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Contraception : Ce qu’on ne vous a jamais dit (1)

Publié le mercredi 30 mars 2016 à 07h09min

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Contraception : Ce qu’on ne vous a jamais dit (1)

Regard critique sur l’émission Echo finance sur le dividende démographique et sur l’engagement de l’Union des Religieux et Coutumiers du Burkina dans la campagne « 1 000 000 de voix pour la planification familiale et la santé de la reproduction »

Introduction

Au cours du mois de janvier 2016, a été diffusée et rediffusée sur la RTB, l’émission Eco finance consacrée au dividende démographique au cours de laquelle l’ex ministre déléguée chargée du budget entourée d’autres « spécialistes », s’inquiétant du nombre d’habitants de notre pays dans les décennies à venir et de certains indicateurs économiques n’ont cessé d’insister qu’une priorité est que la contraception soit l’affaire de tous. Est-on sûr que la diminution démographique par la contraception garantit la croissance économique ?

De plus, l’engagement audacieux de l’association « Union des Religieux et Coutumiers du Burkina pour la Santé et le Développement (URCB/SD) » avec d’autres associations dans la campagne « 1 000 000 de voix pour la planification familiale et la santé de la reproduction » exige une clarification au sujet de l’engagement de l’Eglise catholique dans la dite campagne et le rappel de la doctrine chrétienne sur la contraception.

Nous voulons à travers ces lignes, montrer que l’argument démographique est fallacieux, que la contraception, au-delà des discours naïfs, crée plus de grossesses « non désirées » et plus d’avortements, nuit gravement à la santé des femmes, pervertit la jeunesse, compromet le mariage, et enfin, que des méthodes naturelles de régulation de naissance très efficaces existent pour aider les époux à harmoniser leur désir de vivre pleinement leur sexualité avec la responsabilité d’espacer les naissances.

1. La démographie, un faux problème

Robert Thomas MALTHUS, économiste britannique du XVIIIème siècle affirmait que le pouvoir de reproduction de l’espèce humaine est considérable alors que sa capacité de production de moyens de subsistance est limitée. Il en déduit que la croissance démographique est source de misère. Pourtant la taille d’une population lui procure un poids économique et politique manifeste : le Nigéria et l’Afrique du Sud près de chez nous, la Chine et l’Inde en Asie, la France en Europe, les Etats-Unis sur le continent américain.

Néanmoins, aujourd’hui, au niveau mondial, on tente de faire croire seulement aux pays pauvres que leurs problèmes proviennent de leur surnombre en montrant des relations qu’il pourrait y avoir entre populations, développement, pauvreté, fécondité, dividende démographique [1]. Le remède serait la réduction de la fécondité par tous les moyens, notamment par les méthodes « modernes » de planification familiale [2]. Cela se fait sans recul éthique, sans se poser la question si ce que l’on fait est bien ou mal, que ce soit au niveau des gouvernements, des ONG ou du personnel de la santé parce que tout simplement des bailleurs de fonds ne font que « bailler » et influencent les conférences internationales.

« Il ne faut pas oublier – rappelle le Pape Benoît XVI – que depuis la fin de la seconde guerre mondiale jusqu’à nos jours, la population sur la terre a augmenté de quatre milliards et que, dans une large mesure, ce phénomène concerne des pays qui ont récemment émergés sur la scène internationale comme de nouvelles puissances économiques et qui ont connu un développement rapide précisément grâce au nombre élevé de leurs habitants. En outre, parmi les Nations les plus développées, celles qui ont les taux de natalité les plus élevés jouissent des meilleures potentialités de développement. En d’autres termes, il apparaît que la population est une richesse et non un facteur de pauvreté » [3].

On devrait aussi souligner que la mentalité contraceptive crée à la longue le phénomène de vieillissement de la population, un déficit de la population active que les grandes nations comblent par des politiques d’immigration sélective : Loto Visa pour les Etats-Unis, Programme d’immigration choisie pour le Canada, immigration des maghrébins et d’autres nationalités dans le cas de la France.

Comme d’habitude, « qui veut tuer son chien l’accuse de rage ». On s’acharne sur la population alors que les causes de sous-développement sont à chercher ailleurs. Le journal télévisé rapporte plusieurs fois par semaine des conventions de financements de plusieurs dizaines, centaines de milliards en faveur de notre pays. A contrario, il y a très peu de réalisations en quantité et en qualité dans le domaine de la santé, de l’éducation, des routes, de l’agriculture, etc., pour une prise en charge des besoins actuels et pour accompagner l’évolution de la population. La corruption et l’injustice étaient et sont encore monnaie courante. Le Burkina Faso et d’autres pays africains sont pauvres parce qu’appauvris par le pillage des matières premières qui ne sont pas transformées sur place. A titre d’exemple, jusqu’à très récemment, seulement 10% des revenus sur l’extraction de l’or revenaient à l’Etat Burkinabè qui n’a aucun moyen de contrôler les quantités extraites.

Et on peut continuer la liste des causes de pauvreté qui, si elles ne sont pas résolues, maintiendraient notre pays dans la misère, même avec une population stationnaire. « Dès lors, les relations entre fécondité/pauvreté, population/développement, telles que codifiées par les différentes conférences sur les populations particulièrement la conférence du Caire, devraient être repensées » [4].

L’obsession pour les Nations Unies de réduire la population des pays pauvres s’est traduite plusieurs fois par l’ajout de substances stérilisantes dans les vaccins contre le tétanos destinés aux campagnes de vaccination de masse. En 2014, les évêques du Kenya se sont opposés à une campagne de vaccination anti-tétanique visant exclusivement les femmes de 14 à 49 ans, accusant les doses d’être dopées du Beta-HCG [5]. Cette tactique a déjà été découverte et dénoncée par la présentation d’échantillons témoins aux Philippines (1995), Mexique (1994) et Nicaragua alors que les hautes autorités onusiennes et gouvernementales démentaient catégoriquement les faits. Malgré l’énormité de ces affaires, elles n’ont pas été relayées par les grands médias. En conséquence, et au vu du rejet de vaccination contre la polio au Nigéria en 2003, il est crucial que des organisations indépendantes analysent régulièrement des échantillons des campagnes de vaccination destinée aux enfants.

Proposer, imposer la contraception à une population pour améliorer des indicateurs économiques tel que développé par l’émission Eco finance est une distorsion malheureuse de valeurs : on veut utiliser l’homme au service de l’argent. Pourtant, l’argent doit être au service de l’homme et non le contraire. « Que sert à l’homme de gagner le monde entier, s’il se perd ou se ruine lui-même ? » (Luc 9, 25). L’homme se ruine par l’utilisation de ces contraceptifs comme nous allons le montrer.

Ouagadougou le 25 février 2016

Abbé Jean-Emmanuel KONVOLBO,
Prêtre catholique
Professeur d’Ecriture Sainte et de langues bibliques
Grand Séminaire Saint Jean-Baptiste de Wayalghin
Email : paroleetvie@gmail.com
Cet article se trouve sur mon site web en construction : http://konvolbo.org

Notes :
[1] Le dividende démographique est l’accélération de la croissance économique qui pourrait résulter d’une baisse rapide de la fécondité d’un pays et l’évolution ultérieure de la structure par âge de la population.
[2] La vulgarisation de la contraception en Occident s’est faite suite à une vague de refus de la religion catholique et d’un mouvement dit de « libération sexuelle » pendant que la science mettait au point les premiers contraceptifs.
[3] Pape Benoît XVI, Message pour la célébration de la journée mondiale de la paix du 1er janvier 2009, n°3.
[4] Boyani DABIRE, "Les politiques démographiques et le développement de l’Afrique sub-saharienne", in CERAO, La famille et la santé de la reproduction : Actes d’un Colloque, Bamako, 2003, pp. 199-2008. L’auteur, enseignant chercheur en statistiques et démographie, montre dans cet article que la relation fécondité et pauvreté est loin de faire l’unanimité dans le milieu scientifique.
[5] Le Beta-HCG (Hormone Chorionique Gonadotrope) est une hormone secrétée pendant la grossesse. Lorsqu’elle est injectée au moyen d’un vaccin à une femme non enceinte, le Beta HCG combiné avec l’anatoxine tétanique provoque le développement d’anticorps contre le tétanos et le HCG, de sorte que si l’ovule d’une femme est fécondé, son HCG naturel sera détruit, la rendant définitivement stérile. La déclaration complète des évêques est disponible sur : http: //www.kccb.or.ke/home/news-2/press-statement-5/

A suivre

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Vos commentaires

  • Le 29 mars 2016 à 17:25, par ibrahimo En réponse à : Contraception : Ce qu’on ne vous a jamais dit (1)

    très pertinent. Cette politique antinataliste est une forme de néo colonisation de l’afrique.

  • Le 29 mars 2016 à 17:26, par Chan En réponse à : Contraception : Ce qu’on ne vous a jamais dit (1)

    Qu’est ce que vous craignez ? Que chaque personne decide de soit meme quand il veut avoir des enfants. Il est evident que beaucoup de famille n’arrive pas à nourrir et bien s’occuper de leurs enfants, car trop nombreux. La planification familiale est un choix et il est du devoir du gouvernement à sensibiliser la population là dessus.
    Merci

  • Le 29 mars 2016 à 17:35, par Fasobiiga En réponse à : Contraception : Ce qu’on ne vous a jamais dit (1)

    Merci beaucoup mon frère et qu’Allah Te Bénisse.

  • Le 29 mars 2016 à 17:38 En réponse à : Contraception : Ce qu’on ne vous a jamais dit (1)

    je vous soutiens à 200%.
    envoyer la 2e partie. nous voulons des articles percutant de ce genre

  • Le 29 mars 2016 à 17:49, par Vigipirate En réponse à : Contraception : Ce qu’on ne vous a jamais dit (1)

    Je suis parfaitement d’accord avec vous M ? l’abbé. Je me réjouis d’ailleurs de savoir que ne suis pas seul à penser que cette histoire de contraception est un piège pour l’Afrique. Comme vous le dites si bien, on peut espacer autrement les naissances. Malheureusement je n’ai jamais été compris quand je défendais cette position et le comble est que les gens de maintenant aiment les "débats et positions de mode et de confort" entendez par là qu’ils aiment s’abreuver aveuglement à la source de "prétendues déclarations scientifiques" tant et si bien qu’il en a qui "bossent" par cœur des propos abjects de "grands hommes de science" pour mieux railler ceux qui tentent de réfléchir et d’apporter leur contribution au développement de l’homme et de tout l’Homme.
    J’irai même plus loin en disant qu’il y a certaines méthodes contraceptives qui créent plus de problèmes qu’elle n’en résolvent. Ainsi on assiste à la prolifération de bébés encéphalopathes, de bébés qui naissent sans anus, bref de toutes sortes de malformations accroissant ainsi la pauvreté de leur géniteurs souvent obligés de quémander à visage découvert. Cela étant dit, qu’on n’aille pas vite en besogne pour déduire de mes propos que toutes les malformations sont dues à la contraception. J’ai bien dit qu’il s’agissait de certaines méthodes. Je suis persuadé que la science manque de patience le plus souvent et c’est ce qui justifie que des produits pharmaceutiques soient retirés du marché après seulement quelques années de commercialisation.
    Pour revenir au cœur du débat, nous constatons du reste autour de nous que ce sont ceux qui ont le plus de moyens qui font le moins d’enfants. Où est donc la proportionnalité ou si vous voulez, le rapport entre richesse et maternité. Et cerise sur le gâteau, beaucoup de nos sœurs s’adonnent à cœur joie à la contraception non pas qu’elles veulent espacer les naissances mais parce que c’est un moyen efficace pour éprouver leur libido dans le sens jouissif du terme. Après quoi, sentant les menaces de la mépause se préciser, elles accourent de toutes parts dans les grottes pour demander mari et maternité.
    Après tout, sachons assumer nos choix.

  • Le 29 mars 2016 à 18:15, par Siddik En réponse à : Contraception : Ce qu’on ne vous a jamais dit (1)

    Très bonne analyse. Ceux qui défendent ces théories en tirent quelques subsides. Rappelez vous de l’allaitement maternel qui était deconseillé dans les années 1970 au profit du lait guigoz. Actuellement c’est tout le contraire. C’est dommage. Une population nombreuse et jeune est un levain pour le développement économique et social.

  • Le 29 mars 2016 à 18:21, par abdoul En réponse à : Contraception : Ce qu’on ne vous a jamais dit (1)

    Une tres belle analyse.

  • Le 29 mars 2016 à 18:33 En réponse à : Contraception : Ce qu’on ne vous a jamais dit (1)

    Bon courage
    Merci pour cet ecrit. C’est vraiment dommage qu’on nous gave de théories juste pour nous endormir et mieux nous piller. Oui avec le prof KI Zerbo il faut se demander "A QUAND L’AFRIQUE". Tant que nous n’allons pas "OSER INVENTER" l’avenir comme le disait Sankara on restera à la traine.
    Merci pour l’ecrit.

  • Le 29 mars 2016 à 18:33, par Yeeliba En réponse à : Contraception : Ce qu’on ne vous a jamais dit (1)

    Voilà ce qu’il fallait ! félicitation M. l’abbé pour avoir pris l’initiative de vous jeter à l’eau sur cette question. je vous soutiendrai dans ce travail de sensibilisation parce qu’il ya trop de non dit dans ces politiques aveugles de régulation des naissance et autres campagnes de vaccination aveugle de nos pauvres enfants et surtout filles ...sans qu’on ne saches vraiment à quelle fin !
    je vous suivrai jusqu’au bout et puisse l’esprit Saint éclairer les peuples !

  • Le 29 mars 2016 à 18:59, par pays pauvre En réponse à : Contraception : Ce qu’on ne vous a jamais dit (1)

    Montrer la force de vos arguments en prenant un pays pauvre sans methode contraceptive selon votre modele et un autre de modéle actuel, comparable par tous sauf la demographie analysez et nous presentez les resultats.si non

  • Le 29 mars 2016 à 19:03, par rendak En réponse à : Contraception : Ce qu’on ne vous a jamais dit (1)

    merci monsieur l’Abbé ! il faut dire simplement que les grandes puissances sont conscientes qu’ils ne pourront plus rien contre l’Afrique s’ils laissent sa population s’accroitre. ils veulent donc contrer ce développement. voilà pourquoi on nous fait croire que c’est source de pauvreté. la misère que nous constatons vient simplement de la mauvaise redistribution des fruits des travaux, de l’égoïsme des hommes et de la promotion des fausses valeurs à savoir le goût immodéré pour le profit au détriment de la solidarité, de la fraternité... l’homme ne doit pas oublier que la plus grande richesse c’est l’homme lui-même, non l’argent.

  • Le 29 mars 2016 à 19:33, par Prince En réponse à : Contraception : Ce qu’on ne vous a jamais dit (1)

    Je partage votre vision sans d’autres commentaires.

  • Le 29 mars 2016 à 19:36, par Sidpawalemdé Sebgo En réponse à : Contraception : Ce qu’on ne vous a jamais dit (1)

    Sujet sérieux mais délicat s’il en est, les autorités se voulant rassurantes et taxant ceux qui en parlent d’adeptes de la "théorie du complot". Ces tentatives de stérilisation forcée et cachée ont beaucoup contribué au développement de Boko Haram au Nigéria.

    Il ne s’agit pas d’une simple différence d’opinion en matière économique mais bel et bien d’une politique bien pensée appelée EUGÉNISME. Elle consiste tout simplement à sélectionner le type de population dominante que l’on souhaite avoir dans l’avenir (couleur de peau, nationalité, caractéristiques physiques), par l’élimination progressive des autres. Si on parle beaucoup de l’Allemagne Nazie et de la promotion de sa "race Aryenne", on oublie de dire que de nombreux pays occidentaux on essayé de telles choses. On peut citer notamment le cas des noirs Américains qui ont été stérilisés à leur insu ou volontairement contaminés par la Syphilis, ou de cas de stérilisations forcées dans plusieurs pays européens.

    Pour faire court, des dirigeants des pays riches et décideurs Onusiens voient bien qu’avec leur population en baisse et vieillissante, un pourcentage de plus en plus petit concentre une part de plus en plus grande de la richesse mondiale, tout en imposant son modèle politique, économique et social aux autres. Sans parler d’éventuelles considérations racistes. Avec le temps cela va devenir de plus en plus difficile à justifier et à défendre. Par contre, avec une population grandissante, même les petits états seront de plus en plus viables économiquement, militairement et partant financièrement et politiquement. L’ordre actuel s’en verra donc forcément bouleversé, à moins de promouvoir des politiques telles que la réduction de ces populations, souvent à tout prix. Logique, mais moralement indéfendable.

    Au Burkina Faso où nous avons le complexe d’être toujours les "bons élèves" de tous les paradigmes venus d’ailleurs, il est vraiment nécessaire que des gens dénoncent ces pratiques et leur corolaire de discours anti-natalité sous couvert de lutte contre la pauvreté, avec des arguments et documents solides. Bravo donc à l’abbé Konvolbo pour cette initiative dont la première partie augure d’un article bien ficelé.

  • Le 29 mars 2016 à 21:20 En réponse à : Contraception : Ce qu’on ne vous a jamais dit (1)

    vraiment longue vie a toi mon frère,rien a ajouté tu as tous dis. En tout cas il est urgent qu’on se réveille sinon on fonce dans l’abime avec cette politique aveugle de contraception.

  • Le 29 mars 2016 à 21:43, par Vive le Burkina En réponse à : Contraception : Ce qu’on ne vous a jamais dit (1)

    Merci, M. l’Abbé pour cet éclairage sur le danger des contragestifs que nos dirigeants nous trompent en les appelant des contraceptifs ! Notre sous-développement est avant tout humain avant d’être économique. Si nous ne cessons de pensée par dérogation, nous resterons tels. Paix et joie au Burkina !

  • Le 29 mars 2016 à 22:24, par Brahma En réponse à : Contraception : Ce qu’on ne vous a jamais dit (1)

    Merci Monsieur l’Abbé ! Vous faites un très bon boulot d’information et d’éclairage. Dieu vous le rende au centuple ! Je crois que les prêtres sont ceux-là encore sur qui nous pouvons compter car vous êtes honnêtes (même s’il y a des brebis galeuses qui gâtent votre nom). Franchement faites tout pour attirer l’attention des autorités sur ces assassinats programmés qui sévissent dans les pays pauvres et donc chez nous.

    Selon une étude, le taux de stérilité au Burkina est déjà autour de 30% au moins des couples urbains (les gens du village n’ayant heureusement pas accès aux "soins" régulièrement octroyés par les blancs et leurs ONG et autres).

  • Le 29 mars 2016 à 23:04, par 123yam En réponse à : Contraception : Ce qu’on ne vous a jamais dit (1)

    Salut M. l’Ab. Juste vous encourager pour votre contribution au service de la vie. Il y a trop de mensonge sur la contraception artificielle. Nos pauvres dames sont arcellées partout et permanement par les services sanitaires pour l’utilisation de la contraception artificielle, qui est le plus souvent abortive. Mais comme y a pas à "manger" dans les méthodes naturelles de contraception... Encore merci M. l’Ab

  • Le 29 mars 2016 à 23:27, par Toe En réponse à : Contraception : Ce qu’on ne vous a jamais dit (1)

    Bjr je voulais savoir exactement les consequenses reelles de ces methodes contraceptives ? Ma femme en utilise et n’arrete pas de prendre du du poids et en plus elle commence a avoir des problemes de tension,j’ai beau faire pour qu’elles arrete mais bon elle refuse.

  • Le 30 mars 2016 à 07:17, par Compaoré Mahmoud En réponse à : Contraception : Ce qu’on ne vous a jamais dit (1)

    Hum !!! Monsieur l’Abbé, ceux qui nous gouvernent sont bel et bein au courant des faits que vous évoquez. Ils ont préféré sacrifier le bien-être des populations au profit de leurs intérêts égoistes. Il y a deux sortes de crimes. Celui des braqueurs qui tuent des individus et le crime de nos reponsables politiques tuent les populations à grande échelle par le billet de l’aide alimentaire, des vaccins et des autres interventions extérieures douteuses. Nos responsables sont tout simplement irresponsables. Les populations ne voient rien mais Dieu est Omniscient.

  • Le 30 mars 2016 à 08:12 En réponse à : Contraception : Ce qu’on ne vous a jamais dit (1)

    Je suis parfaitement d’accord avec cette analyse très pertinente. Il est temps pour les religieux de se démarquer du suivisme de la politique occidentale de contraception qui parfois remet même en cause nos valeurs africaines. Nous attendons avec impatience la suite de l’analyse. Que Dieu nous garde !

  • Le 30 mars 2016 à 08:14, par Franchement En réponse à : Contraception : Ce qu’on ne vous a jamais dit (1)

    C’est claire et net ! Merci Monsieur l’Abbé

  • Le 30 mars 2016 à 08:17, par PARE En réponse à : Contraception : Ce qu’on ne vous a jamais dit (1)

    Salut et encore salut pour ce precieu travail. comme si on avait suivi la meme formation.voilà me message ke je ne manke pa de passer a mes elèves. TRISTE REALITE !

  • Le 30 mars 2016 à 08:26, par madi En réponse à : Contraception : Ce qu’on ne vous a jamais dit (1)

    Je suis parfaitement d’accord avec l’analyse faite par monsieur l’Abbé, la croissance démographique ne saurait être un frein pour le développement économique d’un pays, la planification familiale ne saurait être un moteur pour le progrès économique. Après la 2ème guerre mondiale bon nombre de pays européens ont vu le nombre de leur population chuter, mais aujourd’hui la densité de la population de certains de ces pays est assez élevée. A titre de comparaison voici quelques chiffres par pays : Allemagne : 231 hbts/km2, Corée du Sud : 492 ; Pays-Bas : 395, Belgique : 360, Italie : 195, Rwanda : 320, Nigéria : 139, France : 112, Côte d’Ivoire : 54, Burkina Faso : 51, Namibie : 2,5. A voir ces chiffres ce ne sont pas les pays pauvres qui ont la plus forte densité. Le combat contre la pauvreté devrait être orienté ailleurs et non vers la planification familiale !

  • Le 30 mars 2016 à 08:42 En réponse à : Contraception : Ce qu’on ne vous a jamais dit (1)

    "Le Burkina Faso et d’autres pays africains sont pauvres parce qu’appauvris par le pillage des matières premières qui ne sont pas transformées sur place. A titre d’exemple, jusqu’à très récemment, seulement 10% des revenus sur l’extraction de l’or revenaient à l’état Burkinabè qui n’a aucun moyen de contrôler les quantités extraites." Je suis d’accord avec cette assertion. Nos dirigeants ne pensent qu’à eux-mêmes et non aux bien-être de leur populations. Sinon, le Burkina Faso n’est pas pauvre. Ce sont nos dirigeants, de connivence avec les puissances étrangères, qui bradent nos richesses. Si on se met au sérieux et que les différentes ressources sont utilisées à bon escient, les conditions des Burkinabè s’amélioreront considérablement et on n’aura rien à envier aux Occidentaux.
    Quand au sujet de la contraception, je suis d’avis qu’elle fait plus de mal que de bien. Les jeunes s’adonnent tôt au sexe, des filles d’à peine 18 ans portent des grossesses. En un mot, la sexe a été banalisé. On multiplie les partenaires sexuels parce qu’on peut utiliser le préservatif, la pilule du lendemain et je ne sais qui encore. Le sexe est devenu aujourd’hui un jeu au nom de la contraception. On peut bien espacer les naissances en utilisant les méthodes naturelles. Il suffit de les vulgariser et d’entreprendre des campagnes d’information et de sensibilisation à cet effet. Mais comme les contraceptifs sont du business pour beaucoup, on préfèrent mettre ces méthodes en avant comme étant les meilleures. Vous voyez, le problème qui freine le décollage de l’Afrique, c’est qu’on attend toujours à ce qu’on vienne nous imposer des choses qui soient disant feront notre bien. Tant qu’on ne pensera pas par nous-mêmes en exploitant nos valeurs endogènes, on sera toujours à la traine dans ce monde. L’Église Catholique a bien compris ce danger de la contraception en tirant la sonnette d’alarme. Merci encore à l’Église Catholique !

  • Le 30 mars 2016 à 08:45, par Firmin D DIALLO En réponse à : Contraception : Ce qu’on ne vous a jamais dit (1)

    Bonjour M l’abbé,
    Je partage tout à fait votre opinion. Si je suis pour l’espacement des naissances pour une meilleure santé de la femme, je suis foncièrement contre la limitation des naissance avec l’argument fallacieux selon lequel nous serions trop nombreux.
    Plus nous aurons de bras, plus nous travaillerons et produirons, plus grands seront nos marchés et potentiels acheteurs, meilleurs seront nos prix, par économie d’échelle à la production.
    Combien avons nous d’habitants au km2 dans nos pays et quelle est cette densité en Europe ? La Chine et l’Inde en sont des exemples très illustratifs. Plus près de nous, le Nigéria et aussi le Rwanda. etc.
    Merci M l’abbé.

  • Le 30 mars 2016 à 10:07, par pierre En réponse à : Contraception : Ce qu’on ne vous a jamais dit (1)

    parfaitement d’accord

  • Le 30 mars 2016 à 10:20, par eiléma En réponse à : Contraception : Ce qu’on ne vous a jamais dit (1)

    Merci M. l’abbé pour cet éclairage. Toutes mes félicitations à vous pour cet article plus que pertinent. Nous (femmes), nous aimerions pouvoir nous de passer de ces méthodes pour des questions de santé, de prise de poids, etc, mais que faire ? La femme, au cours des 6 premiers mois d’allaitement est protégé, après cela l’ovulation peut arriver sans retour des couches. De plus, de nos jours, le cycle menstruel de la femme connait tellement de perturbations dues à plusieurs facteurs. Que faire face à cela ?

  • Le 30 mars 2016 à 10:30, par Le bon oeil En réponse à : Contraception : Ce qu’on ne vous a jamais dit (1)

    Très belle analyse
    Félicitation pour l’éclairage ; voilà un savoir utile. A quoi servent des connaissances, à que sert un professeur agrégé en X, si on n’est pas capable de dire la vérité à son prochain ??????????
    L’insécurité alimentaire et la pauvreté des pays dits sous développés est une énorme honte pour ceux qui disent qu’ils travaillent pour le développement de ces pays....ils ont donc échoué puisque ces pays restent sous développés après plusieurs décennies d’aides et de soutiens..

  • Le 30 mars 2016 à 10:51, par Omar Dao En réponse à : Contraception : Ce qu’on ne vous a jamais dit (1)

    En général, ceux qui parlent le plus de contraception sont ceux là même qui n’ont que peu ou pas du tout d’enfants. La preuve avec l’abbé...

  • Le 30 mars 2016 à 10:55, par Le Baron En réponse à : Contraception : Ce qu’on ne vous a jamais dit (1)

    Merci bien Mr l’Ab. Il faut le dire tout net, nos dirigeants ne sont pas dupes, ils sont bien informés mais préfèrent jouer la politique de l’autruche tant pis pour les pauvres populations. Il faut des personnes avisées comme vous, courageuses et capables d’assumer leurs opinions pour porter l’information et la vraie aux âmes souvent incultes. Bon vent et vivement la seconde partie. Tous mes encouragements et mon admiration.

  • Le 30 mars 2016 à 11:17, par Bado En réponse à : Contraception : Ce qu’on ne vous a jamais dit (1)

    Je suis très fier de vous. Les contraceptions ne sont toujours pas inoffensives. Mon épouse s’est obstinée malgré mon refus de faire un implant après sa première grossesse. Conséquences depuis six ans nous n’arrivons plus à concevoir. Pire encore, elle ne fait que prendre du poids au fil des ans, souffre de douleurs au niveaux de la plantes pieds. Ces blancs là ne disent jamais la vérité. Belle analyse.

  • Le 30 mars 2016 à 11:46 En réponse à : Contraception : Ce qu’on ne vous a jamais dit (1)

    Merci beaucoup M. l’Abbé pour cet article, très édifiant.

    Je suis persuadé qu’il y a une idéologie non avouable derrière toutes ces théories (Planning familial, Genre, droit humain : homosexualité...) que nous imposent (de manière très subtile) les institutions internationales et ce dans tous les domaines.
    A chacun d’être vigilant et développer l’esprit critique par rapport à tout ce que l’on nous propose........
    En tout cas, je ne souhaite pas que notre société ressemble un jour à celle de l’Occident : vieillissante, sans solidarité, mœurs légères, où l’homme vaut par plus par ce qu’il a que par ce qu’il est, société où le suicide touche même les enfants..... ; non je ne le souhaite pas !
    Merci M. L’Abbé et bon courage !

  • Le 30 mars 2016 à 11:47, par OUEDRAOGO En réponse à : Contraception : Ce qu’on ne vous a jamais dit (1)

    exact monsieur l’ABBE. C’est pas seulement au niveau de la contraception, même les produits
    de consommation importés que certaines personnes adorent au détriment de nos produits locaux(bio) sont très dangereux. la preuve plus 35 à 40% de la population est malade : tension, diabète, maladies inconnues etc. Je me demande si ce n’est trop tard pour cette lutte ?

  • Le 30 mars 2016 à 12:38, par Ouédraogo Maurice En réponse à : Contraception : Ce qu’on ne vous a jamais dit (1)

    Bonjour monsieur l’Abbé, pour une des très rares fois voici une analyse sur laquelle tous les internautes ont une opinion commune tel le Vrai Dieu est Unique : presque 100% de vos lecteurs épousent votre analyse ! soyez davantage béni ! Amen

  • Le 30 mars 2016 à 13:11, par sekou En réponse à : Contraception : Ce qu’on ne vous a jamais dit (1)

    Il a une confusion entre l’espacement des naissances et limitation des naissances. Aussi je rappelle a Mr L’abbé que le choix est libre et volontaire. Que fait Mr l’abbé pour éviter tous ces fléaux ? l’église a pris une part activité a la Conférence Internationale sur la population et le Développement tenu au Cire en 1994. I On parle de procréation responsable et il existe des citations dans la bible qui ont reference par exemple la construction de la TOUR . Le pape Francois a dit de procréer de façon responsable. Personne n’est contre contre les pratiques naturelles a visée de retarder la survenu d’une grossesse non désirée non planifiée.

  • Le 30 mars 2016 à 13:28, par eK27 En réponse à : Contraception : Ce qu’on ne vous a jamais dit (1)

    Merci M. l’Abbé
    Le dividende démographique ne saurait être une réalité au Burkina Faso que si seulement si des investissements sont réalisés pour s’attaquer aux "causes de sous-développement". Mais comment y arriver si l’on convient avec Malthus que " le pouvoir de reproduction de l’espèce humaine est considérable alors que sa capacité de production de moyens de subsistance est limitée" ?

  • Le 30 mars 2016 à 13:35, par Jonassan En réponse à : Contraception : Ce qu’on ne vous a jamais dit (1)

    Pour souligner le ridicule de cette théorie, disons que les autres économistes ont par la suite conclut que MALTHUS était le seul homme de trop sur la terre. En raisonnant par l’absurde si on tue tout le monde, le monde deviendrait riche ; comme si on pouvait parler de croissance sans l’homme. Même les pays les plus pauvres peuvent nourrir leur population. Les 3N (les Nigériens Nourrissent les Nigériens) du Niger bien appliqués coordonnent la croissance économique d’avec la croissance démographique. Si l’homme décide de nourrir l’homme, l’économie croîtrait que ce soit de sa formule Y=C+I ou de celle de Y= f(K, L, t) ; tous ces facteurs de production proviennent de ressources créées par l’homme. C’est bête de dire que y’aura de la croissance si N baisse parce que Y/N détermine la répartition idoine de la croissance.

  • Le 30 mars 2016 à 14:29, par Le citoyen En réponse à : Contraception : Ce qu’on ne vous a jamais dit (1)

    Belle analyse mon père,
    Personnellement, je n’ai jamais pris au sérieux les adeptes de la réduction de la démographie en Afrique car ils ne sont que des guignoles des pays soit disant développés où la morale a plié bagages depuis fort longtemps. Le pire est que ces pays, alors qu’ils encouragent actuellement le baby boom chez eux au regard du vieillissement continu de leurs populations, ils exigent avec la complicité de nos "mendiants légendaires", la limitation des naissances en Afrique sous prétexte de la misère que connait notre continent. Laquelle misère ne les surprend d’ailleurs pas car elle n’est que la résultante du pillage organisé et soutenu par les tyrans qu’ils installent et entretiennent au mépris total de la volonté et des aspirations des peuples africains.
    En avant pour une Afrique jeune et peuplée !!!!!

  • Le 30 mars 2016 à 15:52, par Gazelle En réponse à : Contraception : Ce qu’on ne vous a jamais dit (1)

    Il est clair que si c’est l’église qui parle de contraception, il n’en sortira rien de bon ! Et les femmes où sont-elles dans ce débat ? Elles sont quand même les premières concernées !
    Bien sûr qu’il faut des moyens contraceptifs (pilule, préservatif entre autres) pour éviter d’avoir trop d’enfants ou de grossesses non désirées !

  • Le 30 mars 2016 à 17:09, par Jean En réponse à : Contraception : Ce qu’on ne vous a jamais dit (1)

    Bonjour M. L’ABBE,
    vous êtes un digne fils de DIEU, un VRAI Ami du CHRIST VIVANT. Merci pour vos éclairage. Si parfois des conférences pouvaient être données partout (radio, télé...) pour sensibiliser le monde Burkinabè sera une bonne chose car la majeur partie de nos population n’a pas internet.

  • Le 30 mars 2016 à 17:57, par Henri_Sebgo En réponse à : Contraception : Ce qu’on ne vous a jamais dit (1)

    Pertinente analyse ! Il n’est jamais trop tard pour commencer une lutte ; celle de l’éveil des consciences surtout est une lutte de longue haleine et pour laquelle chacun de nous doit apporter son arme quelle qu’elle soit. C’est ensemble qu’on y arrivera ! Monsieur l’Abbé a donné le ton, à nous de prendre le relais où que nous nous trouvons : en famille, au service , dans noscommunautés respectives, à l’écoles avec les enfants, dans les lycées et collèges, les universités, partout.
    Seulement, pour arriver à vaincre le mal, il faut y croire et oser.
    Henri_Sebgo

  • Le 30 mars 2016 à 20:59, par je_serai_un_jour En réponse à : Contraception : Ce qu’on ne vous a jamais dit (1)

    Merci monsieur l’abbé pour cet article qui en edifiera plus d’un.
    Les risques liés à l’utilisation de principes allant dans le sens à contrer le fonctionnement naturel de l’organisme, comme dans ce cas de la contraception, ne sont plus à démontrer.

    La question se pose sur la capacité de prise de conscience quant au rôle de la sexualité (génitalite) dans la perpétuation de l’espèce. Les moyens à notre portée ne doivent pas devenir des alibis pour l’assouvissement de la concupiscence qui va en s’accroissant.
    Certaines situations peuvent contraindre à l’utilisation de ces moyens de limitation de naissance quand, par exemple, il y a risque vital pour l’individu.

    Mais devons nous, au nom d’une soi-dite liberté (libertinage ????) exposer de nombreuses jeunes femmes à toutes ces maladies cardiovasculaires dont on en constate malheureusement la recrudescence dans nos services de santé... Pour certaines même à un âge qui donne vraiment à réfléchir ?
    Respectueusement.

  • Le 3 avril 2016 à 23:57, par Abbé Jean Emmanuel KONVOLBO En réponse à : Contraception : Ce qu’on ne vous a jamais dit (1)

    Salut à tous,

    Merci pour votre participation au débats ; c’est une féconde contribution. "L’idéal de toute communauté humaine est d’être l’harmonieuse coordination de la pleine contribution de chacun des membres qui la composent. " Merci. Nous continuerons le débat.

    Monsieur Omar Dao dit ceci : "En général, ceux qui parlent le plus de contraception sont ceux là même qui n’ont que peu ou pas du tout d’enfants. La preuve avec l’abbé..." Je pense qu’il dit cela pour rire et me faire sourire. Merci. S’il était au sérieux, je lui répondrais que dans la vie communautaire le problème de l’un touche l’autre. Les soucis que causent les enfants par leur nombre ou par leur caractère ne touchent pas que les parents directs. Par vocation et par option je n’ai pas d’enfant mais par ma vie de prêtre et de formateur d’enfants et de jeunes depuis plus de 25 ans, je me suis occupé plus d’enfants que de parents ne s’occupant que de leurs propres enfants. Je veux seulement dire que les solutions authentiques loin d’être chimiques ou mécaniques sont à chercher plus dans les valeurs humaines. Si l’homme préfère marquer avec des béquilles qu’avec ses propres pieds, il se fait du tord.

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