation personnelle et familiale serait intenable. Je pense même, a posteriori, que j’aurais pu être tué comme tant d’autres de nos compatriotes dont le tort a été d’avoir voulu penser librement sous une dictature.

Tu dis que je me proclame courageux sur le dos du martyr Sankara. Tu ne m’as pas compris. Je te montres la lune et, toi, tu préfères regarder le doigt. Je ne me proclame pas audacieux, même si je ne me considère pas couard ni lâche. Je ne suis pas courageux, comparé à mes amis qui sont retournés au Burkina alors même qu’ils avaient la même opinion que moi sur la « Rectification », à savoir une pure félonie. Je suis encore moins courageux, comparé à tous ces martyrs qui ont jalonné le long et funeste règne de B. Comporé et de son clan. Clan dont tu fais sans doute partie, du moins à t’entendre défendre l’indéfendable. Thomas Sankara, les suppliciés du BIA de Koudougou en 87, Henri Zongo et Lingani en 89, le Professeur Oumarou Clément et d’autres un an plus tard, le journaliste Norbert Zongo et ses compagnons immolés en 98, ceux des Burkinabè qui ont osé braver la soldatesque du régime pour manifester, en vain, pour que justice soit rendue à ce journaliste engagé et patriote, le juge Nébié, torturé à mort en 2014, les martyrs des 30 et 31 octobre 2014, ceux tombés lors de l’acte terroriste des 16 et 17 septembre dernier, tous ceux qui, à l’intérieur du pays, ont participé aux manifestations, au péril de leur vie, sont des femmes et des hommes infiniment plus courageux que moi. Je suis admiratif de leur abnégation et de leur sacrifice. Tu as raison, je suis bien éloigné de l’épicentre des événements et les risques que je prends en écrivant ne peuvent tenir la comparaison avec ceux qui ont risqué leur vie sur place. Paix aux âmes des martyrs et ma reconnaissance éternelle à ceux et celles, vivants ou morts, dont la lutte a triomphé de la barbarie.

Je puis dire, cependant, cher Ouagadoux, que j’aurais pu appeler, en terme de prénoms, Sylvestre, Abdoulaye, Basile, Rasmané, Evariste, Mahamadi, Wilfried, David, Eddie, Franklin… ou en terme de noms, Tapsoba, Tiendrébéogo, Compaoré, Ouédraogo, Savadogo, Zaïda, Tapsoba, Zoungrana, Ilboudo, Korsaga, Komboïgo..., que contrairement à toi, je n’ai pas attendu l’essor d’Internet pour m’exprimer sur la situation de notre pays. Et pas toujours sous un pseudonyme, figure-toi. Lorsque je publiai mon tout premier article sur Lefaso.net, c’était le 9 février 2014 contre de prétendus intellectuels défendant le bien fondé de la révision de l’article 37. A l’époque, sache que le discours des partisans du régime, c’était encore, « on révise et il ne se passera rien » ou encore « si tu fais, on te fait et il n’y a rien ». Certains disaient même que s’ils voulaient, ils pourraient mettre Djamila au pouvoir. Quelle arrogance ! Il y avait un risque réel lorsque j’ai publié cet article et signé de mon nom et avec ma photo à l’appui. Pour comparaison, je ne crois pas que tu risques grand chose aujourd’hui. Mais cela t’empêche-t-il d’écrire tes commentaires pernicieux sous un pseudonyme ?

J’ai souvenance, également, qu’en 1996, j’étais rentré au pays pour refaire mes papiers. A l’’état civil de ma préfecture, le dossier à remplir comportait la mention coutume. Ce fut un choc ! J’ai demandé au fonctionnaire à quoi cela faisait référence. Il me répondit qu’il s’agissait de dire si on était Mossi, Gourounsi, Samo… J’ai dit que ma seule coutume était d’être citoyen burkinabé. L’ami qui m’avait accompagné me signifia que j’étais inconscient ou téméraire. Il était pourtant d’accord avec moi sur ce que je dénonçais. Seulement, lui vivait sous ce régime féroce.

Après cet épisode, j’ai rédigé une lettre d’opinion (Cf. lien) pour dénoncer le tribalisme et le régionalisme qui menaçaient le pays à l’époque. D’autant plus que la Révolution avait extirpé ces considérations ethnicistes des imprimés officiels et de la mentalité burkinabè. J’ai fait le tour des journaux de la capitale pour demander la publication de mon courrier, sans succès. A chaque fois, les responsables des journaux me disaient que mon écrit était intéressant mais difficile à publier. Ils avaient peur des conséquences possibles sur leur organe de presse et pour leur existence. Je désespérais, quand un cousin m’a conseillé d’aller voir le directeur du journal l’Indépendant, Norbert Zongo. Je suis allé le voir et il m’a dit qu’il le publierait, tout en me conseillant de ne pas signer de mon nom. Il pensait que ce serait prendre des risques inconsidérés. Paix à son âme. Il m’a publié et, semble-t-il, l’article avait fait grand bruit à sa parution. Quand j’ai appris sa mort atroce, ce fut comme si j’avais perdu quelqu’un de ma famille. J’avais compris que lui et moi étions de la même famille de pensée et subsidiairement des compatriotes.

Me traites-tu d’émigré parce que je suis en Europe ? Dirais-tu la même chose pour nos compatriotes vivant en Côte d’Ivoire et qui participent au développement du Burkina ? Heureusement que tous les 15 millions des Burkinabè de l’extérieur ne sont pas restés au Faso et sont allés chercher un avenir meilleur ailleurs. Le Burkina ne dispose pas de ressources ni de terres suffisantes pour assurer une vie décente à tous ses natifs, à savoir près de 35 millions d’âmes si on comptabilisait tous ceux des nôtres qui sont hors du Faso. Ce n’est pas faute de n’être pas courageux que nous n’y arrivons pas. C’est la nature qui nous a désavantagés au départ, même si elle nous a dotés d’un courage incomparable pour aller chercher fortune ailleurs, à la sueur de notre front. Sache que je n’ai rien fait de plus déshonorant que ceux des Burkinabè vivant en Côte d’Ivoire ou ailleurs. Si tu es si opposé à ce que des Burkinabè quittent le pays, soit pour chercher fortune, soit pour préserver leur vie, soit pour s’éloigner d’un régime prédateur, dans mon cas, pourquoi ne dis-tu pas à ton mentor Blaise Compaoré de rentrer au pays ? Cela évitera une procédure trop longue d’extradition. Lui, qui a fait la pluie et le beau temps, pendant 30 ans, au Faso, faisant passer de vie à trépas tous ceux qui n’étaient pas d’accord avec son régime, a pris la tangente dès que les choses se sont corsées. Or, qui peut être plus redevable à la patrie, que lui ? Thomas Sankara n’aurait sans doute pas fui si Blaise Compaoré lui avait laissé la vie sauve, le 15 octobre 1987.

Il fallait que tout cela soit dit, chers amis internautes et cher ami, Ouagadoux. N’en déplaise à toi et à tes semblables, donc, je revendique mon droit absolu à participer au débat national, car je suis fils de ce pays, même si je suis en exil extérieur. Je dis exil extérieur, car mon esprit et mon énergie sont mobilisés chaque jour vers ce pays. Par opposition, il y a des compatriotes qui sont dans la situation d’exil intérieur. Physiquement présents au Faso mais mentalement et dans les aspirations, ailleurs. Je revendique aussi le droit de participer, par mes réflexions, à la cause du Burkina. Je participe à l’édification d’un Burkina prospère, quand depuis que je suis en France, j’aide financièrement famille et amis et paye la scolarité de mes petits frères et neveux qui arrivent à passer le cap du certificat d’études primaires. Une dizaine au total, au niveau collège. Il n’y a plus de bourses pour les enfants de paysans. Il n’y a pas non plus assez de places dans les collèges et lycées publics. J’en suis réduit à les mettre dans des établissements privés, sans être sûr de la qualité de l’enseignement dispensé. C’est toujours mieux que d’être déscolarisé ! Oui, en effet, je participe au développement du Burkina, financièrement et intellectuellement.

Pour toutes ces raisons, cher Ouagadoux, décidément, tu auras grand mal à m’enlever mes droits nationaux burkinabè et ma fibre patriotique, pour ce pays mien jusque dans ma chair et dans mon esprit.

Merci dans tous les cas de m’avoir, même maladroitement, donné l’occasion de le dire et j’espère même que tu sortiras de ton déguisement pour croiser (symboliquement bien sûr) le fer avec moi en tant que compatriote plutôt que d’user de propos vexatoires et d’invectives en guise d’arguments défensifs.

Pour ta gouverne, sache enfin que les millions d’Africains subsahariens vivant hors d’Afrique, et j’en fais partie, bon an mal an, transfèrent de 20 à 40 milliards de dollars US sur ce continent. Ce transfert d’argent, en diminution, pour cause de faiblesse du dollar et des crises économiques mondiales, se chiffre à 39 milliards US en 2015. Si on considère toute l’Afrique, ce chiffre serait de 60 milliards, en 2015, à savoir l’équivalent de 27 mille milliards de francs CFA. Décidément, mon cher Ouagadoux, les émigrés africains, comme moi, loin d’être des fils et des filles perdus pour l’Afrique, sont des partenaires à part entière du développement du continent. Et le Burkina n’est pas en reste dans ce domaine, si on ne considère même que l’apport financier des Burkinabè vivant en Cote d’Ivoire.

Alors, cher ami, avant d’aborder des questions dont tu ignores apparemment les tenants et aboutissants, je te conseille de tourner sept fois ta langue (ton clavier) dans ta bouche avant de parler.

David Sawadogo

1) J’étais alors en maîtrise. Pour pouvoir faire mon 3e cycle jusqu’à soutenir ma thèse de doctorat, j’ai dû faire des petits boulots : cueillettes de pommes, tomates, tabac, veilleur de nuit, « plonges » en restauration, et j’en passe… Par cette ténacité, aussi, je suis burkinabè.

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Vos commentaires

  • Le 4 avril 2016 à 23:06, par de new jersey En réponse à : Burkinabè de l’intérieur, un peu de respect pour les Burkinabè de l’extérieur !

    Mon frere toi tu perd ton temps.
    un politicien burkinabe l’avait dit haut et fort
    que le burkinabe est tres jaloux, aigri, et j’en passe.
    N’oubli pas cela

  • Le 5 avril 2016 à 00:13, par Sagesse En réponse à : Burkinabè de l’intérieur, un peu de respect pour les Burkinabè de l’extérieur !

    Quel message !

    Cher ami, je ne peux qu’imaginer ta peine pour avoir traversé cette situation.
    Ceux qui pensent que les burkinabè vivant à l’extérieur ne sont pas patriotes ou ne contribuent en aucune façon au développement du Faso, ceux là ne sont guidés que par la jalousie, la malhonnêteté et j’en passe.

    Je suis sûr que si un "PATRIOMETRE" existait, et que des mésures sont faites au sein des populations intérieurs et extérieures, les résultats nous surprendraient tous.

    Il faut laisser de côté nos égos, et oeuvrons tous ensemble pour le rayonnement du notre chère patrie.

  • Le 5 avril 2016 à 00:32 En réponse à : Burkinabè de l’intérieur, un peu de respect pour les Burkinabè de l’extérieur !

    Il faudrait aussi dire à Ouagadoux la somme que vous envoyez au pays chaque année, même à votre famille ça fait tourner l’économie burkinabé !

  • Le 5 avril 2016 à 02:12, par Bouba En réponse à : Burkinabè de l’intérieur, un peu de respect pour les Burkinabè de l’extérieur !

    Votre article est riche en informations et j’admire votre patriotisme. Quant à l’écrire sous forme de réponse à ce quidam je trouve que ça n’en valait pas la peine. Il y a des gens qui ne passent le temps qu’a insulter les autres sur les forums. Ils sont incapables d’argumenter. Je doute même qu’ils puissent lire et comprendre votre message. Malheureusement, il faut faire avec. Pour ma part, j’ai toujours opté pour l’anonymat dans les forums. Peut-être que cela est mieux car je ne me suis jamais senti attaqué en tant que Burkinabè vivant à l’Extérieur et je m’en fiche d’une insulte d’où qu’elle vienne.

    En ce qui concerne le vote des Burkinabè de l’étranger, les positions sont mitigées autant au sein de Burkinabè de l’intérieur qu’au sein de Burkinabè vivants à l’Extérieur. Personnellement je suis Burkinabè vivant à l’extérieur mais j’estime que le vote des Burkinabè de l’étranger est inopportun pour 3 raisons ;

    1) Le résultat du scrutin sera systématiquement influencé par les Burkinabè vivant en CI et au Ghana vu leur nombre. Plusieurs millions de Burkinabè vivant en CI et au Ghana n’ont jamais mis le pied au Burkina Faso. Certes, il y a des millions de Burkinabè en CI et au Ghana qui rentrent régulièrement au Burkina ou qui sont en contact leur village ou leurs parents. Mais la triste réalité est qu’il sont également plusieurs millions à être nés en CI et au Ghana et à n’avoir jamais mis le pied au Burkina. De ce fait, on peut d’interroger sur l’opportunité de laisser voter cette frange de Burkinabè qui ne connaissent pas bien le Burkina. Ils influenceront forcément le résultats du scrutin plus que ces quelques milliers d’intellectuels vivant en Europe et en Amérique.

    2) Les moyens sont limités et cela nécessite énormément de ressources pour organiser le scrutin à l’extérieur. À moins que l’ont ai recours au vote électronique, il y a dans presque tous les pays d’Afrique, d’Europe, d’Amérique et d’Asie des Burkinabè. Comment couvrir tous ces pays ? Pour les partis politiques, cela reviendra à rendre le jeu encore moins équitable. Je ne vous apprend rien si je dis que c’est entre autres les moyens financiers dont disposaient le MPP qui ont dicté les résultats du scrutin dernier. Autrement le jeu électoral a été biaisée par des moyens colossaux obtenus de manière loin d’être "clean". Sinon ce n’est pas parce qu’ils avaient un programme meilleur ou encore plus d’intelligence ;

    3) La sécurité du scrutin ne peut pas être assurée en CI avant longtemps. Pourtant, c’est là que se trouve le plus gros contingent de la diaspora qui influencerait les résultats du scrutins forcément.

  • Le 5 avril 2016 à 03:07, par Direct En réponse à : Burkinabè de l’intérieur, un peu de respect pour les Burkinabè de l’extérieur !

    Merci mon grand frere, merci et merci encore. Tu as tout dit et bien dit. Celui qui peut lire entre les lignes va se taire. Felicitation pour cet ecrit. Que chaque Burkinaber de l’exterieur se concentre sur son plan et son program. Cest Dieu qui est fort. Vive le Burkina.

  • Le 5 avril 2016 à 05:45, par vérité no1 En réponse à : Burkinabè de l’intérieur, un peu de respect pour les Burkinabè de l’extérieur !

    Courage à David Sawadogo, l’écrit est fort ! Vous venez de contribuer positivement à la construction du Faso, en postant cet écrit sur lefaso.net ! David Sawadogo évoque un problème très sérieux car des pseudo-citoyens se permettent de se foutre de ceux qui sont à l’extérieur tout en oubliant qu’il y a des Americains, des Français et autres au Burkina ! Un peu de respect à ceux qui sont à l’extérieur ! Je suis moi-même présentement à l’extérieur et le Burkina ressent d’une manière ou d’une autre les bénéfices de mes services ! L’internaute en question est probablement frappé d’une cécité intellectuelle doublée d’une malhonnêteté intellectuelle. Il n’a jamais dépassé les portes de Karpala !!!!!!

  • Le 5 avril 2016 à 07:14 En réponse à : Nos oreilles

    Bonjour, c’est bon les gars ? on peut passer à autre chose là ? Si vous avez "gros coeur" ne venez pas sur les forums. C’est un sport de contact. Il a surement été discourtois avec d’autres qui n’étaient de la diaspora en trouvant les mot qui font mal. Alors... pas la peine d’en faire tout un plat

  • Le 5 avril 2016 à 07:44, par moaga En réponse à : Burkinabè de l’intérieur, un peu de respect pour les Burkinabè de l’extérieur !

    Belle reponse David !

  • Le 5 avril 2016 à 08:14, par Suyélé En réponse à : Burkinabè de l’intérieur, un peu de respect pour les Burkinabè de l’extérieur !

    Bonjour David ! Une fois encore, félicitations pour vos contributions intellectuelles et financières pour la contribution du Pays. Je n’ai pu trouver le lien menant à la lettre d’opinion au sujet du tribalisme et du régionalisme dont vous faites cas dans l’écrit ?!

  • Le 5 avril 2016 à 08:19, par ouedraogo En réponse à : Burkinabè de l’intérieur, un peu de respect pour les Burkinabè de l’extérieur !

    Merci de faire attention sur ce qu’on dire sur les burkinabé de l’ étranger.
    Nous avons une contribution non moindre pour notre faso.
    Investissement, aide en tout genre (financement des études, santé de la famille, des proches... ),et sans oublié, que la fièrté de tout Burkiné à l’etranger c’est d’édiffier une construction dans son pays natal.
    Ce n’est pas la première fois que j’entends ce genre de propos, je suis burkinabé et j’ ai choisi de vivre à l’ étranger natamment en France, mais je ne suis ni plus ni moins qu’ un burkinabé vivant au pays.
    Je pense que l’intéret pour notre pays n’est pas de vouloir s’approprier, d’être plus ou moins burkinabé que sous prétexte qu’on vit sur place.
    Chacun doit apporter sa contribution ou qu’il se trouve, parce ce pays nous l’aimons tous,
    et son developpement ne passera que par tous.

    konyague

  • Le 5 avril 2016 à 08:46 En réponse à : Burkinabè de l’intérieur, un peu de respect pour les Burkinabè de l’extérieur !

    Mon cher compatriote, tu as fait un choix, celui de rester à l’extérieur du pays. Alors, il faut assumer ton choix, n’en déplaise à ceux qui ne pensent pas comme toi.

  • Le 5 avril 2016 à 08:52, par Freeman de T En réponse à : Burkinabè de l’intérieur, un peu de respect pour les Burkinabè de l’extérieur !

    Merci mon frère pour avoir mis les points sur les i à cet internaute et à ses semblables. J’ai fait la même remarque que toi (je me permets de te tutoyer car je sais que ns sommes de la même génération et avons bcp de points communs) depuis que je fréquente les réseaux sociaux : des burkinabè qui ont une haine viscérale pour leurs compatriotes de l’extérieur. Je pense que c’est tout simplement des aigris, des jaloux soit parce qu’ils aimeraient être à la place de ces derniers, soit parce qu’ils ont perdu leurs privilèges qu’ils avaient sous Blaise Compaoré et par conséquent n’arrivent pas à "digérer" encore la nouvelle situation.
    Dieu bénisse le Burkina !

  • Le 5 avril 2016 à 09:31, par Lexys En réponse à : Burkinabè de l’intérieur, un peu de respect pour les Burkinabè de l’extérieur !

    Bonjour cher compatriote,
    J’imagine l’immensité de la peine que t’a causée ton contemplateur Ouagadoux pour te pousser à écrire un tel article ! Pour empreinter un passage biblique, je te dirai simplement de lui pardonner car il ne savait pas ce qu’il disait. Les gens ne savent pas les multiples adversités que les compatriotes vivant à l’extérieur affrontent quotidiennement pour leur survie et celle de bien d’autres de leurs parents vivant au pays. Et dans ce contexte, ils puisent leurs ressources mentales et morales dans le patriotisme, la fierté de l’appartenance à leur mère patrie pour faire face à l’hostilité de leur milieu de vie.
    Lorsqu’on est dans une telle situation, il est évidemment blessant qu’on en vienne à douter de votre patriotisme. Ceux qui disent cela sont des bornés et des gens qui n’ont jamais fait l’expérience des voyages à l’extérieur.
    Si Monsieur Ouagadoux est vraiment un digne fils de ce pays, il doit trouver les voies et moyens pour vous présenter (publiquement) ses excuses.
    J’ose expérer que cet écrit sonnera le début d’une amitié ou d’une fraternité affirmée entre vous et Monsieur Ouagadoux. Le Burkina a besoin de la contribution de tous ses fils pour se développer.
    Bien cordialement à vous.

  • Le 5 avril 2016 à 09:35, par Mr BADIEL En réponse à : Burkinabè de l’intérieur, un peu de respect pour les Burkinabè de l’extérieur !

    chers ouagadoux desormais avant de t’y frotter,tu apprendras d’abord ce proverbe "qui s’y frotte s’y pique"pourquoi oses tu traiter les BURKINAbES vivant à l’extérieur d’apatrides ? montre nous en quoi toi tu participes au developement du pays ?.en plus QUI est tu pour juger les choix des autres ?

  • Le 5 avril 2016 à 09:38, par WALAY En réponse à : Burkinabè de l’intérieur, un peu de respect pour les Burkinabè de l’extérieur !

    Moi je ne pense pas un seul instant que les burkinabés restés au pays haïssent ceux qui sont à l’extérieur. Il faut savoir que même entre les burkinabés de l’extérieur il y en qui ses détestent. Donc ne soyez pas étonné que quelques individus aient des esprits tordus pour dire du n’importe quoi. Il faut aussi situer les choses dans leur contexte. Il y a eu un moment sur ce forum des burkinabés de l’extérieur aussi qui ont eu des propos pas du tout correctes et c’est peut-être en réponse à ces derniers que nous avons dû entendre ce qui vous dites ici. La réponse était donc à la hauteur de ce qui était ressenti. Hormis ces cas isolés je pense que les burkinabés dans leur majorité s’aiment et nous reconnaissons les efforts des uns et des autres dans la construction de notre cher pays. WALAY

  • Le 5 avril 2016 à 09:41, par kwiliga En réponse à : Burkinabè de l’intérieur, un peu de respect pour les Burkinabè de l’extérieur !

    Entièrement d’accord sur le fond du propos.
    J’ajouterais qu’à l’allure ou vont les choses, si tu souhaites réintégrer un jour un Burkina démocratique et purifié de ses vieux réflexes de corruption.... tu n’es pas prêt de rentrer.
    Donc, la lutte continue, depuis le Poitou ou d’ailleurs.
    Juste un détail : l’apport financier des Burkinabé vivant en Cote, ne peut être comptabilisé dans les flux financiers contribuant au développement du continent, contrairement au tien, qui vient d’Europe.

  • Le 5 avril 2016 à 09:55, par Un frère En réponse à : Burkinabè de l’intérieur, un peu de respect pour les Burkinabè de l’extérieur !

    Bravo David.
    Je vis au pays, mais j’ai parfois honte de certains propos mal réfléchis.
    Tond need ya tond needa !!!

  • Le 5 avril 2016 à 09:56, par le malynx En réponse à : Burkinabè de l’intérieur, un peu de respect pour les Burkinabè de l’extérieur !

    Municipales du 22 mai : Opération de validation des listes électorales ce 04 avril par le lynx

    il y’a aussi l’exemple de ce député, candidat au post de conseiller municipal qui a soutenu la modification de l’article 37 de la Constitution et la mise en place du sénat à Ouahigouya en juillet 2014 confère le Quotidien n°1119 du 21 juillet 2014. Sa candidature pour les législatives est passée entre les mailles des filets du Conseil Constitutionnel.
    Ce député gourmand, candidat aux municipales doit être déclaré inéligible conformément aux dispositions de l’article 242 du code électorale et " chassé " de l’assemblée nationale conformément à l’article 202 du code électoral précité.

    NB :
    Article 242. [Loi n° 005-2015/CNT du 7 avril 2015 – Art. 1.
    Ne peuvent être élus conseillers municipaux :
    - les personnes privées du droit de vote ;
    - toutes les personnes ayant soutenu un changement
    anticonstitutionnel qui porte atteinte au principe de
    l’alternance démocratique notamment au principe de la
    limitation du nombre de mandat présidentiel ayant conduit à
    une insurrection ou à toute autre forme de soulèvement ;
    - les personnes qui sont pourvues d’un conseil judiciaire ;
    - les personnes indigentes secourues par le budget
    communal ;
    - les maires et les conseillers municipaux démis d’office pour
    malversations même s’ils n’ont pas encouru de peine
    privative de droits civiques ;
    les débiteurs admis au bénéfice de la liquidation judiciaire à
    partir du jugement d’ouverture de la liquidation et pendant
    un délai de deux ans ;
    - les étrangers ayant moins de cinq ans révolus de
    nationalité burkinabè. ]

    Article 202
    Le député dont l’inéligibilité se révèle après la proclamation des
    résultats et l’expiration du délai de recours ou qui, pendant son
    mandat, se trouve dans l’un des cas d’inéligibilité prévus par le
    code électoral est déchu de plein droit de la qualité de membre de
    l’Assemblée nationale.
    La déchéance est constatée par le Conseil constitutionnel, à la
    requête du Président de l’Assemblée nationale ou du Président du
    Faso. En outre, en cas de condamnation définitive postérieure à
    l’élection, la déchéance est constatée, dans les mêmes formes, à la
    requête du ministère public.

  • Le 5 avril 2016 à 09:58, par Figo En réponse à : Burkinabè de l’intérieur, un peu de respect pour les Burkinabè de l’extérieur !

    Ne confondez pas les choses : il y a bien sûr (et ils semblent nombreux) des personnes irréfléchies qui pensent que les burkinabè de l’extérieur ne se soucient pas du pays et n’ont pas le droit de participer au débat national. Ils ont complètement tort. Cependant, reconnaissez que les torts sont partagés. Certains de nos compatriotes, fort de la démocratie que leur offre leur terre d’accueil, se sont mis à encourager et à défendre la cause des dictateurs africains, qui volent, violent et tuent leurs compatriotes. Cela ne peut que donner le sentiment que c’est parce-qu’ ils sont hors d’atteinte, bénéficiaire d’une autre nationalité, ou ne pensent pas à leurs parents au pays qu’ils agissent ici. Souvenez-vous de ces soit disant philosophes (j’ai horreur de prononcer leurs noms) qui ont tout fait pour légitimer la forfaiture de l’ex président. Auraient-ils agi ainsi s’ils étaient au pays ? Travaillez à ce que beaucoup de nos compatriotes à l’extérieur aient une bonne hauteur de vue comme vous et beaucoup d’autres, et vous verrez que ce sentiment de rejet disparaîtra rapidement.

  • Le 5 avril 2016 à 10:18 En réponse à : Burkinabè de l’intérieur, un peu de respect pour les Burkinabè de l’extérieur !

    Mon chère David SAWADOGO, avant tous propos, je tiens à vous signifier que je comprend votre frustration et j’en suis désolé. Je ne suis par expatrié mais cette situation me fait un peut mal aussi. Mais vous ne devez pas généralisé votre cas.
    Voyez vous mon chère SAWADOGO, il fut un temps au Faso ou être expatrier était synonyme d’aisance. Même pour être boursier, il fallait être de la bonne famille. pas besoin de faire partie des meilleurs pour avoir une bourse, il suffisait d’être dans le système.
    C’est justement cette race d’expatriés qui même quand ils étaient au pays ne connaissaient rien des réalités du pays qui énervent tous le monde quand ils veulent s’ériger en donneur de leçon. C’est encore cette race d’expatriés qui pensent qu’être expatrié est un signe de réussite, qu’ils valent mieux que ceux qui sont restés au pays que que ceux qui sont restés au pays son toujours jaloux d’eux. Tous les expatriés ne sont pas comme ça. Mais j’en connait un rayon qui sont tellement arrogants que même leurs propre familles restées au Faso préfèrent les écarté des affaires familiales.

  • Le 5 avril 2016 à 10:29, par mobutu En réponse à : Burkinabè de l’intérieur, un peu de respect pour les Burkinabè de l’extérieur !

    mon ami expatrié, sache que la souffrance que nous qui sommes restés au pays a enduré est si affreuse que avons la peine à comprendre votre verbiage. si tu pense que c’est de cette façon que tu va fabriquer ton retour, tu te trompe. su au opportunistes.

  • Le 5 avril 2016 à 10:32, par OUEDRO En réponse à : Burkinabè de l’intérieur, un peu de respect pour les Burkinabè de l’extérieur !

    Internaute 4, tu fais partie de la catégorie des gens à qui cet écrit s’adresse. C’est trop facile de heurter son semblable et dire que les foras sont ainsi. Les foras sont ainsi pour des inconscients et irrespectueux. On peut animer un forum dans la courtoisie et le respect des opinions.Dans ton vocabulaire vulgaire, on sait que tu n’es habitué qu’à ces combats de rue, de bas étage. Pour revenir à l’écrit, je dirais que tout y est. Mais le mal est plus profond. Malheureusement une certaine partie des Burkinabè pensent ainsi. L’auteur de cet écrit a même cette chance d’être né au Faso. Imaginez nous qui sommes nés à l’extérieur de parents nés au Faso. C’est encore plus difficile le retour au bercail. Malheureusement cette "discrimination" silencieuse ne fait que nous rendre forts. Qui ne se souvient pas des agissements de nos parents sur le campus dans les années 94. LE DIASPO ! Ce Burkinabè de seconde zone venue prendre la place de vrais Brurkinabè. Mais tout doucement, à force d’abnégation, de travail et de sacrifice, l’administration aujourd’hui est pleine de cette diaspora. C’est avec amertume que l’on constate que la diaspora pour bon nombre de concitoyens n’est félicitée que lors des compétitions sportives ou autres participations internationales (concours, challenge, business,...) où ils font la fierté du pays. dans ces cas là, tous crient victoire. Passés ces moments, le naturel malheureusement revient. Heureusement qu’il y a une bonne partie dont le comportement reste exemplaire.

  • Le 5 avril 2016 à 10:37, par ka En réponse à : Burkinabè de l’intérieur, un peu de respect pour les Burkinabè de l’extérieur !

    Chers Compatriotes de la diaspora, comme vous l’aviez vu dans les engagements de son excellence le président Roch Kaboré, un représentant a été mis dans son gouvernement a votre disposition, et un manquement à votre regard sera sanctionné : Pour vous confirmer que rien ne sera plus comme avant aux pays des hommes intègres, avec son peuple et sa jeunesse mûri par l’injustice, l’impunité, et la corruption a ciel ouvert. Merci de nous le confirmer par votre analyse pleine d’espoir.

  • Le 5 avril 2016 à 10:50, par Somé En réponse à : Burkinabè de l’intérieur, un peu de respect pour les Burkinabè de l’extérieur !

    Cher compatriote, j’ai lu ton récit avec beaucoup de sentiments partagés. Toute cette souffrance qu’ont vécu les étudiants burkinabè à l’extérieur lors de l’assassinat de notre très cher Thomas SANKARA m’écœure réellement. Le sentiment d’avoir été abandonné par son propre pays est vraiment très frustrant. Beaucoup de courage à toi, cher frère !

  • Le 5 avril 2016 à 11:36 En réponse à : Burkinabè de l’intérieur, un peu de respect pour les Burkinabè de l’extérieur !

    Mr David, moi je dis que tout de l’homme est une question d’éducation. Il y a des gens à qui il est inutile de répondre.

  • Le 5 avril 2016 à 11:45, par ZIO En réponse à : Burkinabè de l’intérieur, un peu de respect pour les Burkinabè de l’extérieur !

    Bonjour M. SAWADOGO,
    J’ai lu avec grand intérêt votre récit. Je suis subjuguée par la qualité du français utilisé car de nos jours, rares sont ceux qui manient avec dextérité la langue française. Je voudrais vous en féliciter.
    Cela étant, j’aimerais tant que ce cher Ouagadoux puisse vous lire et vous comprendre, mais je crains que ça ne soit pas le cas !
    Dans tous les cas, burkinabé de l’intérieur ou de l’extérieur, on est tous burkinabé, point barre !

    A bon entendeur salut !

  • Le 5 avril 2016 à 12:11, par Bédjou En réponse à : Burkinabè de l’intérieur, un peu de respect pour les Burkinabè de l’extérieur !

    Soutien mon frère. Je souscris entièrement au développement fait dans ton écrit. Être à l’extérieur ne fait pas de vous des sous citoyens burkinabé. Et cela devrait être compris de tous. C’est dommage que certains ne le comprennent. Bon courage pour toutes les actions positives que vous menez depuis l’extérieur pour la mère patrie.

  • Le 5 avril 2016 à 12:16, par Le gourou En réponse à : Burkinabè de l’intérieur, un peu de respect pour les Burkinabè de l’extérieur !

    Que ça soit un Burkinabé de l’intéreur ou de l’extérieur et que vous tenez des propos qui ne cadrent pas avec la réalité ne soyez pas surpris qu’on vous malaxe !
    C’est trop facile de se victimiser ! Tu as dit quoi pourqu’on te traite de Burkinabé de l’étranger ou à l’étranger ? Comment as-tu fait pourqu’on sache que tu es de l’étranger ?
    Si tu te mets à l’étranger et tu raisonne en étranger par rapport au national ou nationaux on te traitera comme étranger !
    C’est aussi simple que ça !

  • Le 5 avril 2016 à 12:18, par Somé En réponse à : Burkinabè de l’intérieur, un peu de respect pour les Burkinabè de l’extérieur !

    Mon cher frère, j’ai lu avec beaucoup d’intérêt votre récit. A travers cet écrit, je mesure l’ampleur des difficultés qu’ont vécu plusieurs étudiants burkinabè hors du pays lors de l’assassinat de notre très cher Thom SANK. Mes hommages à tous ces étudiants qui ont dû supporter les affres du régime dictatorial du régime Compaoré.

  • Le 5 avril 2016 à 12:38 En réponse à : Burkinabè de l’intérieur, un peu de respect pour les Burkinabè de l’extérieur !

    Je partage les memes peines que vous ,car souvent sur ce meme forum on lit des messages a vous couper le souffle. Je me rappelle de ce forumiste qui d’une basesse inqualifiable se plaisait de dire que les expatries’ devraient payer des impots avant de prendre part aux votes comme si ces derniers n’etaient pas des citoyens Burkinabe , ce qui pour moi est impensable et temoigne que certains freres Burkinabe sont nourris d’une mechancete’ et de jalousie extreme . Je conseille a tous ceux qui participent au forum de ne pas prendre en consideration de ce que racontent certains mercenaires du net payes’ pour l’occasion.

  • Le 5 avril 2016 à 13:01 En réponse à : Burkinabè de l’intérieur, un peu de respect pour les Burkinabè de l’extérieur !

    Ne vous trompez pas les diaspos Burkinabé de cote d’ivoire (et même ceux qui sont rentrés au pays) à 80% préfèrent soutenir soro contre le Burkina ; ils préfèrent soutenir les éléphants contre les Etalons ; ils dénigrent le Burkina et encensent la cote d’ivoire. ce qui n’est pas le cas pour la diaspora Burkinabé vivant dans d’autres pays

  • Le 5 avril 2016 à 13:21 En réponse à : Burkinabè de l’intérieur, un peu de respect pour les Burkinabè de l’extérieur !

    si la diaspora Burkinabé en cote d’ivoire était patriote et intelligente elle constituerait un puissant lobby avec qui les dirigeants ivoiriens doivent compter. mais hélas les diaspos en cote d’ivoire se murent dans un complexe d’infériorité doublé d’une bêtise face à l’ivoirien

  • Le 5 avril 2016 à 13:34, par gotunga En réponse à : Burkinabè de l’intérieur, un peu de respect pour les Burkinabè de l’extérieur !

    Tu as tout dit et merci ce que je vais rajouter c’est qu’il ne faut pas oublier que les burkinabe de l’extérieur envoient au faso chaque année plus de 20 milliards de fca. Avant de dire quoi que ce soit la moindre des choses c’est de se renseigner auprès des ministères concernés.

  • Le 5 avril 2016 à 14:16, par ZK En réponse à : Burkinabè de l’intérieur, un peu de respect pour les Burkinabè de l’extérieur !

    Pourquoi repondre ?Des camerounais,des libanais....participent au forum.Ouagadoux lui meme a finance ses etudes avec les mandats venant de CI vu les termes qu’ll utilise.Et puis ’Burkinabe a l’exterieur’non ’de l’exterieur’ car pour bon nombre d’entre nous on est en mission !

  • Le 5 avril 2016 à 15:20, par Sergio En réponse à : Burkinabè de l’intérieur, un peu de respect pour les Burkinabè de l’extérieur !

    Brillante réaction. L’article 1 de la constitution bannit toute discrimination. Il y est écrit que « Tous les Burkinabé naissent libres et égaux en droits. Tous ont une égale vocation à jouir de tous les droits et de toutes les libertés garantis par la présente Constitution. Les discriminations de toutes sortes, notamment celles fondées sur la race, l’ethnie, la région, la couleur, le sexe, la langue, la religion, la caste, les opinions politiques, la fortune et la naissance, sont prohibées. » Les OSC comme le Tocsin le rappelle fréquemment. Ne culpabilisons pas des frères et des soeurs parce que pour une raison ou pour une autre ils vivent hors de nos frontières. Tout Burkinabè de l’intérieur peut se retrouver demain à l’extérieur et vice-versa. J’en ai pour preuve les cas de Blaise Compaoré, de Paul Kaba Thiéba et de Rosine Sory Coulibaly. Ne nous divisons pas sur des considérations puériles. Nous sommes des grains d’un même panier. Tous pour le combat de la solidarité et de l’intégration.

  • Le 5 avril 2016 à 15:32, par SOME En réponse à : Burkinabè de l’intérieur, un peu de respect pour les Burkinabè de l’extérieur !

    Mon frère David, merci pour ton éclaircissement : espérons que le sieur aura la capacité d’accéder au niveau de ce que tu as dit. Les pauvres idiots assis derriere leur ordinateur dans ce Ouaga doux (pour qui ?), naivement credules d’une hypothetique anonymat (qui n’existe pas ) pense detenir la verité absolue ; attitude qui prouve meme leur ignorance… Ils s’en trouvera bien d’autres pour sortir étaler encore leur ignorance suite a ton bel ecrit… Bref ! Le chien aboie, la caravane passe !

    Merci bien de rappeller a nos petits freres qui se laissent tromper par quelques reactionnaires, la realite de ce que fut la revolution et ce que furent les vrais acteurs de la revolution. Quand je vois un Etienne Traore se faire… la lie de l’intelligentsia africaine : je ne me gene pas de le dire ; il sait qui il a ete et qui il est, malgré les tentatives de reviser son histoire et l’histoire du pays. Revoyez ceux qui ont fait partie de cette delegation qui fit le tour de la France. On sait les luttes entre l’aneb et les CDR en France et on peut dire qui etait qui et a fait quoi en France a cette epoque. Ton histoire de vie est celle de beaucoup d’etudiants burkinabe… Alors qui est apatride ?

    Blaise compaore et ses complices (y compris certains qui, aujourd’hui, se font les defenseurs du peuple) ont été une CATASTROPHE pour toute l’afrique. Des camardes se sont entetés a rentrer : on connait leur histoire miserable ; d’autres se sont precipités pour recuperer leurs postes qu’ils avaient preparés en « luttant » au sein du CDR en France, car on sait depuis 1985 (et meme depuis 1984 pour sûr) que sankara devait etre assassiné. Nul doute là-dessus ! de toute facon a Ouaga tout le monde le savait (tout se sait a ouaga comme on dit) : ce n’était qu’une question de temps, de date, d’opportunité.

    Mon frere, tu dis bien les choses ; surtout le developpement d’internet permet a n’importe quel quidam de debatterer n’importe quoi, sans aucune analyse encore moins sans argumentation et surtout (ou parce que’il est ) sans aucune connaissance des realites dont il parle. Ce sieur ne peut pas acceder a ce tu dis !

    Et pour completer la question de l’apport de ce qu’on appelle la diaspora (et non pas les emigrés, la difference de connotation est significative), c’est dix fois plus que toute l’aide publique internationale. La chine s’est imposée sur la scene internationale grace à … la diaspora chinoise. C’est du BA BA en droit international. Encore une fois, il n’y a qu’en afrique où on se plante toujours de facon si bete ! Ces transferts ont fait la richesse du dollar, de western union, etc a tel point que tout le monde s’est mis a créer des moyens de transfert d’argent tellement il y a à boire et a manger (comme dirait mon oncle Pale welte aux TPR). Ainsi va le capitalisme !

    Merci frere de retablir certaines verites
    La lucha continùa

    PS a l’intervenant n° 16 : je comprends ta demarche, mais je pense que ce serait mieux de t’adresser directement au conseil constitutionnel ou autres instances ou voies de recours appropriees, car en tant que citoyen tu as le droit.
    SOME

  • Le 5 avril 2016 à 15:39, par Neekré En réponse à : Burkinabè de l’intérieur, un peu de respect pour les Burkinabè de l’extérieur !

    Article correct et émouvant, mais je trouve que le titre ne cadre pas tout à fait avec l’esprit et le contenu.

  • Le 5 avril 2016 à 15:50, par ovfc En réponse à : Burkinabè de l’intérieur, un peu de respect pour les Burkinabè de l’extérieur !

    c’est un constat, juste, mais les sentiments ne s’expliquent pas, il n’y a qu’à regarder l’entourage d’un nabe de la diaspora pour comprendre, c’est comme si quitter le pays c’est réussir, d’où la méfiance la haine rencontrée, pour ma part, on est tous burkinabe, soyons unis

  • Le 5 avril 2016 à 15:54, par ovfc En réponse à : Burkinabè de l’intérieur, un peu de respect pour les Burkinabè de l’extérieur !

    c’est un constat, juste, mais les sentiments ne s’expliquent pas, il n’y a qu’à regarder l’entourage d’un nabe de la diaspora pour comprendre, c’est comme si quitter le pays c’est réussir, d’où la méfiance la haine rencontrée, pour ma part, on est tous burkinabe, soyons unis

  • Le 5 avril 2016 à 16:06, par DjabV En réponse à : Burkinabè de l’intérieur, un peu de respect pour les Burkinabè de l’extérieur !

    Cher Monsieur Sawadogo,
    J’ai lu avec grand intérêt votre écrit. Je partage votre peine et votre frustration. Et je suis d’avis avec vous que les burkinabés de l’extérieur contribuent au développement du pays. Je condamne avec vigueur les propos de Ouagadoux.
    Cependant, je souhaite relever deux points, il s’agit d’un problème que vous vivez depuis fort longtemps et vous dites avoir traversé bien d’épreuves. Il me semble dès lors, que, votre réaction est disproportionnée et hystérique à moins que vous ne connaissiez le fameux Ouagadoux et qu’en fait, il s’agit d’un règlement de compte.
    Aussi, j’ai trouvé votre texte condescendant et narcissique, mal caché sous une fausse humilité. C’est d’ailleurs là le problème. Pourquoi, ceux qui sont à l’extérieur se croient plus « savants » que ceux qui n’y sont pas ? Je connais personnellement, des gens qui n’ont pas un bon niveau scolaire et qui d’ailleurs n’étaient pas brillants en classe, mais qui parce qu’ils vivent en Europe se prennent pour des savants. Encore le complexe d’infériorité de l’homme noir ?
    Ceci dit, le pays s’excuse pour les propos de Ouagadoux, et reconnait votre contribution au développement du Faso, cependant vous gagnerez à être plus humble.
    Merci.
    J’étais de passage.
    NB : je suis aussi à l’exterieur.

  • Le 5 avril 2016 à 16:52 En réponse à : Burkinabè de l’intérieur, un peu de respect pour les Burkinabè de l’extérieur !

    J’ai fait un RÊVE. Un Jour, dans 20 ans ,le Président du Burkina Faso sera un Burkinabè de la DIASPORA. Oui ! Vous le Verrez. Que les Fils de la Diaspora essuient leurs larmes. Merci aux Burkinabè de l’intérieur qui nous gardent dans leurs Coeurs. Qui croient en nous comme Burkinabè à part entière. Que Dieu les bénisse. Amen.

  • Le 5 avril 2016 à 17:15, par Saaga GNAGDGOLMA En réponse à : Burkinabè de l’intérieur, un peu de respect pour les Burkinabè de l’extérieur !

    Internaute 31. Je crois que tu as un problème particulier contre les burkinabés vivants en cote d’Ivoire ! Pourquoi particulièrement eux ?
    Vraiment si tu pouvais éviter de généraliser et mettre tout le monde dans le même sac ; ce serait bien. Je connais des burkinabés nés ici qui ont tirés et tués des burkinabés, qui ont appelé des Djihadistes et autres malfrats pour détruire notre pays et tuer des burkinabés.
    il faut t’en prendre au burkinabé de la cote d’ivoire qui t’a offensé au leu de généraliser comme tu le fais. Tout comme le sieur "Ouagadoux" "il manque quelque chose dans la cuissons de votre bouillie !"

  • Le 5 avril 2016 à 18:53, par SOGOSSIRA de Tuiré En réponse à : Compte rendu du Conseil des ministres du 24 février 2016

    Yako mon frère Sawadogo. Le niveau des forums Burkinabè est à l’image du développement de notre pays. Le forum est devenu un exutoire pour certaines personnes qui n’ont pas de réflexions ni de contributions intellectuelle à partager mais des trop-pleins d’aigreur et de mal-être à exposer. A votre place je ne prendrais pas la peine de répondre à votre vis à vis parce que vous ne boxez dans la même catégorie. Je respecte cependant votre position et réaction. Ceci étant dit, le débat de fond relatif aux Burkinabe de l’extérieur est la question de l’opportunité et la pertinence de l’organisation leur vote dans un calendrier de court ou moyen terme compte tenu des moyens financiers du pays et des enjeux de survie financière que traverse le pays. Entendons nous bien il ne s’agit pas de remettre en cause le droit de nos compatriotes à l’extérieur mais de la pertinence de l’opérationaliser à court et moyen terme.
    Personnellement je suis pour que la réalisation de ce droit soit différée à long terme parce que c’est un luxe et ça n’apporte pas grand chose en terme de développement économique qui est la seule bataille prioritaire.
    Eu égard à votre niveau intellectuel et votre posture de diaspo j’aurais aimé lire votre position sur cette question.

  • Le 5 avril 2016 à 19:26, par vérité no1 En réponse à : Burkinabè de l’intérieur, un peu de respect pour les Burkinabè de l’extérieur !

    @Leyx, vous êtes grand d’esprit ! Vous avez parlé de pardon et cela vous grandi ! Mon conseil était de défoncer le c... de Ougadoux !!!!! Allons tous dans le sens du pardon !

  • Le 5 avril 2016 à 19:34, par vérité no1 En réponse à : Burkinabè de l’intérieur, un peu de respect pour les Burkinabè de l’extérieur !

    Je comprends pourquoi Tantie Béa voulait que les internautes laissent leurs coordonnées aux différents Webmasters avant de poster un message ! Dja Tantie et son mentor ne digeraient plus les injures !!!!!!!

  • Le 5 avril 2016 à 20:40, par Badisak En réponse à : Burkinabè de l’intérieur, un peu de respect pour les Burkinabè de l’extérieur !

    Mon cher SAWADOGO, j’imagine votre peine face à ce qui vous est apparu comme une agression ; mais en tout état de cause, il convient de retenir ceci :
    - il y a des burkinabès restés au pays et qui travaillent dur pour le développement de notre cher Faso ;
    - il y a des burkinabès restés au pays, mais qui ont constitué une gangrène pour le Faso, car ayant abusé de leur position dans la haute hiérarchie du pouvoir, se sont organisés en bandes de prédateurs pour piller et ruiner l’économie du pays, hypothéquant ainsi l’avenir de nos enfants puis se sont envoler comme des corbeaux pour se mettre à l’abri sous d’autres cieux ;
    - il y a des burkinabès de l’extérieur comme comme vous qui font des sacrifices énormes chaque jour que Dieu fait, pour soutenir l’effort de développement du Faso ; les mânes de nos ancêtres vous seront reconnaissantes.

    Il est aussi bon d’avoir à l’esprit, que quand on aime son pays, on peut le servir d’où que l’on se trouve (à l’intérieur ou à l’extérieur) ; mais quand l’homme est mue par la ruse, l’égoïsme et la méchanceté, il devient une nuisance pour lui même, son entourage et perd le sens de l’honneur et de la patrie.

    Je retiens que vous avez souffert pour réussir le parcourt qui est le vôtre, mais cela n’a pas fait de vous un homme égoïste et méchant ; au contraire, vous avez utilisé une partie du fruit de votre dur travail pour assurer la scolarité d’un certain nombre enfants de ce pays et leur donner une chance de réussir dans la vie ; vous êtes le modèle de citoyen que notre système éducatif doit former.

    Votre contribution étant à l’étranger à la scolarisation des enfants ici, est un exemple salutaire au contraire de ceux qui sont restés ici, pour ruiner le pays avant de s’enfuir à l’étranger.

  • Le 5 avril 2016 à 22:38, par Ouagadredoux En réponse à : Burkinabè de l’intérieur, un peu de respect pour les Burkinabè de l’extérieur !

    Figo, encore toi ? Je te rappelle que j’ ai ete tres heureux de voler ton pseudo car je suis un anti- Blaise primaire et tu defends trop cet homme dechu- la. Donc, je devais jouer le jeu et te taie a jamais. J’ ai reussi, avouons- le.Maintenant je ris hihihihihihihihihihihihihi !!!!!!!!!!!!!!
    Pur les tetes vides, sachez que que ce cri du coeur du brave compatriote David Ouedraogo qui est un philosophe bien assis n’ est pas adresse en realite a ce fumier de Ouagadoux mais c’ est une lettre ouverte sur une p[roblematique importante. Merci, Dave Sawadogo. Et merci pour ta constance. Tu n’es pas une girouette. Tu as montre que tu restes toi- meme.

  • Le 5 avril 2016 à 22:40, par Ouagadredoux En réponse à : Burkinabè de l’intérieur, un peu de respect pour les Burkinabè de l’extérieur !

    N022, arrete. C’est pas la meme chose. On sait coment l’ administration est pleine de diaspos. C’est pas parce que vous etes plus bosseurs. La defense en ligne, qui a amene ca dans ce pays, bande de tricheurs invweteres. Revenez au pays avec le burkindulum, but avec la tricherie.

  • Le 5 avril 2016 à 22:43, par Ouagadredoux En réponse à : Burkinabè de l’intérieur, un peu de respect pour les Burkinabè de l’extérieur !

    N031, bcp de diaspos rentres de CI pensent que la CI est superieure au BF. Ils pensent qu’ ils doivent coloniser le BF. Bcp sont revenus parce que CI etait tombee comme Ghana sinon ils n’ ont rien a foiutre avec nous. Ca aussi, c’est la verite seulement.

  • Le 5 avril 2016 à 22:47 En réponse à : Burkinabè de l’intérieur, un peu de respect pour les Burkinabè de l’extérieur !

    David Sawadogo, j’ ai attrape ce funeste fumier de Ouagadoux pouv ous. C’est le no38, DjabV.

  • Le 5 avril 2016 à 22:56 En réponse à : Burkinabè de l’intérieur, un peu de respect pour les Burkinabè de l’extérieur !

    Merci à David Sawadogo, Dieu seul sait combien de personnes souffrent pour avoir quitté le Burkina pour ses projets ! Des individus qui ne savent que boire leur bouillie locale chaque matin se permettent d’insulter leurs frères et soeurs !

  • Le 6 avril 2016 à 07:02, par vérité no1 En réponse à : Burkinabè de l’intérieur, un peu de respect pour les Burkinabè de l’extérieur !

    J’ai recherché le pseudo Ouagadoux mais c’était sa première et dernière apparition sur le forum ce qui fait penser à un règlement de compte ! Mes encouragements à David Sawadogo ! Il est jaloux de vous mais Dieu va le régler pour vous ! Qu’il marche toute sa vie sans même un vélo ! Amen !

  • Le 6 avril 2016 à 14:33, par kzal En réponse à : Burkinabè de l’intérieur, un peu de respect pour les Burkinabè de l’extérieur !

    M. Sawadogo, ne faites pas attentions à ces insolents qui polluent nos forums. Je suis moi même au pays mais j’ai arrêté un instant d’intervenir sur les fora à cause des réactions des malotrus comme ton ami Ouagadoux. Il n’y a que ceux qui ne peuvent pas argumenter qui réagissent ainsi.
    Internaute 41, arrêtes pour toi ! ton rêve est insensé.

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